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Une minuscule phrase qui annonce un bien joli thème pour cette semaine 11 du projet 52. Un thème qui, selon la manière dont on le traite, peut apporter une once de douceur ou carrément déverser une brouette de bisounours dans ce monde malheureusement parfois (trop souvent) brutal et déconcertant. Ce thème c’est « J’aime ».

Mais trouver une photo sur le thème « j’aime », c’est un peu comme pour le thème précédent, « le temps », il y a de quoi faire, de quoi dire aussi. Et rien que d’y penser, mon cerveau disjoncte !
« Alors j’aime quoi ? » Et là une image me vient, puis une autre, puis une autre encore puis bien trop, si bien que l’on ne discerne plus rien. Juste un énorme gloubi-boulga de choses et d’autres : la raclette, la couture, mes enfants, le bricolage, l’école, Plus belle la vie (ben quoi ? Personne n’est parfait 😉 ), mon mari, la nature, les animaux, marcher pieds nus, Jean-Pierre Bacri, les vide-greniers, le saucisson, le théâtre, les meubles scandinaves, les jouets vintage, les vide-grenier, l’odeur de la pluie qui tombe sur le bitume après plusieurs jours de chaleur, écrire, …

La liste est infinie évidemment et elle évolue, se modifie et s’agrandit au fur et à mesure du temps qui passe alors ça ne fait que rendre le choix plus complexe.
Je précise tout de même que l’ordre de cette liste n’a rien à voir avec l’intensité de l’amour porté, c’est un amas, sans qu’une chose prévale sur une autre. Non parce que je vous vois venir :  » Quoi, ses enfants arrivent en 3ème position après la raclette ! Ouh là là ! Mère indigne ! ». Donc ce n’est pas un classement en fonction de mes préférences hein, quoique dans certaines circonstances entre mes enfants et une bonne raclette, le choix n’est pas si simple 😉 Ne me tentez pas !
Alors comment choisir ? J’aime tout cela à des degrés différents, sur des échelles séparées, de manière incomparable. C’est évident, je ne peux pas dire, je préfère écrire que manger du saucisson, ou j’aime les films avec Jean-Pierre Bacri plus que les meubles scandinaves n’est-ce pas ?

Et finalement juste une image que j’aime contempler en ce moment. Une image des mes deux petits, vous voyez, pas si indigne que ça la mère finalement 😉 (oui je vous l’accorde, choisir une image des ses gosses quand on doit traiter d’amour, c’est le bon gros cliché, mais j’assume).

IMG_2255Je ne m’en lasse pas et m’y arrête systématiquement lorsque je fais défiler les photos de mon téléphone.
Cette photo me fait sourire.
Elle me rappelle que j’ai de la chance quand je me lance un peu trop dans la complainte de Caliméro.
Elle me fait voir que l’essentiel ne réside pas dans la productivité et l’apparence mais dans les petits gestes du quotidien dont on pense qu’ils ne sont pas importants, qu’ils sont insignifiants ou anodins.
Elle m’apaise après une journée un peu difficile.
Elle me calme si je perds pieds devant les pleurs incessants d’un Caillou qui me rend nerveuse.
Elle m’apprend à expliquer et à m’excuser si comme tout parent, je sors un peu (beaucoup) de mes gonds avec mes enfants.
Elle me rappelle que le lâcher prise est important et que j’ai encore beaucoup de travail (euh de non travail) pour y arriver.
Elle m’amène à contempler et m’arrêter, ce que je ne fais pas assez, ce que nous ne faisons jamais assez, préférant à notre insu les phrases comme « Dépêche toi, on est en retard » ou « Vite, il faut que… » au lieu de « Regarde comme c’est beau » « Vas-y, on va prendre du temps pour… ».

Cette photo, c’est 21 mois d’écart dans toute sa splendeur, une attention d’un grand frère encore tout petit à son petit frère qu’il a parfois pourtant envie de rendre au magasin comme tout enfant normalement constitué.
Un jour, je parlerai un peu plus de ces 21 mois d’écart, ces 21 mois qui sont certes parfois sportifs, qui demandent une petite organisation, qui ne sont et ne seront pas toujours tout rose. Ces 21 mois d’écart qui faisaient si peur à cette maman aux idées préconçues sur le fait qu’au moins 3 ans entre deux enfants, c’est sûrement mieux ! Cette maman a changé. Aujourd’hui, je le dis, J’AIME ces 21 mois d’écart !

Nous sommes à la dixième semaine du Projet 52. Déjà. Que le temps passe vite !
Le temps, justement, le thème de cette semaine.
Un sujet qui me parle beaucoup pour une fois, trop peut-être ! Du coup, j’ai eu des difficultés à savoir comment l’aborder, le temps qui passe trop vite ou pas assez, le temps qui me manque, le temps à partager entre deux enfants, le temps que je devrais prendre, le temps dont j’ai besoin, le temps que j’aimerais donner, …

Et finalement, comme je n’arrivais pas à choisir et comme je n’avais pas envie de pondre un roman sur cette notion très complexe qu’est le temps, j’ai choisi cette photo.

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Mon Marmouset et son réveil lapin transformé en réveil petite taupe dont je vous ai parlé il y a peu ici.

L’occasion de faire un mini bilan :

Non, ça ne fonctionne toujours pas vraiment, j’y ai cru au début, Marmouset s’est mis à se réveiller entre 6h30 et 7h tous les matins puis depuis 2 jours, à nouveau 5h30 🙁

Oui, il a bien compris le fonctionnement, que lorsque la taupe dormait toujours, il devait en principe resté couché mais lui, il n’est vraiment plus fatigué à son réveil. Il essaie de faire tous les efforts du monde et de se plier à notre demande, se recoucher ou se coucher avec nous mais ça ne fonctionne pas, il est en forme et ne se rendormira pas. Ce réveil est sans doute très bien pour l’enfant qui se réveille alors qu’il est encore fatigué, mais pas pour lui. Lui, il est éveillé car il a eu la dose de sommeil suffisante et c’est aussi simple que cela. Comme il est tout de même bien mignon, il va lire et jouer gentiment et nous laisse nous rendormir mais bon, je ne peux pas lui demander d’attendre 1h30 tout de même, c’est long.
Je sais qu’il a réellement compris car il essaie vraiment de s’y conformer, de suivre la petite taupe et il y croit. Une fois, j’ai déclenché le décompte d’avant le coucher en pleine journée car je voulais faire une photo du soleil qui se couche sur le petit écran et je l’ai oublié, quelle panique sur son visage en entendant le signal du coucher, il m’a regardé un peu perdu « dodo taupe », m’interrogeant du regard – mais est-ce que je dois aller me coucher ? -, je m’en suis sortie en lui disant que c’était pour Caillou (contre lequel je pestais à ce moment là car justement il devait dormir un peu 😉 ).

Oui, le réveil est tout de même utile et je ne regrette pas mon achat. Il fait veilleuse et Marmouset a besoin d’un peu de lumière pour se rassurer au moment de l’endormissement et pour sortir du lit au moment du réveil. Et puis le réveil lui plaît, il indique des éléments permettant de distinguer jour/nuit, Marmouset aime s’y référer. Le réveil lui apprend aussi à gérer le temps, lorsque j’actionne le décompte avant le coucher, il peut jouer encore un peu tout en surveillant le soleil qui se couche et ne va donc pas sortir un gros jeu si le soleil est presque caché par exemple. Le réveil lui servira aussi plus tard pour le réveiller pour l’école, lui indiquer l’heure, …

Alors en conclusion, je dirais que j’ai réalisé qu’au lieu de vouloir raccourcir le temps d’éveil pour gagner du temps de sommeil, je ferais sûrement mieux de profiter de ce temps qu’il nous offre par cet éveil matinal, en m’éveillant également, profiter de lui un peu plus que prévu avant le départ chez la nounou. Il ne faut peut-être pas toujours voir le sablier à moitié vide, le temps qui me manque pour dormir mais le sablier à moitié plein, celui qui est présent pour s’amuser et prendre le temps justement d’être ensemble. Et peut-être que c’est moi qui devrais utiliser le réveil lapin moi pour apprendre à me coucher plus tôt 😉 (dit celle qui publie cet article à 00h08)

Cette semaine, a eu lieu à Paris le célèbre Salon de l’Agriculture, un événement tombant à pic pour le thème du Projet 52 de cette semaine « gourmandise ».

Car le salon, ce n’est pas que des animaux et des machines agricoles, c’est aussi de bons produits de nos régions !
Un moyen de promouvoir les produits français, de mettre en avant ces personnes qui prennent soin d’exciter nos papilles gustatives en utilisant le meilleur de notre terroir, de se rendre compte de la richesse culinaire de notre pays !
Cette année, nous y sommes allés avec les garçons, à la grande joie de Marmouset, fan d’animaux certes, mais aussi de fromage, de saucisson et de pain (le prototype du bon français comme on se l’imagine dans les autres pays 😉 ).

Alors, il faut quand même l’avouer, si ça vous dit, le salon avec deux marmots de moins de 2 ans ou presque, euh comment dire, c’est à vos risques et périls. C’est fatigant, très fatigant, j’en veux pour preuve un Marmouset qui s’est endormi avant 11 heures d’un coup sur les épaules de son papa. Par chance, nous avions anticipé en prenant la poussette (ce qui me rappelle que je maudissais les gens en poussette l’année dernière au salon, ouh la vilaine) et l’écharpe et nous avons pu passer Caillou en écharpe pour que Marmouset fasse sa sieste dans la poussette.
Mais bon, même si nous sommes revenus avec un mal de crâne terrible, une bonne nuit de sommeil après (ou pas, Caillou tète encore la nuit), nous ne regrettons finalement pas en nous remémorant le sourire de Marmouset voulant saluer chaque poule, rencontrer personnellement chaque mouton, avoir une petite attention pour chaque lapin (il a fallu l’arrêter car on y serait encore).

Voici donc la photo « gourmandise », le stand obligé chaque année, après le passage par les Antilles pour un petit sorbet coco, nos incontournables bonbons des Vosges, ma région !
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Nous avons profité de la sieste de Marmouset (car depuis peu, notre petit gourmand sait ce que signifie le mot « bonbon ») pour nous y ruer et prendre notre petite réserve habituelle pour l’année. Que dis-je, dans 1 mois, il n’y en aura peut-être déjà plus.
Il y a plusieurs fabriques dans les Vosges, une à Darney, non loin de mon village d’origine et l’autre à Plainfaing, dans les Hautes Vosges. C’est cette dernière que vous pouvez retrouver au salon chaque année avec entre autre et parmi nos douceurs favorites : les mirabelles à l’alcool, les bonbons au miel, les brimbelles (c’est comme cela qu’on appelle les myrtilles par chez nous), ou encore les bergamotes. Miam !

Pour cette semaine 8 du projet 52, le thème était « lettre ».

Une photo sans une once d’esthétique, sans mise en scène particulière, sans beauté artistique, mais une photo du quotidien, de la vraie vie quoi et qui parlera sûrement à nombre d’entre vous !

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Les fameuses et indémodables pâtes alphabet. Beaucoup les ont connues dans leur enfance et les font découvrir maintenant à leur propres enfants.

Pour Marmouset, la rencontre a eu lieu il y a peu. Il aime beaucoup les pâtes, de toutes les formes, de toutes les tailles. Pour rendre le plat un peu plus attrayant (même s’il n’a pas besoin de ça, c’est un dévoreur né), et surtout parce qu’il adore les poules, les moutons, les chats, …j’avais acheté des pâtes « animaux ». Pour changer un peu, dernièrement, ce sont les pâtes alphabet qui sont venues décorer son assiette.
Il commence tout juste à s’intéresser aux lettres, il nous regarde écrire avec curiosité, il connaît la première lettre de son prénom, la repère et hurle « moi S » lorsqu’il l’aperçoit sur un journal, un ticket de caisse (qu’il aime bien chaparder), ses cubes, … la confondant d’ailleurs souvent avec le 2 s’il le voit à l’envers ou le 5, il demande aussi à ce que je nomme d’autres lettres de temps en temps, …
Bref, ces pâtes m’ont paru une bonne occasion de répondre à son intérêt pour la chose de manière ludique.
Mais ça n’a pas été si simple, car en cuisson classique, ces pâtes minuscules et toute fines s’amalgament, se collent et à vrai dire, le résultat ressemble plus à une bouillie qu’à un joli alphabet comestible. La préparation en soupe aurait été préférable. Marmouset a tout de même voulu que je trouve « SA » lettre, c’est à dire la première lettre de son prénom, ô joie,  j’ai dû y aller avec les doigts et presque l’oeil collé à l’assiette 😉 Par miracle, la dite lettre n’était pas loin. Le repas a failli se transformer en leçon de lecture (peut-être devrais-je envisager cette méthode à l’école) puisque, juste après, il a voulu que je nomme les quelques lettre indemnes échouées sur le bord de l’assiette. Heureusement, ça n’a duré que quelques secondes, il est encore petit pour entrer pleinement dans cet apprentissage et surtout il avait faim 😉

Il aura bien l’occasion d’en savoir plus quand il le souhaitera !

 

Pour le thème de la semaine 7 du Projet 52, « noir et blanc », j’avoue avoir été peu inspirée, peut-être aussi parce que très prise par des tas de choses à faire et par les maladies hivernales qui ont essayé d’avoir raison de nous. Me poser n’est déjà pas mon fort mais alors ces derniers jours, c’était le pompom sur la Garonne comme disent certains. Du coup, je n’ai pas fait beaucoup de place à la détente, l’observation, la contemplation (à part celle de mon Caillou qui joue les Narcisse et adore être regardé 🙂 ), bref, à tout ce qui pourrait amener mon oeil à découvrir une image en lien avec le thème de la semaine.

Je suis donc en retard (d’une journée, on me pardonnera) et la photo a été faite rapidement, uniquement pour vous toucher deux mots d’une jolie petite marque que j’ai découverte peu avant la naissance de Caillou.
Voici donc « Noir et blanc ».

IMG_1764Un petit imagier « animaux de la ferme », un parmi tant d’autres imaginés par la marque Wee Gallery. Cet imagier se compose de 6 grandes cartes en carton épais au graphisme original et aux contrastes qui appellent l’oeil de bébé. D’un côté, l’animal blanc sur fond noir et de l’autre, le même animal noir sur fond blanc.
Je les adore !
Jolies, attrayantes, solides, respectueuses (encres non toxiques et carton recyclé), et aux usages multiples (regarder, nommer, comparer, raconter, …), elles ont tout pour (me) plaire.
Et les enfants ont l’air d’apprécier également (oui c’est quand même pour eux à la base 😉 ).

J’ai pensé à ces cartes pour le thème de la semaine car Marmouset aime beaucoup, en ce moment, les regarder, prononcer le nom de l’animal représenté avec plus ou moins de succès et retourner la carte en prenant un air surpris de voir ce même animal avec les couleurs inversées.
En gros, ça donne « onon ! », « ooooh aut onon! ».
Comment ça vous n’avez rien compris ? Faites un effort tout de même 😉 Sans rire, évidemment, en vrai, heureusement qu’on a le contexte car entre « onon »et « ounon », traduisez cochon et mouton, la nuance est mince 😉 et j’avoue être parfois un peu dépitée (mais sans le montrer bien sûr, je suis maîtresse en maternelle quand même alors j’ai appris à me satisfaire de peu, à chercher et trouver un mini progrès à chaque fois ou à faire semblant au moins 😉 )
Bref, toujours est-il, qu’ensuite, comme Marmouset sait que ce sont des images pour son frère, il recommence en les lui présentant une par une et on est reparti :
« onon ! « ,  « aut onon ! »

Et à ce moment là, j’avoue rester à l’écart et me délecter de voir mon grand jouer avec son frère et tenter de lui apprendre la vie et mon petit le regarder avec des yeux ébahis, ne comprenant pas bien ce qui se passe et encore moins ce qu’il dit mais absorbé néanmoins par les images présentées (Bon, et un peu plus tard, je murmure à nouveau à l’oreille de Caillou, le nom de chaque animal en cachette, histoire quand même qu’il ne garde pas en mémoire ces mots incompréhensibles pour qui ne pratique pas le langage de Marmouset 😉 ).

Une photo rapide, une photo peu intéressante visuellement, une photo peut-être un peu bâclée mais une photo reliée à un moment en famille comme j’aime à les conserver dans ma mémoire.

 

Vous pouvez trouvez les différents imagiers de cette marque sur le site de la boutique « Rêve de Pan ».

Et le Projet 52 continue avec pour cette semaine 6 le thème « Un film ».

J’aurais pu prendre en photo l’affiche d’un film du moment qu’il me plairait d’aller voir comme « Chocolat » ou « Joséphine s’arrondit », l’affiche d’un film qui m’a séduite il y a quelques mois ou il y a des années comme « Je suis à vous tout de suite » ou « My blueberry nights », celle d’un film qui m’a émue aux larmes ou fait rire à me rouler par terre comme « The Class » ou « Le Père-Noël est une ordure », celle d’un film de mes réalisateurs ou acteurs fétiches comme « Un air de famille » ou « Au bout du conte », celle d’un film qui s’est glissé dans un moment important de ma vie comme « Braveheart » ou encore les affiches de tous ces films français dont personne n’entend parler mais qui moi me fascinent à coup sûr comme « Lemmings » ou « Les blessures assassines ».

Mais non.

Parce qu’il y en a bien trop, parce que certains n’ont été qu’un moment d’extase éphémère dont je ne me rappelle peut-être même plus et parce que quand enfin je me rappelle de ce film qui m’avait touchée comme jamais, un autre me vient à l’esprit puis encore un autre et que cela ne s’arrête plus. Je ne pourrai jamais dire : celui-ci est mon préféré.

Alors, comme il a tout de même fallu choisir, j’ai misé sur une toute autre symbolique. En cette période de carnaval, la simple vue d’un masque a joué les madeleines de Proust dans mon esprit et cette photo est née.

IMG_1685Bon il se trouve que ce n’est pas un film mais une série en réalité m’enfin bon.
Alors alors, vous avez trouvé ?

ZORRO

Oui le montage peut paraître un peu grotesque mais je n’avais pas de cheval noir sous la main et Charaignée ayant refusé de faire le cheval, j’ai dû me débrouiller autrement 😉 Pour tout avouer, en principe, j’avais une photo de moi, petite, déguisée en ce personnage que j’adore, armée d’un pistolet, sur mon cheval de bois. Oui je sais Zorro n’a pas de pistolet mais à l’époque je ne m’encombrais pas de ce genre de détail et j’étais aussi dans ma période les indiens contre les cow-boy alors j’avais un pistolet (faut bien réinvestir), ah la bonne époque !
Bref, je pensais prendre en photo cette photo et le masque mais je n’ai pas réussi à la retrouver. 🙁

Alors pourquoi Zorro ?
Et bien pour la petite histoire, j’adorais regarder cette série avec mon papa lorsque j’étais petite. Cette série en noir et blanc que lui-même avait dû regarder plus jeune puisque datant de 1957 et diffusée et rediffusée de nombreuses années puis colorisée et rediffusée à nouveau et encore aujourd’hui.
Bref, je connais toujours le générique par coeur, les personnages, leur voix et les décors.
Aujourd’hui, mon papa regarde toujours et il a transmis le virus à mon neveu qui ne quitte plus l’écran des yeux à l’heure de Zorro lorsqu’il est en vacances ou week-end chez son pépère 😉 Et j’espère bien que la tradition perdurera et que Marmouset puis Caillou connaîtront à leur tour la joie d’entrer dans cet univers de cape et d’épée !

Pour la semaine 5 du Projet 52, pas de longs discours. Le thème hiver m’a inspiré cette photo.

Que dire ?
Parce que j’ai dû porter mon manteau d’hiver deux semaines depuis le début de la saison ; parce qu’en fait, il n’y a plus de saisons ma bonne dame ; parce que du coup, on a pu attendre les soldes pour les achats d’hiver ; parce que je n’ai pas eu besoin de rentrer mes plantes ; parce que Marmouset ne va peut-être pas savoir cette année ce que c’est qu’une luge et les plaisirs que cela procure ; parce qu’à la place il pourra aller au parc et cueillir des fleurs presque tous les week-end ; parce que cette année, l’hiver c’est plus souvent des rayons de soleil dans les pâquerettes que le souffle du vent dans les branches .

Pour cette quatrième semaine du projet 52 (pour ceux qui n’ont pas suivi, l’explication est ici), le thème était « J’y suis bien« .
J’ai cherché un certain temps : « où suis-je toujours bien ? ». Certainement dans la nature, avec des animaux, des arbres ou en randonnée mais tellement longtemps que je n’ai trouvé le temps de fouler des chemins caillouteux ou de me rouler dans l’herbe, donc pas de photo à faire.
J’ai alors cherché où nos petites araignées étaient toujours bien, à quel endroit Marmouset n’avait jamais été chagrin, à quel moment Caillou s’apaisait à coup sûr, …
Et un soir, en allant chercher Marmouset, l’Endroit m’est apparu comme une évidence et j’ai pris la fameuse photo.
IMG_1214Cela peut paraître étrange ou même paradoxal.
Mais pourtant, oui, c’est effectivement derrière ces barreaux que je suis bien.
Et d’une pierre deux coups (enfin même trois), les enfants aussi !
Ces barreaux sont ceux d’une porte, qui une fois franchie, m’apporte immédiatement un sentiment de bien-être, de joie et de liberté ! A vrai dire, sur mon chemin, avant même d’y arriver, rien que de penser à l’endroit caché derrière cette porte, je suis bien !
Mais quel est cet endroit merveilleux ?
C’est tout simplement l’entrée du groupement de résidences où vit l’assistante maternelle de Marmouset avec son mari : C. et P.

Alors attention, je parle de liberté, pas uniquement parce que cela me permet de me délester de mon Marmouset, non ! Chez son assistante maternelle, je trouve bien plus que ça, une liberté toute autre.
La liberté, outre celle d’avoir plus de temps pour moi, pour mon travail et maintenant pour Caillou, c’est avant tout le fait de me sentir entourée, de voir du monde, de me libérer quelques instants nécessaires de ma condition de mère pour avoir un contact avec d’autres adultes, de ne pas rester seule dans la dualité avec Marmouset ou avec Caillou, de papoter, de me confier, de faire des découvertes, … Parce derrière cette porte, il y a mon assistante maternelle, son mari qui l’accompagne au quotidien pour s’occuper des enfants mais aussi tout un monde, une sorte de mini village où tout le monde se connaît ou presque – d’autres assistantes maternelles et donc d’autres enfants avec lesquels Marmouset s’amuse dehors dès qu’il fait beau – un gardien surnommé par les enfants « Monsieur tracteur » parce qu’il sort les poubelles avec un super petit tracteur qui les fascinent et ne manque pas d’activer son klaxon pour les saluer à chaque passage – des mamies bienveillantes avec toujours un mot gentil pour chacun – des parents d’enfants qui ont été gardés chez C. et P. et qui, même des années après, viennent leur faire une bise chaque jour – des voisins qui viennent papoter quand le beau temps est là sur les bancs de l’aire de jeu en bas des immeubles, … une véritable communauté, une pointe d’humanité et de normalitude dans un monde parfois un peu fou !
Et pour moi, la vie qui règne dans cet espace est une liberté dont je peux jouir quotidiennement !
Alors j’en use et j’en abuse, comme je ne suis pas la dernière à venir chercher Marmouset, je profite, je reste avec C. et P. et avec tout ce petit monde, je papote, je lis une histoire aux enfants, je m’imprègne de leur innocence et de leur monde hors du temps, je m’apaise après une journée parfois difficile à m’occuper d’un Caillou en pleurs ou qui aura peu dormi, j’apprends sur mon Marmouset en particulier et sur les enfants en bas âge en général, et je communique avec des gens que j’oserais presque si je me le permettais, appeler « amis ». Chez C. et P., je trouve comme une deuxième famille. J’ai une famille et elle m’est chère mais, bien que je l’ai très régulièrement au téléphone, elle n’est pas à proximité alors je ne la vois pas si souvent. C. et P., je les vois tous les jours de la semaine et j’ai l’âge d’être leur fille alors j’aime rester de longues minutes chez eux à discuter comme je le ferais avec mes propres parents. Leur bienveillance m’est précieuse et n’est pas dirigée que vers Marmouset, j’en ressens moi-même pleinement les bénéfices.
Avec Paparaignée, nous mesurons chaque jour la chance que nous avons de les avoir rencontrés, d’avoir pu leur confier Marmouset et bientôt Caillou également. Ils s’occupent à merveille des enfants, et ont à coeur de leur offrir le meilleur sur tous les plans, mais  ils font aussi le bonheur de leurs parents qui peuvent compter sur eux dans tous les moments de leur vie. Ils n’agissent pas comme des nounous, ils agissent comme des parents pour nous, des grands-parents pour nos enfants ! Ils ont été aux petits soins durant ma grossesse. Ils ont veillé sur Marmouset à ma place lorsqu’à la fin j ‘avais des difficultés à rester vigilante et alerte dans ses moments de jeux et de course devant leur résidence. Ils ont gardé Marmouset lorsque je suis allée à la maternité pour accueillir Caillou et lui ont ainsi permis de ne pas être trop perturbé par l’arrivée de son frère. Ils l’ont ramené chaque soir jusque chez nous lorsque les premiers jours, j’avais encore des difficultés à me déplacer et que Caillou et moi nous apprivoisions encore.

J’Y SUIS BIEN !
Et Marmouset et Caillou aussi.
Emmener Marmouset chez son assistante maternelle, c’est aussi pouvoir lui offrir des amis, des activités différentes de la maison, une attention toute particulière et un jardin secret, une autre manière d’appréhender le monde et d’acquérir les gestes du quotidien. Cela m’offre un autre regard sur lui qui va parfois me permettre de voir ce que je n’aurais peut-être pas remarqué !
Quant à Caillou, à peine posé dans les bras de C., il l’inonde de sourires ou s’endort en toute sérénité ! Il n’y est pas encore gardé, il le sera en septembre et je n’ai aucune inquiétude sur son adaptation.

Il y a peu, c’était l’anniversaire de C. Alors il paraît que l’âge des femmes ne se dit pas, j’ai toujours trouvé ça ridicule comme si on devait en avoir honte ! Et bien, moi je dis qu’on peut le dire et encore plus quand à 60 ans, on a une pêche inébranlable, une constante bienveillance et une patience à toute épreuve, parce que franchement, moi qui ait la moitié de son âge, je n’aurai sûrement pas toutes ses qualités dans 30 ans (en fait il y en a même que je n’ai peut-être déjà plus ou pas 😉 ).
J’aurais voulu trouver le cadeau qui nous aurait permis de  lui donner autant que ce qu’elle nous donne mais il n’existe pas un tel cadeau, alors je me suis contentée d’un petit cadeau, d’un joli bouquet et si un jour elle lit ce texte, j’ajoute un immense merci en espérant qu’il soit aussi gros que ce qu’elle nous apporte quotidiennement.

Pour la troisième semaine du projet 52, lancé par Milie du blog C’est quoi ce bruit,  j’ai été tout de suite inspirée. Voici donc, sans plus attendre la photo que j’ai choisie pour le thème « quotidien ».0E0A6473Alors, je vous arrête tout de suite, non ce n’est pas l’un de mes seins, je sais que la grossesse peut engendrer des modifications hormonales mais de là à avoir autant de poils que le Charaignée, faut pas pousser non plus 😉
Mon sein est bien là mais habilement caché par un petit Caillou qui le tète. Un Caillou qui ne l’est pas tant que ça finalement.
Cette photo ne date pas de cette semaine, elle a été prise entre Noël et nouvel an et je n’en suis pas l’auteure puisque c’est mon beau-père qui l’a prise. Je l’aime particulièrement, je la trouve apaisante et elle m’est tout de suite apparue comme évidente pour illustrer le thème de la semaine.

Car avec l’arrivée de Caillou le 30 novembre dernier, mon quotidien est constitué de couches, de repas à préparer, de lessives, de promenades mais il y a une chose qui l’alimente plus que tout le reste, une chose que je fais jour et nuit de nombreuses fois (d’ailleurs au moment où j’écris cet article, je fais aussi cette chose), une chose à laquelle je tiens beaucoup et que j’aime malgré les petits obstacles que j’ai pu rencontrer : donner le sein ! Un moment d’apaisement, un contact different avec son bébé, un sentiment d’attachement particulier, je ne sais pas trop mais en tout cas un moment agréable pour moi comme pour lui et que j’avais déjà expérimenté durant 15 mois avec Marmouset.
Au mois de mai dernier, j’avais définitivement troqué le néné contre le biberon et ce ne fut pas sans une petite pointe de tristesse. J’aurais pu continuer mais il était temps, j’étais enceinte, je ne souhaitais pas pratiquer le co-allaitement et je voulais prendre le temps pour que l’arrêt du sein ne coïncide pas pour Marmouset avec l’arrivée de son petit frère. Mais le sevrage s’est fait bien plus rapidement que je n’aurais cru, il faut dire qu’avec la grossesse et les modifications qu’elle engendre, Marmouset commençait à me regarder d’un air « c’est quoi cette arnaque, ce qui sort des seins, c’est plus ce que c’était ! », et moi de penser « et encore si tu savais ce qui va sortir du ventre dans 7 mois » 😉
Alors, une pointe de tristesse certes mais empreinte de l’excitation de démarrer un peu plus tard une nouvelle aventure lactée faite de tellement de réjouissances.

La semaine dernière, je vous parlais ici de ma participation au « Projet 52 » lancé par la blogueuse Milie. En cette deuxième semaine, le thème est « Lire ».

Avant de vous dévoiler la photo choisie, une petite tranche de vie s’impose.
Depuis quelques mois je dirais, Marmouset est devenu passionné par sa bibliothèque. Il a décidé d’y piocher régulièrement et de choisir lui-même ses lectures du soir.
Cela a commencé par le célèbre album, bien connu de plusieurs générations maintenant, Les trois ours de Byron Barton, qu’il a fallu lire et relire à en devenir fou. J’ai d’ailleurs bien cru que ça allait être l’unique livre de sa vie, il ne voulait que celui-là, plusieurs fois par jour et sept jours sur sept et nous l’avons rapidement connu par coeur. Il me semble même que ma voix et celle de Papa ours ne faisait plus qu’une à un moment donné et que « juste bien » était devenue mon expression favorite (« pâtes chaud maman », « non elles sont juste bien chéri »). Bref, je n’étais pas loin de l’overdose.
Mais Marmouset a finalement décidé d’élargir ses horizons avant que je ne me mette à devenir hystérique à chaque rencontre avec une petite fille blonde et bouclée ou un ours (quoique mes rencontres avec des ours se font rares).
Il s’est ensuite pris de passion pour Les trois petits cochons (version Les trois petits pourceaux), puis ce fut au tour de La chèvre et les sept biquets. Un nouvel album arrivait dès que le précédent était plus ou moins connu par coeur.
Et puis, il y a deux semaines, il a découvert dans sa bibliothèque, alimentée par mes soins au gré des vide-grenier et des coups de coeur en librairie jeunesse, trois albums de la même collection, mettant en scène un même personnage principal : Spot.
Spot, qui c’est ça ? C’est un petit chien jaune, datant des années 80, créé par l’anglais Eric Hill et qui à chacune de ses aventures, découvre et apprend de nouvelles choses. Quand j’étais petite, ma maman me faisait régulièrement fréquenter la bibliothèque municipale et c’est à ce moment que j’ai découvert Spot. Ce qui me plaisait avant tout dans ces albums, c’était la fenêtre à soulever à chaque page  pour découvrir des éléments cachés de l’histoire, une histoire simple, facile pour les premières lectures seul, et un tantinet pédagogique pour certains albums (nombres, couleurs, animaux de la ferme, positions,…). Alors quand j’en ai retrouvé un en vide-grenier, la nostalgie a fait son petit effet et j’ai bondi sur cette petite madeleine de Proust, puis un jour, un autre et encore un autre. Je ne savais pas si ça plairait à Marmouset, mais je compte bien agrandir notre collection car il semble conquis, me réclamant « Pote » tous les jours et s’étant mis à « lire » ou plutôt raconter seul depuis leur découverte. Il semblerait que chez lui aussi, la petite fenêtre à soulever fasse son petit effet 🙂

IMG_1078« Pote » fait à présent parti de notre quotidien, et deviendra peut-être aussi une petite madeleine de Proust un jour pour Marmouset !