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Un concours pour faire venir l’été un peu plus vite !
Parce que là, je ne sais pas vous mais ici, l’arrivée prochaine de cette saison n’est pas flagrante. A première vue, on a plutôt l’impression d’être en automne et l’hiver ne semble pas très loin. Nos journées se résument donc à sauter dans les flaques et partir à la chasse aux escargots en chantant « il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille » (par pitié, soleil revient ! ).

Bref, si vous êtes dans la même situation (mais cela fonctionne aussi si le soleil est déjà arrivé chez vous) , un concours qui fleure bon les vacances, le soleil et mer, c’est bien ce qu’il vous faut !

Je vous propose de gagner un petit ensemble de la célèbre marque française Piwapee. De quoi équiper bébé pour la mer ou la piscine cet été ou se lancer dans une activité bébé nageur à la rentrée prochaine peut-être !
Piwapee crée des vêtements bébé nageur depuis 2007. Presque 10 ans, autant dire qu’ils s’y connaissent un peu quand même 😉

Ici, on adhère totalement à leurs produits (labels de qualité écologiques, vêtements résistants et durables, vêtements couvrants et anti-uv pour une super protection de bébé), Marmouset s’est jeté à l’eau (héhé c’est le cas de le dire) à 6 mois avec sa première combinaison maillot-couche.

Pour ce concours, c’est un maillot couche bleu Lapin Mousaillon avec le petit bonnet de bain assorti que vous allez pouvoir gagner.

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Pour plus de détails sur ce chouette lot, c’est ici :

– Couche en coton intégrée et système de barrières anti-fuite/ anti-sable breveté en Europe.
– Intérieur et absorbant 100% Coton très doux pour les fesses de bébé
– Extérieur : Polyester toucher peau de pêche certifié Oekotex standard 100
Bonnet avec contour elastiqué pour limiter l’entrer d’eau dans les oreilles (et donc les infections, …) et garder la tête bien au chaud
– Bonnet facile à mettre et à retirer, ajustable grâce à sa lanière réglable sous le cou
Taille 4-8 kg
– Conseils d’entretien : Lavage à 40° en machine. Pas de sèche linge.

Pour participer, c’est très simple, il vous suffit de :

– liker ma page facebook Une Araignée au Plafond

– partager le post du concours en mode Public
(vous le trouverez facilement dès votre arrivée sur la page car il est épinglé de manière à être toujours en haut du mur)

– commenter le post facebook en invitant au moins deux ami(e)s 

 

Alors rendez-vous sur la page facebook très vite.
Le tirage au sort sera effectué le 19 juin.

Le week-end dernier, 4 vide-greniers par ici ! Et vous connaissez mon amour pour ce genre de manifestation (ou si ce n’est pas le cas, vous le saurez grâce à cet article).

En réalité, 3 vide-greniers et une braderie de jouets.
Bon, il a fallu faire un choix parce qu’on ne peut pas être partout même si on aimerait bien et qu’avec deux enfants, les vide-greniers sont devenus un peu plus éprouvants : surveillance constante d’un Marmouset qui a bien compris le concept de la chasse aux jouets ;), arrêts « tétée » parfois un peu n’importe quand pour Caillou, gestion de l’endormissement quasi inévitable d’un Marmouset au milieu de la matinée (parce que les vide-greniers avec enfants n’épuisent pas que les parents), mise en place d’un plan bien précis (emporter de quoi l’occuper au moment fatidique, vérifier la présence du parc le plus proche, se relayer pour les recherches…) pour canaliser un Marmouset qui en aura peut-être marre à un moment (qui est d’ailleurs systématiquement le moment où tu as trouvé LE stand que tu as besoin d’explorer) .
Bref, de véritables marathons les vide-greniers désormais.

Voici donc le résumé du marathon du week-end, photo des trésors à l’appui.

Samedi – 8h. La braderie de jouets.
Venir aussi tôt, c’est bien pour dénicher le meilleur mais ça oblige à tourner, et tourner encore parce que les exposants eux ne sont pas tous matinaux. Heureusement, la braderie était dans un square près de chez nous, l’idéal donc pour occuper Marmouset tout en guettant l’installation des vendeurs, prêts à bondir.
Le terme « braderie de jouets » peut faire saliver, des jours que j’y pensais d’ailleurs mais ce n’est finalement pas le meilleur lieu pour dénicher des trésors, surtout vintage. Ce sont les enfants qui vendent bien souvent, et donc place aux Skylanders, à Pat’patrouille (tu ne connais pas, quelle chance !) et aux magnifiques jouets en plastique dont on ne sait pas toujours quel usage on peut en faire 😉
Quelques petites trouvailles tout de même.

Des jeux de société, « Djeco » pour changer 😉 Notre valeur sûre. Marmouset a d’ailleurs déjà adopté « Poulkiri », jeu type mémory que je me coltine dont je bénéficie désormais joyeusement d’une partie chaque soir après Le verger, Little circuit, les dominos et j’en passe.

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Une bande dessinée Petzi de 1989.
Petzi, si vous ne connaissez pas, c’est un ourson danois dont on peut donc suivre les aventures via une série de bande dessinée. Petzi n’est pas tout jeune, il a été créé en 1951 et si je le connais bien, c’est parce que ma maman en possédait quelques exemplaires, enfant, dont je me suis moi-même délectée petite fille. Une petite madeleine de Proust donc.

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Samedi – 10 h environ. Un premier vide-grenier.
Petit et qui ne paye pas de mine comme on dit, mais où l’on arrive toujours à faire une petite découverte. Et cette fois- ci deux même.

Deux petits hochets-pouëts, un Chicco et un Delacoste.
Dans un très sale état, j’ai hésité. M’enfin pour 1 euro, j’hésite rarement car je me dis que je n’ai pas grand chose à perdre. Et puis tenter de rénover un vieux jouet plutôt que trouver un vieux jouet déjà nickel, je trouve que ça a encore plus de charme ! Je ne sais pas pourquoi mais ça me plaît encore plus, peut-être le côté DIY « c’est moi qui l’ai refait ! » ou le côté Tout Puissant « c’est moi qui l’ai ressuscité ! » ou encore le côté Super héros de l’extrême « c’est moi qui l’ai sauvé ! ». Bref, après beaucoup d’huile coude et du vinaigre blanc entre autre, voici l’avant/après. Je les passerais bien au lave-vaisselle ou au lave-linge pour une meilleure finition mais j’ai un peu peur.

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Un jeu vintage bien connu : Le simon pocket
Je pense que ça doit rappeler des souvenirs à un certain nombre d’entre vous et sinon, pour les autres, il me semble qu’il y en a une réédition, je crois l’avoir vu au rayon jouet de mon supermarché.
Un jeu bête comme chou mais qui a toujours autant de succès. Nous n’étions pas certains de son fonctionnement, il faut des piles et elles avaient coulé dans le compartiment mais après un bon nettoyage au vinaigre blanc (mon meilleur ami comme d’habitude), il est comme neuf !

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Nous nous sommes arrêtés là pour le samedi, car le second vide-grenier se trouvait à l’opposé de celui-ci, à l’autre bout de la ville et avec un Marmouset à la fois fatigué, excité et affamé, un Caillou affamé aussi et l’attente interminable d’un bus, nous avons préféré un arrêt au stand saucisse-frites de la braderie sur le chemin du retour ! C’est ça aussi les vide-greniers !

Dimanche – 10 h. Un second vide-grenier.
Une pluie battante, mais rien ne nous arrête ! (oui bon en fait, on avait rendez-vous avec un ami et le vide-grenier était sur le chemin) Un vide-grenier habituellement très chouette mais où peu d’exposants se sont risqués au vue du temps. Dommage. Difficile d’y dénicher quelque chose sous les bâches ou dans les cartons encore fermés.
Juste un achat pour Marmouset, histoire de ne pas revenir les mains vides (et une trouvaille jeu vidéo pour Paparaignée qui lui se tourne exclusivement vers ce type de marchandises, on ne sera pas venu pour rien).

Une girafe « Papo »
Pour compléter les quelques animaux de Marmouset. Comme on ne jure que par la qualité des figurines Papo ou Schleich mais que ça coûte un peu cher, les vide-greniers nous aident beaucoup sur ce coup là.

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Encore une nouvelle semaine pour le Projet 52.
Semaine 20, thème « douceur ».

Une douceur à toucher, à caresser, à câliner ?
Une douceur à croquer, à déguster, à savourer ?
Les deux peut-être.

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Une de mes deux petites douceurs quotidiennes.

C’est avec plus d’une semaine de retard que je poste la photo de la semaine 19 du Projet 52 avec ce thème « A mes pieds ».

Il y a un mois, pour la semaine 15, le thème était « Le ciel au dessus de ma tête ». J’avais alors réappris à regarder en l’air, à prendre un peu le temps d’observer ce ciel, à remarquer tout ce qu’il renfermait.

Alors cette fois, pour « A mes pieds », j’ai simplement tourné mon regard à l’opposé. Mes yeux se sont fixés sur le sol. Et pour tout vous dire, je n’ai pas vraiment dû me forcer car le sol, je le regarde comme jamais depuis un certain temps. Depuis que quelqu’un d’autre en a fait son terrain de jeux, et par la force des choses, m’oblige un peu à faire de même. Et ce quelqu’un, c’est Marmouset.

Oui, depuis de nombreuses semaines, on ne peut plus rentrer à la maison sans scruter le parterre et s’adonner à quelques activités qui rendent nos trajets certes 10 fois plus longs mais aussi 10 fois plus drôles (pour lui), 10 fois plus passionnants (pour lui) et 10 fois plus sûrs (pour moi). Plus sûrs, parce que, ainsi, nous avons des passages obligés, sortes de « paliers » qui permettent à Marmouset de bien rester sur le trottoir et de ne pas me distancier trop vite en courant n’importe où. Un mal pour un bien donc.

Ces activités sont précises et bien spécifiques :
– marcher sur les « bords » (devantures de magasins, pas de portes, bordures quelconques)
– monter sur chaque « plots » (que maman cache parfois habilement avec la poussette pour ne pas que Marmouset les voit et ainsi gagner un peu de temps, bouuuh mère indigne 😉 )
– s’arrêter aux endroits stratégiques : le bassin à poissons de l’école ; le passage ou « Monsieur tracteur » (le gardien de l’immeuble ou est gardé Marmouset) apparaît avec son tracteur pour sortir ou rentrer les poubelles ; le chantier où travaillent les « Monsieurs travaux » ;  le garage où l’on peut crier pour entendre l’écho lorsqu’il est ouvert ; l’endroit où habite la poule du quartier (ce n’est pas le surnom d’une voisine hein, c’est une vraie poule), la place où l’on peut courir après les pigeons, …
– marcher sur les plaques d’égouts
– enfiler des brindilles dans les trous des plaques d’égouts
– slalomer entre les potelets métalliques (si si ce terme existe et je peux vous dire que j’ai cherché pour savoir comment ça s’appelait 😉 )
– marcher dans les flaques ou dans l’ombre de l’autre selon le temps

Et je dois bien arriver à la conclusion que les enfants ont vraiment le sens du détail ! C’est incroyable à quel point ils remarquent des choses qui nous paraissent insignifiantes, à quel point ils savent être attentifs quand ils sont intéressés, à quel point ils sont sensibles au moindre changement, à quel point leur mémoire est incroyablement performante, et à quel point ils savent jouer et s’émerveiller avec peu.

Une véritable leçon de vie, juste là devant nous, au quotidien, qui pourtant nous fait bien souvent râler parce que « on va être en retard », « il faut vite rentrer pour la sieste », « on ne pourra pas faire telle ou telle autre chose », … alors qu’on devrait y voir des capacités étonnantes, une invitation à lâcher prise, une possibilité de changer notre vision du monde.

Je dis « on devrait » mais loin de moi l’idée de faire la leçon aux parents trop pressés (parce que j’en fais partie ). J’essaie surtout, par mes écrits, de mettre à plat mes réflexions personnelles, de m’interroger sur ma manière de faire, de me remettre en question et d’essayer de faire mieux ou du moins pour le mieux. Et ce n’est pas gagné 😉 Oui parce que quand même je me vois mal dire aux trois patients qui attendent leur tour chez le dentiste que je suis en retard parce que j’ai couru après des pigeons. (Et pourtant ce serait le rêve une société qui accepte ça non ?).
En revanche, il m’arrive maintenant de prendre le temps de rentrer à la maison, même si je suis seule, de m’amuser secrètement à ne pas marcher sur les lignes formées par un sol pavé (comme lorsque petite je me lançais le défi de rentrer de l’école en évitant les traits du bord du trottoir).

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Ce sol que l’on ne regarde jamais une fois adulte, sauf peut-être pour éviter les crottes de chien. Ce sol, on se met à le connaître par coeur avec nos enfants ! Les moindres détails, chaque brèche dans le bitume, chaque petit défaut, le degré de chaque pente, le moment ou les trottoirs penchent et de quel côté, chaque fissure, les herbes rebelles qui se sont nichées dans un coin, le nombre de plaques d’égouts, le nombre et la forme des trous dans les plaques d’égout, la largeur et la hauteur de chaque bords le long des vitrines, des pas de porte, des devantures de restaurant, …  On sait aussi exactement où se nichera l’eau lorsqu’il pleuvra, l’étendue des flaques qui vont se former, leur profondeur et la couleur que l’eau va prendre au fil du temps. On connaît par coeur le nombre de plots qui jalonnent le chemin, on connaît les maisons, les animaux qui y vivent, leurs habitudes. On connaît les petits dangers du chemin, là où l’on peut trébucher, là où la roue de la poussette va buter ou se bloquer, … On sait même à quel moment de la journée et à quel endroit le sol va briller, prendre une couleur différente, s’assombrir en fonction de la position du soleil, on sait exactement où sera projetée notre ombre.

On apprend qu’à nos pieds, il y a bien plus qu’on ne pensait, un trésor infini, des possibilités multiples ! 

La deuxième moitié du mois de mai est l’une de mes périodes préférées de l’année (avec les mois de septembre/octobre) pour une raison bien particulière : les vide-greniers foisonnent. Alors, si on veut partir un week-end, ce n’est sûrement pas à ce moment là, le temps s’arrête et c’est pour la bonne cause.
Qui plus est, les deux vide-greniers de mai qui regorgent le plus d’objets susceptibles de faire notre bonheur sont à deux pas de notre chez nous !
Aucune excuse pour les manquer donc !

Et ce dimanche matin, à 200 mètres à peine de notre rue, il y en avait un. Les enfants se lèvent tôt et il n’y a que pour ces événements là que ça nous arrange 😉 En 30 minutes, nous étions tous habillés et prêts à partir (et ici c’est un record, car quand Caillou n’a pas besoin de téter, c’est Marmouset qui joue à je cours, je crie et je me cache pour rester les fesses à l’air le plus longtemps possible) et à 8h15, nos yeux étaient déjà à l’affût du moindre trésor !

Et voici ce avec quoi nous avons rempli la poussette (la prochaine fois, on prendra une brouette, j’ai quand même dû faire un aller-retour pour tout ramener).


Quelques jeux classiques de valeur sûre : haba ou djeco
Oui, bon nous avons déjà Le Verger version voyage que j’étais ravie de trouver au dernier vide-grenier parce que le verger classique prend beaucoup de place mais Paparaignée a craqué.
« Oh si le verger, c’est trop bien et avec des petits paniers et des vrais fruits cette fois, regarde. (oui il a vraiment craqué)
– Oui, merci, je connais, il est dans toutes les maternelles et c’est un peu moi qui te l’ai fait découvert si je ne m’abuse. »
Bref, allons-y pour le verger, Paparaignée ayant l’air encore plus content que Marmouset.

verger 4 euros jeu haba 2 eurosjeu djeco 2 euros


L’épouvantail Fisher Price de 1978
, un grand classique, je ne pouvais pas passer à côté, même s’il lui manquait une anse, vite réparé avec celle d’un autre vieux jouet.

2 euros


Le rouleau musical Fisher Price de 1982
tout droit sorti du grenier d’une mamie qui ne pensait sûrement pas le vendre. Je me suis littéralement jetée dessus, depuis le temps que je le connaissais ! Un achat d’autant plus judicieux qu’il m’a permis de repérer Marmouset dans tout le vide-grenier juste à l’oreille et de ne pas le perdre 🙂 Il s’en est donné à coeur joie, les vendeurs m’ont sûrement intérieurement détestée quelques minutes à son passage.

rouleau 2 euros


Un manège musical Educalux
. En piteux état, négligemment jeté dans un carton, je l’ai comme qui dirait sauvé et je n’en suis pas peu fière. Il a quand même fallu que je m’arme dune bouteille d’acétone pour le remettre à neuf. Il fonctionnait mal mais vu son prix, je ne prenais pas beaucoup de risque. Après l’avoir démonté, il fallait juste lui trouver une vis absente, il est maintenant comme neuf, manque juste les autocollants qui cachent les trous du dessus mais facile à reproduire, ce sera ma prochaine activité.

3 euros

Des livres de Ploum, je suis fan du dessin et de la simplicité du texte tout en sympathiques rimes, qui permet de nommer des objets, de parler, de s’imaginer des histoires.

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Une petite chaise haute de poupée
, rien de vintage ici mais petite et pliable, elle me semblait bien pratique pour que Marmouset puisse faire manger son bébé.
En plus, c’est lui qui a confirmé qu’il la voulait et a donné l’unique sous de son porte-monnaie pour cet achat, il était très fier. (Oui parce qu’on l’a bien briffé sur ce qu’était un vide-grenier, comment ça fonctionnait et qu’il pourrait y dépenser sa petite pièce s’il le souhaitait, la gestion de l’argent commence tôt 😉 ).
Une assise rose comme je n’aime pas, que je vais m’empresser de changer dès que j’aurai un peu de temps.
Comme me l’a dit la dame avant que je ramène Marmouset devant l’objet : « votre petite fille va adorer ». En effet, mon petit garçon adore ! (monde sexiste)

1 euro


Une coiffeuse Moulin Roty, trop trop belle.
Car comme la chaise haute de poupée, la coiffeuse n’est pas réservée aux filles ! Les hommes aussi passent plus ou moins de temps devant le miroir que ce soit pour se brosser les dents ou pour se mettre de la crème.
J’aurais envie moi aussi d’y passer des heures mais Marmouset s’en charge bien tout seul. Il peut se coiffer, prendre soin de lui, jouer à se raser comme papa, se faire couper les cheveux par maman, s’y poser pour lire, faire un dessin, … C’est multifonction, je la vois bien dans notre nouvelle maison à côté de mon petit coin couture avec un Marmouset faisant du tricotin par exemple si le coeur lui en dit.
Quand je l’ai vue, j’ai d’abord pensé « école », un espace « vie pratique » de l’agencement Montessori que j’aimerais mettre en place dans ma classe pour le soin de la personne. Mais je crois bien que je vais craquer et la garder. A réfléchir, de toute façon, je ne reprends qu’en septembre, Marmouset a bien le temps d’en profiter d’ici là.

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Du fil à coudre.
Qui l’aurait cru, je peux me fournir sur les vide-greniers même pour me ravitailler en matière de couture 🙂 Un monsieur qui travaille (ou a travaillé) sur les salons de couture de ce que j’ai compris et des dames semblant expertes en la matière qui se réjouissaient de trouver du fil DMC sur son stand m’ont convaincue de céder moi aussi. Trois jolies bobines pour 5 euros, je ne sais pas si ça vaut le coup, si c’est vraiment bien mais le fil semble solide, je le testerai bientôt, s’il y a des experts dans le coin, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

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Hier, c’était mercredi et le mercredi, c’est, c’est …. je vous vois venir, non ce n’est pas ravioli (si si vous y avez pensé), c’est Marmouset tout l’après-midi !
Et en l’occurrence, comme on a beaucoup de chance, en ce moment, le mercredi, c’est pluie aussi, chouette !

Bref pluie (pas les petits gouttes hein, la bonne grosse averse qui ne s’arrête plus) = Marmouset enfermé une partie de la journée = activité à trouver si je veux garder un appartement digne de ce nom et accessoirement tenir encore debout à la fin de la journée.

Et hier, c’était après-midi mousse ! (Oui, passé un certain âge et avec des enfants, c’est plus soirée mousse, c’est aprèm mousse). Plus exactement papier mousse !

Le papier mousse quésako ?

Je vous en avais déjà parlé ici. C’est un « papier » épais qui une fois mouillé, tient tout seul sur le carrelage ou la vitre dans la douche ou la baignoire. Il se superpose également sur lui-même.
On peut donc imaginer fabriquer dans cette matière, une infinité de jeux et de décors pour laisser les enfants rêver et s’inventer des tas d’histoires.
Et point bonus, pour les enfants qui deviennent un peu réticent à aller au bain, là ils seront bizarrement tout de suite plus motivés !

PETIT-COLLECTIONNEUR-DE-COULEURS-LE_ouvrage_popinMarmouset avait déjà adoré jouer avec les quelques animaux de la ferme découpés dans ce papier mousse alors j’ai réitéré. Cette fois, je me suis largement inspirée d’un album jeunesse très apprécié de Marmouset dont je vous parlais il y a peu iciLe petit collectionneur de couleurs de Sylvie Poillevé.
Pour rappel, c’est l’histoire d’un petit bonhomme qui part en voyage avec son doudou nuage pour voir si le reste du monde est aussi blanc que son doudou. Chaque pays lui fait découvrir une couleur dont il ramène à chaque fois un élément.

IMG_3226Pour reproduire cette activité, il vous faudra donc :

Un peu de matériel
– du papier mousse de différentes couleurs (que l’on trouve facilement en magasin de loisirs créatifs, ici Cultura)
– un crayon à papier
– une paire de ciseaux
– des stylos ou feutres (pour dessiner éventuellement quelques détails sur le papier mousse, après test, ça ne bave pas, ça ne disparaît pas, malgré l’immersion dans l’eau mais je pense qu’il ne faut pas en abuser non plus)

Un Marmouset indiquant pour chaque pays l’élément rapporté par le petit bonhomme + un animal ou objet bien présent à ajouter.

Une Maman ou un Papa qui reproduit, découpe, demande son avis au principal intéressé, se souvient de l’histoire avec lui, …

(en option) Un Caillou  acclamant chaque réalisation effectuée (excellent pour l’estime de soi 😉 )
Et voilà un Marmouset dans son bain, ravi, qui raconte et raconte encore, fidèle à l’histoire puis moins, enlève les bottes et le chapeau du petit bonhomme pour les mettre à l’ours ou à la grenouille, imagine des formes avec les rayons du soleil, mélange tout et réinvente pour prolonger encore le plaisir !

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La semaine dernière, j’avais rendez-vous chez le dermatologue.
Oui je sais ce que vous vous dites : « Mais bien sûr et demain elle nous fait le compte-rendu de son rendez-vous gynéco 😉 Fuyons tant qu’il est encore temps !  »
Bon d’accord, commencer mon article comme ça, on ne voit pas trop bien le rapport avec la choucroute hein et puis on hésite un peu à poursuivre la lecture peut-être, mais dites-vous qu’il y a de bons plats pourtant très moche (oui je ne suis pas la reine de la métaphore non plus). Une fois la première impression passée, on est souvent pas si déçu que ça. Alors ne partez pas tout de suite, on ne sait jamais 😉

Sans rire, si je vous parle de ce rendez-vous chez le dermatologue, c’est parce qu’il est étroitement lié au sujet de mon article, il en est le déclencheur même. Pourtant, un rendez-vous de routine tout ce qu’il n’y a plus de normal, le contrôle annuel de mes grains de beauté. Parce que voilà, j’ai une vraie peau de blonde (ne me dites pas que vous êtes blonde avec un beau teint hâlé, je vous déteste déjà 😉 ), certains diraient même une peau de rousse (ne me dites pas que vous êtes rousse avec un beau teint hâlé, je vous déteste encore plus 😉 ), bien blanche, qui rougit plus qu’elle ne bronze et couverte de tâches en tout genre. Chaque année, il y en a des nouvelles, je ne les compte plus depuis longtemps, je ne les connais pas par coeur et je suis incapable de percevoir un changement quelconque alors je les fais surveiller les bougresses.
Mais alors que mon rendez-vous devait être des plus banals – observation, comparaison avec les mesures de l’année précédente, tout va bien, blabla de recommandations habituelles (crème, lunettes, t-shirt, je m’en fiche, je ne m’expose jamais au soleil, j’ai une peau de rousse je viens de vous dire), merci, au revoir – le destin en a décidé autrement (et le destin et moi, on n’est pas toujours potes apparemment).  Ce jour là, c’était visiblement la fête des mères en avance et je ne devais pas être assez méritante, la sentence est donc tombée 😉

« Vous avez toujours eu cette pigmentation au niveau du visage ?
-Euh…
-Vous voyez de quoi je parle ?
-Euh, pas vraiment, enfin, euh, je ne crois pas
Il me tend un miroir grossissant. Alors déjà chez toi, le miroir grossissant de base, il ne grossit pas tant que ça mais tu l’évites quand même car il a le don de te rendre moche alors même que tu as fait des efforts surhumains pour t’apprêter, mais alors là c’est puissance 10 000. Je constate donc tous les magnifiques détails de ma peau, mes tâches de rousseur, mes grains de beauté et effectivement, peut-être, plus ou moins, comme des tâches légèrement brunâtres, comme si j’avais un voile très légèrement plus foncé que ma carnation habituelle. Enfin bon, faut le voir hein parce que, comme ça, à l’oeil nu, je ne vois rien de particulier et je n’ai pas l’impression que mon visage soit différent.
– C’était déjà comme ça avant la grossesse ? Je veux dire, vous n’avez pas l’impression que ça a changé pendant la grossesse ?
– Euh ben non , enfin ça a peut-être un peu foncé mais je ne me rends pas vraiment compte.
– Non parce que c’est peut-être lié au masque de grossesse, vous connaissez ?
– Euh oui (et je pensais y avoir échappé grrrrrr)
– Non mais si ça ne vous gêne pas, on ne fait rien. »
Comment ça si ça ne me gêne pas, ben je ne sais pas moi, pourquoi, il faudrait faire quelque chose ? Non parce qu’avant de venir, j’avais le teint frais et reposé (bon ok, reposé peut-être pas), enfin j’étais satisfaite quoi. En plus je m’étais maquillée un peu, après plusieurs semaines de laisser-aller, me disant ça y est, je renoue avec la civilisation (enfin avec mes pinceaux tout du moins) !

Voilà, voilà, donc je suis couverte de grains de beauté et autres joyeusetés (ah oui parce que je vous ai passé le chapitre où je lui ai montré certains grains de beauté m’inquiétant un peu et où la réponse était à chaque fois, « ah non ça c’est un naevus-dermatus-trucmuch ou d’autres noms qui donnent envie), et j’ai une pigmentation chelou sur le visage.

Mais ça ne s’arrête pas là, non non, la personne qui m’en veut (parce que forcément quelqu’un m’en veut ce n’est pas possible autrement) s’est dit que un peu plus un peu moins (moi j’aurais préféré un peu moins mais bon), après tout, tant qu’à me donner des bonnes nouvelles, autant toutes les donner le même jour hein.

« Bon sinon, il faudrait que vous portiez des bas de contention parce que vous avez quelques petites varices.
– ???
A la bonne heure, voilà autre chose (bon je le savais hein mais elles sont minuscules, personne ou presque ne les voit, enfin c’est ce que je croyais), d’autres réjouissances pour aujourd’hui où on s’arrête là ?
– C’est parce que vous faites un métier où on piétine beaucoup, ça favorise les varices.
– Ah d’accord (enfin là je suis en congé parental mais bon)
– Et vous mettez de la crème pour les pieds secs, comme je vous l’avais conseillé ?
– (Cest vraiment ma fête ou quoi ?) Ben j’avoue que je ne prends pas trop le temps de le faire donc rarement… ça doit être assez catastrophique
– Oohhhh ben non ça va vos pieds, en fait, c’est pas si mal ! »
Super, la plante de mes pieds est encore le seul élément intact de mon corps ! Le seul qu’on ne voit pas aussi 😉

 

Bref, les 20 minutes de rendez-vous classique se sont transformées en 40 minutes de constat déprimant sur le fait que j’avais le corps d’une vielle dame (malgré tout le respect que j’ai pour les vieilles dames) avec des pieds de jeune (tout n’est pas perdu) : des tâches brunes et des varices à l’aube de mes 31 ans. Merci docteur, sur ce, je vais aller me pendre.
AH ben non, je ne peux pas, Caillou me ramène à la réalité, il veut téter (tu es sûr ? non parce que maman n’a pas montré ses seins au docteur encore et elle aimerait éviter qu’il ne lui dise qu’ils sont trop mous ou en gant de toilette qui sait 😉 )

 

Un peu plus tard dans la soirée, alors que j’essaie d’oublier un peu cet épisode médical de ma vie et qu’il me semble que j’y arrive, je fais défiler les photos de mon téléphone, pleine d’admiration pour mes deux petits qui, eux, ont bien la bonne bouille qu’il faut et une peau de bébé comme on dit ! Profitez les jeunes 😉
Et là, je tombe sur des photos de mon corps. Non je ne m’exhibe pas devant l’objectif (je sens votre déception, pas de sujet croustillant à l’horizon). Mon charmant dermatologue a juste pris soin de prendre des photos des parties de mon anatomie les plus touchées par les grains de beauté, avec mon téléphone, pour que je puisse vérifier moi-même si un grain de beauté se modifie.
« Et surtout, vous les garder bien sur le téléphone, comme ça on pourra aussi bien contrôler au prochain rendez-vous ou si vous avez un doute. »
Voilà et puis comme ça je pourrai déprimer un peu plus quand je tomberai dessus aussi. Car en effet, nouvelle claque dans ma face, je constate que j’ai, entre autre, des vergetures, un petit ventre et de jolies petites masses de peau qui débordent légèrement de part et d’autres du bas de mon dos (des bourrelets quoi). Dieu merci, je n’ai pas de grain de beauté sur les fesses, cette photo m’a donc été épargnée.

 

Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

Bon ok , je ne fais pas partie des canons de beauté à la base m’enfin quand même.
Alors, je suis allée me confrontée à la réalité et je me suis regardée, vraiment regardée, dans le miroir, intégralement.
Et j’ai constaté les dégats.
Et puis j’ai entendu le rire de Marmouset qui répondait aux « areuh areuh » de Caillou.
Et je me suis regardée à nouveau.
Et j’ai constaté autre chose.

Non ma ride du lion n’est pas plus prononcée, j’ai juste plus de raisons d’être inquiète qu’avant.
D’ailleurs on se demande pourquoi elle s’appelle ride du Lion celle là, elle devrait s’appeler ride des parents non ? Si vous ne la situez pas, c’est simple, quand votre enfant est dans une autre pièce que celle où vous êtes, c’est celle qui fronce parce que vous entendez un bruit habituel et que vous savez que ça n’annonce rien de bon, parce que vous entendez un bruit inhabituel et que vous savez que ça n’annonce rien de bon, parce que vous n’entendez aucun bruit et que ça, ça n’annonce jamais rien de bon.

Non, je n’ai pas de vergetures, j’ai un petit soleil autour du nombril qui se voit surtout dans l’ombre pour me rappeler chaque fois que je suis en colère; triste ou fatiguée qu’il y a bien plus de moments où tout est lumineux et que je ne suis pas toute seule. Ce soleil, c’est Marmouset qui me l’a dessiné à la toute fin de la grossesse, Caillou l’a un peu agrandi et si un jour il y a un troisième enfant, il l’agrandira encore un peu.

Je n’ai pas de bourrelets non plus, je suis multiprises pour que les jours de pluie, l’aire de jeux que je deviens soit agrippée facilement et à volonté par les enfants.

Je n’ai pas 2/3 kg en trop, j’ai des réserves pour que l’allaitement auquel je prends tant de plaisir perdure encore tant que Caillou en aura besoin.

Je n’ai pas de masque de grossesse, j’ai un visage décoré par une multitude de petites tâches entremêlées qui éveillent les sens et permettent à Marmouset de s’entraîner à compter.

Je n’ai pas plus de varices, j’ai des jambes de compétition marquées par les heures à marcher dans 5 m2 pour bercer un Caillou trop énervé pour dormir, les minutes à danser et faire le cheval au galop pour faire rire un Marmouset avide de moments de joie.

Je n’ai pas plus de cernes mais des yeux surentraînés à lire et relire des histoires dans la pénombre, à les admirer dormir dans la nuit, à voir les dangers à leur place continuellement.

Mon ventre n’est pas plus mou, il est suffisamment confortable pour permettre à deux petites têtes blondes de finir leur nuit quand elle a été un peu agitée.

Non, je n’ai pas changé, j’ai juste ajouté une plus-value à ce que je suis, cent cordes à mon arc, mille détails qui racontent mon histoire et la leur.
Je n’ai pas de stigmates de la grossesse, j’ai des souvenirs.

Ah si, il y a quand même des choses qui ont changé, j’ai un cœur plus grand et un cerveau plus performant. C’est qu’à présent, il faut penser et panser pour trois !

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Projet 52, semaine 18 : « sujet libre ».

On peut difficilement faire plus compliqué pour moi.
Le cerveau bouillonne. Et si je mettais cette photo ou celle-ci, ah mais il y a encore celle-là ! Et je pourrais parler de ce sujet qui me tient à coeur, partager cette petite expérience qui m’a été bénéfique, ou simplement m’offrir la possibilité d’un moment apaisant en laissant parler mes émotions, mes envies, mon ressenti. Voici ce qui se passe quand on me dit : « sujet libre ».
Les vertus de l’écriture sont multiples alors « sujet libre » devrait être une invitation à me livrer et à en profiter !

Oui mais pourtant, ça me perd. C’est fou comme une trop grande liberté de sujet n’invite finalement pas à s’étendre mais plutôt à restreindre son champ d’écriture.

Puis il a fallu tout de même se décider.
J’ai réfléchi aux derniers changements, aux récentes découvertes, aux éléments importants de notre vie qui avaient eu lieu dans la semaine.

J’aurais bien parlé de l’apprentissage du pot, grand événement de ces deux dernières semaines puisque Marmouset est « propre » mais je vous rappelle que le « Projet 52 », c’est avant tout une photo, et une photo du pot ne me semblait pas des plus esthétiques. Encore que Marcel Duchamp a bien fait un carton avec son urinoir lui 😉 Mais n’est pas Marcel Duchamp qui veut ! Et puis, je dois dire que je déteste l’expression « être propre » pour parler de ne plus porter de couches.
« Alors ça y est il est propre ? »
« Ah ben oui tu sais depuis 2 ans qu’il est arrivé dans notre vie, on s’est dit qu’il fallait peut-être le laver parfois quand même. »
Parce que pour moi, faire dans une couche à 2 ans, ce n’est pas être sale, c’est juste normal en fait 😉

Bref, passons car finalement, ce n’est pas du côté de la « propreté » que je me suis tournée mais du côté du sommeil. A priori, les deux soulagent (l’enfant et les parents 😉 ) mais je m’émerveille davantage devant le second. Non pas que comme tout parent, je ne m’extasie pas de manière ridicule lorsque Marmouset va sur le pot (oui je suis passée du côté obscur de la parentalité, ça y est) mais enfin je ne passe pas de longues minutes à observer ce qu’il y a dedans avec béatitude tout de même (pas encore tout à fait le côté obscur donc 😉 ).
Alors que ma progéniture dans les bras de Morphée, c’est autre chose !

Le regarder dormir.

On peut penser que c’est sans intérêt, que c’est chaque soir, chaque nuit la même chose, que ce que je regarde quand je me penche au-dessus du lit de Marmouset ne diffère pas de la veille. Que nenni !
Mon regard n’est pas toujours le même, je suis amusée, apaisée, attendrie, c’est donc bien que la scène qui me procure ces différentes sensations change elle aussi. Il y a autant d’images différentes de Marmouset dans son sommeil que de nuits dans une année.

Une photo impossible à choisir alors un petit montage pour représenter ce moment.

Le regarder dormir.

C’est vrai ce que l’on entend dire. Au tout début, lorsqu’un bébé arrive dans notre vie, on ne dort pas, parce qu’on vérifie sans cesse qu’il respire, qu’il va bien, qu’il ne demande pas à téter, … puis il grandit, il fait ses nuits (ou pas) et nous, on ne dort toujours pas parce qu’il ne fait pas que ses nuits, il fait ses dents aussi puis il tombe malade, plusieurs fois, puis il fait à nouveau des dents et puis quand il a toute ses dents, on ne dort toujours pas parce qu’il fait des cauchemars, et puis il apprend à parler et à aller aux toilettes, alors on ne dort encore pas parce qu’il veut aller faire pipi ou il veut de l’eau. Et puis quand tout est fini, il y a des fous qui recommence avec un deuxième (vous le croyez ça ? 😉 ). Et puis un jour, je crois, ils deviennent plus autonomes (la nuit tout du moins 😉 ), les dents sont toujours toutes là, les cauchemars sont finis, ils grandissent mais on ne dormira toujours pas parce qu’il faudra les réveiller pour l’école, pour un examen, un rendez-vous, parce qu’on ira vérifier qu’ils n’ont pas fait le mur après un désaccord, parce qu’on attendra qu’ils soient bien rentrés de leur soirée (comme je n’ai pas hâte d’y être ! 😉 ).

Quoi qu’il en soit, même quand on peut dormir parce que cette nuit là, il n’y a pas de dent qui a décidé de se pointer, pas de gastro à gérer, pas de cauchemars à chasser, pas de pleurs à consoler, on ne dort pas sans avoir jeter un oeil à nos « précieux ». Même quand il n’y pas de raison, on y va quand même avant de se coucher et parfois même la nuit en passant aux toilettes.
On les regarde dormir. On vérifie toujours qu’ils respirent.

Les regarder dormir.

Le soir, ce moment de la journée qu’on attend impatiemment pour vivre enfin pour nous, on ne peux pas s’empêcher de le passer à veiller sur eux tout de même un peu. On remet la couette (qui sera à nouveau au fond du lit 5 minutes après). On en profite pour leur faire le petit bisou qu’ils ne veulent pas encore ou plus la journée. On jubile de les voir aussi calmes et pourtant, cette pensée invraisemblable nous traverse : « Ils sont tellement beaux et calmes quand ils dorment, ça me donne envie de les réveiller. » What ?????
Alors j’ai essayé d’analyser cette pensée qui vous a sûrement déjà traversé l’esprit vous aussi (je vous en supplie, dites moi oui) et de deux choses l’une.
Soit ce moment de « calmitude » (si ça existe, c’est le mélange de calme et plénitude 😉 ) observé nous donne envie de le transférer sur la journée où nos bébés se transforment parfois en tigres surexcités et donc on s’imagine qu’en les réveillant, on va profiter d’un moment d’éveil calme.
Soit ce moment de « calmitude » déteint sur nous, nous transforme en Bisounours et on souhaite les réveiller pour déverser ce trop plein d ‘amour.
En résumé, nous, parents, sommes masos ou zinzins ou même les deux 😉

Les regarder dormir.

Est-ce que l’on fait ça toute notre vie ? Jusqu’à ce qu’ils partent de la maison ? Est-ce qu’à 18 ans, on les regarde encore dormir ? Est-ce que vérifier la respiration devient une routine ancrée à jamais dans notre quotidien ?

Affaire à suivre.

En tout cas, la prochaine fois que l’on me demandera quel est le contraire de dormir, je répondrai sûrement « être parent ».
Finalement, c’est peut-être parce que l’on doit mettre de côté notre propre sommeil durant un temps que l’on passe tant de temps ensuite à admirer celui de notre descendance.

 

Marmouset porte un Pyjama La Redoute.
Housse de couette Done by deer

« Fleur »

Un thème qui ne pouvait pas mieux tomber pour la dix-septième semaine du Projet 52 puisqu’il va me permettre de vous parler brièvement d’un endroit que nous affectionnons particulièrement et que nous venons tout juste de retrouver avec le retour du soleil : Le Parc Floral de Paris.

Le Parc Floral de Paris, qui en réalité donne l’impression de se situer plutôt à Vincennes, est à l’apogée de sa magnificence (ça se dit ça ?) au printemps lorsque les arbres sont en fleurs et que les massifs sont à nouveaux colorés. Les abords de l’étang sont remplis de fleurs, les bulbes plantés dans les prairies ont donné naissance à une multitude de jolies pousses et la tuliperaie laisse éclater ses couleurs à l’infini.

J’y ai emmené Marmouset déjà deux fois pendant les vacances et nous y avons même pique-niqué. Nous avons d’ailleurs réitéré aujourd’hui même avec Paparaignée. Et nous n’avons pas encore pu tout faire tellement le parc est fourni en jeux, attractions, chemins, nature, …
Une immense aire de jeux est située au fond du parc et l’on y trouve des réjouissances à n’en plus finir : bacs à sable, toboggans, balançoires, équipements sportifs, parcours en troncs d’arbres, structures de jeux en masse, parcours d’accrobranche pour les plus de 6 ans, …
Pour le reste du parc, outre la magnifique végétation que l’on pourrait passer des heures à observer, on peut aussi parfois participer à des animations, admirer des oeuvres dans des expositions gratuites des différents pavillons ou encore assister au spectacle de Guignol.
On peut également y pique-niquer parmi les canards, les poules d’eau, les papillons, les paons et un peu plus loin, les moutons.

Choisir une photo parmi toutes celles que j’ai pu prendre lors de nos sorties n’est pas chose aisée. Il y a bien trop de fleurs dans ce parc pour n’en choisir qu’une seule. Et ce sont ces arbres qui auront séduit mon objectif, ces arbres tellement fleuris qu’on ne sait finalement pas s’il faut les ranger dans la catégorie des arbres ou des fleurs à cette période de l’année.

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Si vous êtes à proximité et que vous ne connaissez pas encore le Parc Floral, courez-y ! Il est ouvert de 9h30 à 20h. On peut se garer à proximité mais c’est tout de même assez limité, préférez le bus ou le métro. L’accès est encore gratuit actuellement, il devient payant les mercredis, samedis et dimanches entre juin et septembre lors des animations, concerts, …

Cette semaine, le thème du Projet 52, c’est « l’envers du décor ».

Dans un premier temps j’ai hésité entre :
– vous montrer l’état de ma tête après les deux semaines de vacances passées avec Caillou et Marmouset à plein temps à la maison, mais je ne voulais pas vous faire peur.
– vous montrer l’état de l’appartement après ces deux mêmes semaines, tel qu’il est derrière mon appareil photo, assez souvent finalement, lorsque la tornade Marmouset est passée par là, y a mangé, joué et déplacé le mobilier mais j’ai un standing à tenir et je dois continuer de faire illusion 😉 .
Et surtout si j’avais écris sur ce sujet, la difficulté du plein temps avec mes deux petits gars, je risquais de vous déprimer un peu. Je ferai sûrement un article intitulé « Quand les nerfs lâchent » 😉 un jour mais là j’avais envie de quelque chose de plus doux, de plus agréable, le projet 52 étant basé sur la photo.

Et finalement, la voici !

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Ce côté que l’on ne regarde jamais, dont on ne parle pas, qu’on oublie complètement et qui me semble pourtant tout aussi important que l’autre face. Ne serait-ce finalement pas une métaphore de ces deux semaines de vacances ? 😉
Pas sûre, car ici, l’envers du décor, je le trouve particulièrement lumineux, beau, rayonnant, au moins autant que l’autre côté, celui que l’on admire habituellement.

Aurez-vous devinez ce qui se trouve de l’autre côté ?

 

Photo prise au Parc Floral de Paris, dont je vous parle très vite !