Pour le thème de la semaine 7 du Projet 52, « noir et blanc », j’avoue avoir été peu inspirée, peut-être aussi parce que très prise par des tas de choses à faire et par les maladies hivernales qui ont essayé d’avoir raison de nous. Me poser n’est déjà pas mon fort mais alors ces derniers jours, c’était le pompom sur la Garonne comme disent certains. Du coup, je n’ai pas fait beaucoup de place à la détente, l’observation, la contemplation (à part celle de mon Caillou qui joue les Narcisse et adore être regardé 🙂 ), bref, à tout ce qui pourrait amener mon oeil à découvrir une image en lien avec le thème de la semaine.

Je suis donc en retard (d’une journée, on me pardonnera) et la photo a été faite rapidement, uniquement pour vous toucher deux mots d’une jolie petite marque que j’ai découverte peu avant la naissance de Caillou.
Voici donc « Noir et blanc ».

IMG_1764Un petit imagier « animaux de la ferme », un parmi tant d’autres imaginés par la marque Wee Gallery. Cet imagier se compose de 6 grandes cartes en carton épais au graphisme original et aux contrastes qui appellent l’oeil de bébé. D’un côté, l’animal blanc sur fond noir et de l’autre, le même animal noir sur fond blanc.
Je les adore !
Jolies, attrayantes, solides, respectueuses (encres non toxiques et carton recyclé), et aux usages multiples (regarder, nommer, comparer, raconter, …), elles ont tout pour (me) plaire.
Et les enfants ont l’air d’apprécier également (oui c’est quand même pour eux à la base 😉 ).

J’ai pensé à ces cartes pour le thème de la semaine car Marmouset aime beaucoup, en ce moment, les regarder, prononcer le nom de l’animal représenté avec plus ou moins de succès et retourner la carte en prenant un air surpris de voir ce même animal avec les couleurs inversées.
En gros, ça donne « onon ! », « ooooh aut onon! ».
Comment ça vous n’avez rien compris ? Faites un effort tout de même 😉 Sans rire, évidemment, en vrai, heureusement qu’on a le contexte car entre « onon »et « ounon », traduisez cochon et mouton, la nuance est mince 😉 et j’avoue être parfois un peu dépitée (mais sans le montrer bien sûr, je suis maîtresse en maternelle quand même alors j’ai appris à me satisfaire de peu, à chercher et trouver un mini progrès à chaque fois ou à faire semblant au moins 😉 )
Bref, toujours est-il, qu’ensuite, comme Marmouset sait que ce sont des images pour son frère, il recommence en les lui présentant une par une et on est reparti :
« onon ! « ,  « aut onon ! »

Et à ce moment là, j’avoue rester à l’écart et me délecter de voir mon grand jouer avec son frère et tenter de lui apprendre la vie et mon petit le regarder avec des yeux ébahis, ne comprenant pas bien ce qui se passe et encore moins ce qu’il dit mais absorbé néanmoins par les images présentées (Bon, et un peu plus tard, je murmure à nouveau à l’oreille de Caillou, le nom de chaque animal en cachette, histoire quand même qu’il ne garde pas en mémoire ces mots incompréhensibles pour qui ne pratique pas le langage de Marmouset 😉 ).

Une photo rapide, une photo peu intéressante visuellement, une photo peut-être un peu bâclée mais une photo reliée à un moment en famille comme j’aime à les conserver dans ma mémoire.

 

Vous pouvez trouvez les différents imagiers de cette marque sur le site de la boutique « Rêve de Pan ».

J’ai découvert l’emmaillotage peu après la naissance de Marmouset alors que je cherchais désespérément une solution pour apaiser ses coliques. A bout de force, j’étais prête à tout mettre en oeuvre pour le soulager et me soulager aussi par la même occasion. Ce ne fut pas miraculeux mais ça a contribué à l’apaiser la nuit.
Il y a quelque temps, j’ai ressorti la couverture d’emmaillotage pour Caillou, pour des raisons différentes. Et j’ai décidé de vous en parler un peu au travers de cet article.

L’emmaillotage, quésako ?

C’est une pratique très ancienne qui consiste à limiter les mouvements de bébé en l’enveloppant dans une couverture.
L’emmaillotage a été décrié par les médecins il y a quelques siècles car il était pratiqué de manière extrême voire quelque peu barbare. A l’époque, on l’utilisait pour protéger les bébés du froid et parce que l’on pensait que ça contribuait à un bon développement du corps. Aujourd’hui cette méthode revient en force car ses vertus sont bel et bien réelles. Mais attention, on la pratique différemment et pour des raisons différentes.

emmailloter bébé
Pourquoi emmailloter ?

Après la naissance, les bébés se sentent souvent un peu perdus de ne plus être contenus dans le ventre de leur maman où l’espace était limité et rassurant. C’est également la raison pour laquelle ils aiment être contre leur mère, s’endormir aux bras (ou au sein pour les bébés allaités) ou être portés en écharpe.
Si en plus de cette arrivée un peu brutale pour eux, on les passe directement en grand lit dès le retour de la maternité, pour beaucoup, c’est le choc et des pleurs fréquents voire incessants, dus au stress de cette nouvelle situation, peuvent apparaître. Il y a trop de vide autour d’eux. Certains s’en accommodent plus ou moins bien et d’autres présentent de grandes difficultés d’endormissement ou un sommeil très perturbé, amenant de nombreux parents, eux-même, à un état de stress et de fatigue extrême. En effet, bien souvent, les parents doivent redoubler d’efforts pour aider leur progéniture à s’endormir, en vain, puisque dans le meilleur des cas, elle se réveillera à l’issue d’un premier cycle de sommeil, incapable de se rendormir seule et dans le pire des cas, dès qu’elle sera posée dans le lit. Le stress augmente encore du côté des parents car ils ne comprennent pas la situation puisque bien souvent le bébé ne dormait pas si mal que ça à la maternité dans son mini berceau. L’espace y était tout simplement restreint et beaucoup de maternité enveloppe bébé dans une couverture les premiers jours.

L’emmaillotage va donc permettre de recréer cette sensation de confinement dans lequel bébé se trouvait dans le ventre de sa mère, limitant ses mouvements et son espace.

Cette pratique est d’ailleurs particulièrement recommandée pour les bébés prématurés, et de plus en plus proposée par les maternités pour ces bébés à besoins spécifiques. Mais elle peut être bénéfique ou nécessaire également pour les bébés nés à terme. Ce fut le cas pour Caillou qui comme la majorité des bébés, aimait être porté et contenu et sentait visiblement un vide trop grand autour de lui pour réussir à bien dormir.

emmailloter bébé

Mais il peut y avoir aussi d’autres raisons d’emmailloter bébé :

– des réflexes de Moro trop prononcés
Ce sont ces petits mouvements désordonnés et soudains des bras de bébé. Certains bébés en ont plus que d’autres et peuvent être véritablement gênés par ces mouvements qu’ils ne contrôlent pas et qui les réveillent constamment. Ces mouvements ne durent que quelques mois tout au plus et sont parfaitement normaux.
Chez Caillou, ils étaient nombreux et je voyais fréquemment deux petits bras dépasser du berceau en se dressant d’un seul coup 🙂
L’emmaillotage permet donc de contenir ces gestes brusques.

– des coliques : ces maux de ventres sont biens souvent causés par l’immaturité des organes de bébé mais peuvent également avoir d’autres facteurs déclencheurs (comme une allergie aux protéines de lait de vache). Les coliques arrivent entre 2 à 8 semaines après la naissance et ne durent au maximum que jusqu’aux 4 mois du bébé mais elles peuvent être un véritable calvaire pour lui et pour ses parents. L’enfant pleure de manière incessante et intense de longues heures par jour et peut avoir du mal à dormir, il se tortille, replie ses jambes vers son ventre, serre ses poings, a des gaz,… Il existe des tas de petites astuces qui permettent de prévenir les coliques car les soulager au moment d’une crise est quasi impossible.
Marmouset avait de très grosses crises de coliques et nous avons donc testé probablement l’intégralité ou presque de ce qui existe pour l’aider. L’emmaillotage a eu un véritable effet pour qu’il puisse passer de meilleures nuits. Tout simplement parce qu’emmailloter permet d’exercer une pression au niveau du ventre et de créer de la chaleur qui va aider le bébé à évacuer les gaz plus facilement et lui apporter un certain bien-être afin de prévenir la douleur.


emmailloter bébé emmailloter bébé

Comment emmailoter ?

L’emmaillotage barbare qui amène des dommages physiques appartient à un temps désormais révolu ! Aujourd’hui, la pratique a évolué.

– On emmaillote uniquement la nuit, le bébé est donc libre de ses mouvements la journée (même pendant les siestes) et peut ainsi développer sa motricité de manière tout à fait normale.

– Le corps n’est plus complètement entravé, les jambes sont laissées libres et on respecte une position « physiologique » du nourrisson, les bras repliés sur la poitrine. Par ailleurs, la couverture est serrée juste ce qu’il faut mais pas à l’extrême, le saucissonnage n’est plus de mise.

– On emmaillote que quelques mois, 3 mois maximum environ (un peu plus selon la taille de l’enfant, ses besoins ou son éventuelle prématurité). Dès lors que le bébé arrive à bien bouger seul et sait se retourner, l’emmaillotage  doit être arrêté. Mais dans la plupart des cas, il vous fera sentir de lui-même à quel moment il n’a plus besoin de cette pratique en réussissant tout simplement à se désemmailloter seul. Vous saurez alors qu’il est temps pour lui d’abandonner la couverture.

On peut emmailloter simplement avec un grand lange. Mais il existe également aujourd’hui des couvertures d’emmaillotage préformées qui facilitent la mise en place.

Quelle couverture d’emmaillotage choisir ?

Ma préférence va vers la couverture d’emmaillotage de chez Merino Kids pour trois raisons :

– elle est très fine, on peut l’emporter facilement partout et surtout elle sèche en un instant (pas besoin d’en avoir deux, lavée le matin, elle est sèche pour le soir).

– elle est légèrement élastique et donc assure une meilleure liberté de mouvement (que ce soit Caillou ou Marmouset, ils ont pu se désemmailloter facilement lorsque le moment fut venu pour eux de nous faire savoir qu’ils n’en avaient plus besoin)

– elle est en laine mérinos, le top du top pour la régulation de la température. Les bébés ne savent pas encore gérer les écarts de températurs qu’il peut y avoir la nuit et nous ne savons pas toujours comment les habiller, encore moins si on les emmaillotte. Avec cette couverture, on ne se préoccupe pas de savoir si bébé va avoir trop chaud ou pas assez et de comment on doit l’habiller. La laine mérinos est respirante, elle isole quand il fait froid et libère l’humidité quand il fait chaud. On l’habille donc comme on le ferait dans une turbulette classique.  Caillou a d’ailleurs hérité récemment des turbulettes Petit coton de son frère, dans cette même matière, un gain d’argent (pas besoin de turbulette d’hiver et d’été et elles vont de 3 mois à 2 ans) et de place (pour partir en voyage, ça ne prend pas de place dans la valise) et une meilleure liberté de mouvement due à la finesse de la matière.

emmailloter bébé
Le seul petit reproche que je peux lui faire est qu’elle est un peu petite et pour les géants que nous faisons ici (qui mettent du 3 mois à 1 mois et du 6 à un peu plus de 2 mois), c’est rapidement un peu juste. Mais en même temps, de grands bébés vont avoir souvent moins longtemps besoin de la couverture.

 

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Dimanche dernier, nous avons fêté les 2 ans de Marmouset et pour l’occasion, Tatieraignée était de la partie. C’est la soeur de Paparaignée, une belle-soeur comme on en rêve et une Tatie en or qui chouchoute ses neveux continuellement. Marmouset l’adore et est toujours ravi dès qu’il la voit ou même juste lorsque l’on évoque son nom !

Du coup, avant de souffler ses bougies, Marmouset a eu le droit à une super sortie avec sa Tatie adorée. En effet, cette dernière a eu la riche idée de proposer de l’emmener à l’aquarium de Paris pour la matinée. Non seulement, Marmouset était très content de sortir avec sa Tatie rien que pour lui mais aussi tout foufou de savoir qu’il allait voir des « moimons » (traduisez « poissons », oui le langage est en construction 😉 ).

Grâce aux informations données par Tatieraignée et aux très jolies photos qu’elle a prises, je vous en dis un peu plus sur cette sortie.

aquarium Paris
Beaucoup de villes possèdent un aquarium géant qui permet aux petits comme aux grands d’observer la vie sous-marine.
Pour tout avouer, il y a quelques années, je n’avais pas une très bonne opinion des aquariums et je me demandais bien pourquoi les gens y allaient, car je ne voyais pas bien l’intérêt de payer pour regarder tourner un poisson dans son bocal géant. Mais je suis devenue une maman 😉 et je me suis rendue compte que cette sortie pouvait être très agréable et qu’elle présentait plusieurs avantages :

– Il est souvent difficile de trouver une sortie pour les plus petits (moins de 3 ans) et celle-ci est adaptée dès le plus jeune âge.

– Les poissons sont fascinants pour les enfants, je suis sûre que même Caillou pourrait déjà les observer et prendre plaisir à percevoir les différences de vitesse dans leurs déplacements, les couleurs, les effets et les jeux de transparence, de brillance, … des bouteilles sensorielles vivantes en somme !

– Les poissons apaisent les enfants et pas que. Ce n’est qu’un avis personnel mais j’ai l’impression que l’aquarium est un vecteur de zenitude et pour la maman un peu speed et hyper active que je suis, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée. Quant aux enfants, ça peut amener les plus « vivants » (c’est pour pas dire agités hein, ça fait mieux 😉 ) à réussir à se poser et à se concentrer comme jamais (un peu de répit pour les parents aussi du coup).

– Les enfants n’ont pas forcément l’occasion de voir des poissons en vrai si souvent que ça, ou alors au mieux, morts sur l’étalage du poissonnier, intéressant aussi mais beaucoup moins fun 😉

– De nombreux aquariums proposent des spectacles, animations et activités pour donner encore plus envie de s’y rendre. Du coup, l’aquarium devient un endroit encore plus ludique et pédagogique.

Bref, l’aquarium, finalement, pas une si mauvaise idée que ça quand on réfléchit bien !

Celui de Paris n’est pas le plus beau ni le plus grand du pays, il est donc peu passionnant pour des adultes experts en plongée ou passionnés par les fonds marins mais pour les enfants, il fait très bien l’affaire.
Il est composé de 3 parties : « Les eaux de Métropole », « Les eaux des Outre-Mer » et « Le monde des requins ». L’une de ses spécificités par rapport à d’autres est qu’il dispose d’un bassin à caresses. Si, si vous avez bien lu, un immense bassin où l’on peut caresser les poissons ! Je n’aurais jamais pensé à caresser des poissons, il faut dire que mon contact avec eux se limite à la cuisine et le contact du poisson, mort en tout cas, ne m’a jamais paru spécialement folichon 😉 Mais là quand même, j’avoue ça m’intrigue et ça me plairait bien de tester ! Marmouset lui s’en est apparemment donné à coeur joie (pauvres bêtes 😉 ).

aquarium ParisOn peut également assister à des spectacles et bénéficier d’une rencontre exceptionnelle avec John le Triton ou Claire la Sirène (non non je ne déconne pas) ou s’inscrire à des ateliers pédagogiques pour les plus grands.
L’aquarium de Paris dispose également de tout le confort plus ou moins nécessaire : salle de change, vestiaire, ascenceur, restaurant, boutique,…
L’aquarium se situe au beau milieu des jardins du Trocadéro, ce qui permet aussi de pique-niquer si le temps le permet, avec en prime une vue directe sur la Tour Eiffel. Si le temps est froid et pluvieux comme en ce moment, il est visiblement possible de pique-niquer discrètement dans un petit coin puisque Tatie et Marmouset l’ont fait à l’issue de la visite.

Bilan de la matinée – Un Marmouset conquis, qui a observé, touché, caressé, suivi des yeux, montré du doigt, s’est interrogé et est reparti très certainement des images plein la tête et des souvenirs gravés pour longtemps !
aquarium Paris
aquarium Paris aquarium Parisaquarium Paris

Lundi, Marmouset a eu 2 ans !
Déjà !

Ce n’est pas possible, le temps passe plus vite quand on est parent ou bien ?!
La semaine dernière, Marmouset est devenu de plus en plus excité au fur et à mesure que la date approchait, car cette année, il a réalisé pour la première fois ce qu’impliquait le mot « anniversaire ». Il savait qu’il allait avoir 2 ans, il savait le montrer avec ses doigts, il savait qu’il allait devenir « un grand », l’a répété hurlé à qui voulait bien lui poser la question, il savait qu’il allait y avoir un gâteau, il savait qu’il allait y avoir des cadeaux !
Il faut dire qu’on s’était fait une joie de le briefer sur la question à coup de gagatitude « Tu vas avoir 222222222222222 ans, ouaaaaaahhhh, oh là là, tu vas être grand. Tu crois que tu vas avoir des cadeaux ? Ben oui parce que quand c’est son anniversaire on a des cadeaux hein, …. » Bref, on l’avait mis en condition, un peu trop, mais sans doute parce qu’on était encore plus surexcités que lui (enfin moi surtout, Paparaignée sait rester digne lui).

Pour ses un an, j’avais fait un muffin d’anniversaire, un muffin basique avec une petite bougie. Pour les deux ans, je suis passée à la vitesse supérieure (un peu trop peut-être, du coup j’ai grave la pression pour les 3 ans 😉 ).

Marmouset est un grand fan de Taupek.

petite taupeLà encore, nous n’y sommes pas pour rien. Paparaignée a vécu à Prague, la ville de cette célèbre Petite Taupe, moi je l’ai connue lors des séances « cinémathèque » dans l’une de mes écoles et j’en suis tombée littéralement amoureuse ! Très adapté pour les petits dès 2 ans, ce dessin animé tchèque a été créé par le peintre et illustrateur Zdenek Miler dans les années 50. Il met en avant les aventures d’une petite taupe et de ses copains, le hérisson, la souris et le lapin, et parfois du méchant renard ! Il n’y a pas de parole (à peine de petites exclamations parfois) car Zdenek Miler souhaitait que le dessin animé puisse être compris par les enfants du monde entier quelque soit leur langue. Et c’est une réussite. La petite taupe fait un carton dans les écoles maternelles lorsqu’on la présente aux enfants, elle permet de travailler le langage et la compréhension, … et les enfants arrivent très bien à faire les déductions et inductions nécessaires (malgré la présence d’objets dont ils n’ont plus forcément connaissance aujourd’hui : tourne-disque, téléphone vintage, boîte d’allumettes, …).

Bref, après cette pause culturelle, vous l’aurez compris, c’est naturellement que j’ai choisi la Petite Taupe comme « thème » pour confectionner le gâteau de Marmouset. Et voici le résultat.

gâteau petite taupe

Base
Le gâteau est un gâteau au chocolat, une recette simple mais efficace que vous pouvez télécharger ici Gâteau au chocolat et décor pâte d’amande

Habillage
Pour le tour, j’ai simplement coupé des biscuits à la cuillère en deux. J’ai choisi des biscuits « cuillers dégustation » de chez Carrefour, avec du chocolat en-dessous pour que ce soit un peu meilleur que de simples boudoirs. Pas besoin de les coller, ils tiennent bien debout.

Taupinière
Pour constituer la taupinière, j’ai repris la recette de base du gâteau que j’ai divisée par 4 pour réaliser 2 muffins que j’ai émiettés, mais on peut tout aussi bien la faire avec des cookies achetés dans le commerce.

Décor
J’ai donc voulu pour l’occasion agrémenter mon gâteau d’un décor en pâte d’amande. On peut la faire soit même, c’est assez simple (recette dans le lien du gâteau). Mais on peut aussi l’acheter. J’avais besoin de noir, blanc, gris, rouge, rose et vert. J’ai trouvé toutes ces couleurs (sauf le gris) chez Hema sous le nom Marzipan. J’avoue qu’en regardant de plus près la composition, j’ai eu un peu peur : des acidifiants, épaississants, stabilisants,… ça ne donne guère envie m’enfin bon c’était surtout pour décorer.
On peut préparer le décor en pâte d’amande à l’avance, je l’ai fait la veille.
Pour l’herbe, j’ai étalé au rouleau la pâte verte (à laquelle j’ai mélangé un peu de pâte blanche pour en avoir une plus grande quantité) et utilisé mon moule à gâteau comme emporte pièce pour obtenir un disque de bon diamètre.
Pour les fleurs, des petites boules de couleur légèrement écrasées directement posées sur l’herbe.
Pour la taupe, j’ai modelé chaque partie séparément avant de les assembler grâce à une colle alimentaire faite d’1 cuillère à café d’eau et de 3 cuillères à soupe de sucre glace. On peut mélanger les couleurs sans souci pour obtenir une autre teinte, le blanc et le noir m’ont permis d’avoir du gris par exemple.

gâteau petite taupe gâteau petite taupe gâteau petite taupe

Et voilà un Marmouset intrigué et heureux d’avoir sur le gâteau de ses 2 ans la Petite Taupe qu’il aime tant !

gâteau petite taupe gâteau petite taupe
gâteau petite taupe gâteau petite taupe

Et le Projet 52 continue avec pour cette semaine 6 le thème « Un film ».

J’aurais pu prendre en photo l’affiche d’un film du moment qu’il me plairait d’aller voir comme « Chocolat » ou « Joséphine s’arrondit », l’affiche d’un film qui m’a séduite il y a quelques mois ou il y a des années comme « Je suis à vous tout de suite » ou « My blueberry nights », celle d’un film qui m’a émue aux larmes ou fait rire à me rouler par terre comme « The Class » ou « Le Père-Noël est une ordure », celle d’un film de mes réalisateurs ou acteurs fétiches comme « Un air de famille » ou « Au bout du conte », celle d’un film qui s’est glissé dans un moment important de ma vie comme « Braveheart » ou encore les affiches de tous ces films français dont personne n’entend parler mais qui moi me fascinent à coup sûr comme « Lemmings » ou « Les blessures assassines ».

Mais non.

Parce qu’il y en a bien trop, parce que certains n’ont été qu’un moment d’extase éphémère dont je ne me rappelle peut-être même plus et parce que quand enfin je me rappelle de ce film qui m’avait touchée comme jamais, un autre me vient à l’esprit puis encore un autre et que cela ne s’arrête plus. Je ne pourrai jamais dire : celui-ci est mon préféré.

Alors, comme il a tout de même fallu choisir, j’ai misé sur une toute autre symbolique. En cette période de carnaval, la simple vue d’un masque a joué les madeleines de Proust dans mon esprit et cette photo est née.

IMG_1685Bon il se trouve que ce n’est pas un film mais une série en réalité m’enfin bon.
Alors alors, vous avez trouvé ?

ZORRO

Oui le montage peut paraître un peu grotesque mais je n’avais pas de cheval noir sous la main et Charaignée ayant refusé de faire le cheval, j’ai dû me débrouiller autrement 😉 Pour tout avouer, en principe, j’avais une photo de moi, petite, déguisée en ce personnage que j’adore, armée d’un pistolet, sur mon cheval de bois. Oui je sais Zorro n’a pas de pistolet mais à l’époque je ne m’encombrais pas de ce genre de détail et j’étais aussi dans ma période les indiens contre les cow-boy alors j’avais un pistolet (faut bien réinvestir), ah la bonne époque !
Bref, je pensais prendre en photo cette photo et le masque mais je n’ai pas réussi à la retrouver. 🙁

Alors pourquoi Zorro ?
Et bien pour la petite histoire, j’adorais regarder cette série avec mon papa lorsque j’étais petite. Cette série en noir et blanc que lui-même avait dû regarder plus jeune puisque datant de 1957 et diffusée et rediffusée de nombreuses années puis colorisée et rediffusée à nouveau et encore aujourd’hui.
Bref, je connais toujours le générique par coeur, les personnages, leur voix et les décors.
Aujourd’hui, mon papa regarde toujours et il a transmis le virus à mon neveu qui ne quitte plus l’écran des yeux à l’heure de Zorro lorsqu’il est en vacances ou week-end chez son pépère 😉 Et j’espère bien que la tradition perdurera et que Marmouset puis Caillou connaîtront à leur tour la joie d’entrer dans cet univers de cape et d’épée !

Voici enfin la suite de l’article concernant l’arrivée de Caillou.
Ici, on quitte le ton humoristique d’une première partie parfois quelque peu effrayante pour entrer dans un article plus « sérieux » ou plus « utile » je l’espère 🙂 .

Mettre toutes les chances de son côté ou l’accouchement numéro 2

Loin de moi l’idée de vous donner les clés d’un accouchement idyllique. Parce que vous pensez bien que s’il y avait une recette infaillible, ben ça se saurait et si je l’avais trouvée, j’aurais vendu le concept et je me serais fait des c* en or un utérus en diamant. Enfin tout ça pour dire que je ne vais peut être pas vous révéler le scoop du siècle mais, je l’espère, vous donner, au mieux, quelques astuces pour vous rendre un accouchement plus facile et agréable, au pire, une tranche de vie qui ne pourra que vous rendre moins anxieuse pour le jour J et ça c’est déjà le début de la réussite.

Car non, malgré la lecture du précédent chapitre, accoucher n’est pas obligatoirement synonyme de « faire le Vietnam », enfin pas toujours 😉

A l’heure où j’écris, je ne crois pas que des photos appuieront mon récit, oui parce que je suis ultra connectée et un tantinet geek mais quand même, je n’ai pas twitté mon accouchement en direct ni pris des photos de l’instant T, j’avais autre chose à faire n’est-ce pas, encore que ça s’est tellement bien passé que j’aurais eu le temps de prendre 10 000 poses devant l’objectif sans problème et j’aurais peut-être pu faire le buzz ! Mais pas sûre que ce soit dans un sens positif.
Donc préparez-vous juste à lire (beaucoup, encore).

Allez peut-être une petite photo de Caillou à la fin si vous êtes sages.

Un accouchement serein, pourquoi c’est important ?

Tout simplement parce que quand tout se passe plutôt bien au moment de « l’expulsion », tout ce qui suivra se passera plutôt bien aussi. La sérénité amène la sérénité. Un accouchement serein, ça conduit à un après accouchement serein, un séjour à la maternité serein, un bébé serein et donc des parents sereins. Une maman moins fatiguée et plus à l’aise dans son rôle, un papa moins anxieux et plus à l’aise dans son rôle, un bébé plus confiant et plus calme (Quoi qu’ici on ne sait faire que des agités, c’est comme ça, on n’a pas encore trouvé le moule pour l’enfant ultra calme dont certains ont peut-être un exemplaire chez eux, quelle chance ! Contactez-moi en MP 😉 ).
Bref, un accouchement qui se passe bien, c’est forcément du positif pour après.
Alors oui, vous allez me dire, on ne choisit pas, il peut y avoir des aléas, des complications, … certes, mais vous verrez que beaucoup de ces complications pourraient être évitées et que pour celles qui ne le seraient pas, si tout a été fait avant et pendant l’accouchement pour qu’on soit le mieux possible, alors on s’en relèvera bien plus facilement et on sera psychologiquement d’attaque pour notre nouvelle vie de maman et ça, ça change tout !

Un accouchement serein en 10 points
Voici donc en 10 points, comment j’ai pu avoir, à mon sens, un deuxième accouchement de rêve ou presque.

1-Une confiance en soi et en son bébé
C’est peut-être le maître mot pour un premier pas vers un accouchement réussi : la confiance.

La confiance en soi. Se dire que l’on n’est pas plus bête qu’une autre, qu’aucune maman dans le monde n’a un jour gardé son bébé dans son ventre plus que le temps imparti 😉 (cela dit, je serais peut-être pas contre l’idée si ça lui permet de sortir propre, faisant ses nuits, et sachant parler 😉 ) et que tout le monde y arrive. Se dire qu’un accouchement, ce n’est pas anodin mais qu’à priori c’est naturel. On peut avoir besoin d’un petit coup de pouce mais celle qui accouche, c’est vous, ce n’est pas la sage-femme, alors faites vous confiance, s’il y a un truc qui ne va pas, si vous voulez faire ou ne pas faire telle ou telle chose le jour J, vous le saurez.

La confiance en son bébé. Il a su entrer, il saura sortir comme dirait l’autre. Il va vous aider, les bébés déjà in utéro sont extrêmement intelligents, ils ressentent les choses et comprennent plus qu’on ne le croit. Parlez-lui, rassurez-le, aidez-le, il vous aidera.

Pour gagner en confiance, vos croyances, quelles qu’elles soient peuvent vous aider, un dieu, plusieurs, la nature, l’Homme ou le monde des bisounours, tout fonctionne du moment que cela vous aide à avoir confiance. Pour ma part j’ai entrepris la confection d’une Bai jia bei, une croyance qui ne fait pas partie de mes origines à la base mais qui m’a tout de suite touchée et qui m’a énormément aidée à avoir confiance, à m’entourer d’ondes positives, à m’occuper l’esprit et à me concentrer sur l’instant T d’un point de vue affectif plus que d’un point de vue technique. Si ça vous intéresse, j’en dis plus dans une série d’articles dont le premier est celui-ci.

2-Un bon suivi
Pour avoir confiance, il faut aussi que l’on nous aide un peu à avoir confiance et ça passe par un bon encadrement tout au long des 9 mois de grossesse. Chaque mois, vous avez en principe un rendez-vous consultation et trois fois durant la grossesse, des échographies. Alors peu importe avec qui vous faites vos consultations, votre médecin, un gynécologue, une sage-femme, le Père-Noël … faites-le avec une personne en qui vous avez confiance (oui donc pas le Père-Noël, en vrai il apporte même pas les cadeaux 😉 ). Sauf grossesse pathologique nécessitant un suivi hospitalier, vous n’êtes pas obligée d’être suivie  à la maternité, surtout si celle-ci est gigantesque, intercommunale et que donc c’est un peu l’usine, que l’on va attendre parfois des heures pour un rendez-vous de quelques secondes pas toujours avec la même personne. Souvent d’ailleurs, ce type de maternité préfèrera que le suivi soit fait à l’extérieur et le dira elle-même car elles sont submergées de demandes. Vous devrez tout de même en principe vous y rendre pour l’inscription, le rendez-vous avec l’anesthésiste au préalable, et un éventuel rendez-vous bilan en fin de grossesse.

Pour Caillou comme pour Marmouset, j’ai été suivie dans un cabinet privé de sages-femmes. Le suivi est personnalisé avec toujours la même personne, qui nous connaît parfois d’avant la grossesse, à qui l’on va pouvoir tout dire, tout demander, poser toutes nos questions même si elles nous semblent bêtes, que l’on pourra appeler en cas d’inquiétude, qui va nous aiguiller pour le jour J et nous rassurer au fil des mois.

3-Une bonne préparation à l’accouchement mais aussi à la parentalité
Un accouchement, même si c’est « la nature », si des milliards de femmes sont passées et passeront par là, ça n’est pas anodin et il n’y a aucune raison d’être obligée d’enfanter dans la douleur, ni physique, ni psychologique. Alors il est bon de se préparer.

Peu importe la préparation : classique, piscine, sophrologie, haptonomie, chant prénatal, …, c’est un point à ne pas négliger. Pour moi, il n’y a pas une préparation meilleure qu’une autre, celle qui sera la bonne est celle qui vous conviendra, celle que vous aurez choisie. La préparation est importante d’un point de vue technique, pour savoir comment agir à l’instant T, comprendre ce qui se passe, ne pas se retrouver en dehors de son accouchement, parce que l’information que l’on reçoit durant les séances de préparation reste le meilleur moyen de vivre un accouchement serein. Mais je pense qu’elle l’est aussi d’un point de vue plus psychologique, plus émotionnel. La préparation permet de se détendre, de passer un bon moment, de rencontrer d’autres parents et d’échanger avec eux, d’évacuer les tensions éventuelles, les peurs, les doutes, de se rassurer, d’avoir un temps pour soi, soi et son conjoint, ou soi et son bébé.

La préparation psychologique
A mon sens, on ne met pas assez l’accent dans notre société sur les bouleversements engendrés par la grossesse et l’arrivée d’un enfant dans un foyer. Physiquement, on peut se remettre rapidement d’un accouchement même difficile car on est accompagné de ce point de vue là mais psychologiquement, ce n’est pas le cas. Et ça mène parfois à des comportements qui peuvent être dangereux pour la maman comme pour le bébé, à de la dépression, à un mal-être, …

Il n’y a pas lieu de culpabiliser de ne pas se sentir bien après l’accouchement, c’est complètement normal et il y a une explication scientifique toute simple (tout de suite dévoilé dans la minute Michel Cymes de l’article 😉 ). Après un accouchement, il y a une grosse retombée d’hormones qui amène l’inconscient à faire ressurgir des possibles plaies non soignées que l’on n’imaginerait pas parce que bien souvent, on les a enfouies, parce qu’elles peuvent dater de l’enfance et qu’on les a oubliées, parce qu’elles peuvent dater d’avant même notre naissance et que nous n’en avons même pas conscience. C’est ce qui est appelé le baby blues et ça ne dure pas bien longtemps, quelques jours. Sauf que lorsque les plaies sont trop importantes, cela va s’éterniser, on va se sentir triste, on va ressentir des choses désagréables, se sentir dépassée, se sentir malheureuse, absolument pas épanouie, on ne va pas prendre de réel plaisir avec notre enfant,… Le baby blues va se transformer en dépression du post partum. Si on tente de refouler cet état, même si on y arrive et qu’on pense le dépasser par moment, ça finira par ressurgir, parfois en pire, parfois très longtemps après. C’est d’ailleurs pour cela que l’on voit beaucoup de dépressions du post partum arriver de nombreux mois après l’accouchement devant l’incompréhension de l’entourage qui pensait que tout allait bien puisque bébé est installé depuis un moment.
Alors, oui, il ne faut pas hésiter à se faire aider très vite avant que cela ne tourne au drame. Au mieux, on vous dira que ce n’est rien, un baby blues qui s’est un tout petit petit peu éternisé et on va vous aider à l’affronter très rapidement. Au pire, on décèlera des blessures plus profondes mais vous ne serez plus seule et on vous apprendra à les comprendre, à les traduire pour qu’elles ne soient pas/plus un obstacle à votre parentalité.

Ce qui peut être bien aussi si vous en ressentez le besoin, c’est de consulter en amont. C’est ce que j’avais fait pour Marmouset. A la suite de plusieurs fausses couches, j’ai trouvé une psychologue formidable qui s’occupe beaucoup des femmes enceintes et des mamans et le travail que j’ai pu faire avec elle m’amène aujourd’hui à penser qu’au fond, mes fausses couches sont peut-être arrivées pour me faire prendre conscience qu’il y avait des choses à régler avant d’être mère et que je n’aurais sûrement pas pu l’être sans ça. Par ailleurs, le fait de l’avoir rencontrée m’a permis également, après la naissance d’avoir cet accompagnement à la parentalité qui me semble aujourd’hui plus que nécessaire et qui devrait, j’en suis de plus en plus convaincue, être proposé à toutes et tous (oui pour les conjoints aussi car il leur est parfois difficile de comprendre ce que vit la maman et même si le bouleversement n’est pas hormonal à leur niveau, il peut être bel et bien là quand même). Certains cabinets de sage-femme commencent à le proposer, des semblants de structures d’aide tentent de voir le jour mais encore trop peu ou de manière trop floue. Et c’est pourtant primordial d’avoir quelqu’un avec qui parler des difficultés rencontrées, de la culpabilité qu’on peut ressentir de ne pas se sentir pleinement épanouie tout de suite, … toutes ces choses malheureusement encore tabou qui ne devraient pas l’être !

Malgré ce suivi anticipé, le baby blues s’est fortement installé après l’arrivée de Marmouset. Des petits détails (accouchement difficile, fatigue, coliques, isolement, …) que l’on croit pouvoir surmonter sans souci car « on voulait tellement cet enfant que l’on pense ne pas être en droit de nous plaindre » mais qui lorsqu’ils s’accumulent deviennent pesants et douloureux.  Mais ce baby blues n’a pas été jusqu’à une véritable dépression du post partum, il a pu être contré et j’ai tenu bon, en grande partie je le pense grâce à ce suivi.
Pour Caillou, un accouchement « facile », moins de fatigue et de fait même pas l’ombre d’un baby blues !

La préparation physique
Revenons à la préparation physique après ce point qui me semblait extrêmement important au vue du nombre de fait divers mettant en avant des femmes commettant parfois l’irréparable.
Pour mon premier accouchement, en plus de la préparation classique qui te raconte tout ce qui se passe quand le bébé sort genre « cours d’accouchement au collège » en un peu plus détaillé quand même, j’ai testé la sophrologie. La sophrologie enseigne des techniques de respiration et de détente musculaire. Je n’ai malheureusement pas pu vraiment les mettre en pratique au vue de la rapidité des faits.

Pour Caillou, j’ai voulu tester une méthode permettant d’agir en profondeur avant même l’accouchement : l’haptonomie.
L’haptonomie amène à se centrer sur son bébé, à rentrer en communication avec lui très tôt, et permet d’agir déjà en amont du jour J par le toucher. Cette préparation me semblait intéressante pour 3 raisons :
– Elle implique davantage le conjoint puisqu’il doit assister à toute les séances. Lui qui ne peut pas ressentir les choses comme nous puisqu’il ne porte pas le bébé, peut néanmoins déjà créer un lien très fort avec son enfant.
– Elle permet d’entretenir une relation particulière avec son bébé avant même la naissance et donc de faciliter la communication après la naissance.
– Le suivi continue après la naissance et cela constitue donc une aide à la parentalité.

Pour tout avouer, au début, la première séance, peut-être même les suivantes, j’ai trouvé cela « étrange », j’avais du mal à ressentir et à agir comme me le disait l’haptonome, peut-être aussi du fait d’avoir déjà une expérience de grossesse. J’avais senti Caillou bouger très tôt comme Marmouset mais pour moi « sentir bouger » voulait dire que le bébé donnait des coups suffisamment importants pour que je les ressente. En haptonomie, on apprend à sentir les déplacements doux, pas besoin de titiller fortement son enfant ou de l’enquiquiner pour le ressentir, et s’il met des coups de pied, on apprend justement à lui répondre et à lui montrer qu’on peut jouer avec lui en douceur. Paparaignée y arrivait mieux, puisqu’il n’avait pas d’autre ressenti antérieur (moi un coup de pied me rassurait toujours plus), du coup c’est lui qui agissait le mieux sur le bébé. Par exemple, pour moi qui porte les bébés très bas et très en avant, il pouvait ainsi replacer Caillou plus dans le fond pour me soulager, l’emmener là où je voulais s’il me faisait mal et jouer avec lui ou le bercer en l’emmenant d’un côté ou de l’autre du ventre 🙂 Magique !
J’ai pu moi aussi progressivement y arriver mais j’ai surtout senti les bienfaits directs le jour de l’accouchement où le fait de pouvoir faire déplacer Caillou comme je voulais m’a permis de gérer les contractions sans problème et sans douleur en amenant Caillou dans le fond, vers le dos pour me soulager puis progressivement le faire descendre vers la sortie.

De manière indirecte, ces séances ont été bénéfiques parce que j’ai été massée, manipulée, on s’est occupé de moi, c’est un temps agréable où l’on ne pense à rien, un moment avec le papa et le bébé, rien que pour nous trois.

L’haptonomie permettrait également de mieux répondre aux besoins du bébé après la naissance et d’être mieux à même de le comprendre ou du moins de le soulager juste par le contact avec nous (j’écris au conditionnel, car pour Caillou, ça semble vrai mais c’est à mon sens aussi le fait d’avoir eu une première expérience). Et apparemment les bébés ayant vécu cette préparation auraient 2 mois d’avance d’un point de vue moteur du fait d’avoir été en interaction physique avec leurs parents avant même la naissance. J’avoue que sur ce plan là, Caillou est extrêmement tonique, trop peut-être, il arrive déjà presque à se retourner, tenait sa tête de longues minutes très tôt, … le kiné m’a dit lui-même sans que je ne demande rien qu’il était bien en avance de ce point de vue. Nous verrons, ce n’était pas du tout le but ultime pour ma part, je n’en avais même pas connaissance.

Pour terminer sur ce point, il faut savoir qu’il y a aussi des séances après l’accouchement, très intéressantes où l’on apprend des petits jeux avec bébé, des positions, à ne pas tenir sa tête (car non contrairement à ce que beaucoup pensent, on ne tient pas la tête d’un bébé, il sait le faire si on le porte correctement, d’ailleurs du temps de nos parents, personne ne leur parlait de tenir la tête je crois, je ne sais pas d’où ça vient)  et où l’on peut parler d’éventuels soucis, …

4-Une bonne équipe médicale le jour J.
Une bonne équipe médicale ça ne veut pas dire une équipe qui fait tout et vous qui ne faites rien que vous laisser faire, surtout pas !  Ce serait même plutôt presque l’inverse. Une équipe qui vous laisse faire et qui vous suit, qui vous soutient, qui respecte vos choix et qui n’est là que pour vous rassurer et vous accompagner car vous pourriez presque accoucher seule finalement.
Bref une sage-femme qui s’efface pour vous laisser actrice de votre accouchement !

Alors me direz-vous, on ne choisit pas. Certes, on ne choisit pas, mais on peut pousser un peu le destin de deux manières :

– Préparer ce qu’on appelle un projet de naissance.
Un projet de naissance, c’est le fait de mettre par écrit la manière dont vous voyez votre accouchement, vos souhaits pour mettre au monde votre bébé. Cela va vous permettre pour vous même dans un premier temps de poser les choses, de vous sentir suffisamment informée pour comprendre tout ce qui va se passer le jour de l’accouchement, notamment les termes médicaux que vous allez peut-être entendre mais surtout ça permettra à l’équipe médicale qui vous accueillera de tout de suite connaître vos conditions pour un accouchement qui soit en accord avec vos désirs et vos besoins dans la mesure du possible.
Dans le projet de naissance, on peut aborder aussi bien des points concernant le travail, que l’allaitement, que le séjour à la maternité, … Voici un lien qui vous permettra si ce n’est de le rédiger, de faire un état des lieux de vos désirs, peut-être même de découvrir des choses auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé (vous y trouverez aussi des exemples de projets de naissance déjà rédigés) : Le projet de naissance
Pour ma part, je ne l’ai pas fait pour Marmouset et je l’ai regretté, je pensais que tout était bien clair dans ma tête sauf que quand l’accouchement se fait dans l’urgence ou est difficile, on n’a plus le temps de dire quoi que ce soit à la sage-femme, la fatigue prend le dessus sur les besoins et les désirs et on risque d’oublier un tas de choses auxquelles on tenait. Par ailleurs le fait d’avoir un écrit permet de se sentir suffisamment légitime et forte pour faire des demandes à l’équipe médicale, par exemple qu’on vous prenne votre enfant la nuit parce que vous n’en pouvez plus et que vous avez besoin de repos.

– Proposer à l’instant T, vos méthodes sans les imposer.
Certaines sages-femmes sont ancrées dans leurs habitudes et ne vont pas penser à vous demander si vous voulez faire autrement : une autre position, un coussin de grossesse, un ballon, une méthode de poussée autre que « à l’ancienne ». On peut réussir à obtenir ce que l’on veut ou même à faire changer d’avis l’équipe médicale sur l’image parfois unique qu’ils ont de l’accouchement en demandant les choses avec précaution. « Est-ce que je peux faire ainsi car c’est comme ça que j’ai appris et si ça ne marche pas je ferai comme vous dites ? » Et ça passe en général beaucoup mieux.
C’est ce que j’ai fait pour Caillou. Il faut dire que j’ai eu la chance d’avoir une sage-femme qui m’a laissé au maximum le champ libre, qui a pris soin de m’expliquer tous ses faits et gestes, une sage-femme tournée vers ses patientes, il a donc été plus facile pour moi d’oser exprimer mes attentes et mes désirs.

Alors c’est vrai il peut y avoir des tas de raisons qui font que ça ne se passe pas aussi bien qu’on le souhaiterait : je suis bien placée pour le savoir. Une détresse respiratoire du nourrisson, un césarienne en urgence, une épisiotomie alors qu’on ne l’aurait pas souhaité, une complication quelconque, on n’est pas maître de tout mais on peut être maître d’une grande partie des choses et il faut le savoir et se le permettre. Je le dis et je le redis, c’est VOTRE accouchement.

5-Une position physiologique et une technique de poussée efficace

– La position
Une position physiologique, c’est quoi ça ?

Et bien c’est une position qui fait que le bébé va pouvoir descendre sans effort et sortir sans encombre, sans nécessité l’intervention d’outils ou d’une césarienne, sans même que vous poussiez. Si, si c’est possible, c’est même comme ça qu’on devrait accoucher en principe.
La France est encore un des rares pays où l’on accouche en position gynécologique sous prétexte qu’on a toujours fait comme ça et que bon, les bébés ont toujours finit par sortir hein ? Et bien peut-être mais ce n’est pas sans conséquence ! Le pire est que l’on apprend aujourd’hui aux sages-femmes à faire accoucher autrement, dans les positions dites physiologiques, en théorie, et pourtant dans la pratique, les mauvaises postures perdurent. Parce que lorsque les nouvelles sages-femmes arrivent, les anciennes leur enseignent comme elles ont toujours fait, les nouvelles prennent le pli et ainsi de suite.
Pour mieux vous expliquer, je vais essayer de me remémorer ce que j’ai appris pendant la préparation (d’où son importance). La position gynécologique a été mise en place il y a longtemps car on pensait que le bassin n’était pas mobile donc que de toute manière on ne pouvait pas trouver une position permettant de l’ouvrir au mieux. Avec l’avancée de la médecine, on a découvert (et c’est finalement assez récent) que le bassin était mobile et qu’on pouvait donc favoriser le passage du bébé.
Voilà pourquoi la position gynécologique est aujourd’hui une aberration. Lorsque l’on est allongée sur le dos, jambes surélevées, genoux vers l’extérieur, le bassin se ferme.
Si on est à quatre pattes, accroupie ou sur le côté, le bassin s’ouvre.
Ces positions permettent d’ouvrir le chemin et d’éviter au maximum un recours aux instruments, une césarienne en urgence et même un cordon autour du cou (ou du moins un cordon qui amène une baisse du rythme cardiaque et une intervention en urgence car le cordon autour du cou est somme toute assez banal).
Vous pouvez préciser dans votre projet de naissance que vous souhaitez accoucher ainsi ou en parler à l’arrivée à la maternité. Ma sage-femme m’a proposé elle-même de me mettre sur le côté pour favoriser la descente. Elle ne m’a replacée sur le dos que lorsqu’elle voyait la tête de bébé et qu’il n’y avait plus grand chose à faire. J’ai beaucoup apprécié ce moment parce que la position physiologique, en plus de permettre un meilleur passage et de diminuer les interventions, permet également de diminuer la douleur, le temps de travail, de mieux ressentir les choses et donc de se sentir beaucoup plus actrice de son accouchement.
La sage-femme peut refuser de vous faire accoucher autrement que sur le dos, c’est d’ailleurs parfois mieux car si elle n’a jamais pratiquée la position physiologique, elle peut ne pas être à l’aise par exemple en cas d’épisiotomie à réaliser car l’angle de vue est différent. Mais dans ce cas, rien ne vous empêche de vous placer en position physiologique jusqu’au moment de l’expulsion. Et sur le dos, il y a tout de même une manière d’ouvrir au mieux le passage, être légèrement surélevée au niveau du bassin avec un petit coussin et placer ses jambes de manière à ce que les genoux soient tournés vers l’intérieur (un peu rentrés en fait).

– La poussée
Une poussée efficace, c’est une poussée qui ne crée pas de dommages physiques. Pousser en bloquant sa respiration et en plaquant son menton contre sa poitrine comme on le voit à la télévision et comme on nous le dit à la maternité n’est pas une technique efficace. Lorsque l’on fait ça, on ne pousse pas juste son bébé mais aussi tout l’utérus et les autres organes en pâtissent. Et si on a plusieurs enfants, on va donc malmener nos organes plusieurs fois. C’est la raison principale pour laquelle de nombreuses femmes, arrivées un certain âge ont des soucis de fuite urinaire et de descente d’organes !
Pour faire sortir bébé, il n’y a nullement besoin de pousser en fin de compte. La position physiologique active la descente et aide à la sortie. Il suffit ensuite de prendre une grande inspiration puis d’expirer en soufflant lentement, en gardant la tête dans l’axe de la colonne vertébrale (pas de menton poitrine), en rentrant le ventre le plus possible et dans un même temps en tirant sur les  jambes et les bras (c’est là que le conjoint est utile, pour étirer les bras, si on est sur le dos ou le côté, on peut utiliser son bras à lui comme appui). Là encore, proposer votre technique à la sage-femme sans imposer et il n’y a pas de raison qu’elle refuse.

Lorsque la sage-femme m’a demandé si on m’avait appris la technique de poussée, j’ai expliqué que je la connaissais mais qu’au cabinet où j’étais suivie, on m’avait enseigné autrement. Elle m’a demandé de lui expliquer, elle ne semblait pas très convaincue mais je lui ai dit que si ça ne fonctionnerait pas je suivrais la méthode classique. Elle a accepté, le fait que je paraisse sereine et sûre de ma décision a sans doute aussi joué. J’ai essayé ma méthode, elle m’a dit que c’était bien mais qu’on allait essayer la sienne pour voir, quelques secondes plus tard elle me disait de reprendre comme avant car elle ne pouvait que constater que ce qu’on m’avait appris fonctionnait nettement mieux 🙂

6-Une péridurale qui fonctionne
Ben oui quand même, ça peut être utile hein.
Bien sûr, on peut se dire qu’on ne la souhaite pas mais entre ce que l’on pensait faire et ce que l’on va faire en réalité, il y a parfois une différence (Rappelez-vous : Moi la tétine jamais ! … Troisième jour à la maternité : va m’acheter une p***** de tétinnnnnne ! 😉 ).
Bref, on ne sait jamais comment ça va se passer, car il y a la force de conviction mais il y a aussi la force de la douleur. Certaines la veulent et ne le prendront pas, certaines ne la veulent pas et la prendront, certaines la veulent sans attendre, d’autres veulent garder le contrôle dessus, d’autres encore la veulent au dernier moment, …
Personnellement, je conseillerais la prudence. Si on doute, il vaut mieux dire qu’on souhaite la péridurale pour avoir le rendez-vous anesthésiste en amont et que tout soit prêt au cas où.

D’ailleurs, on ne nous le dit pas (enfin moi on ne me l’a pas dit en tout cas) mais Paparaignée m’a suggéré cette magnifique idée le jour J : demander la pose de la péridurale mais sans injection de produit.

Plusieurs avantages.

D’abord, si vous attendez de ne plus pouvoir gérer la douleur pour demander la péridurale, vous risquez de « douiller » pendant quelques temps encore car la pose peut prendre 15 bonnes minutes (et 15 minutes de douleur, c’est long) et le produit met en principe 15 à 30 minutes à agir, c’est donc souffrir pour rien. Elle sera aussi plus difficile à poser et peut-être plus douloureuse car vous serez tendue et il faut attendre d’être entre deux contractions et ne pas bouger pendant la pose. (Et non en principe, une péridurale, ça ne doit pas faire mal, personnellement, je n’ai quasiment rien senti)

Ensuite si vous attendez le dernier moment et qu’il y a un imprévu nécessitant de sortir le bébé en urgence ou que l’anesthésiste est pris car trois femmes enceintes ont eu la bonne idée d’arriver au même moment, vous risquez là encore de souffrir plus longtemps ou pire, de ne pas avoir le temps de la recevoir avant « l’expulsion ».

Enfin, c’est aussi un bon compromis si vous n’êtes pas certaine de vouloir la péridurale. On n’est pas forcée d’être décidée à l’avance après tout. Car accoucher sans péridurale quand tout se passe bien, pourquoi pas, si vraiment ça nous tient à coeur mais si on doit en urgence avoir une épisiotomie et des forceps (au hasard hein 😉 ), là, la péridurale même si on s’était dit que peut-être on accoucherait sans, en un quart de seconde on risque de regretter d’avoir voulu jouer les warriors (on aura plein d’autres occasions après, quand il faudra nettoyer du vomi toute une nuit en période de gastro, là c’est bon, on l’aura notre diplôme de Wonder Woman, il ne faut pas s’inquiéter pour ça !).

J’ai donc pris cette option et quand j’ai senti vers la fin que j’avais plus de mal à gérer, j’ai pu avoir une injection de produit tout de suite.

7-La présence d’un conjoint ou d’un proche le jour J
Cette personne doit avoir plusieurs qualités.
– D’abord, elle doit beaucoup vous aimer car il est possible que vous lui fassiez subir le pire en passant par des états très différents. On ne sait jamais comment on va réagir dans la douleur, l’inquiétude ou l’attente qui peut être très longue.
– Ensuite (et la remarque précédente y amène logiquement) elle doit être patiente et capable de veiller longtemps (ou alors elle doit avoir bu beaucoup de café ou être atteinte du syndrome de celui qui ne dort jamais, au choix).
– Elle doit également savoir endurer les coups. Oui dans le moment fatidique, il est possible que vous deveniez une autre personne (rassurez votre conjoint, qu’il ne fuit pas, vous redeviendrez comme avant) ou que votre jumelle maléfique se pointe (si, si on en a toutes une, réfléchissez bien).
– Si cette personne pense avoir de l’humour ou un quelconque don de clown, dites lui que c’est le moment de s’en servir ! Elle peut jongler, faire le poirier, vous réciter des blagues de Toto, peu importe, tout les moyens seront bons ou presque pour vous distraire. Elle doit donc être inventive. On évitera tout de même les remarques lourdes et bas de plafond, la jumelle maléfique n’est jamais loin. Les blagues oui mais pas trop au moment des contractions quand même, rire ça empêche de gérer 😉 Donc en plus la personne doit repérer quand c’est le moment de vous faire rire, oui c’est dur le métier d’accompagnant à l’accouchement mais faudrait pas trop voir à ce qu’ils se plaignent non plus, ce ne sont tout de même pas eux qui accouchent.
– Enfin, cette personne doit savoir un peu mentir, histoire de vous faire croire que non elle n’a rien vu de ce qu’il y a du côté obscur (c’est à dire de l’autre côté du drap), que vous êtes toujours magnifique, que vous faites tout à merveille et que non vous ne lui faites pas mal avec vos ongles plantés dans son bras, …

Paparaignée ne s’est pas mal débrouillé sur tous ces points sauf peut-être sur la capacité à veiller durant le travail. C’est un de ces spécimens au sommeil profond avec en plus la faculté de s’endormir instantanément juste en fermant les yeux, j’ai donc dû le réveiller régulièrement pour qu’il m’apporte mes granules homéopathiques et qu’il se tienne au courant de l’avancée de la chose car ça aurait été dommage de rater l’évènement tant attendu tout de même 😉

8-Un coup de pouce de la part des médecines douces
– L’homéopathie
Ma sage-femme prescrit des packs homéopathiques pour l’accouchement. Si vous ne connaissez pas l’homéopathie, c’est un remède naturel dont je ne vous expliquerai pas ici les principaux fondements, wikipédia s’en chargera mieux que moi. Certains diront que c’est complètement placebo, personnellement, je côtoie cette médecine depuis mon enfance et je la trouve plutôt efficace, et quand bien même elle serait placebo, c’est aussi le cas de la médecine traditionnelle. Les médicaments ont toujours une part de placébo, on se sent souvent mieux dès lors qu’on a l’ordonnance de son médecin à la main non ? Alors si psychologiquement ça peut aider à se rassurer, je suis pour !
J’ai donc pris consciencieusement mes petites granules : celles du dernier mois pour favoriser la maturation du col, celles en partant à la maternité pour favoriser les conditions de travail, celles pendant le travail pour gérer la douleur, … au moins si ça ne m’a pas fait de bien, ça ne m’aura pas fait de mal (et au fond de moi, j’y croyais donc l’effet était déjà positif).

– L’ostéopathie
Une petite séance avant l’accouchement pour vérifier la mobilité du bassin peut être bénéfique. Par ailleurs, l’ostéopathe pourra aussi vous soulager en cas de mal de dos ou autre tout au long de la grossesse. Il ne faut pas craindre la manipulation sur femme enceinte, c’est tout à fait possible et l’ostéopathe prend bien entendu en compte votre état et les spécificités de votre grossesse s’il y en a.
J’ai la chance qu’un ostéopathe intervienne un jour par semaine dans mon cabinet de sage-femme et j’ai eu recours à ses services avant la naissance de Caillou pour une forte douleur au niveau du nerf sciatique. J’ai pu ainsi être soulagée provisoirement, avant une nouvelle manipulation plus efficace après l’accouchement, et m’éviter une douleur supplémentaire qui aurait pu m’empêcher d’être concentrée sur l’essentiel le jour J.
A noter qu’une séance pour bébé après la naissance est également une très bonne chose, que ce soit pour soulager un souci particulier (coliques, RGO, bébé qui tourne sa tête majoritairement d’un côté …), pour faire une vérification après un accouchement difficile ou ayant nécessité l’utilisation d’instruments ou simplement pour faire un check-up général.

– L’acupuncture
Une médecine alternative qui peut aider dans des situations très diverses : pour aider à faire descendre un bébé trop haut avant l’accouchement, pour aider à la maturation du col, pour faire disparaître les hémorroïdes (ben oui il faut bien parler des choses qui fâchent), … La sage-femme qui m’a suivie est également diplômée d’acupuncture (décidément, j’ai beaucoup de chance)  et cette médecine douce m’a été très précieuse lorsque j’attendais Marmouset. En effet, lors de ma première grossesse, j’ai dû être arrêtée très tôt parce que Marmouset était placé trop bas et un accouchement prématuré nous menaçait dès le quatrième mois. Avec une séance d’acupuncture tous les 10 jours environ, la sage-femme a pu le maintenir et même le faire remonter régulièrement ce qui m’a permis de mener la grossesse à terme sans même être alitée.

9-Une première expérience
Pour l’arrivée de Caillou, bizarrement, je n’avais pas peur. Pas peur d’avoir mal. Pas peur de ne pas y arriver, après tout, je ne suis pas la première ni la dernière. Pas peur de devoir faire une césarienne, une épisiotomie au autre au besoin. Je voulais juste que tout aille bien pour bébé. Pourtant, pour Marmouset, j’avais été loin de l’accouchement idyllique comme vous le savez. J’aurais pu avoir peur donc mais non, je me disais qu’au final j’avais survécu, que j’étais heureuse à présent et surtout que si mon premier accouchement avait été fort en intensité, il aura au moins eu le mérite d’être rapide. J’avais cet avantage de la première expérience, une expérience qui m’a beaucoup appris car justement elle n’avait pas été toute rose. J’avais mis du temps pour trouver la sérénité, plusieurs mois sans doute. Alors cette fois, j’avais résolu de ne pas me laisser avoir, de tout mettre en oeuvre pour que ce soit différent et de n’avoir aucun regret.

Alors là j’en conviens, si c’est votre premier, vous n’avez pas cet avantage. Mais vous pouvez lire des récits d’expériences comme le mien héhé 😉
Bon sinon, vous pouvez toujours regarder Baby boom aussi, personnellement, j’en ai usé et abusé mais ça m’a surtout permis d’extraire toute l’eau de mon corps en pleurant comme une madeleine (oui je suis sensible mais surtout j’étais enceinte 😉 ) et d’être un peu rassurée parce que même si je sais que tout n’est pas toujours tout rose, tout est bien qui finit bien à chaque fois dans cette émission.

10-Du repos au préalable et du lâcher prise ensuite
Le plus difficile pour moi, je suis hyper active, en deux mots hein. Ce n’est donc pas une pathologie, j’ai juste du mal à rester sans rien faire car de toute manière, j’ai toujours quelque chose à faire et je suis la reine des to do list. C’est vous dire, parfois je rajoute des trucs que j’ai fait dans la liste juste pour le plaisir de les cocher (oui bon, peut-être que ça fait un peu pathologique là en fait dit comme ça 😉 ). Ce que j’ai appris avec Marmouset, c’est que si on ne se repose pas avant, comme on ne va pas beaucoup se reposer après, le combo risque d’être terrible.
Non parce que moi je m’étais dit « trop bien, quand je serai en congé mater, je vais pouvoir faire tout ce que je n’ai jamais le temps de faire, de la couture, du bricolage, lire, … » mais bien sûr, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu (comment ça cette pub va avoir 20 ans ? ). Déjà avec un bébé souriant et calme dont tu as l’image dans la tête avant d’avoir le tien, tu as peu de temps mais si en plus tu as la chance d’avoir signé pour un pack avec coliques ou RGO, tu n’auras même pas le temps de te pendre (mais tu en auras très envie).
Donc vraiment, dormez, dormez avant, et après dormez encore dès qu’il dort. Bon s’il ne dort pas, trouvez quelqu’un qui aille le balader pour vous reposer un peu de temps en temps, c’est primordial. En plus, les bébés sentent notre fatigue et notre stress et si ce n’est pas facile (et ça ne le sera pas), ça risque d’être pire sans repos. Oubliez le ménage, le rangement, les courses, les lessives, déléguez un maximum et remettez au lendemain (tous les jours 😉 ).

 

Et avec le recul ?
Si ces 10 points avaient été remplis ou presque, pour mon premier accouchement, il est fort à parier que d’abord, peut-être que je n’aurais pas eu les complications qui se sont déroulées mais surtout, malgré la difficulté, j’aurais compris ce qui se passait, je me serais remise plus facilement psychologiquement parlant.

Aujourd’hui, je suis heureuse.
Juste après ce deuxième accouchement, j’étais heureuse et presque reposée.
Je ne peux pas dire ça de mon premier malheureusement. J’étais heureuse et épuisée, heureuse et perdue, et finalement je n’étais plus heureuse. J’avais voulu mon Marmouset plus que tout et je l’avais crié haut et fort, s’ajoutait donc la culpabilité de ne pas me sentir épanouie dans mon métier de maman. J’étais heureuse qu’il soit là mais complètement dépassée et je ne sais pas comment je tenais encore debout parfois.

Ce deuxième accouchement, serein cette fois, m’a permis d’être plus à même de m’occuper de Caillou et de moi-même, d’être joyeuse, épanouie, heureuse d’être à la maison avec mon petit, de réussir à sortir, à voir du monde, de me sentir bien, fatiguée certes mais satisfaite. Note pour moi-même, finalement ne pas en vouloir aux copines qui disaient « tu verras c’est que du bonheur » car en fait oui ça peut l’être. Même si la période bébé, ce n’est toujours pas « mon truc », si je les préfère un peu plus grands, de l’âge de Marmouset, l’âge où je les sens plus indépendants (mais pas encore trop quand même), l’âge où ils absorbent tout, où ils sont passionnés par tout et où je peux commencer à jouer à la maîtresse avec eux ;), aujourd’hui, je peux dire qu’avec Caillou, j’apprends à apprécier une autre période de l’enfance, et que oui, ça passe bien trop vite là où avec Marmouset j’aurais aimé que ça passe bien plus vite.

 

Ah oui, sinon, il y a un onzième point, le point bonus mais là, il faut être douée hein, moi j’ai eu de la chance : accoucher à la Saint André. Oui car comme m’a dit ma maman : « A la saint André, il sort comme il est entré. » Merci maman 😉
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Les photos ont été réalisée par Carole J Photographe, merci à elle.
Caillou porte une salopette nuage de chez Lucien Zazou.

Aujourd’hui, c’est Mardi Gras et après une journée petit défilé de Carnaval avec l’assistante maternelle où notre Marmouset s’est transformé en panthère, je suis allée le chercher pour qu’il se métamorphose cette fois-ci en chef cuisinier !

Car pas de Mardi Gras sans bugnes, ces beignets de Carnaval qu’il serait dommage de ne pas connaître.
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J’ai donc ressorti ma recette habituelle, bien conservée dans mes archives culinaires puisque je l’utilise chaque année ou presque, à l’école, pour la faire découvrir à mes marmots de maternelle. Comme j’aime beaucoup cuisiner avec eux, une à deux fois par mois, je leur présente une recette construite toujours sous la même forme et au format A3, qu’ils apprennent ainsi bien vite à déchiffrer seuls. C’est pour eux l’occasion de découvrir une nouvelle saveur (en concordance avec la saison), parfois une tradition, et toujours un nouvel ustensile (du rouleau à pâtisserie à la poche à douille en passant par le presse-agrume) et/ou d’une technique de pâtisserie particulière (monter les blancs en neige, pétrir la pâte, …). Cela leur permet également d’intégrer et de travailler de manière indirecte les mesures, la motricité fine, la lecture… sans que cela soit une corvée.
Et ils sont plutôt fans ! Encore plus du moment où ils ont enfin le droit de tremper un petit doigt dans le reste de pâte du saladier 😉

Vous pouvez retrouver et télécharger la recette en cliquant sur le lien ci-dessous.
Recette de bugnes


Comme à l’habitude, Marmouset a adoré mettre la main à la pâte, c’est le cas de le dire 😉  !

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La semaine dernière, j’ai décidé de me lancer dans la fabrication de bouteilles sensorielles pour Caillou.bouteilles sensorielles

Les bouteilles sensorielles, quésako ?
Les bouteilles sensorielles sont directement inspirées de la pédagogie Montessori et permettent de stimuler les sens auditif et/ou visuel des bébés et des jeunes enfants.
La fabrication de ces bouteilles est à portée de tous et d’une grande simplicité. Il suffit de récupérer des bouteilles en plastique que l’on va garnir de choses et d’autres trouvées dans les placards ou achetées dans des magasins de loisirs créatifs. En un tour de main, ces bouteilles deviennent donc des jouets que bébé dès le plus jeune âge, va pouvoir observer puis en grandissant, manipuler, secouer, écouter, soupeser et faire bouger seul pour de longues minutes de fascination garantie !

bouteilles sensorielles bouteilles sensoriellesEt d’une pierre deux coups, pour fabriquer ces jouets destinés à la base à Caillou, j’ai mis Marmouset à contribution, ravi de pouvoir remplir les bouteilles, transvaser, faire des expériences, et observer la magie créée par nos mélanges.

Matériel
Pour la réalisation des bouteilles par un petit Marmouset, il faut donc :
– des bouteilles en plastique
– une carafe d’eau et un entonnoir
– un pistolet à colle
– quelques produits et objets spécifiques selon l’effet recherché et d’autres bien plus communs que l’on trouvera en fouillant dans les placards (j’en donnerai le détail pour chaque bouteille)
bouteilles sensorielles
Réalisation
Voici à présent nos bouteilles sensorielles, largement inspirées de ce blog puisque le net regorge d’articles sur le sujet.

– La flotte/coule
Pour cette bouteille, j’ai fait le tour de la maison à la recherche de petits objets susceptibles de rentrer dans une bouteille et d’attirer l’oeil. Des objets très différents : lourds, légers, colorés, scintillants, …. J’ai farfouillé dans à peu près toutes mes boîtes, ma boîte à couture, ma boîte à petites affaires de bureau, ma boîte à perles, ma boîte à loisirs créatifs, …
Il y a donc dans cette bouteille : des morceaux de pailles colorées, des pompons, des trombones, des boutons, des petits élastiques, des jetons de nain jaune, un petit caillou de notre terrasse et des sequins brillants de formes différentes (étoiles, sapins, ronds, …).  On remplit d’eau et la magie opère.
bouteilles sensorielles

bouteilles sensoriellesEn la renversant, bébé pourra observer que certains objets descendent vite, d’autres plus lentement, certains restent en surface, tandis que d’autres tombent dans le fond. Il sera attiré par le mélange de couleurs et l’effet déformant créé par la bouteille selon l’angle sous lequel elle lui sera présentée. C’est pour le moment sans aucun doute la préférée de Caillou.

– la musicale
Pour celle-ci, deux types d’objets trouvés chez Cultura : des pompons de différentes tailles et couleurs et des petites perles cristal, le tout à nouveau recouvert d’eau. En la manipulant, on peut se rendre compte que les pompons circulent lentement sans bruit et les perles tombent vite et sont sonores. On peut s’amuser à suivre les jolis reflets des perles, en la faisant rouler au sol ou à la secouer pour la transformer en maracas.
bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles– la maritime
Une bouteille pour donner un effet de vagues. Pour cela il suffit de remplir la bouteille en partie d’eau et d’y verser un peu d’encre bleue (j’ai pris de vieilles cartouches comme j’écris rarement voire plus du tout à la plume) puis on complète avec de l’huile de paraffine (trouvable en pharmacie). En la secouant ou la renversant avec plus ou moins d’énergie, les liquides qui ne sont pas miscibles se poussent alternativement et on observe alors des bulles, des effets de mer plus ou moins déchaînée.
bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles– la fluorescente
Marmouset à rempli cette bouteille avec de l’eau et des élastiques « rainbow loom » (ceux utilisés pour faire des bracelets). J’en ai trouvé chez Cultura, ils m’ont semblé un peu fades car je n’avais pas vu que j’avais pris une version fluorescente. On s’est alors amusé avec Marmouset à rapprocher la bouteille d’une source lumineuse avant de s’enfermer dans le noir pour observer. Succès garanti, une erreur profitable 😉
bouteilles sensorielles

– la multibulles
Cette bouteille résulte d’une expérience ratée, comme quoi, encore une fois, l’erreur a vraiment du bon. Lorsque nous avons voulu réaliser la bouteille maritime, j’ai voulu rajouter de l’encre alors que nous avions déjà ajouté la paraffine, les gouttes d’encre ne se mélangent pas à la paraffine et forment des petites bulles qui se promènent.
Nous avons donc entièrement rempli une bouteille avec l’huile de paraffine et j’ai utilisé une vieille pipette de doliprane pour déposer l’encre. Si on presse la pipette par petits à-coup, on forme de petites bulles, si on la presse en continu plus longuement, on crée une énorme bulle d’encre qui va monter et descendre comme une bulle d’air lorsque l’on retournera la bouteille. En secouant la bouteille, les bulles se détachent et se démultiplient et on obtient un bel effet moucheté.
bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles– la pailletée
Ici nous avons mélangé à l’eau une petite cuillère à soupe de vernis colle pailleté puis nous avons versé un tube de paillettes grises acheté chez Hema. Cette bouteille présente un double effet, elle paraît dans un premier temps d’un blanc immaculé et attire pour son apparence laiteuse puis si on jette un oeil par dessous, apparaît une belle bande argentée. Il suffit de la secouer et bébé peut voir l’intégralité de la bouteille scintiller et suivre les paillettes des yeux.
bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles bouteilles sensorielles

Cette activité peut se décliner au gré de l’imagination et les combinaisons sont multiples pour créer de nombreux effets fascinants. Marmouset s’est fait une joie de remplir les bouteilles avec les objets puis d’y verser l’eau ou les autres liquides à l’aide de l’entonnoir et de la carafe que j’avais mis à sa disposition. Et comme au fil de l’activité, selon les expériences faites et les résultats obtenus, je décidais parfois d’ajouter, d’enlever des choses, de faire des modifications ou de changer le contenant, il a pu transvaser et recommencer pour son plus grand plaisir.

Lorsque les bouteilles sont terminées, il est nécessaire d’enduire l’intérieur de chaque bouchon de colle à l’aide d’un pistolet à colle pour s’assurer qu’elles soient bien scellées.

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Pour la semaine 5 du Projet 52, pas de longs discours. Le thème hiver m’a inspiré cette photo.

Que dire ?
Parce que j’ai dû porter mon manteau d’hiver deux semaines depuis le début de la saison ; parce qu’en fait, il n’y a plus de saisons ma bonne dame ; parce que du coup, on a pu attendre les soldes pour les achats d’hiver ; parce que je n’ai pas eu besoin de rentrer mes plantes ; parce que Marmouset ne va peut-être pas savoir cette année ce que c’est qu’une luge et les plaisirs que cela procure ; parce qu’à la place il pourra aller au parc et cueillir des fleurs presque tous les week-end ; parce que cette année, l’hiver c’est plus souvent des rayons de soleil dans les pâquerettes que le souffle du vent dans les branches .

J’ai voulu faire cet article car il y a un petit problème auquel j’ai dû me confronter en tant que « mamallaitante », c’est le choix des vêtements, alors je me dis que je ne dois pas être la seule.
L’allaitement, c’est à la demande et les bébés mettent plus ou moins de temps à se régler sur un nombre fixe et régulier de tétées. Il faut donc pouvoir sortir l’objet des plaisirs gustatifs de bébé n’importe quand et facilement (c’est d’ailleurs l’un de ses avantages), j’ai nommé LE SEIN.
Loup-8jours-15Si vous avez déjà expérimenté la chose, vous avez pu remarquer que, même si théoriquement on peut allaiter avec n’importe quel vêtement puisqu’il suffit de l’ôter ou de le relever, certains d’entre eux sont tout de même peu pratiques. Par ailleurs on n’a pas forcément la possibilité de se déshabiller complètement à chaque fois pour allaiter (à moins de vivre 24h/24 à la plage et d’être adepte du seins nus et encore) ni l’envie de faire des contorsions pas possibles pour réussir à sortir un sein devenu parfois (souvent) d’une taille assez conséquente !

Je vous ai donc concocté une petite sélection de vêtements pour allaiter mais qui ne sont pas spécialement conçus pour à la base.

Pourquoi ne pas acheter des vêtements spécial allaitement ?
Pour quatre raisons :

  • ils sont souvent plus chers que les autres sous prétexte qu’ils ont cette fonction et tomber dans un gouffre financier pour ça alors que l’un des avantages de l’allaitement est sa gratuité serait dommage (et bébé se chargera déjà sans problème de nous ruiner puisque l’on va craquer sur une montagne de choses plus ou moins utiles lui étant destinées 😉 )
  • ils ont souvent une double fonction : grossesse et allaitement, et on peut avoir l’impression qu’ils sont un peu informes ou que l’on nage dedans lorsque l’on n’est plus enceinte (le mode baleine, on a déjà donné 😉 )
  • ils sont parfois plus classiques, passe-partout ou fades que les vêtements non spécialisés et il n’y a pas de raison, comme si mère allaitante et femme n’était pas compatible, on a bien le droit de vouloir être jolie, féminine, élégante ou sexy même si on allaite, non mais !
  • ils sont destinés à allaiter donc lorsque l’on n’allaite plus, on ne peut plus les mettre. Si en plus on n’allaite pas longtemps, on n’a pas forcément d’investir pour une courte durée. Et si on allaite longtemps, on peut avoir envie de changer de style, d’acheter des nouveaux vêtements régulièrement sans devoir se limiter pendant des mois voire des années  à des vêtements « spéciaux » qui nous donnent l’impression d’être réduite à cette fonction.

Bref, pour ma part, depuis que j’allaite, pratiquement 2 ans (avec une petite interruption d’environ 6 mois entre l’arrêt de Marmouset et le début de Caillou), j’ai décidé que non, je ne mettrais pas des vêtements exprès, surtout que je suis repartie pour un certain temps je l’espère.

Voici donc tout de suite ma petite sélection hiver du moment, pour beaucoup made in La Redoute parce que bon, avec deux araignées de moins de 2 ans à la maison, je n’ai plus toujours le temps de courir les magasins alors la vente par correspondance a pris un peu le dessus ces derniers temps (d’autant qu’il y a toujours des promos).

allaiter et shabiller

pull

1 – cardigan en maille (soldé à 27 euros)
2 – cardigan jaspé métallisé Mango  (soldé à 25 euros)
Parce que les gilets me paraissent indispensables, beaucoup plus pratiques que des pulls pour pouvoir allaiter sans avoir besoin de les retirer et donc en restant bien au chaud quelque soit l’heure ou l’endroit où bébé fera sa demande. Il y en a pour tous les goûts et tous les styles. Mon choix s’est porté sur ces deux-là car je les voulais longs mais pas trop non plus (oui je suis petite et comme le dit Cristina « ma chéééériiiie, c’est pas possible hein, le gilet long, si tou es petite, ça te tasse » alors je me suis faite une raison 😉 ). Ceux-ci m’arrivent juste sous les fesses (pour mes 1,60 m, bon d’accord un tout petit peu moins). Une jolie coupe pour le premier, un joli colori pour le second, et une ceinture peut venir accessoiriser le tout (ces gilets ne ferment pas).

3 – combinaison noire
Une pièce à avoir dans sa garde-robe. Avec des escarpins et une petite veste chic, on se créera une tenue élégante à porter en soirée. Avec des bottines plates et un châle, on en fait une tenue plus bohème à porter au quotidien.  Je pensais que ça n’allait qu’aux grandes (là encore je crois bien que Cristina l’avait dit mais on fait encore bien ce qu’on veut non si on se sent belle ! ), et que je devrais faire des maxi ourlets. 😉 Pas du tout, j’ai déniché ce basique chez Camaïeu trois semaines après avoir accouché de Caillou alors que je cherchais une tenue pour les fêtes (mais il en existe chez à peu près toutes les enseignes). Une combinaison noire sans manches, que je n’ai même pas eu besoin de recouper (peut-être se porte-t-elle 3/4 pour les plus grandes), parfaite pour masquer les petits bonheurs que la grossesse nous a laissés, le petit ventre que l’on a encore, les bonnes hanches qui ne sont pas redevenues aptes à rentrer dans nos anciens jeans, … avec un plus pour l’allaitement, un col croisé type cache-coeur se fermant discrètement par une petite attache comme celles de l’arrière des soutien-gorge.

4 – t-shirt sans manches bi matière Laura Clément (soldé à 25 euros)
Il y a deux techniques pour allaiter avec un vêtement qui n’est pas fait spécialement pour ça : par le haut, si le vêtement peut se déboutonner ou s’ouvrir type chemisier ou par le bas en le relevant si le vêtement est complètement fermé.
En hiver, j’ai une petite préférence pour l’ouverture par le haut, tout simplement parce que je n’ai pas forcément envie de devoir exposer la moitié de mon ventre au froid de l’hiver (et seulement au froid de l’hiver, l’exposition au regard des autres m’importe peu, mais si cela vous gêne, sachez qu’une fois votre enfant installé, on ne voit pas vraiment votre ventre en fin de compte).
Ceci étant dit, pour ne pas faire une overdose de chemisiers et blouses, il est bon d’avoir d’autres types de hauts comme celui-ci. Je les choisis fluides, ils sont ainsi plus facile à relever, et cela peut même permettre si le décolleté est assez ouvert de passer juste ce qu’il faut du sein par le haut.

5 – blouse plumetis fluide Laura clément (soldée à 20 euros)
6 – blouse manches 3/4 (soldée à 7,50 euros)
Le chemisier ou la blouse est une des pièces maîtresses de la garde-robe d’une mamallaitante, mais ce n’est pas une raison pour qu’ils soient « mémérisants ». A la base, le chemisier, ce n’est pas vraiment mon truc, parce que je le trouve souvent informe et trop classique. Mais à devoir en acheter, j’ai constaté qu’il en existe une multitude et qu’ils peuvent mettre en valeur le corps si on les choisis bien. A boutons pressions, à zip, à boutons classiques, … à fermeture intégrale ou jusque sous la poitrine, manches longues, 3/4, dans tous les coloris, les motifs, les tissus, … il y a du choix pour éviter la lassitude.
J’ai sélectionné le premier pour son jeu de transparence et de superposition, en blanc ou noir, il est très élégant, le bouton du haut peut être ôté pour une jolie ouverture de col. (Attention à la taille choisie, il serre légèrement au niveau de l’intérieur du coude lorsque l’on plie le bras et ça peut devenir désagréable pour un bras un peu fort).
Le second m’a tapé dans l’oeil pour son ouverture aisée par zip, porté légèrement rentré dans un jean, il donne un très bon look.
Attention à la taille choisie, car petit détail, si votre poitrine a considérablement augmenté, ces deux chemisiers peuvent (peut-être) être un peu justes à ce niveau. J’avoue continuer à prendre ma taille habituelle, puisque j’ai hérité d’un maxi contenu dans un mini contenant 😉

7 – pull tennis soft grey (soldé à 30 euros)
Pour changer un peu des gilets, j’ai craqué sur ce pull bien chaud à large encolure, qui me permet donc de le garder pour allaiter et d’avoir juste à relever ou déboutonner le haut du dessous (oui car n’en déplaise à Paparaignée, il faut bel et bien porter quelque chose en dessous, si, si, je vous assure, l’ouverture descend jusqu’au nombril 😉 )