Un moment qu’il fallait que je vous en parle.
Il y a deux mois, je vous annonçais l’arrivée de Caillou, la nouvelle petite araignée qui agrandissait la famille. Mais depuis, je n’avais pas encore pris le temps de vous raconter un peu sa naissance.
Loup-8jours-35-webN’ayez crainte, vous ne trouverez pas ici les détails techniques d’un accouchement. Ben non, je tiens à garder mes lecteurs quand même 😉 et je ne fais pas dans les écrits de guerre et journaux de bords de champs de bataille 😉 . Et puis bon, vous savez tous comment ça se passe ou presque de ce point de vue là, je ne suis pas une extraterrestre et Caillou n’est pas apparu dans un pet magique de poney arc-en-ciel (quoique, entre le ressenti et la réalité il n’y a qu’un pas), tout propre, tout peigné et tout lisse (oui je sens votre déception mais en fait j’ai fait comme tout le monde, si, si).
Dans cet article, qui risque fort d’être long (fuyez tant qu’il est encore temps), vous trouverez donc surtout des impressions, des détails qui m’ont marquée, les petits trucs et astuces qui nous ont permis d’accueillir Caillou sereinement et surtout la preuve que l’on peut vivre un accouchement et un séjour à la maternité agréables même quand la première fois a quasiment été à l’extrême inverse. Et ça c’est déjà pas mal hein ! 😉

De fait, dans un premier temps, il est nécessaire de passer par une autre étape de notre vie, l’arrivée de Marmouset, qui celle-ci ne s’est pas faite dans la douceur comme vous l’aurez compris. Alors me direz-vous, point d’accouchement ressenti comme absolument merveilleux sans un accouchement difficile avant ? Heureusement non, mais l’histoire d’un accouchement difficile peut permettre aux futurs parents de mieux se préparer et de dédramatiser un peu (et aux déjà parents de se remémorer quelques souvenirs et de relativiser !)

Enchaîner les problèmes  ou l’accouchement numéro 1
(si vous n’avez jamais accouché,  vous pouvez directement passer à l’accouchement numéro 2 qui se trouve dans l’article suivant mais je décline toute responsabilité de « non-préparation au pire » 😉 )
Le jour de l’arrivée de Marmouset, tout se passait bien. Je sentais le super accouchement venir parce que chez moi, apparemment, ça descend tout seul (si vous avez mis des heures et des heures à accoucher, ne me détestez pas tout de suite, j’ai eu mon lot d’autres joyeusetés en compensation). Pratique n’est-ce pas ? Enfin tout est relatif car ça descend bien trop tôt, dès le troisième mois mais ça, c’est une autre histoire. Tout allait bien donc, une jolie nuit de pleine lune, pas un chat une maman à la maternité sur le point d’accoucher mis à part moi, une sage-femme rassurante et même un petit tour dans la maxi baignoire de ouf pour se relaxer (comme celle que l’on voit à la télé dans Baby boom oui parce que ma maternité est passé dans Baby boom héhé). Sauf qu’à quelques minutes du moment fatidique, il s’est passé ça :
– double cordon autour du cou de Marmouset = baisse de son rythme cardiaque = intervention du médecin en urgence avec épisiotomie et forceps
+
– péridurale qui ne fonctionne pas ou pas au bon endroit (je ne sais toujours pas bien) = douleur ++++++  (ben oui forceps et épisio hein) = état second et impossibilité de sentir si je pousse ou pas et bien ou pas.
Bref, un accouchement rapide mais fait « à l’arrach » comme disent les jeunes (comment ça les jeunes disent plus ça ?) qui au final m’a apporté une extrême fatigue, un baby blues (peut-être même un peu plus que ça) et une impression de ne pas avoir réellement mis au monde Marmouset.
Je ne vous passe pas l’après « expulsion » (oui c’est ce doux mot qui est utilisé dans le corps médical, ça aide bien à la sérénité hein ? 😉 ), ce serait vous priver de quelques détails dignes d’un film mêlant l’horreur et le comique. Je devrais plutôt dire « extraction » d’ailleurs dans mon cas. L’après extraction donc, avec la sage-femme qui t’appuie sur le ventre car je cite « désolé Madame, tout n’est pas sorti » et par tout, elle désigne le placenta hein, le bébé lui était en un seul morceau ouf  (vision d’horreur)! Et le doux moment où tu te fais recoudre et où la péridurale ne s’est toujours pas décidée à fonctionner (comment ça j’avais dit pas de détails techniques type « champ de bataille » au début de l’article 😉 ) et où le médecin, au moment du passage de l’aiguille, quand tu serres un peu les dents et que ça se voit, te sort très sérieusement « Vous êtes un peu sensible de cet endroit là non ? ». Et là, pas encore sortie de ton état de quatrième dimension, secouée par ce que tu viens de vivre, la répartie te manque malheureusement mais tu aurais bien aimé lui dire que « Non, non, pas du tout », tous les jours tu te plantes des aiguilles dans le vagin et que tu veux bien partager ce moment de plénitude avec elle, histoire qu’elle saute de joie avec toi et que d’ailleurs, juste avant, c’est aussi par complaisance que tu criais quand elle a activé ses forceps.

Autant vous dire qu’après ça, le bonheur d’avoir son bébé sur son ventre et les pleurs de joies et d’émotions avec sa moitié, on peut s’asseoir dessus. Enfin si tu pleures hein, mais tu pleures parce que tu es perdue, que tu ne comprends pas bien ce qui s’est passé et que ça y est c’est bon tu as vu le bébé, on peut le remettre là où il était maintenant ?
Dans les films, les parents s’embrassent, regardent leur oeuvre avec béatitude et la maman dit au papa, « c’est le plus beau jour de ma vie ». Ben qu’est-ce que ça doit être les autres ?. Moi, bizarrement, ma première phrase au papa fut : « je suis désolée, je ne pourrai pas faire un deuxième ». Note pour moi-même : arrêtez de croire les films niaiseux et les mamans qui te disent, « tu verras c’est que du bonheur ».
Mais bon, comme vous le savez, j’ai fait un deuxième et j’en ai même parlé au papa quelques jours après l’accouchement de ce futur deuxième, il faut croire que le cerveau et le corps sont conditionnés pour oublier et ne garder que le positif (si si apparemment il y a eu du positif, là tout de suite en y repensant, je ne vois pas quoi mais il y en a eu, forcément 😉 ).

Bref, le premier accouchement, je peux le résumer ainsi : trop vite, trop violent, trop confus.

Et la pouasse amenant vraisemblablement la pouasse, ç’aurait été trop beau que cela s’arrête ainsi.
Ayant eu l’extrême privilège de connaître ce qu’on appelle un périnée complet (vous ne connaissez pas, ne comptez pas sur moi pour vous l’expliquer, google s’en fera une joie, on a dit pas de détails so glam 😉 ), j’ai eu un autre privilège, un séjour prolongé à la maternité avec un gros suivi. Un gros suivi, ça ne veut pas dire plus de repos. Parce que toi, tu crois que tu peux te reposer à la maternité, que c’est bon le plus dur est passé ! Mais non, il ne faudrait pas que le retour à la réalité soit trop doux non plus, hein. Alors on vient te voir tous les 5 minutes pour la pesée, la température de bébé, la tienne, la tension, le test machin chose pour bébé, la vérification de la cicatrisation, si tu saignes bien comme il faut (toi tu sais pas bien ce que ça veut dire mais eux visiblement ils ont une idée précise de la chose), si tu vas bien aux toilettes comme il faut, le positionnement au sein (qui change à chaque fois selon la personne qui te le montre), les soins au bébé, le bain, la photo de naissance, les papiers pour déclarer bébé, l’ordonnance pour le retour à la maison, … et j’en passe.
Et puis, si tu as encore plus de chance, voilà ce qui peut se passer.

  • On te dispute parce que tu n’as pas fini de manger quand on ramasse les plateaux (ben oui parce que ton bébé a voulu téter au même moment, c’est vrai quoi il peut pas se caler au bon moment ce fils indigne ! et puis faire ses nuit tant qu’on y est aussi !).
  • On te dit de te débrouiller quand tu demandes de l’aide pour changer bébé et que tu ne tiens pas debout parce que je cite encore « c’est comme ça qu’on apprend ».
  • On t’envoie te faire voir assez clairement lorsque tu rappelles que la sage-femme de jour a demandé que l’on te prenne un peu ton fils la nuit (parce qu’elle était inquiète de ton manque de repos).
  • On découvre le dernier jour où tu es là qu’en fait il y avait un souci d’aération dans ta chambre et que si tu n’arrivais pas à dormir, ce n’est pas parce que l’accouchement t’a transformé en chaudière, mais juste parce que l’on t’a offert le luxe de séjourner dans la chambre sauna (trop généreux, vraiment fallait pas).
  • Et enfin, on t’informe que la dernière pesée se fera la nuit, celle où tu pensais enfin dormir parce que la montée de lait est passée et que ta chambre dispose enfin de l’option aération mais que non à 2h du mat, tu devras déshabiller bébé complètement, le rhabiller (pour une fois qu’il dormait) et le faire téter pour qu’il se remette de ce réveil bien violent. Ben oui, parce que « vous allez sortir demain matin alors faut que tout soit réglé avant la sortie », d’ailleurs, finalement, tu sors seulement à midi passé car personne n’est prêt sauf toi (trop heureuse de partir).

A croire que dans ce moment d’égarement qu’est l’accouchement, le personnel nous fait jouer à la grande loterie de la maternité et que jackpot, j’ai tiré le pack spécial « VDM » 😉

Voilà, un accouchement, ça peut être ça et donc forcément à la maison après, le bonheur est loin d’être présent, la fatigue perdure et le baby blues s’invite plus longtemps que prévu. Mais rassurez-vous aujourd’hui, je le vois comme un scénario digne d’un bon film comique et j’en ris (presque, si, si, quoique parfois jaune 😉 )

Place à la bonne nouvelle, on peut vivre un accouchement DIFFERENT et heureusement. Si je vous ai parlé de ma première expérience, ce n’est pas pour vous effrayer (non non, je vous jure, revenez !) mais pour mieux vous montrer que oui il y a une solution pour ne pas vivre ça. Alors desserez les fesses, il va bien falloir qu’il sorte votre petit bout (comment ça c’est pas les fesses, ah ben tout s’explique alors 😉 ).

Cet accouchement rêvé, je vous en parle ici.

 

 

Hier, c’était mercredi, j’avais donc mon Marmouset à la maison tout l’après-midi.
Pour qu’il ne se sente pas trop délaissé vis-à-vis d’un Caillou un peu trop dévoreur de nénés ces derniers temps, j’ai résolu d’essayer de lui trouver une chouette activité inédite chaque mercredi. Pour ce faire, quelques jours avant, je cherche dans mes archives de maîcresse, j’écoute aux murs des facebook d’autres mamans, je farfouille sur le net, j’active la boîte à neurones (enfin ce qu’il en reste après deux grossesses et des centaines d’heures de sommeil en moins) et je retrouve, je copie, je m’inspire ou j’invente une activité, un jeu, une sortie,…
Le but étant que ce soit facile d’accès, c’est à dire que le matériel soit limité et récupérable facilement, que le prix de revient ne soit pas trop démesuré et que la réalisation soit dans mes cordes (donc on oublie la construction d’une borne arcade de ouf hein Paparaignée 😉 même si j’aime les défis). Marmouset doit pouvoir au mieux y participer, ou sinon observer, donner son avis mais surtout abuser du produit fini tant qu’il le souhaite !

Décors de bain amusants
Pour cette semaine, j’ai donc choisi de lui fabriquer de quoi jouer encore plus lors de ce moment très appréciable qu’est LE BAIN. Il s’agit de réaliser des décorations en mousse qui, une fois mouillées, tiendront sur le carrelage, et qu’il pourra manipuler en laissant parler son imagination.

Pour cela, rien de plus simple, il vous faut :
– du papier mousse
Vous le trouverez vendu à l’unité ou en assortiment dans les enseignes de loisirs créatifs, j’ai pris le mien chez Cultura (j’avoue que Paparaignée travaillant à deux pas de ce magasin, ça va souvent me faciliter les choses) mais les « carrés vaisselle » de couleur vendus au rayon éponge de n’importe quel supermarché fonctionneront à merveille également.
– un feutre ou stylo
– une paire de ciseaux
IMG_1127Pour réaliser les décorations, il suffit de dessiner ou encore mieux, s’il est assez grand, que l’enfant dessine ce qu’il veut sur le papier mousse et il n’y a plus qu’à découper.
Marmouset apprécie particulièrement les animaux, surtout ceux de la ferme, il peut y jouer des heures que ce soit dans sa vieille ferme Fisher Price ou en légo, il veut absolument passer voir les « cot cot » qui vivent près de chez nous ou le « ien » de la gardienne de l’école à côté dès que l’on sort et il mange régulièrement des pâtes en forme de poule, chat, lapin et autres. Bref, vous l’aurez compris, rien d’étonnant à ce que je choisisse pour ses décorations de bain, un thème plutôt agricole.
IMG_1130Comme je ne suis pas très forte pour dessiner mais que je recopie plutôt habilement, j’ai donc dégainé mon téléphone et en tapant « contour dessin » et le nom de l’animal ou de l’objet que l’on veut dessiner, sur google image, on trouve des modèles assez facilement. C’est Marmouset, qui sait très bien manipuler le téléphone (je ne sais pas si je dois être impressionnée ou désespérée), qui a choisi les animaux et les modèles à recopier.
Comme il est trop petit pour dessiner et découper, il a fait des gommettes, du dessin et du déchirage de papier à côté de moi pendant la réalisation.

Bien entendu, dès la dernière figurine découpée, ni une, ni deux, il a fallu de suite foncer dans le bain pour les tester ! Et ce fut parti pour de longues, très longues minutes de plaisir !
IMG_1134 IMG_1138Je garde cette activité sous le coude qui peut, je pense, être déclinée de multiples façons selon l’âge de l’enfant : fabrication de puzzles, lettres pour composer des mots, tangram, décors multiples,…. Avec un feutre indélébile, on doit aussi pouvoir probablement dessiner sur les décorations et ainsi ne pas se limiter qu’au contour même si je trouve cela particulièrement joli ainsi.
IMG_1139

A vos crayons !

Pour la troisième semaine du projet 52, lancé par Milie du blog C’est quoi ce bruit,  j’ai été tout de suite inspirée. Voici donc, sans plus attendre la photo que j’ai choisie pour le thème « quotidien ».0E0A6473Alors, je vous arrête tout de suite, non ce n’est pas l’un de mes seins, je sais que la grossesse peut engendrer des modifications hormonales mais de là à avoir autant de poils que le Charaignée, faut pas pousser non plus 😉
Mon sein est bien là mais habilement caché par un petit Caillou qui le tète. Un Caillou qui ne l’est pas tant que ça finalement.
Cette photo ne date pas de cette semaine, elle a été prise entre Noël et nouvel an et je n’en suis pas l’auteure puisque c’est mon beau-père qui l’a prise. Je l’aime particulièrement, je la trouve apaisante et elle m’est tout de suite apparue comme évidente pour illustrer le thème de la semaine.

Car avec l’arrivée de Caillou le 30 novembre dernier, mon quotidien est constitué de couches, de repas à préparer, de lessives, de promenades mais il y a une chose qui l’alimente plus que tout le reste, une chose que je fais jour et nuit de nombreuses fois (d’ailleurs au moment où j’écris cet article, je fais aussi cette chose), une chose à laquelle je tiens beaucoup et que j’aime malgré les petits obstacles que j’ai pu rencontrer : donner le sein ! Un moment d’apaisement, un contact different avec son bébé, un sentiment d’attachement particulier, je ne sais pas trop mais en tout cas un moment agréable pour moi comme pour lui et que j’avais déjà expérimenté durant 15 mois avec Marmouset.
Au mois de mai dernier, j’avais définitivement troqué le néné contre le biberon et ce ne fut pas sans une petite pointe de tristesse. J’aurais pu continuer mais il était temps, j’étais enceinte, je ne souhaitais pas pratiquer le co-allaitement et je voulais prendre le temps pour que l’arrêt du sein ne coïncide pas pour Marmouset avec l’arrivée de son petit frère. Mais le sevrage s’est fait bien plus rapidement que je n’aurais cru, il faut dire qu’avec la grossesse et les modifications qu’elle engendre, Marmouset commençait à me regarder d’un air « c’est quoi cette arnaque, ce qui sort des seins, c’est plus ce que c’était ! », et moi de penser « et encore si tu savais ce qui va sortir du ventre dans 7 mois » 😉
Alors, une pointe de tristesse certes mais empreinte de l’excitation de démarrer un peu plus tard une nouvelle aventure lactée faite de tellement de réjouissances.

La semaine dernière, je vous parlais ici de ma participation au « Projet 52 » lancé par la blogueuse Milie. En cette deuxième semaine, le thème est « Lire ».

Avant de vous dévoiler la photo choisie, une petite tranche de vie s’impose.
Depuis quelques mois je dirais, Marmouset est devenu passionné par sa bibliothèque. Il a décidé d’y piocher régulièrement et de choisir lui-même ses lectures du soir.
Cela a commencé par le célèbre album, bien connu de plusieurs générations maintenant, Les trois ours de Byron Barton, qu’il a fallu lire et relire à en devenir fou. J’ai d’ailleurs bien cru que ça allait être l’unique livre de sa vie, il ne voulait que celui-là, plusieurs fois par jour et sept jours sur sept et nous l’avons rapidement connu par coeur. Il me semble même que ma voix et celle de Papa ours ne faisait plus qu’une à un moment donné et que « juste bien » était devenue mon expression favorite (« pâtes chaud maman », « non elles sont juste bien chéri »). Bref, je n’étais pas loin de l’overdose.
Mais Marmouset a finalement décidé d’élargir ses horizons avant que je ne me mette à devenir hystérique à chaque rencontre avec une petite fille blonde et bouclée ou un ours (quoique mes rencontres avec des ours se font rares).
Il s’est ensuite pris de passion pour Les trois petits cochons (version Les trois petits pourceaux), puis ce fut au tour de La chèvre et les sept biquets. Un nouvel album arrivait dès que le précédent était plus ou moins connu par coeur.
Et puis, il y a deux semaines, il a découvert dans sa bibliothèque, alimentée par mes soins au gré des vide-grenier et des coups de coeur en librairie jeunesse, trois albums de la même collection, mettant en scène un même personnage principal : Spot.
Spot, qui c’est ça ? C’est un petit chien jaune, datant des années 80, créé par l’anglais Eric Hill et qui à chacune de ses aventures, découvre et apprend de nouvelles choses. Quand j’étais petite, ma maman me faisait régulièrement fréquenter la bibliothèque municipale et c’est à ce moment que j’ai découvert Spot. Ce qui me plaisait avant tout dans ces albums, c’était la fenêtre à soulever à chaque page  pour découvrir des éléments cachés de l’histoire, une histoire simple, facile pour les premières lectures seul, et un tantinet pédagogique pour certains albums (nombres, couleurs, animaux de la ferme, positions,…). Alors quand j’en ai retrouvé un en vide-grenier, la nostalgie a fait son petit effet et j’ai bondi sur cette petite madeleine de Proust, puis un jour, un autre et encore un autre. Je ne savais pas si ça plairait à Marmouset, mais je compte bien agrandir notre collection car il semble conquis, me réclamant « Pote » tous les jours et s’étant mis à « lire » ou plutôt raconter seul depuis leur découverte. Il semblerait que chez lui aussi, la petite fenêtre à soulever fasse son petit effet 🙂

IMG_1078« Pote » fait à présent parti de notre quotidien, et deviendra peut-être aussi une petite madeleine de Proust un jour pour Marmouset !

Dans la catégorie cuisine du week-end avec Marmouset, hier, nous avons testé une nouvelle recette simple comme bonjour : le pain perdu.
Vous êtes certainement nombreux à la connaître et si ce n’est pas le cas, le mal va donc être réparé ici-même 😉
Cette recette est une tradition chez nous car nous avons régulièrement du pain qui sèche et qui devient immangeable tel quel. Je n’aime pas jeter la nourriture et nous n’avons pas de lapin (encore que parfois Marmouset décide d’endosser le rôle du lapin et de ronger un vieux quignon), je le mets donc de côté et lorsque j’en ai une bonne quantité, c’est pain perdu au menu du goûter dominical ! Marmouset n’avait pas encore expérimenté la recette en tant que cuisinier. J’avais tenté de lui en faire goûter une fois, échec cuisant ! Mais cette fois, comme c’est lui qui a mis la main à la pâte, il a été tenté et ma fois, ça ne lui a pas trop déplu.IMG_20150329_155803Voici donc la recette.

Ingrédients
– du pain rassis, sec, laissé pour compte, … mais bon si vous ne pouvez attendre et qu’une envie irrépressible se fait sentir, ça marche aussi avec du pain frais hein
-50 cl de lait
-2 cuillère à soupe de sucre
-1 sachet de sucre vanillé
-2 oeufs
– une bonne noix de beurre

Préparation
Battre les oeufs dans un plat creux ou un saladier.
Ajouter le lait, le sucre et le sucre vanillé.
Tremper le pain dans le mélange pour qu’il s’imbibe bien sans le laisser devenir trop mou.
Faire fondre le beurre dans une poêle (idéalement type poêle à crêpes, ça fonctionne bien).
Mettre les morceaux de pain à dorer, quelques minutes de chaque côté.
Saupoudrer d’un peu de sucre éventuellement.
Servir et manger immédiatement !

(On peut aussi, notamment si on en a une grande quantité et que l’on veut tout faire en même temps, mettre le pain dans un plat à gratin et le passer 45 minutes au four, thermostat 4. Pas encore testé ici, il faut patienter 45 minutes, c’est bien trop long pour les affamés que nous sommes ;))

IMG_1011 IMG_1012

Bon appétit

L’année dernière, au travers de certains de mes blogs favoris, j’ai suivi le fameux « Projet 52 » lancé par Milie du blog C’est quoi ce bruit.
Et j’ai trouvé ça drôlement sympa, un petit projet qui donne à voir des tranches de vie et de jolies photos, un projet qui permet de partager des découvertes, des souvenirs, des sourires, des petits bonheurs quotidiens, des joies et des peines, …  un projet qui apporte de la fraîcheur, une petite pause dans la journée, et plein de petites émotions !
Toujours fort de son succès, le projet reprend en 2016. Alors cette année, c’est décidé, je me lance aussi et j’y participe pour sa troisième édition.

Le projet 52, quesako ?
projet-52-milie-logo-300
L’idée est de faire une photo par semaine pendant une année en suivant un thème donné chaque semaine. Simple comme bonjour non ?
On poste la photo sur son blog ou sur Instagram et on peut l’agrémenter si on le souhaite de quelques mots ou d’un article complet pourquoi pas.

Et voici la liste des thèmes de cette année.
projet-52-2016-themes-700

Allez, c’est parti, j’espère réussir à m’y tenir hein ! Et ça commence mal, je suis déjà en retard (bon de quelques minutes seulement, ouf, l’honneur est sauf).

Donc le thème de la semaine dernière, première semaine de l’année, c’était « Enjoy ! ».

J’aurais pu vous montrer les sourires quotidiens de Marmouset, j’en ai à la pelle dans les photos de mon téléphone, des sourires charmeurs, des sourires coquins, des sourires joyeux, … ils se déclinent sous toutes les formes 😉 ou ceux de Caillou, les sourires aux anges après la tétée ou dans le sommeil, et les vrais, ses premiers, quand il nous regarde vraiment et qu’il essaie de nous rendre les nôtres :). Mais, je n’aurais pas su quelle photo choisir ou quel sourire immortaliser, ils sont nombreux, parfois furtifs et tellement plus beaux en vrai que sur papier (ou sur écran devrais-je dire).
Alors la photo de la semaine 1, la voici.
IMG_1009Je sens déjà les rires moqueurs ou les regards interrogatifs. Ben oui, cette photo, je l’ai prise vendredi dernier et moi quand je vois ça au détour d’une rue, dans ma ville qui est une grande ville quand même, (une ville ou passe le métro et où il n’y a pas de ferme vous voyez donc vraiment une ville quoi) et bien ça me fait plaisir, je souris et je suis guillerette pour la journée. Oui, il m’en faut peu (et tant mieux) et non je ne suis pas une de ces citadines qui pense que le poisson a une forme de bâtonnet (si si je vous jure, le poisson le vrai c’est pas ça ;)) et qui n’a jamais vu une vache autrement que dans L’amour est dans le pré ;), je viens de la campagne quand même hein. Juste, j’aime les vaches et les poules (et aussi L’amour est dans le pré en fait) et plein d’autres animaux de la ferme.
Et lorsque j’ai vu cet animal, perché devant un immeuble, j’ai eu un temps d’arrêt, j’ai affiché un large sourire, j’ai pris quelques secondes pour observer presque avec béatitude la bête, j’ai pensé à mon fils qui adore les poules, enfin les « cotcot » comme il dit, je me suis empressée d’envoyer une photo à mon mari et pour finir j’ai fredonné « Une poule sur un mur » tout le long du chemin (en me disant que la chansonnette prenait là tout son sens et je n’en étais pas peu fière).

Voilà, vous allez vous dire que je suis certainement presque aussi « perchée » que la poule mais « Enjoy », cette semaine, ce sera ça !

A la semaine prochaine pour la suite du défi.
Et si vous aussi, vous y participez, n’hésitez pas à me montrer votre photo ou le lien de votre article.

Vous cherchez une activité simple, rapide, qui vous prendra juste quelques secondes de préparation, très peu de matériel et qui va épater vos kids, et bien oui c’est possible, la voici, la voilà : la pâte folle ! Une une pâte un peu magique qui fascinera les petits comme les plus grands et sera l’occasion d’une expérience sensorielle particulière.

Matériel : 
– 1 récipient (genre un petit tupper)
– de la Maïzena
– de l’eau
– éventuellement un colorant alimentaire
IMG_0963Recette :
Verser environ un volume d’eau sur 4 volumes de Maïzena jusqu’à ce que le mélange commence à se solidifier. Le but est d’obtenir une pâte qui va avoir une double propriété : molle si on y plonge doucement le doigt, dure comme de la pierre si on la frappe rapidement. Toute douce et solide si on l’effleure, elle coule entre les doigts si on la prend en main. On peut donc ensuite la tripoter, la manipuler, et patouiller à souhait !

Avantages :
La recette est facile est rapide.
La pâte est comestible.
Le nettoyage est facile puisque plus on ajoute d’eau, plus la pâte fond et devient liquide jusqu’à disparaître. Elle ne colle pas, ne sèche pas, un coup de chiffon humide fait tout disparaître en un clin d’oeil.
L’activité peut satisfaire les plus petits et leurs envies de « patouiller », de transvaser si on leur donne plusieurs récipients, d’expérimenter différentes textures mais aussi les plus grands, avides d’expériences scientifiques ou de magie 😉
Ici, passée l’expérience sensorielle amusante, ça s’est rapidement transformé en grand n’importe quoi avec un Marmouset qui a voulu ajouter plein d’eau, transvaser encore et encore avec différentes cuillères, il y en avait un peu partout mais qu’est-ce qu’il s’est amusé 😉
IMG_0978 IMG_0980Envie de vous lancer ? Foncez et n’hésitez pas à partager votre expérience de l’activité sur la page facebook !

Il y a deux mois et demi, dans cet article, je vous vantais les mérites des crayons que Marmouset utilise depuis qu’il a environ un an, les supers triangles magiques ! A présent, Marmouset a grandi (eh oui bientôt 2 ans déjà) et il commence à colorier. Oui, bon, je m’avance un peu là, disons que Marmouset commence à tenter de remplir plus ou moins des espaces (bon ok, déjà il ne déborde plus sur la table 😉 ). Bref, il devient un peu plus habile de ses mains en matière de dessin. Et comme c’est l’une de ses activités préférées, je m’attache à varier quelque peu les supports, les matériaux, les outils. Or, j’ai fait une récente découverte sur l’un de mes sites de prédilection : les cailloux crayons de chez Crayon Rocks. Et le concept m’a plu. Ni une, ni deux, j’ai ajouté cela à mon panier et hop une commande passée.
Aujourd’hui, j’ai reçu les fameux crayons et aussitôt arrivés, aussitôt testés. Alors bien entendu, je ne peux pas vous en parler dans la durée pour le moment mais je peux vous donner quelques informations sur le produit, mes premières impressions et celle de Marmouset. Et c’est plutôt positif !
Attention, je ne dénigre pas nos triangles magiques, hein. Marmouset les utilise toujours et continuera encore longtemps. Les avantages sont différents et il n’y a pas, pour moi, un produit qui l’emporte sur l’autre, ce n’est pas tout à fait comparable et donc plutôt complémentaire.

Les cailloux crayons : Quesako ?
Comme à l’habitude, rien de mieux qu’une image pour vous les présenter.
crayonrocksComme leur nom l’indique, ce sont des crayons en forme de caillou, semblable à des osselets (pour les plus anciens qui me lisent ;)). Ils sont fabriqués à base de cire d’abeille, de soja et de pigments naturels. Il est possible d’acheter des sachets de différentes contenances : 8, 10, 16, 20 ou 32 par exemple. Plus il y en a, plus le choix de couleurs est large (plus il y a de nuances en fait) car même dans le sac de 32, il n’y a pas deux couleurs identiques.
IMG_0939IMG_0944

Crash test by Marmouset and Mum
Les plus :
Prise en main. Là encore, comme pour les triangles, la forme ergonomique amène instantanément une prise en main correcte de la part de l’utilisateur. Alors qu’avec des crayons classiques, Marmouset se positionne automatiquement sur une prise en « crabe » (avec toute la main autour du crayon), ici, la prise en « pince » est automatique. Du coup, cela permet de ne pas induire de mauvais gestes qui pourraient être préjudiciables à la bonne tenue du stylo plus tard (fatigue, désintérêt).
IMG_0955Solidité. Pour le moment, nous n’avons pas les crayons depuis suffisamment de temps pour donner un point de vue sur leur durée. Mais Marmouset, en bon petit monstrouille qu’il peut être , s’est mis à jeter avec force un ou deux crayons à la fin de l’activité, signifiant ainsi à son père qui rentrait tout juste du travail qu’il fallait qu’il le remarque 😉 Et aucune casse, ils n’étaient même pas ébréchés.
Esthétisme. Ces crayons sont plutôt mignons et amusants. La preuve en est qu’une fois que Marmouset eût terminé son coloriage, l’idée lui vint naturellement de tenter de poser les crayons tour à tour en équilibre sur ses orteils. Un semblant de jeu d’osselets donc 😉 Je pourrais donc ajouter multitâche à la liste des « plus » puisque cette seconde activité lui a pris au moins autant de temps que la précédente, et l’a rendu tout aussi calme et d’une concentration sans limite !
Respect de l’environnement. Comme c’est un point qui me tient toujours très à coeur, ce produit ne déroge pas à la règle, il est écologique, non toxique et conforme à la législation Européenne évidemment.
Variété de couleurs. Il y a une gamme de couleurs beaucoup plus large que pour les triangles magiques et c’est appréciable. Ces crayons étant destinés aux plus grands, ils doivent être ravis de pouvoir colorier sans être restreints dans leurs envies de couleurs.
Facilité de nettoyage. Bon Marmouset ne dessine que sur la feuille en principe (sauf s’il veut faire le coquin) mais on a testé quand même. Sur la table, la peau et les vêtements, c’est parti facilement. En principe, à 3 ans, l’âge requis pour l’utilisation des craies, on n’écrit plus sur toutes les surfaces possibles dans la maison, enfin j’espère 🙂

Les moins (ou ce qu’on pourrait penser comme étant des moins) :
Taille. Ils sont petits. Oui mais c’est pour la bonne cause, ils sont ainsi bien adaptés à la main de l’enfant. Et ils ont apparemment un volume supérieur aux crayons pastels classiques en bâton d’après la description. Ils ne pourront juste pas être mis entre les mains d’enfants trop jeunes pour éviter une mise en bouche et donc un risque d’étouffement. Ils sont destinés aux plus de 3 ans en principe. Alors oui, Marmouset n’a même pas deux ans, mais il ne met jamais rien à la bouche et surtout, l’activité est surveillée.
Visibilité. Particulièrement pour certaines couleurs plus que d’autres, ils marquent beaucoup moins que les triangles magiques. Ils glissent parfaitement sur le papier mais il faut appuyer suffisamment fort pour que la trace soit bien visible. Cela ne pose donc pas vraiment de problème à l’âge où l’on est censé les utiliser puisqu’à 3 ans, on a un meilleur appui qu’à 1 ou 2 ans bien sûr.

Pour résumer, je dirais que pour moi, ils viennent compléter les triangles magiques à un âge un peu plus avancé lorsque l’enfant peut/veut commencer à faire du coloriage plus précis par exemple, ou lorsqu’il a un peu affiné l’amplitude de son geste ou pour un plus large choix de coloris.
crayon rocks IMG_0951 IMG_0958Ces crayons vous séduisent, ils appartiennent à la marque Crayon Rocks et vous pouvez les trouver chez Lilinappy : ici.

C’est les vacances, Marmouset est à la maison 24h sur 24, il faut donc l’occuper constamment ! Qui plus est, depuis que Marmouset a un petit frère, il joue un petit peu moins seul et demande un peu plus de présence de notre part. Ben voui, papa et maman s’occupent de Caillou alors il veut aussi sa part, et chaque seconde d’inattention (genre Paparaignée en train de mettre à jour je ne sais quoi sur ses innombrables consoles ou mamaraignée en train de terminer un article du blog discrètement sur son téléphone) est propice à la bêtise.
S’il est bien occupé, c’est un ange ! Mais à cet âge là, comme vous le savez, une activité dure en moyenne 10 minutes et encore je compte super large (ou si ce n’est pas le cas chez vous, je vous déteste 😉 quelle chance !). On a donc intérêt à en avoir une tripotée en stock !

Parmi les activités préférées de Marmouset, la peinture ! Celle-ci peut durer très longtemps et être un véritable carnage au passage. Il ne se passe pas une journée sans qu’il ne dégaine son tablier en criant « peinture », enfin, en criant un mot qui ressemble vaguement à peinture mais qui en a tout son sens.
Il se trouve que l’année dernière, à cette même époque de Noël, l’une de mes supers soeurs avait préparé une activité pour occuper tout le monde après le traditionnel repas familial : de la peinture sur porcelaine. Chacun avait un petit bol, un peu de peinture et pouvait peindre à sa guise dessus puis repartir ainsi avec sa petite oeuvre personnalisée à l’issue de la journée. Nous n’étions pas présent à ce repas car nous étions dans la famille de Paparaignée mais ma soeur avait pris soin de nous faire parvenir 4 bols et la peinture adéquate.
Je n’ai honteusement jamais pris le temps de m’yatteler bien que l’idée me plaisait. Finalement, grand bien m’en a pris puisqu’un an après, alors qu’il me faut désormais trouver une activité à la minute, celle-ci tombe à pic. Et en plus, Marmouset peut tenir un pinceau à présent ! J’ai donc ressorti les précieux bols et la peinture mis de côté et c’est parti. Deux bols pour Marmouset, un pour Paparaignée et un pour moi, toute la famille ou presque s’y est donc mise.IMG_0895


Marmouset sait utiliser un pinceau gribouiller comme un acharné avec un pinceau. J’ai donc décidé de lui présenter d’autres outils afin que ce soit moins catastrophique que prévu, enfin c’était l’idée en tout cas. Un coton-tige pour le premier bol, une petite éponge pour le deuxième. On varie les plaisirs et on teste la matière différemment. Ceux qui connaissent le métier, vous sentez l’instit en puissance là hein ? 😉
« Allez Marmouset, regarde, tu trempes le coton-tige, tu le lèves et hop tu le poses, et tu recommences, hop, hop  » (compétence : maîtriser le geste poser/lever, motricité fine, le point…) « et pour l’éponge tu tamponnes tu vois, hop, hop ». Et Marmouset de répéter « hop, hop » très consciencieusement  à chaque fois qu’il applique le coton-tige sur le bol sans réussir à faire le moindre point bien entendu. Appuyant trop fort et donc glissant sur la surface, il a surtout fait apparaître de magnifiques gribouillages (oui mais le geste est là hein et l’envie et le plaisir surtout).
IMG_0758 IMG_0755
Le pire étant que ses bols sont bien plus beaux que les nôtres, on dirait que c’est fait exprès, le genre de truc qui se vend à prix d’or sur les marchés de créateurs. Si, si chaque pièce est unique Madame, fait à la main, chaque trait est pensé et ajusté, … Voilà, voilà.

Je ne vous passe pas la remarque magnifique de Paparaignée, super fier de lui à l’issue de sa création, parce que ce serait se priver d’un détail hautement essentiel : « Regarde sur mon bol, j’ai réussi quand même à placer les boutons de la manette de la Playstation ! »
Voilà voilà. On sent le geek en puissance (ou le gars complètement atteint qui a trop joué aux jeux vidéo 😉 ). Que répondre à cela…

IMG_0896Pour terminer, quelques informations essentielles cette fois. Si on déborde ou si on veut faire une petite modification, pas de souci, on frotte avec un essuie-tout ou chiffon humide et on recommence. Lorsque l’on est satisfait de son ouvrage, un petit tour dans le four, 35 minutes à 150° et le tout est fixé à jamais. On peut même les mettre au lave-vaisselle.IMG_0762

Sympa non ?