Aujourd’hui, Caillou a 2 ans et demi tout juste !
Trente mois donc que Marmouset n’est plus le seul enfant de la maison.
Il aura été un enfant unique pendant seulement 21 mois. Enfin vingt et un mois et demi pour être exacte.
Vingt et un  mois de différence, vingt et un mois qui me faisaient peur lorsque nous avons appris que j’étais enceinte. C’était au mois de mars 2015, Marmouset avait à peine 1 an.

Avant d’avoir Marmouset, nous étions passés par quelques petites péripéties, quelques difficultés qui nous avaient quasiment fait baisser les bras et qui s’étaient soldées par l’adoption du Charaignée 😉 vraisemblablement déclencheur du bon retour des choses puisque Marmouset arriva lui 9 mois après. Alors pour Caillou, nous nous étions dit quelque chose du genre qu’on n’attendrait pas pile le bon moment, qu’il viendrait quand il voudrait histoire de ne pas se focaliser dessus et de ne pas avoir à revivre la première situation. Mais nous, on n’avait pas vraiment pensé que « quand il voudrait » ce serait tout de suite ! Un mélange de joie et d’inquiétude s’est alors emparé de moi et pendant 9 mois, j’ai oscillé tantôt plus vers l’un, tantôt plus vers l’autre. L’inquiétude n’était pas tant tournée vers le fait d’élever deux enfants en bas-âge, je ne suis pas la première et sans doute pas la dernière non plus, mais plus vers cette fratrie naissante. Marmouset allait-il régresser, être en colère, devenir ingérable ? Est-ce que j’allais réussir à lui donner encore tout ce dont il avait besoin ? Allait-il se sentir délaissé ? Allait-il accepter Caillou ? Aurais-je le temps de m’occuper correctement de Caillou ? Est-ce que l’un des deux frères allait forcément pâtir de la situation ? … Tant de questions qui venaient de temps en temps me tarauder l’esprit.
J’ai pris des avis, j’ai lu des témoignages, j’ai lu des articles, … et puis j’ai arrêté de lire et j’ai essayé de ne pas trop réfléchir, j‘ai décidé d’avoir confiance et de voir le moment venu. Parce que de toute façon, ça ne serait certainement jamais comme je pourrais imaginer, lire ou entendre, ça ne se réfléchit pas une situation pareille, ça se vit, ça s’improvise, ça s’imprègne.

Et puis ce moment est arrivé, la rencontre entre les deux frères : une heure et demie qui a semblé durer une journée, un milliard de choses en peu de temps, tous les sentiments possibles.

Lire la suite

Il y a presque deux mois, je vous parlais dans cet article d’une boutique de puériculture découverte il y a peu : Les Secrets d’Amy.

Les Secrets d’Amy, c’est une boutique qui s’attache à mettre en avant des produits choisis avec soin pour la qualité de leurs matériaux, de leur composition, de leur provenance et de leurs conditions de fabrication. Des produits bio,  respectueux de l’être humain et de l’environnement et du local le plus possible. Une puériculture raisonnée. Avec tout ça, c’est donc forcément également une boutique qui souhaite valoriser les produits artisanaux, un point de plus pour me plaire. Et parmi ceux-ci, j’ai eu la chance de pouvoir en choisir et en tester deux. Après plusieurs semaines d’utilisation, je viens vous les présenter ici et faire un petit bilan.

L’attache sucette

L’attache sucette, un accessoire que vous devez certainement connaître si vous avez ou avez eu un bébé dans votre entourage ! Ou si ce n’est pas le cas, un accessoire pour lequel vous allez craquer dans quelques minutes, qui se compose en général de perles ou de tissu décoratif et dont une extrémité est constituée d’une pince et l’autre, d’un fil qui s’accroche à la tétine de l’enfant. Elle permet d’attacher la tétine au vêtement de l’enfant ou ailleurs (poussette, cosy,…) et de ne pas la perdre. Nous n’en possédions pas pour Caillou ou plutôt, nous n’en possédions plus. Il en avait une, bébé, mais l’efficacité de la pince s’était rapidement altérée, elle ne se clipsait plus très bien après quelques utilisations (certes parfois un peu musclées lorsque Caillou la forçait à se détacher en tirant dessus). Bref, j’avais donc abandonné l’idée et l’attache sucette de Caillou avait atterri dans le coin poupée pour des bébés nettement moins remuant (pour qui l’attache ne présente donc aucun intérêt mais Caillou était ravi 😉 ).

Sauf que cet accessoire est tout de même vraiment pratique ! Qui plus est quand la tétine est entièrement en caoutchouc naturel comme chez nous, ce qui lui confère une propriété  que n’ont pas forcément les autres tétines : elle rebondit ! Une tétine qui tombe et qui roule, ça peut aller loin mais une tétine qui rebondit, ça peut se retrouver dans des endroits improbables jusqu’à ne plus se retrouver du tout. Bref, sans la fameuse attache, il faut donc acheter plus de tétines que nécessaire et jongler entre les pertes et les réapparitions soudaines.

J’étais donc ravie d’en faire à nouveau l’expérience ! Le retour de l’attache sucette tombait même à pic, car quelques temps auparavant, Caillou s’était mis à redoubler d’efforts pour trouver toutes les excuses possibles pour garder sa tétine avec lui sans arrêt, en particulier avec la diminution de l’allaitement et donc de la « tétine » naturelle 😉

Les attaches sucette de la boutique

Ce que j’aime
La provenance, les attaches sucettes sont fabriquées par la boutique en Provence, les perles sont en bois de cyprès et les pinces sont en bois ou en tissu
La personnalisation, on peut faire graver les lettres que l’on souhaite sur les perles. Une jolie idée cadeau donc et un moyen d’éviter les confusions s’il y a plusieurs bébés à la maison, pour la crèche, chez la nounou et ensuite à l’école pour la sieste, on sait tout de suite à qui est la tétine que l’on retrouve.
La solidité de la pince : mes attaches précédentes ayant succombé rapidement, c’était ma crainte première, d’autant que Caillou a maintenant la force de tirer dessus et ne manipule pas toujours les choses de manière conventionnelle. Et bien, je suis épatée, il semblerait que la pince des Secrets d’Amy soit comme le roseau, elle résiste à toute épreuve, plie mais ne rompt pas. Désormais, plus de sueurs froides lors des sorties car perdre la tétine chez soi, passe encore, la perdre sur les rails du métro alors que l’enfant est visiblement en besoin express de sieste , bon, …. Plus de Caillou pleurant (que dis-je hurlant), de ne pas retrouver sa tétine, sa « précieuse », vraisemblablement solution à tous ses maux (comme le sein mais le sein a demandé l’exil depuis peu). Et des parents sereins qui la voient en un clin d’oeil et ne passe pas trois heures par jour le dos courbé à se plier en quatre pour voir où elle a bien pu rouler. Bref un véritable achat de paix sociale !

Ce que Caillou aime
jouer avec la pince et exercer sa motricité fine sans risque, il a beau la manipuler, la presser, la tirer, essayer de l’ouvrir, la refermer, … elle reste intacte !
le hibou peint sur l’attache, un animal dont Caillou est fan et qui lui a fait rapidement adopter l’objet un peu comme un totem
les lettres de son prénom, il est encore petit mais avec un frère qui va à l’école et qui lui montre les lettres, il s’y intéresse et adore me demander « c’est quelle lettre ?, les lire, les triturer, les observer les répéter, …, j’ai donc une solution toute trouvée, en douceur et sans même s’en rendre compte pour l’apprentissage du prénom (arrêtez tout, on tient un concept là, le B-A BA et la méthode globale, c’est de la rigolade, faites place à l’attache sucette, fun et révolutionnaire ! )

Bilan : accessoire validé à 100% à retrouver sur le site de la boutique.

Le bola de grossesse

Alors, je vous arrête tout de suite avant de recevoir des tas de messages (ça c’est pour me donner l’illusion qu’une horde de fans suit mon blog comme ils liraient Voici ou Gala 😉 ), je ne suis pas enceinte, non, non. Je sors à peine la tête de l’eau, non en fait non mais je sors des couches et de l’allaitement, c’est déjà ça 😉
Alors un bola de grossesse, me direz-vous quel intérêt et bien vous allez voir que c’est un produit qui a des qualités insoupçonnées même sans bébé en devenir.

Le bola est un bijou que je n’ai jamais utilisé durant mes grossesses tout simplement parce que j’ignorais son existence. Je n’ai appris qu’après ce que c’était : un long pendentif aux origines indonésiennes qui tombe sur le ventre et dont la boule renferme une ou plusieurs billes émettant un son léger comme une clochette que le bébé peut percevoir dès 20 semaines dans le ventre de sa maman et qui aurait un effet apaisant. Après la naissance, on peut continuer à le porter, le bébé habitué continue ainsi à être bercé et rassuré dans nos bras par ce bruit familier.
Les bolas de la boutique sont fabriqués par les Secret d’Amy. La cage renfermant la bille est un alliage de fer/argent ou fer/cuivre selon les modèles, la chaîne également mais elle peut être en tissu aussi et la bille est en cuivre. Ils sont disponibles sur la boutique en cliquant ici mais vous pouvez aussi les retrouver sur la page Facebook de la boutique.

Ce que j’aime
– sans être enceinte, quand j’ai reçu le bola, j’y ai trouvé un intérêt non négligeable : j’étais sur la fin de notre allaitement et je peinais à faire arrêter Caillou. Le bola a constitué un bon début de transition, Caillou le regardait et jouait avec au lieu de s’occuper du sein. Une sorte de collier d’allaitement auquel il s’est véritablement attaché, et qu’il a gentiment nommé « maman hibou », surnom qu’il m’avait donné quelques temps auparavant et qu’il a reporté sur ce collier. Je me dis que si le lien avait été fait au travers de ce collier pendant la grossesse, ça aurait très bien fonctionné, Caillou est extrêmement réceptif aux sons, aux bruits, aux chants, …
– les matériaux, coloris, formes, me plaisent beaucoup, j’aime l’alliance du bijou argenté avec le cordon en tissu fleuri qui a un côté japonisant je trouve.

Ce que Caillou aime
la référence au hibou dans la forme de la cage du bola choisi, comme dit plus haut un animal qu’il apprécie particulièrement
le doux bruit de la bille, Caillou est très sensible au son et à la musique et ça lui a beaucoup plu de le secouer
la texture de la cage, il aime passer ses doigts dessus, ce n’est pas un bijou lisse, il a des reliefs ce qui donne un côté tactile appréciable pour les petites mains

Encore une fois, on approuve et qui sait, peut-être aurais-je un jour l’occasion de l’utiliser en situation 😉