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Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler chiffons ou plutôt tissus !

Je me suis intéressée d’un peu plus près à la couture il y a environ 5 ans. Je ne savais pas faire grand chose, des ourlets, du point droit, rien de fantastique mais avec l’arrivée de Marmouset puis Caillou, je suis tombée sous le charme des petites créations maison que l’on peut admirer sur la toile. Le net regorgeant de tutoriels, d’astuces et d’explications pour toutes les techniques possibles et inimaginables en matière de couture, il était assez simple de se lancer. De fil en aiguille (c’est le cas de le dire), je me suis donc formée et je me suis offert une vraie belle machine à coudre.

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Dans un espace accolé à ma classe, se trouve un petit coin destiné à des activités que je change à chaque période ou presque et qui permettent aux enfants d’acquérir diverses compétences utiles et pratiques pour la vie de tous les jours où simplement de se détendre et de créer.

A la période précédente, il y avait donc un coin bricolage avec de véritables outils et différents matériaux de récupération pour apprendre à planter un clou, le retirer, utiliser un tournevis plat et cruciforme, mesurer, tracer, … pour expérimenter donc mais aussi pour laisser libre cours à son imagination.
Cette fois, c’est un coin couture que j’ai voulu mettre en place avec plusieurs objets dont une étoile à tisser.

J’ai découvert l’étoile à tisser très récemment, elle permet de tresser des fils entre eux pour produire une sorte de petit boudin comme dans un tricotin. Pour mieux comprendre son fonctionnement, vous pouvez regarder cette vidéo.
Petite, j’adorais le tricotin, découvert en CP grâce à ma maîtresse qui lorsque l’on avait fini un travail nous permettait de nous occuper au coin lecture avec des livres ou en tricotant avec cet objet. Je l’ai toujours et à la base je voulais y initier les enfants mais l’étoile à tisser est bien mieux adaptée à leur âge. Son utilisation est bien plus aisée que celle du tricotin et peut donc se faire assez tôt.

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Depuis que les enfants sont dans la même chambre avec un lit à étage, ils ont gagné en espace et nous avons progressivement tout réorganisé. J’ai également fait un gros tri et préparé un certain nombre de cartons de jouets et vêtements pour un futur vide-grenier ce qui a permis d’aérer encore leurs pièces de vie.

Du coup pas question de remplir à nouveau l’espace avec des tas d’étagères à bazar ou une montagne de jouets, ils n’en manquent pas. A la place, j’ai réintégré le tipi que je leur avais confectionné il y a 2 ans et qui était sagement rangé dans le sous-sol en attendant de pouvoir sortir un peu dans le jardin aux beaux jours.
Je me suis dit qu’ainsi, ils auraient un coin où se cacher, un coin cabane comme ils aiment souvent à tenter de s’en faire un en me transformant le canapé en champ de bataille empilant de manière hasardeuse mais néanmoins vraisemblablement amusante pour eux, les coussins du canapé. Un coin pour s’isoler en cas de chagrin ou colère trop envahissante, un coin pour s’allonger le moment venu et mieux accepter un temps de repos (notamment depuis que Marmouset a laissé tomber la sieste). Une petit coin avec une petite lumière, quelques livres et le panier du calme qui trônait avant sur la mezzanine du salon. Il y trouverait parfaitement sa place, juste à côté et les enfants pourraient y piocher de quoi se détendre, tranquillement et sans être à la vue de tous.

Il fallait donc rendre ce tipi accueillant, attirant et en faire un véritable nid douillet pour qu’il ait réellement l’effet escompté.

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Au mois d’octobre, nous avons eu la chance de pouvoir nous octroyer un petit week-end festif puisque nous étions conviés à un mariage. Nous étions ravis d’y assister, de voir la famille et de passer un bon moment loin de notre quotidien.

Et qui dit mariage dit tenues de fête évidemment ! Parce que ça fait toujours plaisir de s’habiller plus chic que d’habitude, de faire les beaux et de se sentir un peu « star » le temps d’une soirée.

Et bien entendu, côté tenues, ce sont toujours nos garçons qui priment parce que ça me plaît de pouvoir les habiller élégamment, leur confectionner des petits vêtements quand je le peux, tester des tenues sur eux et leur faire plaisir (bref je joue à la poupée avec mes garçons grandeur nature).
Je vous présente donc aujourd’hui deux tenues possibles pour habiller vos petits un jour de grande occasion, de fête ou d’événement particulier.

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Aujourd’hui, je viens vous présenter le sac que j’ai cousu pour la première rentrée de Marmouset à l’école, en petite section de maternelle donc.
Bon, je suis bien placée pour savoir qu’à cet âge, il n’a pas tellement besoin d’un sac pour l’école en fait, mais comme beaucoup de parents, pour la première rentrée (et certainement pour toutes les autres après également), on aime bien en faire dix fois trop ;). Il lui fallait donc un sac pour la traditionnelle photo de rentrée (oui je suis du genre à faire ça, l’ayant moi-même vécu petite) et pour les sorties avec pique-nique (comme ça au moins j’ai une vraie excuse).

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Au mois de novembre dernier (je sais ça date), je m’étais rendue au spot des e-fluent mum, le rendez-vous annuel des parents blogueurs et des parents connectés (et je vous en avais parlé ici), pour, entre autre, découvrir une marque, un produit, une innovation qui allait séduire la maman ou/et la femme que je suis. Et j’avais trouvé mon bonheur en tombant sous le charme d’un concept super sympa : la box couture made in Rozyli.

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Aujourd’hui, je viens vous parler couture.
Si vous voulez réaliser un petit ensemble estival à votre bambin, rien de plus simple ! Il vous suffit de lire l’article et de suivre les étapes et liens indiqués. Et si je l’ai fait avec deux petits constamment dans mes jambes, c’est que c’est tout à fait abordable (même pas d’erreur et de découd vite cette fois c’est dire 😉 ).
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J’adore coudre !

Depuis que je me suis lancée sur d’autres choses que de simples ourlets de rideaux, depuis que j’ai acheté ma super machine à coudre, depuis que j’ai réussi à faire quelques petits vêtements pour les garçons et les bébés des copines, depuis que j’ai mon coin couture rien qu’à moi, j’ADORE coudre !
Pourtant je ne couds pas de manière intensive, j’aimerais pouvoir le faire chaque semaine, chaque jour même, mais entre le boulot et les petits, ce n’est pas simple et comme beaucoup de parents, mes petits plaisirs sont limités (et en plus, j’ai un chat, l’animal qui lorsque tu as enfin 5 minutes vient systématiquement s’allonger sur ton matériel, ta matière première ou toi). 

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Dès que je peux (et que Chatraignée me lâche les baskets), je m’octroie donc ce petit moment de détente et de satisfaction personnelle, une activité qui me calme tout en me défiant et qui m’apporte un petit plus à la fin, la possibilité de me dire « c’est moi qui l’ai fait ». Bref, tout ce dont j’ai besoin.
J’ai plein d’idées et plein d’envies et le net est une mine d’or, Pinterest regorge de réalisations, de tutoriels et de patrons, … Tout est à portée de main et on ne peut que réussir !

Pourtant, je n’avais pas encore osé tester beaucoup de choses, souvent les mêmes vêtements, toujours des patrons gratuits, peu de risques, des réalisations faciles pour démarrer et qui ne nécessitaient pas des heures d’essais ni de déceptions avant un résultat acceptable.

Et puis j’ai remarqué que mon fournisseur officiel de tutoriels pour les techniques de couture, j’ai nommé l’Etoile de coton, vendait également du tissu et des patrons.
Oui !  Grâce à ce site, j’avais appris à coudre des appliqués, poser des pressions, faire un point invisible et autre grands basiques, bref, j’avais appris tout ce que je sais et ça avait toujours été une réussite. Des vidéos précises, claires et abordables comme je les aime. C’est donc avec confiance que j’ai décidé de tester cette fois-ci un de leurs patrons.

 

Et c’est sur une paire de moufles que j’ai décidé de jeter mon dévolu, mes mains nues en pleine cour de récréation me suppliant de faire quelque chose pour elles et mes pauvres petits gants certes technologiques puisque tactiles me permettant de pianoter sur mon téléphone mais pas de me réchauffer, c’est bien dommage puisque c’est quand même leur fonction première. Bref, au diable l’utilisation du téléphone (un peu de sevrage quelques minutes par jour ne devrait pas me faire de mal, femme de geek sors de ce corps ! 😉 ) et bonjour douceur et chaleur ! 

Une commande de tissu, une impression de patron et quelques heures de main d’oeuvre plus tard, j’avais réussi l’impensable : coudre autre chose qu’un sarouel !


Bien entendu, je n’ai pas choisi la moufle de base, non, ce serait mal me connaître, mais la moufle à rabats mesdames, messieurs ! J’aimerais vous dire que c’est parce que je préfère toujours ce qu’il y a de plus compliqué mais outre l’excitation supérieure du défi, je dois avouer que j’ai surtout en moyenne 15 manteaux à fermer, 8 chaussures à lacer, 4 bonnets à remettre, trois fois par jour, 5 jours par semaine alors il me faut pouvoir libérer mes doigts facilement.
Et voilà le travail.

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Bon ok, ma couture sur le rabat n’est pas super magnifique mais c’est de ma faute, j’ai choisi une chute de jersey pour la partie à motifs et du sweat aurait été mieux. Mais elles ne sont pas mal quand même hein ?

Les plus des patrons de l’Etoile de coton
Le prix. Je n’y connais pas grand chose à vrai dire en tarif de patrons mais sachant que je le garderai à vie, qu’il comporte toutes les tailles et qu’avec un peu de travail, je pourrai donc, si je le souhaite, offrir des moufles à l’ensemble de ma famille à Noël prochain (si tu fais partie de ma famille, tu sais ce qui t’attends, ne me renie pas 😉 ), je me dis que ça vaut le coup.

Les indications avant de commencer à coudre. Tout y est.
Le détails des fournitures (que l’on peut acheter sur leur site si on veut être encore plus sûr de ne pas se tromper) avec les mesures exactes, les types de tissus à privilégier, ceux à éviter et pourquoi. 
Les mesures à prendre pour connaître sa taille et savoir par la suite à quelles lignes du patron se référer.
Le niveau de difficulté : ici deux étoiles sur trois.
Et même le petit mot gentil qui te motive si tu n’es plus bien sûr de toi : « Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à coudre ces moufles ». L’invitation au plaisir, forcément, qui n’y succomberait pas 😉

Le patron en lui-même : 4 couleurs bien distinctes pour les quatre tailles, des traits bien épais pour un découpage facile, et des marges de couture incluses. Dans les patrons gratuits dont j’ai pu me servir, ce n’était jamais le cas et j’avoue que c’est pour moi un gain de temps et un avantage. Ainsi, on reporte simplement le patron sur le tissu et on découpe en étant certain d’avoir une marge partout égale.

Tout le détail des opérations. De l’impression du patron à la dernière piqûre d’aiguille, en passant par la découpe. Schémas très clairs à l’appui et couleurs bien visibles pour différencier les différents tissus et face de tissus, flèches par ci, indications importantes par là, traits de couture bien visibles. On ne peut pas se tromper, à moins d’être très fatiguée (bon ok, je suis super crevée et j’ai dû commettre une mini erreur de rien du tout vite réparée mais chut on ne dit rien)

Des photos. Sur le site, lorsque l’on choisit un patron, on trouve avant même de choisir de l’acheter, les tissus dont on a besoin et les photos de la réalisation sous toutes ses coutures, avec différentes couleurs ou motifs.

 

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Tout ça pour te dire merci L’étoile de coton ! J’ai cousu des moufles grâce à toi, et à un mois du printemps, il était temps. Et puis, comme j’ai décidé de tout te dire, j’ai déjà un oeil envieux sur d’autres belles propositions de ton site pour de nouvelles cousettes à venir alors on va se revoir très vite !


Et si vous voulez vous lancez vous aussi, retrouvez les patrons de l’Etoile de coton et tout plein d’autres choses ici.

Il y a peu, j’ai fait l’acquisition d’une nouvelle machine à coudre.
La mienne était une machine bas de gamme qui avait bien oeuvré jusqu’ici pour des coutures très classiques : ourlets, tissus fins, …mais je commençais à m’arracher les cheveux et à perdre de plus en plus mon calme au fur et à mesure que les aiguilles cassaient, que mon fil faisait des noeuds ou que les points sautaient dès que je tentais les épaisseurs ou de la couture plus « complexe ».

J’ai donc craqué sur une vraie belle machine avant de craquer tout court 😉 , histoire de me lancer dans des petites cousettes pour les enfants et pour moi. Et je ne regrette pas mon investissement, c’est le jour et la nuit par rapport à mon ancienne machine. J’ai maintenant hâte d’avoir mon coin couture dans notre future maison pour me plonger encore plus dans ce monde de fils et d’aiguilles à chaque fois que j’en aurai l’occasion.

En attendant, je réquisitionne de temps à autre la table à manger et coudre est devenu un réel moment de bien-être, un moment rien qu’à moi, qui me détend, me motive, me défie, me donne quelques gentillettes sueurs froides comme j’aime et le sentiment extrêmement agréable de réaliser quelque chose, de construire, de mener à bien un petit projet.
J’apprends en faisant (un peu), en essayant (beaucoup), en me trompant (souvent) et je fouine sur le net qui regorge de patrons, de techniques, de tutoriels et d’aides pratiques pour tout ou presque. Une mine d’or !

 

Aujourd’hui, un sarouel.

J’en avais déjà fait un tout simple pour Caillou et pour ce faire, j’avais utilisé le patron et le tutoriel très gentiment mis à disposition par la blogueuse de Minuscule Infini et que vous pouvez retrouver directement en cliquant ici.
Il s’agit d’un sarouel évolutif et le patron va du 3 mois au 2 ans.

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Evidemment, je ne sais pas pourquoi, je préfère toujours me jeter dans le compliqué d’abord (ou disons pas dans le plus simple). Pour mémoire, je vous rappelle le coup du tipi. J’aurais pu me lancer dans un tipi classique avec un joli tissu, quelques ourlets et un simple nouage autour de 5 morceaux de bois. Mais non. Il a fallu faire un tipi réversible, avec les morceaux de bois intégrés dans les coutures et avec des appliqués. Ben oui sinon ce n’est pas drôle. Le goût du risque peut-être (enfin un risque à ma mesure hein 😉 ), l’excitation du challenge probablement, la satisfaction encore plus grande si la tâche demande un poil plus de travail et de défi sans doute.

Bref, en matière de couture ma devise semble être : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Du coup j’ai rapidement voulu faire un autre sarouel.
Pour Marmouset cette fois : « oui mais avec le devant différent du derrière et puis avec des poches et avec du passepoil les poches aussi parce que c’est beau et que j’ai découvert ça récemment sur le net et puis ça n’a pas l’air si difficile à poser tu sais Paparaignée, j’ai bien envie d’essayer pour voir ». Et Paparaignée d’acquiescer en écoutant d’une oreille, ne comprenant pas pourquoi je ne fais pas plus simple et sachant pertinemment que je n’en ferai qu’à ma tête de toute façon.
En clair, je m’emballe, je m’emballe et comme en plus la patience n’est jamais pas toujours mon fort, je me lance toujours directement dans le beau tissu commandé, sans essai au préalable. Et advienne que pourra !

 

Adaptation du patron du sarouel pour un plus grand

J’ai donc repris le patron du sarouel évolutif de Minuscule Infini car l’essai pour Caillou m’avait bien plu.
Le patron s’arrêtant au 2 ans, je l’ai donc légèrement adapté car Marmouset, 28 mois, taille du 3 voire 4 ans. Je ne sais pas combien il mesure et pèse mais au rendez-vous pédiatre des 2 ans, il y a 4 mois donc, il mesurait 94 cm pour 13,6 kg. C’est un enfant plutôt grand et assez fin.
Je n’ai donc pas modifié le sarouel taille 2 ans en largeur car je le préfère un peu plus ajusté plutôt que très bouffant, notamment pour les plus grands. J’ai simplement ajouté un peu de longueur :  4 cm exactement au bas de chaque jambe (j’ai utilisé un de ses pantalons comme point de comparaison).
Ce qui m’a donné ceci.

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Choix du tissu

Je suis tombée par hasard sur un tissu aux motifs « macareux » sur le net et Marmouset adorant cet animal (je vous expliquerai très prochainement d’où lui vient cette passion), j’ai craqué mais je ne voulais pas un sarouel entièrement dans ce tissu, je trouvais que mettre un tissu uni à l’arrière faisait moins chargé, plus « grand enfant », plus « stylé » si on peut dire ça, enfin je ne sais pas trop mais ça me plaisait bien.
Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de suivre le tutoriel de Minuscule Infini sauf qu’à l’étape 2, on trace le contour du patron dans deux tissus différents. Jusque là pas trop de risques.

L’affaire s’est un peu corsée lorsque j’ai décidé que je voulais ajouter des poches. Pour garder une harmonie, j’ai décidé de les faire dans le même tissu que l’arrière du sarouel. Après un tour sur Pinterest (ça y est je suis devenue accro moi aussi), j’ai vu des modèles de robes à poches passepoilées, j’ai donc voulu utiliser moi aussi du passepoil car cela me semblait assez simple et vraiment très joli.

 

Comment ajouter des poches passepoilées à votre sarouel ?

Pour la forme des poches, je me suis basée sur le modèle sarouel version fausses poches de Minuscule infini, vous pouvez le trouver ici (au bas de son article). Mais je voulais des vraies poches. Oui, je sais, à l’âge où Marmouset s’extasie devant un caillou, une brindille, une coquille d’escargot ou un marron, c’est un peu tendre le bâton pour me faire battre que de lui faire des vraies poches car désormais son vœu de garder avec lui ces dizaines de trésors trouvés ça et là va être exaucé et je risque de devoir vider ses poches remplies chaque soir.
Oui, c’est vrai, mais un jour, il sera grand et je regretterai le temps où la plus simple et insignifiante des petites choses lui paraissait un trésor extraordinaire ou un sujet d’observation passionnée. Alors, je peux bien lui faire ce petit plaisir.
Les poches doivent être cousues avant d’assembler les différents morceaux du sarouel.

Etape 1 : évider l’emplacement des poches
On trace et on découpe l’emplacement des poches sur la face avant du sarouel. Pour que ce soit bien symétrique, il suffit d’avoir plié la face avant du sarouel en deux, on dessine donc une seule poche et lorsque l’on découpe, on le fait dans les deux épaisseurs ça découpe aussi la seconde poche. On garde les poches que l’on a découpées pour s’en servir comme gabarit.

– Etape 2 : dessiner les poches
On place une des poches découpées sur le tissu que l’on souhaite utiliser. On en fait le contour, ce sera la partie visible de la poche. Autour de cette partie visible, on dessine la poche. J’ai fait un peu comme je le sentais pour la forme, disons que j’ai fait un contour plus large en bas de sorte qu’il puisse y mettre la main ou quelques trésors. (Attention, il y aura des coutures donc la poche sera plus petite que votre dessin).
Pour le côté gauche, il faut que ça suive le bord du sarouel, j’ai repris mon patron pour ce faire.
(Sur les photos, on a l’impression que j’ai changé de tissu mais non c’est juste l’effet du flash)
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– Etape 3 : Découper les poches
On plie le tissu en deux pour qu’à la découpe, on se retrouve avec deux poches identiques. ça évite de dessiner à nouveau.
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On découpe la partie visible sur l’un des morceau (puisqu’on l’avait tracé, c’est facile). On se retrouve avec deux morceaux qui constitueront une seule et même poche. La partie évidée est la partie avant de la poche, la partie pleine est la partie arrière. On recommence donc l’opération pour avoir notre deuxième poche.

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– Etape  4 : Coudre le passepoil
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On coud le passepoil sur l’endroit du sarouel le long de la découpe de la poche. Pour coudre le passepoil, j’ai utilisé cette vidéo très bien faite. Comme préconisé, j’ai utilisé le pied ganseur de la machine à coudre (celui qui sert pour les fermetures éclairs) et ça fonctionne vraiment très bien !

 

 

 

– Etape 5 : coudre la partie avant de la poche
Une fois le passepoil cousu au sarouel, on épingle la partie avant de la poche (c’est celle qui est évidée) sur le passepoil et on coud le long du passepoil. La poche est placée endroit contre endroit sur le sarouel.
On crante avec des ciseaux la partie qui dépasse et on retourne la poche pour la placer à l’arrière du sarouel. En repassant le tout, elle va bien se placer.


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On obtient donc ceci.

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En principe, il faudrait réaliser une couture droite à quelques millimètres du passepoil de l’autre côté (côté endroit du sarouel). Je n’y ai pas pensé et ça ne pose pas trop de problème mais parfois, quand Marmouset remue beaucoup, au bout d’un moment, la poche peut avoir tendance à ressortir un peu, j’imagine que cette couture aurait aidé à mieux la maintenir.

– Etape 6 : coudre la partie arrière de la poche
On épingle la seconde partie de la poche (partie arrière) sur la première (partie avant), endroit de la poche contre endroit de la poche. On coud (ici, mon tissu est du jersey, j’ai utilisé un point zigzag trois points). Pensez à remettre votre pied classique si vous aviez utilisé le pied ganseur.
Attention de ne pas coudre le sarouel avec !
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La poche est terminée. On recommence pour l’autre poche.

Une fois les poches cousues, il n’y a plus qu’à continuer les étapes du tutoriel du sarouel évolutif de Minuscule Infini.

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Ceinture et chevilles

J’ai apporté une dernière modification. J’ai voulu réduire en hauteur les bandes bord-côte de la taille et des chevilles ce qui le rend moins évolutif puisque de ce fait, on ne va pas forcément replier ces bandes (ou moins).
Pour la taille, j’ai découpé une bande de 40 cm de long sur 16 cm de haut.
Le tour de taille de Marmouset étant de 50 cm, j’ai en fait enlevé 10 cm mais j’aurais pu enlever plus car c’était encore un peu lâche à mon goût, mon bord-côte étant très extensible. Du coup, je n’ai pas voulu tout découdre, j’ai enfilé un cordon en faisant deux trous dans la ceinture ce qui me permet d’ajuster le sarouel au mieux.
Pour les chevilles, j’ai découpé des bandes de 15 cm de long sur 16 cm de haut.
Ici, à l’inverse, j’aurais pu ajouter quelques centimètres en longueur, ça passe mais il ne faudrait pas que ce soit plus serré.

Et voilà un joli sarouel terminé et un Marmouset rhabillé qui peut se pavaner dans le métro !

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Les tissus viennent tous de chez Ty florian Boutik.
– le tissu « macareux » : Sweat bouclette bio Andrea Lauren puffin
– le tissu arrière :Jersey/Interlock Coton Birch Fabrics « bleu nuit » 

– la ceinture et les chevilles : bord-côte bio Paapii maille fine
Le passepoil rouge vient de chez MamZelle Fourmi 

Merci à Minsucule Infini pour la mise à disposition de ses patrons et ses tutoriels complets !

Cela fait un moment que Marmouset adore se cacher, chercher des endroits où se faufiler, s’enfermer dans les placards, se glisser dans des espaces improbables, s’enfouir sous la couette en criant « caché moi ». Bref, nous avons vite compris le message, une envie de petit endroit à lui où s’isoler avec tous ses secrets 😉

Et le vieux drap un peu fade replié sur une partie du lit à barreaux et coincé tant bien que mal pour fabriquer une cachette n’était visiblement pas l’idéal. Peu esthétique et peu pratique, il nous embêtait plus qu’autre chose et finissait roulé en boule sous le lit.
C’est là que Paparaignée intervient (ben oui ça arrive de temps en temps, mwouahahahaha 😉 ) puisqu’il a alors émis l’idée de lui fabriquer un tipi.
Il ne fallait pas me le dire deux fois ! Alors que Paparaignée, lui, pensait à un morceau de tissu négligemment placé autour de quelques morceaux de bois, je rêvais déjà à un futur projet de tipi ultra design et fonctionnel digne d’un architecte ! Car après la cuisine de l’année dernière, j’attendais l’opportunité de me lancer à nouveau un petit défi !

Bien entendu, après le rêve, vient la réalité. On se rend compte que tout n’est pas faisable, on fait des recherches, des calculs, on ne sait pas si tout va fonctionner, on réalise que l’on n’avait pas tout prévu, on cherche des alternatives aux imprévus, on transpire beaucoup, on s’énerve un peu, on stresse parfois, on doute souvent, on se dit qu’on aurait pu en acheter un de tipi en fait et puis on reprend espoir, on s’émerveille en voyant le projet prendre forme et on devient aussi excité que celui qui attend notre création. Et finalement qu’est-ce qu’on est heureux et fier à la fin d’avoir plus ou moins réussi à faire aboutir notre envie. C’est à ce moment que l’on affiche le même sourire que le principal intéressé (de qui on serait presque jaloux finalement, car nous aussi on aimerait bien se planquer dans le tipi et avoir à nouveau 2 ans, d’ailleurs on le fait, mais chut, c’est un secret).

Alors, si vous aussi, vous voulez redevenir un enfant et illuminer le regard du/des votre(s), voici tout de suite le tutoriel complet du tipi de Marmouset 🙂

Ce tipi est un peu plus complexe qu’un tipi de base parce que je lui souhaitais plusieurs fonctions :

déplaçable sans que tout ne s’écroule si possible (où si ça s’écroule, au moins d’un seul tenant qu’on puisse le remettre facilement). En effet, Marmouset cumule actuellement plusieurs périodes donc la fameuse « je cours et je me précipite alors que je pourrais marcher et ce qui se trouve sur mon passage ne survit pas toujours quand ce n’est pas moi qui me prend un gnon » ainsi que l’autre fameuse période « déménageur », c’est à dire la période où tu proposes naïvement une activité ou un jeu et où au lieu de s’y atteler, il déménage l’intégralité de ce que tu as préparé dans un coin puis dans un autre (apparemment c’est drôle et c’est passionnant). A défaut de comprendre, cela me permettra peut-être de mieux réussir à rester zen avec mes élèves lorsqu’au lieu de jouer à la cuisine, ils font un magnifique tas de légumes et de vaisselles dans le coin… lecture !

 pliable et dépliable facilement même par un enfant car notre appartement n’est pas extensible, les loulous sont déjà dans la même chambre et le salon a parfois besoin de retrouver sa fonction 😉

joli à l’extérieur et à l’intérieur pour faire encore plus rêver Marmouset et parce que ça me donne encore un peu plus de travail (la maso 🙂 )

réversible. Oui bon ça c’est pour le fun, histoire que le défi soit de taille hein 😉 Mais sans rire, je me disais que si je n’en pouvais plus de voir cette même masse de couleur ou de motifs choisie, au moins, je pourrais changer et donner à Marmouset l’impression d’avoir un nouveau tipi 😉 ) Et puis s’il entre dans une période « pfffff, c’est nul et c’est moche, j’en ai marre, je veux changer », au lieu de m’énerver, de m’attrister et de lui rétorquer que ce n’est pas la fête du slip et qu’il devrait déjà s’estimer heureux d’avoir un tipi non mais !  paf je retourne le tissu et on change un peu.

Tipi : tutoriel

D’abord une image de la réalisation finale histoire de garder la motivation dans les moments difficiles et parce que c’est toujours mieux pour savoir où l’on va dans les différentes étapes !

fabriquer un tipiJe dis « les moments difficiles », mais rassurez-vous, c’est finalement assez simple à faire, même quand, comme moi, on n’est pas un expert en couture. C’est parfois juste un peu long surtout si la machine à coudre dont on dispose n’est pas facilement apprivoisable ou très basique comme la mienne, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois et on met plus de temps que prévu. Avec les bons outils et les bonnes techniques, ça roule et en quelques heures (quelques jours si vous avez un Caillou et/ou un Marmouset dans les pattes), c’est fini !

Maintenant que vous savez tout, venons-en aux faits.

Le matériel
– 2 grands tissus différents de 1,50 mètre sur 2,70 mètres chacun
– quelques tissus format A3 pour les appliqués (décorations à l’intérieur du tipi, mais vous pouvez ignorer cette étape et choisir un tissu imprimé par exemple si vous préférez)
– de la vlieseline (intissé thermocollant blanc pour les appliqués)
– 5 tasseaux (2 mètres de long et 13 mm d’épaisseur achetés chez Castorama)
– 3 mètres de biais
– de la ficelle pas trop épaisse
– des oeillets (ici 28) et une pince à sertir pour les poser
– du matériel de base : du fil, des ciseaux de couture, des épingles , un découd vite (quand on se trompe ou que la machine fait n’importe quoi grrrrrrrrr), des craies à tissu et bien entendu une machine à coudre

La réalisation
Ce tipi n’est pas tout droit sorti de mon cerveau, pas entièrement en tout cas car même s’il fume constamment, il a souvent besoin d’un petit coup de pouce pour le démarrage, une base sur laquelle s’appuyer. Et cette fois, c’est sur le blog Mon Petit Méli-Mélo que j’ai trouvé de quoi largement m’inspirer.

  • DécoupeDécouper des triangles dans les deux grands tissus. Pour cela, en suivant le schéma ci-dessus, marquer des repères tous les 12 et 82 cm et tracer à l’aide des tasseaux. Le tipi forme un pentagone, il y a donc 5 triangles dont l’un sera coupé en deux pour former la porte.Vous pouvez adapter les mesures en fonction de l’emprise au sol que vous souhaitez pour votre tipi. Pour la connaître, il  vous suffit de vous rendre sur ce site qui procède à tous les calculs pour vous. En rentrant la longueur d’un côté du pentagone, vous connaîtrez les rayons des cercles inscrit et circonscrit au pentagone et inversement en inscrivant le rayon désiré d’un des cercles, vous connaîtrez la longueur d’un côté du pentagone.
    Notre tipi aura une base avec des côtés de 80 cm de longueur (je compte deux centimètres de couture) ce qui donne 55 cm de rayon de cercle inscrit et 68 cm de rayon de cercle circonscrit.IMG_2575
  • Choix des appliqués
    Les appliqués sont des motifs décoratifs que l’on va coudre au tissu.Il vaut mieux choisir des motifs assez simples surtout si l’on débute et ainsi éviter qu’il y ait trop de détails, trop d’angles ou des bords trop rapprochés au moment de la couture.
    Pour les appliqués, je souhaitais des animaux comme pour un effet « grotte préhistorique », j’ai effectué une recherche rapide sur google image et repéré quelques dessins intéressants. Paparaignée a fait une impression A3 de chaque animal et je les ai découpés.IMG_2398 IMG_2401Après réflexion, j’ai finalement éliminé les animaux « origamis » dessinés uniquement avec des bords droits et j’ai gardé un ours tel quel, un lapin que j’ai redessiné en lui ajoutant des pattes, le buffle/bison que j’ai redessiné avec des courbes et un renard pour lequel je n’ai retouché que la queue afin qu’elle soit en l’air et pas enroulée dans ses pattes.
  • Pose des appliqués.
    Vous pouvez regarder cette vidéo très bien faite pour vous aider.
    On découpe des formes dans du tissu et de la vlieseline un peu plus grands que les motifs à appliquer. On place la vlieseline sur le tissu face rugueuse contre envers du tissu et on repasse bien. On reporte le motif sur la vlieseline en faisant le contour avec un feutre puis on le découpe. On enlève le voile protecteur de la vlieseline. Attention, si on n’a pas repassé bien longuement, parfois, toute la vlieseline se décolle et pas juste le voile, ce n’est pas toujours évident et il faut parfois repasser à nouveau.
    On pose l’appliqué sur le tissu à l’endroit voulu. On repasse bien, cela permet de le fixer et donc de faciliter la couture. Puis on dégaine sa machine à coudre et on coud avec un point zigzag serré le long de l’appliqué. En gros, le point est au bord de l’appliqué à l’intérieur. Pour que la couture soit bien positionnée, il suffit que le bord du tissu de l’appliqué passe au milieu du pied de la machine.
    IMG_2592 IMG_2593 IMG_2594 IMG_2599
  • Assemblage de chaque partie
    Coudre tous les triangles entre eux en les positionnant endroit sur endroit, à environ un centimètre du bord (on obtient à peu près cette mesure si le pied de la machine suit le bord du tissu, ça permet de coudre bien droit et d’être sûr que les deux réalisations se superposent une fois cousues à la fin). Les triangles sont tous les mêmes sauf pour la porte, il y aura un demi triangle de chaque côté de l’ouvrage final.IMG_2629 IMG_2630
  • Assemblage final
    Il va falloir assembler les deux réalisations ci-dessus et veiller à ce que tout concorde bien, ce qui n’est pas si simple même si on a essayé de faire preuve d’un maximum de précision dans la prise des mesures et les découpes. C’est donc la partie la plus délicate à mon sens.Repasser dans un premier temps chaque couture réalisée à l’étape précédente pour bien les aplatir. Cela va permettre de ne pas avoir trop de soucis au moment d’autres coutures et de ne pas avoir de bosses à l’intérieur lorsque l’assemblage final sera effectué.IMG_2632
    Réaliser des ourlets en haut et en bas des deux faces à assembler.
    Je n’ai fait les ourlets que pour une face au départ, en repliant légèrement le tissu vers l’intérieur et en épinglant (pensez bien à placer vos épingles de manière à pouvoir les retirer tout au long de la couture, c’est-à-dire la tête vers vous lorsque le tissu passe dans la machine à coudre).
    Au moment de devoir réaliser les ourlets de l’autre face, pour être sûre que les deux faces soit bien ajustées (même hauteur), je les ai superposées envers contre envers et j’ai épinglé au niveau de chaque couture (entre les triangles) en plaçant les épingles assez rapprochées pour être sûre que ça ne bouge pas. Il faut bien épingler dans la couture du tissu supérieur et vérifier que ça passe dans la couture de celui du dessous.IMG_2636
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    J’ai ensuite plié et épinglé le tissu en haut et en bas de la face sans ourlet de manière à l’ajuster à l’autre face. J’ai cousu ces ourlets sans ôter les épingles placées dans les coutures, j’ai simplement relevé le pan de tissu qui avait déjà les ourlets pour ne pas le coudre.IMG_2634
    Pour terminer, coudre les fourreaux pour placer les tasseaux. Pour chaque fourreau, réaliser deux coutures droites de part et d’autre de chaque jointure de triangle (là où l’on a placé les épingles précédemment), à environ 1,5 cm (les fourreaux font donc 3 cm de large).
    La difficulté arrive lorsque l’on doit coudre le fourreau du milieu car il y a beaucoup de tissu des deux côtés,et un grand pan de tissu doit donc passer dans le tout petit espace entre le pied de la machine et le reste de la machine, il faut rouler le tissu sur lui-même pour le faire passer.

 

  • Finitions de la porte
    Réaliser les finitions des battants de la porte.
    Faire des ourlets, en repliant vers l’intérieur les deux tissus superposés ou poser un biais (ce que j’ai choisi). J’ai suivi cette vidéo de l’Etoile de coton qui sera plus parlante que n’importe quel discours.
    Avant la pose, comme l’explique la vidéo, un point zigzag à la machine est un vrai plus, les tissus sont ainsi déjà bien ajustés, on peut couper ce qui dépasse, ils sont bien maintenus pour la pose du biais. Le biais n’est pas encore ultra maîtrisé chez moi mais je m’améliore.IMG_2652 IMG_2653
    Poser des oeillets le long du biais en haut, sur environ 40 cm en haut pour pouvoir lier les deux pans de la porte. Marquer au crayon/stylo un point tous les 3 cm en mesurant avec une règle. Utiliser une pince à sertir pour trouer et fixer les oeillets.
    J’ai acheté sur internet une pince de marque Vario Prym que l’on trouve dans de nombreux magasins de loisirs créatifs ou de couture et les oeillets correspondants de diamètre 4 mm. Cette pince permet également de poser des boutons pression, il m’a donc paru très intéressant d’investir quelques euros dans cet outil.
    La pose est très rapide extrêmement facile, c’est vraiment très pratique !IMG_2699
    Passer une ficelle assez fine de type lacet dans les oeillets, serrer et nouer.IMG_2700
  • Montage et ajustements
    Passer les tasseaux dans chaque fourreau. Relever le tipi, bien écarter les tasseaux en bas, ajuster le tout (plus facile à deux) et enrouler une ficelle autour des tasseaux pour les attacher et solidifier le tout. Pour que le pliage, dépliage du tipi ne fasse pas tout bouger à chaque fois et que la ficelle ne glisse pas, la passer entre les tasseaux en croisant un peu comme si l’on dessinait une étoile. Pour ma part, après quelques jours d’utilisation et de pliage/dépliage intensif, je pense qu’il serait utile de faire un trou à la perceuse dans chaque tasseaux pour passer la ficelle car ça finit tout de même par bouger un peu sans cela.

Et voilà le travail !

fabriquer un tipi fabriquer un tipi fabriquer un tipi

Laisser rêver et profiter votre/vos petit(e)(s).

Cette réalisation vous a plu, n’hésitez pas à commenter et à partager pour faire vivre ce blog !

Les tissus viennent des boutiques Ma Petite Mercerie (tissu coton uni vert pin), Atomic tissus via A little Mercerie (coton imprimé triangles) et Antone et Linette (tissus Let’s go et Teepees de Camelot Fabrics)
Les accessoires viennent des boutiques
– ficelle : Hema et Au plaisir de faire ses cartes (via A little Mercerie)
– oeillets et pince à sertir : Creavea
– biais et fils à coudre : Ma Petite Mercerie (biais menthe à l’eau 20 mm, cône de fil à broder vert foncé 1000 m et bobine de fil « les fils verts » numéro 02088)