Encore une semaine de vacances qui s’est achevée, il est donc temps de vous dévoiler comment nous l’avons remplie comme promis dans ce précédent article.

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Je suis l’enfant d’après,

Celui qui redonne le sourire à une famille au cœur meurtri mais qui promène derrière lui une ombre à laquelle on pensera toujours.

Celui qui redore le présent tout en rappelant le passé.

Celui qui fait rire mais qui cache un caractère explosif et a une sensibilité exacerbée.

Celui qui connaît la douleur du deuil mais qui n’a jamais connu le disparu.

Celui qui rêve à ce que ça aurait été et qui sait ce que ça n’a pas pu être.

Celui qui a tout mais à qui il manquera toujours un morceau.

Celui qui ne veut pas grandir mais qui devient responsable avant l’heure.

Celui qui se bat et vit à 100 à l’heure parce qu’il sait à quel point la vie peut être courte.

Celui qui craint la mort autant qu’il la défie car il a été conçu encore plus que les autres pour vivre.

Celui qui se sent privilégié et invincible mais qui redoute l’arrivée de la nuit car il ne peut plus être vu, être actif, être vivant.

Celui qui a pleinement conscience de la chance d’être là mais qui en ressent aussi la culpabilité.

Celui qui sait cacher mieux que personne la douleur et la peine mais qui sait moins bien que d’autres vivre avec.

Celui qui pleure en silence et qui préfère les chansons tristes.

Celui qui se demandera souvent pourquoi mais qui aura toujours envie de crier merci.

Celui qui réussit un jour a accepter de laisser partir celui d’avant avec joie, libération et peur aussi, de le laisser vivre finalement.

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Je lance aujourd’hui le premier article d’une nouvelle série intitulée : « Au coeur de la toile » autrement dit je vous ouvre un peu plus les portes de notre chez nous pour vous donner un aperçu de la manière dont nous tentons d’occuper nos longues journées pendant cette période de vacances. Un article par semaine pour résumer en photos et en quelques explications nos activités. Un exercice hebdomadaire assez classique sur les blogs, auquel je ne m’étais pas encore frottée bien que j’apprécie beaucoup de les lire chez les autres.

Ces moments de partage, je les sème plutôt sur Instagram habituellement, quelques photos régulières pour partager des moments de vie, des idées, des découvertes, il est vrai que c’est un outil qui s’y prête. Je reçois autant que je donne si ce n’est plus via ce réseau. Je me lance donc aussi sur le blog mais de manière temporaire, ces articles seront réservés aux périodes de vacances. Tout simplement parce que je manquerais de temps le reste de l’année (et que j’ai déjà une tonne d’articles en cours) et que c’est bien durant ces périodes où je les ai H24 et où il faut redoubler d’efforts et d’énergie pour les occuper que ça peut peut-être avoir de l’intérêt pour ceux qui vivent la même chose.

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Chaque année, il y a ce moment où mon coeur se met à battre un peu plus fort.
Ce moment où il faut dire au revoir et même adieu parfois.

Cette année, trois de mes grands déménagent et les autres partent au CP et même si on partage le même bâtiment et que je les reverrai souvent, cela faisait 2 ans que je les suivais, 4 jours par semaine (vu que je suis à temps partiel), soit 1440 heures environ passées avec eux et probablement pas loin de deux fois plus à être sans eux mais à travailler pour eux, à penser à eux ! Ce n’est pas rien quand on y réfléchit !
Bref, en cette fin d’année, mon coeur s’est un peu emballé de les voir franchir l’étape suivante, prendre un nouvel envol. Des larmes ont coulé sur les joues de certains parents, l’émotion était grande chez les adultes et les remerciements très touchants. La séparation est arrivée, pour certains enfants comme un vendredi des plus classiques et pour d’autres avec un peu plus de doutes et d’appréhension dans le regard.  A ceux-ci, j’ai fait mes recommandations habituelles, en leur chuchotant à l’oreille, tour à tour, au moment du câlin final, les qualités que j’avais vues en eux tout au long de l’année avec pour dernière phrase, notre nouvel adage : « Et surtout ne laisse jamais personne te dire le contraire » (merci Elise Gravel).

Mes élèves, ces mêmes élèves qui m’avaient déjà fait battre le coeur avant même de les rencontrer.

La rentrée et le dernier jour d’école ont cela d’identique finalement et ils se ressemblent bien plus qu’on ne croit.

Le coeur bat de la même manière.

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Aujourd’hui, Caillou a 2 ans et demi tout juste !
Trente mois donc que Marmouset n’est plus le seul enfant de la maison.
Il aura été un enfant unique pendant seulement 21 mois. Enfin vingt et un mois et demi pour être exacte.
Vingt et un  mois de différence, vingt et un mois qui me faisaient peur lorsque nous avons appris que j’étais enceinte. C’était au mois de mars 2015, Marmouset avait à peine 1 an.

Avant d’avoir Marmouset, nous étions passés par quelques petites péripéties, quelques difficultés qui nous avaient quasiment fait baisser les bras et qui s’étaient soldées par l’adoption du Charaignée 😉 vraisemblablement déclencheur du bon retour des choses puisque Marmouset arriva lui 9 mois après. Alors pour Caillou, nous nous étions dit quelque chose du genre qu’on n’attendrait pas pile le bon moment, qu’il viendrait quand il voudrait histoire de ne pas se focaliser dessus et de ne pas avoir à revivre la première situation. Mais nous, on n’avait pas vraiment pensé que « quand il voudrait » ce serait tout de suite ! Un mélange de joie et d’inquiétude s’est alors emparé de moi et pendant 9 mois, j’ai oscillé tantôt plus vers l’un, tantôt plus vers l’autre. L’inquiétude n’était pas tant tournée vers le fait d’élever deux enfants en bas-âge, je ne suis pas la première et sans doute pas la dernière non plus, mais plus vers cette fratrie naissante. Marmouset allait-il régresser, être en colère, devenir ingérable ? Est-ce que j’allais réussir à lui donner encore tout ce dont il avait besoin ? Allait-il se sentir délaissé ? Allait-il accepter Caillou ? Aurais-je le temps de m’occuper correctement de Caillou ? Est-ce que l’un des deux frères allait forcément pâtir de la situation ? … Tant de questions qui venaient de temps en temps me tarauder l’esprit.
J’ai pris des avis, j’ai lu des témoignages, j’ai lu des articles, … et puis j’ai arrêté de lire et j’ai essayé de ne pas trop réfléchir, j‘ai décidé d’avoir confiance et de voir le moment venu. Parce que de toute façon, ça ne serait certainement jamais comme je pourrais imaginer, lire ou entendre, ça ne se réfléchit pas une situation pareille, ça se vit, ça s’improvise, ça s’imprègne.

Et puis ce moment est arrivé, la rencontre entre les deux frères : une heure et demie qui a semblé durer une journée, un milliard de choses en peu de temps, tous les sentiments possibles.

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Lettre à S**** et L***

Aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de ma vie, je sais ça sonne comme un livre mais je n’aurais pas trouvé meilleure phrase pour vous dire que ça va changer.

Je n’y arrive pas, je n’y arrive toujours pas. Je crois bien que le problème, c’est que je suis comme vous, une enfant.
Je n’ai pas grandi, ou plutôt j’ai grandi à l’envers. Adulte avant l’âge, et enfant trop tard. Je crois, je ne sais pas trop. Naïve et colérique. Ou devrais-je dire rêveuse et émotive, ce serait peut-être plus juste.

Est-ce qu’un jour vous m’en voudrez ?

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Ici, je vous faisais le bilan du « défi green » de l’année dernière, les gestes en faveur de l’environnement que nous avions choisi d’ajouter à nos pratiques déjà existantes en la matière. Nous avons plus réussi qu’échoué même si tout le contrat n’a pas été rempli alors ça nous donne envie de poursuivre le défi pour cette année.

Nouvelle année, nouveaux défis
Voici donc les 10 challenges 2018

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L’année dernière, à cette même date, je m’engageais plus « officiellement » pour un monde plus « green » en répondant au défi de Marie Youpie, blogueuse « écolo » émérite, ou devrais-je dire « amoureuse de la planète » parce que j’ai toujours eu un peu de mal avec le terme « écolo » particulièrement depuis qu’il est devenu plus « politique », « financier » ou plus « mode » que « sincère » dans le regard ou la bouche de certains.

Bref, comme je l’expliquais dans cet article, je suis tombée dans la marmite toute petite, celle qui vous fait aimer la planète comme membre à part entière de votre famille, celle qui vous laisse entrevoir la nature comme la base, le commencement et la fin, la seule chose qui vous a précédé et qui vous succédera, celle qui vous fait percevoir votre environnement comme votre allié au quotidien, quelque chose de naturel, qui va de soi.

Alors, ma participation au « Défi Green, entraide et partages ! » , c’était un peu une évidence. M’engager à transmettre mes connaissances et mon expérience sur le sujet autour de moi et sur le net et me permettre d’en apprendre encore plus, de continuer dans cette voie et de corriger mes défaillances en la matière, c’est bien ce qu’il me fallait. Un retour aux sources, à mon éducation et un moyen d’inculquer à mon tour à mes enfants, cet amour de la nature que j’ai naturellement reçu et les prémisses d’un comportement responsable à ce niveau.

Aujourd’hui sonne l’heure du bilan !
Il y a un an, nous avions donc fait la liste des points sur lesquels nous souhaitions particulièrement modifier (ou retrouver) nos habitudes, 10 petits « green challenge » à nous.

Avons-nous réussi ?

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J’ai tardé mais le voici, le premier article de l’année 2018 !
Et quel meilleur thème pour une nouvelle année que celui du bonheur. Le bonheur au quotidien. C’est bien tout le mal que je vous souhaite pour l’année à venir et les suivantes. Le meilleur chaque jour, et le meilleur réside bien souvent dans les choses les plus simples, les petites attentions et les petits plaisirs que l’on ne voit pas toujours dans une journée pleine de soucis, de travail, de fatigue, de difficultés, quand on court partout, quand il y a toujours à faire et qu’on n’a jamais le temps de se poser pour observer.
Pourtant, aujourd’hui, l’idée dont je vais vous parler, qui n’est pas de moi et qui a déjà fait beaucoup d’adeptes, va vous permettre de la faire cette pause. Avec peu de matériel, peu de moyens, peu de temps, vous aurez enfin ce moment pour regarder, regarder et apprécier, chaque jour.

Cette idée est celle de la boîte à bonheurs.
Une boîte pour s’obliger à revenir sur ce que l’on a vécu, partager un moment en famille, apprendre à son enfant à se situer dans le temps, à se rappeler, mais aussi à comprendre ce qu’est le bonheur, le vrai, qui est bien souvent là, dans des petites choses que l’on fait tous les jours, que l’on fait sans réfléchir, que l’on vit sans s’en rendre compte, qui ne paraissent pas exceptionnelles et pourtant… Une boîte pour s’empêcher d’exploser quand les émotions sont trop fortes, quand la colère ou la tristesse deviennent un peu trop envahissantes, quand on n’arrive plus à dire stop, à soi, à l’autre pour éviter qu’une autre boîte, plus sombre, ne déborde, celle qui se planque à l’intérieur de nous.

Une boîte, un bocal, … que l’on peut décorer en famille pour marquer le début de ce nouveau petit jeu, des crayons, des petits papiers et le tour est joué, vous êtes parés pour accueillir les bonheurs quotidiens.

Chaque jour, un bonheur à écrire ou à dessiner pour chaque membre de la famille. C’est parfois difficile de choisir ce que l’on va décider d’écrire sur le petit papier et à ce moment là on prend conscience que la journée nous a véritablement comblés de bonheur. Parfois c’est un peu plus simple car cela nous paraît évident, une seule chose nous a réjouit véritablement au point de mettre de la couleur dans une journée plus grise que les autres mais qu’importe les soucis de cette journée finalement puisqu’on l’aura remarqué, ce bonheur que l’on n’aurait peut-être pas vu si on ne s’était pas accordé ce moment.

Et puis, un jour, on l’ouvre cette boîte.

365 papiers si on a réussi à ne pas oublier, pris dans la folie du temps qui passe et après lequel on court sans cesse, 365 papiers pour chaque membre de la famille ou presque. Va-t-on lire tout cela ? On pioche au hasard, on ouvre, un dessin, un mot, une phrase, … et une date, on lit à voix haute, on devine l’auteur, on se rappelle la période, le contexte et nous voilà embarqué dans une conversation sans fin constituée de « mais oui, c’est vrai », de « rhooo tu te rappelles » et de « c’est vrai que c’est tellement bon ».

 

On n’ouvrira pas tout, ou pas tout de suite. Des bonheurs à piocher quand le besoin s’en fait sentir, quand on a envie de se retrouver en famille et de vivre une nouvelle conversation, de partager des sourires, quand l’un de nous sera plus triste qu’à l’habitude et qu’il faudra lui rappeler que la vie vaut la peine. On se rendra alors compte de ce que qui est important pour chacun, de ce qui anime ceux avec qui on vit le quotidien, on les comprendra mieux, on saura les aider, les aimer, et enfin prendre le temps de regarder ce que l’on avait peut-être pas vu, le papa qui a besoin de prendre un nouveau virage, la maman qui puise continuellement sa force dans son métier, l’enfant qui a juste besoin de temps et d’amour, le plus possible.

Du bonheur en boîte !

Cette année, on aura eu des bonheurs très différents pour chacun, aussi différents que :
– découvrir la Nintendo Switch, avoir avancé sur un dossier
– avoir dormi longtemps (1 fois dans l’année, il fallait le noter 😉 ), avoir poncé et peint avec les élèves pour notre projet de jardin vertical
– avoir sauté dans les flaques avec mes bottes, avoir vu une belle maison de briques dans la rue
C’est le point « jeu » de l’article, si tu t’ennuies, trouve à qui appartiennent les bonheurs ci-dessus, Paparaignée, Marmouset ou moi.  Attention, il peut y avoir un piège car nous sommes plusieurs à avoir des bottes 😉  (en raison de la difficulté du jeu, aucun lot ne sera attribué aux gagnants 😉 )

Mais on découvre surtout que l’on aura eu beaucoup de bonheurs communs et il y en a qui reviennent fréquemment et qui mettent visiblement tout le monde d’accord :
-faire des câlins avec papa/maman/Marmouset, avoir commencé le dodo avec maman/Marmouset, Papa/chéri/j’ était/s à la maison plus tôt que d’habitude, avoir joué plus longtemps avec Marmouset/maman/papa (et la bouffe bien entendu parce que rien ne vaut le carré de chocolat, le pain au chocolat, la pâtisserie rapportée après la piscine, la galette faite maison, …. pour remettre de la joie dans les coeurs) Ceux-là, il faudra tâcher de les garder en tête, de ne jamais les oublier et de les remettre sur le devant de la scène quand l’un de nous aura oublié l’essentiel.

 

 

Une année écoulée, une année contenue dans un petit bocal en verre.

Et puis, on s’est dit que pour cette nouvelle année qui démarre, on voulait quelque chose d’autre.
C’est bon, on a bien compris, on a bien réalisé que le bonheur était là, chaque jour. On sait qu’un ciel trop chargé en eau peut finalement décider d’aller pleuvoir ailleurs car nous avons appris qu’il y a toujours le soleil quelque part derrière les nuages.
Alors, on se lance un autre pari, celui de noter régulièrement, une fois de temps en temps, quand l’envie nous prend, nos rêves, nos envies, ce qui nous rendrait le plus heureux au monde, ce que l’on aimerait réaliser, les bonheurs à venir et plus ceux passés, un éclair qui nous traverse à un moment donné, quelque chose que l’on vient de vivre et que l’on voudrait connaître à nouveau, quelque chose de fou, d’irréalisable peut-être ou de tellement simple mais qui constitue ce qu’on appelle l’espoir.
Et un jour, à la fin de l’année, ou peut-être à la fin de chaque mois, on n’a pas encore décidé, on videra le bocal, pour faire tourner l’usine à rêves. Pour lire ensemble, se rappeler, découvrir, organiser, réaliser, même l’irréalisable, répondre, trouver, faire, vivre. Et on se rendra certainement compte encore une fois que les envies de chacun sont peut-être bien plus simples qu’on ne le croit, qu’il en faut peu pour être heureux (Baloo sort de ce corps), et surtout peu pour rendre heureux, qu’on peut faire tellement facilement pour donner le sourire, que la vie est trop courte mais pas tant que ça, que regarder ailleurs ne sert à rien, que tout est là, devant nous, et qu’on peut se faire confiance, qu’il est tant de vivre ses rêves au lieu de rêver sa vie.

Aujourd’hui le bocal à bonheurs devient le bocal des petites envies et des désirs les plus fous !

Bonne année ! 

Sur son blog Mon Joli Coeur, Nathalie a répondu à un petit questionnaire qui tourne en ce moment sur les blogs parentaux et qui a été créé par la youtoubeuse Planète Maman.
A la fin de son article, elle m’a lancé le défi d’y répondre à mon tour. Je vais donc essayer d’être une bonne élève face aux 12 questions posées qui devraient vous en apprendre plus sur moi et mon rapport à la maternité

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