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Aujourd’hui, je viens écrire quelques lignes concernant notre petite organisation en matière de bagages lorsque l’on part en vacances avec nos deux petits (de moins de 3 ans) alors que nous n’avons pas de voiture. 

Bon, à priori, un article qui ne va pas casser trois pattes à un canard comme on dit et qui ne vous apprendra peut-être pas grand chose car nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
Mais si j’écris, vous pensez bien que ce n’est pas pour rien et ce petit récit n’est qu’un préambule nécessaire pour une blablateuse comme moi dont la finalité sera la présentation d’un objet coup de coeur, en somme le pourquoi du comment nous en sommes arrivés à faire l’acquisition de cet objet ! (vous avez vu comme je ménage bien le suspense hein 😉 )

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Chez nous, comme vous le savez grâce à cet article, nous avons l’habitude de partir en vacances en train ou en avion. De fait, nous nous devons de voyager léger. Enfin léger, tout est relatif, puisque, encore une fois je ne vous apprends rien, nous avons 2 enfants dont un bébé et qui dit « bébé », dit plus ou moins « équipements spécifiques ». Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’ai comme l’impression que plus ils ont petits, plus ils ont de choses !

Néanmoins, il semblerait que l’on ne se débrouille pas trop mal puisque nous n’utilisons qu’une petite valise pour 4. Oui, je sens votre admiration, nous sommes des warriors ;).

Bon ok, nous ne sommes pas des warriors, j’avoue tout, nous avons un secret ou plutôt des secrets :

Nous nous faisons prêter ou nous louons le maximum sur place.

-Nous partons le plus souvent dans la famille et nous abusons de leur machine à laver afin de pas prendre trop de vêtements et nous leur faisons une liste de courses pour ce qui est de la nourriture ou des couches ou  nous achetons sur place.

-Nous portons les vêtements les plus imposants sur nous lors du départ et du retour (du genre les baskets sur nous et les tongs dans la valise et pas l’inverse vous voyez) et nous en mettons parfois le maximum (oui les gros relous qui mettent une heure à passer le contrôle à l’aéroport, c’est nous 😉 ).

Nous acceptons d’être sales. Oui vous avez bien lu, bon de toute manière, dans la vie de tous les jours, pour n’importe quel parent avec un bébé qui au mieux bavouille tous les 5 minutes, au pire régurgite toutes les heures, c’est un peu une habitude non ?

-Nous faisons le plein de vêtements sur place pour nous (pour une fois que l’on peut laisser les enfants aux grands-parents pour enfin faire les magasins une fois en 6 mois), et non ça ne pose pas de problème d’une valise supplémentaire (bon allez parfois un petit sac) pour le retour car à la fin du séjour, il y a toujours des choses en moins dans la valises, les cadeaux si c’est Noël, les couches si on en avait prises, nos guenilles que l’on a pris pour les achever et dont on a fait dont à la benne à vêtements par exemple.

Bien entendu, malgré ces merveilleuses astuces, nous avons tout de même dû faire quelques concessions lors de nos voyages, revoir nos priorités et réduire le matériel à l’indispensable. Surtout nos propres affaires, à nous les parents en fait parce qu’il faut savoir qu’avec Marmouset, c’était 60 % de la place dans la valise pour lui et 40% pour nous et désormais, avec deux petits, c’est 80 % de la place dans la valise pour eux et 20 % pour nous. Autant dire qu’une fois qu’on a mis un slip par jour par adulte, on n’a plus le droit à grand chose et on a intérêt à veiller à ne pas se faire baver, vomir ou renverser quelque chose dessus sinon on finit à poil (d’où l’acceptation de la saleté dont je parlais plus haut).
Concrètement, une concession, ça donne ça par exemple :  prendre uniquement 2 paires de chaussures pour moi (oui je sais, là je suis réellement une warrior à vos yeux ;)), celles que j’ai aux pieds pour marcher et une autre pour frimer et faire ma belle (encore que dés fois j’arrive à glisser une petite paire de tong en plus dans la valise, truc de fou).
Bref.

En général, nous avons également deux sacs à dos (pas si warrior que ça donc).
L’un pour les 2 téléphones de Paparaignée, sa tablette, son ordinateur, son casque, sa console de jeux vidéos portable et mon ordinateur à moi parfois aussi (famille de geek bonjour, en me relisant j’ai comme l’impression qu’il faudrait que l’on se soigne tout de même).
L’autre que j’appellerai le sac de survie (quoique le premier est déjà un sac de survie mais pour Paparaignée en fait 🙂 ). Ce sac contient tout ce qu’il faut pour le change, la nourriture et l’eau et les jouets/activités bref tout le nécessaire pour prendre soin des enfants et les occuper pendant le voyage histoire de ne pas péter les plombs avant même le début des vacances.

Du coup, je fais même l’impasse sur le sac à main (oui vous avez bien lu, je sais la vie est dure). Bon j’avoue que parfois dans un moment d’égarement ou de désespoir peut-être, je tente de le bourrer dans la valise. Je sais, un sac à main, ça ne paraît pas grand chose à ajouter au reste comme ça mais ça fait un sac de plus à gérer et quand je prends le train seule, avec les deux loustics, dont un qui marche depuis quelques mois et touche à tout et l’autre qui court depuis trop longtemps et touche à tout, le cosy pour faire le trajet gare-maison, la poussette pour fixer le cosy trop lourd à porter maintenant, la valise, le sac de survie et pour peu qu’on soit en hiver, le bonnet, les gants, les écharpes, les manteaux que l’on enlève et qui me restent sur les bras parce que finalement quand on arrive il fait trop chaud, très franchement, on apprend volontiers à se passer de sac à main.

A présent, vous savez tout sur notre organisation bagageresque (oui j’aime inventer des mots) ou presque car depuis peu, un nouveau venu ou devrais-je dire une nouvelle venue a rejoint la Team Araignée ou plutôt à remplacé un autre bagage et si vous voulez en savoir plus, il suffit de cliquer ici.

 

Les vacances, les vraies, celles où l’on ne fait rien ou presque, ou tout du moins rien d’habituel, ces vacances là sont terminées. Nous avons retrouvé notre chez nous il y a quelques jours à peine. Eh oui, il fallait bien rentrer.

Huit jours à profiter de la famille, du soleil et de la piscine, tel était le programme annoncé.
Mais comme dirait la pub, ça c’était avant. 
Avant quoi me direz-vous ?
Avant que la semaine précédant notre départ, Marmouset ne se fasse une fracture du tibia. Je vous passe les détails m’enfin le résultat était là : un Marmouset plâtré pour 15 jours minimum.

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Les vacances devant se résumer à une seule activité, barboter, nous étions bien embêtés, déçus pour lui et peinés d’avance de se dire qu’il allait rester au bord de l’eau à peut-être regarder son frère goûter aux joies de la bouée. C’était tout bonnement impossible !

C’est alors que Super Tatie, qui a dégainé « google » plus vite que son ombre, nous a fait part, quelques minutes à peine après l’annonce fatidique, d’une découverte incroyable. Il existait peut-être une possibilité pour Marmouset d’être comme un poisson dans l’eau : la botte magique.
Non il ne s’agit pas là d’une peau de triton ayant la faculté de transformer l’un de vos membres en nageoire ou queue de poisson 😉 mais tout simplement d’un protège-plâtre en latex.

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Il fallait y penser ! Et Aquatex l’a fait !

Ce protège-plâtre s’enfile comme une chaussette ou un gant et par le moyen d’une pompe que l’on actionne par simple pression de la main, on vide l’air afin d’assurer une étanchéité complète au niveau du membre plâtré. 

Les « plus » de la protection Aquatex :

100 % étanche, la protection permet donc de prendre une douche, de se baigner ou de jouer dans le sable sans risque d’infection.

solide et durable, elle est lavable et réutilisable

confortable : la pression est répartie, ce n’est donc pas trop serré. Il est indiqué sur le site que l’on peut la porter plus d’une heure, et c’est effectivement bien le cas. Marmouset se plaignait un peu parfois lorsque l’on finissait de pomper car l’effet poche qui se resserre autour du membre est quelque peu inhabituel et peut surprendre mais c’était aussitôt oublié et il ne s’est jamais plaint par la suite, ni dans l’eau.

dès 3 ans. Marmouset n’a que 2 ans et demi mais il est grand et nous avons pu utiliser la protection sans problème. Sur le site, il suffit de rentrer la longueur du plâtre et la circonférence au-dessus du plâtre pour savoir quel est le modèle et la taille adaptés.
Même si la protection paraît démesurément grande, ce qui fut le cas pour Marmouset, on la relève pour que le pied touche bien le fond et se trouve placé contre la semelle puis, après avoir vider l’air, tout s’adapte parfaitement.

ludique. Oui, on n’y pense pas, mais le côté « pomper pour vider l’air », pour un enfant de l’âge de Marmouset, c’est un véritable jeu, un plaisir même ! Et ça aide beaucoup lorsque vient le moment d’enfiler la protection. Même les plus réticents y mettent alors du leur : « C’est moi qui fait » nous a-t-il répété, ravi, à chaque fois. 

rapidité d’expédition : En 2 jours, nous recevions la protection !

 

Les petits (tout petits) « moins » d’Aquatex

– si le plâtre est en résine, il peut accrocher la protection et éventuellement l’abîmer voire la trouer. C’est pourquoi, comme précisé sur le mode d’emploi, il est conseillé d’utiliser une bande ou une chaussette pour séparer le plâtre de la protection. Ici, une simple chaussette de sport de Paparaignée  a fait l’affaire sans aucun problème.

la difficulté à enfiler la protection. La première fois, on se dit qu’on ne va jamais y arriver, mais on prend vite le coup de main pour écarter suffisamment l’ouverture de la protection et la faire monter progressivement. Au bout de quelques jours, c’est « finger in the nose » comme on dit.

– le prix : 58 euros. Cela peut paraître élevé mais ça en vaut la peine, des vacances sauvées, un stress en moins, et un sourire qui en disait long sur le visage de Marmouset.

Bref, le positif l’emporte haut la main ! Et le crash test est largement réussi ! De longs moments à barboter, remuer, éclabousser, sauter, glisser le long du toboggan, escalader maman, s’accrocher à papa, apprendre à nager avec Papou et j’en passe et aucun incident à déplorer. Un plâtre toujours impeccable, une protection comme neuve, un enfant épanoui. Que demande le peuple ? 😉

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Retrouvez toutes les informations sur le site d’Aquatex.

5 juillet 2016
Ce jour sonne comme la fin de quelque chose.
Non ? Ça ne vous dit rien ?
C’était le dernier jour d’école. Pour l’année 2015-2016 hein pas pour toute la vie, ne rêvez pas, vous, parents stressés derrière votre écran, il y aura bien une prochaine rentrée (et ça m’arrange, il faut bien que je bosse).

Je sais, vous vous demandez bien pourquoi j’ai soudainement envie d’écrire sur ce dernier jour d’école, moi, dont les enfants ne sont pas encore scolarisés, moi, la maîtresse en congé parental jusqu’à la rentrée prochaine.
Justement, cette année, je ne vis pas ce jour de manière intensive, comme d’habitude. Ce jour où l’enseignant se demande s’il sera encore vivant à la fin de la journée. Où il se demande s’il arrivera à ranger sa classe sans devoir revenir pendant plusieurs jours pour réorganiser le tout (et la réponse est souvent plus proche du non que du oui). Où il se demande s’il s’effondrera sur son canapé et s’endormira avant 18h32, record de l’année précédente. Où il se demande quelle est cette sensation indéfinissable, cette odeur différente qui règne dans l’école, une sorte de mélange contradictoire entre un grand soulagement et une infinie mélancolie.

Non, cette année, je ne le vis pas comme ça alors j’ai le temps d’en parler. Ou du moins de partager brièvement (ou pas, comment ça je m’étends facilement, si vous saviez comme je me limite en réalité 😉 ) mon ressenti habituel de fin d’année.

En presque 9 ans d’enseignement, c’est la première fois que je ne connais pas la fin d’une année scolaire.

Cette année, je n’aurai pas vécu le stress : celui de savoir si j’aurai réussi à donner ce qu’il fallait à ces enfants, celui de savoir si j’aurai réussi à tout rendre, tout boucler à temps, celui de savoir si ce petit garçon gardera une once de cette confiance en lui qu’il a réussi non sans mal à acquérir, celui de savoir si cette petite fille qui est venue chaque matin en pleurant pendant des mois avant de se sentir enfin à sa place reviendra sereine l’année prochaine, celui de savoir si j’ai vraiment fait du mieux que j’ai pu.

Cette année, je ne me serai pas trituré le cerveau pour savoir comment j’aurais pu faire plus pour untel ou untel, réfléchissant déjà à un nouveau fonctionnement pour la rentrée suivante. Je fais partie de ces personnes qui ont le perpétuel sentiment qu’ils auraient peut-être pu mieux faire, qu’ils auraient peut-être dû faire autrement. Exigeante, perfectionniste diront certains, le cerveau en ébullition en tout cas comme beaucoup je pense.

Cette année, je n’aurai pas connu la nostalgie en feuilletant une dernière fois les cahiers, je n’aurai pas eu un dernier regard pour les compositions plastiques avant de les ranger dans les pochettes, me repassant ainsi le film d’une année scolaire en une journée.

Cette année, je n’aurai pas eu dans le regard cette pointe de fierté et cette once de satisfaction en les regardant jouer, dessiner, discuter une dernière fois, prenant conscience du chemin qu’ils auront parcouru et quel chemin !

Cette année, je n’aurai pas connu non plus ce violent coup de fatigue indescriptible où, après 10 mois de cerveau en ébullition, de yeux perpétuellement aux aguets, de nerfs en tension, tout se relâche d’un coup apportant bien souvent des maladies hivernales à peine en vacances, en plein été, comme si nous ne tenions les dernières semaines on ne sait trop par quelle magie, juste parce qu’on n’a pas le choix.

Cette année, je n’aurai pas pleuré en leur disant bonnes vacances. Ben, oui, perfectionniste peut-être mais sensible assurément et j’assume (bon en fait j’assume moyen 😉 ). J’entends d’ailleurs chaque année des collègues, le sourire en coin me disant « oui moi aussi c’était comme ça mais tu verras dans quelques années, ça ne te fera plus ça ». Et bien après 9 ans, oui les choses ont changé, j’arrive mieux à retenir mes larmes face aux enfants pour les faire finalement sortir peu de temps après, une fois la porte de la classe claquée.
Non, je n’aurai pas connu tout ça, ces montagnes russes que sont les derniers jours d’école. On monte et on redescend en un instant, la valse des sensations en quelques heures, la confusion des sentiments. La joie de la perspective des vacances et du repos, la nostalgie tout à coup sélective qui fait que seuls les bons moments semblent rester, le soulagement, la tristesse de les voir partir, le stress d’avoir fait des erreurs, la satisfaction du travail accompli, la fierté de se dire qu’on a un peu compté, l’inquiétude de savoir comment vont nous revenir certains, l’excitation de tout effacer et de se dire que l’on va tout recommencer et que ce sera encore différent, la fin de quelque chose mais finalement aussi le début d’autre chose.

 

 

Et pourtant, ce 5 juillet dernier, je n’ai pas pu m’en empêcher, je suis passée respirer cet air ambiant très étrange et goûter à ce grand gloubiboulga avec mes anciens/nouveaux collègues. Je suis allée observer tout ça pour tenter d’en prendre un tout petit bout, telle une droguée en manque 😉 Plusieurs semaines que je venais régulièrement comme pour retrouver déjà un peu ma place, pour me rassurer un peu sur ma capacité à revenir, pour savoir si je saurais encore faire (ça ne fait qu’un an d’absence mais ça m’a paru bien plus long), pour mettre un peu d’ordre dans mes affaires, pour avoir déjà un pied dedans, pour me motiver encore plus et commencer à m’engager dans mon nouveau projet d’enseignement et pour voir comme mes petits étaient devenus grands, leur montrer que je ne les oubliais pas, c’était important.

Alors, c’est vrai, je n’ai pas connu ce dernier jour comme une véritable enseignante en poste mais j’ai vécu autre chose d’aussi important. J’ai vu mes anciens élèves. Ils se souvenaient de moi évidemment mais ils se souvenaient surtout de moments de classe, d’apprentissages, … qu’ils n’ont pas manqué de me rappeler. Il paraît qu’un bon prof, on ne se souvient pas forcément de son nom mais on se souvient de ce qu’on a appris avec lui. J’espère que mes élèves ne se souviendront plus de mon nom dans quelques années 🙂

J’espère que ce dont j’ai été et je serai le témoin et l’appui que j’ai pu ou que je vais leur donner lorsqu’ils sont/seront passés par ma classe n’est que le début. A eux, si un jour ils lisent ce texte (pas trop vite, j’aurai pris un bon coup de vieux), je voudrais qu’ils ne retiennent qu’une chose : ils sont quelqu’un d’important.

Ils ont été mes élèves ou ils le seront et ils ne le savent pas encore mais moi oui, chacun d’eux dans sa singularité a contribué et contribuera à m’élever un peu plus.

Alors merci

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