Dans mon précédent article sur les faire-part de naissance, je vous révélais que pour celui de Caillou, nous avions utilisé de très jolies photos réalisées lors d’une séance photo professionnelle. Et c’est l’objet de cet article.
Pour Marmouset, nous avions déjà succombé à la tentation de la séance photo professionnelle mais avant la naissance, pour avoir un beau souvenir visuel de ce tout premier ventre rond et pour prolonger un peu les derniers instants de la grossesse (et transformer le mode baleine échouée des derniers mois en star des océans 😉 ).
Avec Caillou, ce sont les premiers instants de bébé seul et en famille que nous souhaitions mettre en valeur cette fois.
Une séance photo de naissance, comment ça se passe ?
Fixer une date
Jusque là c’est très simple, on contacte un photographe professionnel qui propose ce type de service, quelques mois avant l’accouchement. On fixe une date de séance entre le 5ème et le 10ème jour après la naissance présumée, histoire de valider la séance et pour que le photographe puisse savoir aux alentours de quand elle aura lieu. Le jour de la naissance, s’il ne coïncide pas avec la DPA, on prévient le photographe pour planifier une nouvelle séance, définitive cette fois.
Pourquoi entre 5 et 10 jours après l’accouchement ?
Tout simplement parce que le bébé bouge encore très peu et que le photographe pourra donc facilement le placer comme il le souhaite pour les photos sans que cela ne le gêne. Bien sûr, on peut tout à fait organiser une séance plus tard si on préfère avoir des photos moins « posées », prises dans l’instant, avec un enfant plus éveillé et sans mise en scène, des photos volées du quotidien en quelque sorte. Attention, cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas avoir également des photos prises sur le vif lors d’une séance nouveau-né, au contraire.
Le déroulement de la séance
Une séance avec un nouveau-né ne se fait pas à la va-vite mais doit suivre le rythme du bébé pour ne pas le fatiguer, pour qu’il n’ait pas la désagréable sensation d’être manipulé dans tous les sens, pour qu’il puisse téter quand il le souhaite, … Le photographe apporte différentes couvertures de différentes teintes pour que les parents puissent choisir les coloris dans lesquels ils souhaitent voir bébé. Il apporte également un petit chauffage pour que bébé ne prenne pas froid car pour un certain nombre de photos, il sera nu. Le photographe maîtrise en principe parfaitement la gestuelle à adopter avec bébé et vous n’aurez rien à faire qu’à observer. Il peut également faire des photos du bébé avec vous et/ou avec ses frères et soeurs, des photos posées ou des captures de moments du quotidien selon vos envies (tétée, câlin, jeu,…). Il n’y a pas de déroulé obligatoire de la séance mais le moment où le bébé est pris seul interviendra souvent après une tétée pour qu’il soit bien reposé et repus, dans un moment de plénitude totale 🙂
Le coût
La séance a bien entendu un coût mais ce n’est pas tous les jours non plus (bon j’avoue si vous faites une douzaine d’enfants, ça risque de finir par chiffrer hein 😉 ) et puis il est tout à fait possible de mettre cette séance sur une liste de naissance si vous choisissez d’en faire une, ou d’utiliser l’argent que certains vous donneront à cet effet.
Notre expérience
Pour photographier Caillou, nous avons fait appel à une photographe dont nous apprécions le travail puisqu’il s’agissait de la même que lors de notre première séance : Carole J. Photographie. Nous avions déjà été ravis de notre première rencontre, du moment passé avec elle et du résultat. Elle avait très vite cerné notre univers et avait su le mettre en valeur, nous n’avons donc pas hésité à la contacter.
Nous l’avions aimé pour sa douceur et sa capacité à capturer des instants de vie qui nous sont précieux mais que nous ne remarquons parfois plus car ils sont notre quotidien. Avec elle, même les photos posées finissent pas ne plus l’être car elle sait nous donner les bons conseils et nous mettre à l’aise mais surtout elle sait rester en retrait quand elle le juge nécessaire pour mieux photographier les vrais instants de la vie au meilleur moment.
Lors de la séance avec Caillou, Carole a pris tout le temps nécessaire pour ne pas le brusquer. J’ai été impressionnée par le calme et la douceur quasi maternelle avec lesquels elle a manipulé Caillou, laissant ses mains en contact avec lui aussi longtemps que nécessaire, l’invitant à se placer plutôt que lui imposant une position, allant progressivement à sa rencontre et lui laissant le temps de s’imprégner de sa présence. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti, l’observant discrètement de temps à autre mais pas trop parce qu’en voyant cela, on n’a pas trop envie de s’immiscer dans la jolie dualité que forme le photographe et son tout petit modèle, un moment qui semble un véritable partage.
Nous souhaitions également des photos de famille, pas forcément « organisées », des photos du moment présent, de ce qui se mettrait en place à l’instant T.
Et Marmouset nous a bien aidé à rendre la séance très naturelle car faire poser un enfant entre 18 mois et 2 ans s’avère un vrai défi ! Il bouge sans cesse, sourit une demi seconde sans réaliser qu’on n’a pas eu le temps de prendre la photo, finit par accepter de prendre la pose puis remarque quelque chose qui va capter son attention et c’est reparti pour la course poursuite à la recherche d’un moment à immortaliser. Qui plus est, il était en pleine adaptation à l’arrivée de son petit frère, encore dans des classiques moments de jalousie à son égard, encore petit pour le porter et de toute manière, ne souhaitant pas tellement lui prêter une immense attention pour le moment. Carole a été très patiente sur ce coup là !
Depuis, Marmouset s’est bien amélioré et sur les deux plans. En ce qui concerne la photo, criant ouistiti dès qu’on dégaine l’objectif, il s’essaie même parfois à de vraies poses de mannequin 😉 Et pour la jalousie envers son petit frère, de l’histoire ancienne puisqu’il est maintenant aux petits soins, lui apporte jouets, tétine, couverture, veut le porter, lui faire des bisous, lui adresser quelques caresses chaque fois qu’il le retrouve, et lui accorde même de petits moments de jeu avec quelques areuh , des comptines et des histoires. (Bon rassurez-vous il réclame aussi d’être encore un petit bébé, de faire des choses sans son frère et d’avoir de temps en temps maman ou papa pour lui tout seul, un enfant tout ce qu’il y a de plus normal en somme).
Pour la séance, je n’avais rien prévu de particulier, je n’avais pas prévu d’objets « fétiches » avec lesquels faire une photo, un doudou, un jouet particulier, un meuble, rien. Je souhaitais tout de même au moins une photo de Caillou dans son petit berceau mais je n’avais pas réfléchi à autre chose. Qu’importe, tout s’est fait naturellement et puis Carole a repéré la couverture Bai jia bei confectionnée pour Caillou à la fin de la grossesse et a proposé de l’utiliser ce qui m’a enchantée au vue de la symbolique qu’elle dégage et de mon attachement à cet objet.
La seule chose que j’avais prévue, c’était les vêtements que les garçons porteraient pour les photos en famille. Je voulais que Caillou et Marmouset soient un peu assortis, qu’ils aient un élément commun et c’est chez Lucien Zazou que j’ai trouvé mon bonheur. Une marque française que j’affectionne beaucoup pour la qualité de ses vêtements, ses tenues à la fois simples et modernes, ses pièces originales. Une marque à laquelle j’avais déjà succombé avec l’achat d’un petit ensemble estival sarouel et gilet qu’il me tarde de remettre à Caillou et une jolie chemise bleue que Marmouset avait élégamment portée pour les fêtes de fin d’année il y a plus d’un an.
Cette fois c’est pour la collection « nuage » que j’ai craqué, depuis le temps que ça me démangeait, on peut dire que j’ai trouvé l’excuse parfaite (s’il en fallait une) ! Une collection de vêtements confortables en molleton, chauds et légers à la fois qui apportent une touche de poésie et de douceur grâce à un très joli motif nuage.
Evidemment, ç’aurait été trop bête de ne les mettre que pour cette occasion mais j’avais un peu d’appréhension concernant l’état dans lequel j’allais retrouver le pantalon de Marmouset s’il le portait régulièrement (il est en pleine période je cours comme un fou, je saute n’importe où, je me roule partout et je joue à la terre, chouette). Et puis, je me suis rappelée l’adage de la marque « Plus qu’un vêtement, un objet d’affection qui s’empreint de souvenirs, se garde, se répare, se transmet… De génération en génération… », une invitation à en user et en abuser en quelque sorte. Après tout, les vrais vêtements d’enfants sont faits pour être portés et donc affronter toutes sortes de conditions difficiles non ? Défi relevé, la salopette a fait la rencontre du caca de bébé allaité et de bavouilles en tout genre et le pantalon a connu l’herbe, la pluie, la nourriture et même les tâches de doliprane rose fluo (recraché par notre petit malade). Lavés, relavés, ils sont toujours comme neuf !
Et vous ? Avez-vous fait passer vos petits devant un objectif professionnel pour leur naissance ? N’hésitez-pas à y aller de votre petite anecdote en commentaire.
Caillou porte la salopette nuage Lucien Zazou en 3 mois (histoire qu’elle dure quand même un peu) et Marmouset porte le sarouel nuage en 3 ans.
Merci encore à Carole J. Photographie.
Site : http://www.carolejphotographie.com/
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