Quand Ploumette n’était encore qu’un tout petit bébé elle s’est passionnée pour les textures. C’était amusant à voir car avant même de pouvoir se déplacer, elle gratouillait tout ce qui était à sa portée. Je n’avais pas connu ça avec les deux premiers, elle grattait le tapis, les livres, les doudous, …. Tout ce qui était rugueux l’attirait plus que le reste comme si la musicalité engendrée par le contact de ses minuscules ongles avec la surface était à ce moment plus audible et s’ajoutait donc au tactile.

Son attrait pour les textures à gratter grandissant, je découvrais quelques temps plus tard qu’il existait des livres à sequins pour bébé ! Les textes n’étaient pas spécialement attrayant mais l’intérêt était ailleurs, le brillant, les reflets, la texture, le bruit au toucher, c’était une promesse sensorielle.
J’ai donc décidé de lui en offrir un : « Si tu croises un lama » aux éditions 1 2 3 soleil.

Au début, l’attrait de la nouveauté et la découverte de ces nouvelles surfaces à gratter l’attiraient beaucoup.
Le problème c’est que Ploumette s’est vite retrouvée déconcentrée par les couleurs flamboyantes, le trop plein de détails tout autour des sequins, les pages à tourner alors qu’elle était encore bien jeune pour réussir à manipuler un livre correctement,… et au final elle grattait moins. S’ajoutait à cela le fait qu’à l’âge qu’elle avait, les livres on les dévore dans le sens premier du terme ! Il avait beau être cartonné, j’avais beau être attentive, les dégâts arrivent plus vite qu’on ne le croit et elle avait donc réussi à le tétouiller quelque peu. Les choses se sont gâtées quand elle a pu saisir un coin de papier un peu décollé pour l’arracher puis quand elle a appuyé sur la couverture à l’inverse du sens de fermeture,…
Bref le livre était livré à une mort certaine mais Ploumette continuait à aimer gratter les surfaces,…

C’est là que l’idée m’est apparue de recycler ce livre pour lui donner une nouvelle vie, ou tout du moins aux sequins en créant des cartes à toucher.
J’ai donc achevé le travail bien entamé par Ploumette consistant à arracher consciencieusement chaque page et j’ai récupéré les formes à sequins.

Une fois cela fait, il suffit de récupérer du carton épais et d’avoir de la colle forte (ou pistolet à colle), un cutter, du papier, des feutres et un peu d’imagination.
Pour garder l’attention de Ploumette et que les sequins ressortent bien, j’ai imaginé des dessins épurés très graphiques en noir et blanc. J’ai dessiné au feutre fin noir sur des feuilles blanches et au posca blanc sur des feuilles noires avec à chaque fois une forme à évider pour les sequins.
J’ai d’abord plastifié chaque dessin pour assurer une pérennité aux futures cartes. Pour chaque dessin, j’ai ensuite découpé au cutter deux rectangles de même dimension. L’un dans du carton épais, l’autre dans un vieux calendrier épais, plus solide et rigide encore que le carton.
J’ai évidé sur le dessin plastifié puis dans le calendrier épais, au cutter, la forme où devait apparaître les sequins.


Pour terminer, il n’y a plus qu’à assembler : on colle le dessin sur le calendrier puis on colle les bords de la forme à sequins au niveau de l’ouverture et enfin on colle le tout sur le carton. On presse bien (si on a une presse ou des petits serre-joints, ça peut aider).

Et voilà 6 jolies cartes à regarder, toucher, grattouiller qui encore aujourd’hui, plus de 6 mois après, sont toujours intactes et continue à plaire à la demoiselle !



Désormais vous non plus, vous ne jetterez plus vos vieux livres à sequins !

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