Dans une semaine, la cloche de l’école va à nouveau retentir et si ce n’est déjà fait, il va bien falloir vous résoudre à parcourir les rayons des magasins à la recherche des traditionnelles fournitures scolaires.
Pour ma part, c’est la première et peut-être la seule fois de ma vie où je ne fais pas la rentrée en tant que maîtresse et où j’ai donc tout le temps de me consacrer à celle de mes enfants que je pourrai même accompagner le jour J, youpi !
Je viens donc vous redonner un peu de motivation en vous partageant nos astuces et coups de coeur pour être matériellement prêt à plonger dans une nouvelle année scolaire ! Et je vous réserve une petite surprise en fin d’article !
Aujourd’hui, je viens vous parler d’une culotte tellement particulière et surprenante qu’elle est surnommée la culotte de l’espace !
Je l’ai rencontrée par hasard, au détour d’une photo sur le net et, immédiatement, elle a su attiser ma curiosité, moi qui ait peu le temps de m’intéresser à la lingerie habituellement et qui n’en ai pas toujours envie non plus d’ailleurs.
Il faut dire que cette culotte va au-delà de ce qu’on peut attendre habituellement de ce type de vêtement, elle vient combler un besoin supplémentaire que celui de se vêtir ou de s’apprêter. Un besoin que connaissent toutes les femmes pendant une (trop) grande partie de leur vie. Un besoin qui arrive en général chaque mois et qui ne nous ravit pas forcément car il est synonyme d’inconvénients, de contraintes et parfois même de fatigue et de mauvaise humeur (non ce n’est pas toujours un cliché, osez m’approcher à ce moment là et tu t’en rendras vite compte).
Bref, vous l’aurez compris, cette culotte va vous servir pendant vos règles et va considérablement améliorer ce moment au point que vous allez peut-être même l’oublier ! Si, si, testée et approuvée ici, je viens donc vous présenter la culotte menstruelle ! On en rêvait, Fempo l’a fait !
Il y a deux ans, je décidais de participer au défi lancé par Marie Youpie et je vous en parlais ici.
Une évidence au vue de mon amour profond pour la nature et de mes petits engagements pour la protéger au quotidien. Je suis loin d’être parfaite et je pourrais faire beaucoup mieux mais je sème des graines ça et là et j’aime à croire que même le peu est utile et qu’il peut faire bouger les choses.
Et comme on se sent toujours plus fort, plus capable, plus efficace à plusieurs, faire partie de la team « Défi Green » renforçait mes démarches et mes engagements et me permettait d’apprendre et de partager sur le sujet encore et encore et ça n’est pas prêt de s’arrêter.
Deux ans après, où en est-on dans la famille Araignée ?
Avons-nous réussi à relever les challenges que nous nous étions fixés pour 2018 dans le cadre du Défi green ?
C’est l’heure du bilan (bien en retard d’ailleurs).
– Faire notre compost
Done !
Cette fois, je n’ai pas raté la date de la formation, nécessaire à l’obtention d’un bac à compost dans notre ville. Il y a plus d’un an maintenant, en février 2018, nous avons donc pu récupérer le saint Graal 😉 en bois qui pour le moment fait parfaitement le job. Il nous a également été offert un « bioseau », (bref une poubelle pour mettre nos déchets destinés au compost mais je ne sais pas pourquoi bioseau, ça me fait marrer) et un fascicule pour savoir quoi planter, quand et avec quoi histoire de faire son jardin au mieux si besoin. La formation était vraiment intéressante et nécessaire pour ne pas commettre d’erreurs et gérer son compost comme il le faut en ville. J’ai beaucoup appris !
– Coudre notre essuie-tout lavable et des sacs pour l’achat du pain
Euuuuhhhhhh, j’ai un peu honte mais ce n’est toujours pas fait depuis le temps que j’y pense,….
Mais ça fait plus de 6 mois que nous n’avons pas racheté d’essuie-tout que nous consommions déjà en quantité très réduite ! Bon Paparaignée (me maudit) peste parfois lorsque le chat vomit et qu’il faut se débrouiller autrement ou lorsqu’il faut huiler quelque chose mais n’empêche, on a pu se débrouiller sans jusque là alors c’est faisable. L’achat de chiffons supplémentaires dédiés à certaines tâches particulières s’avérerait nécessaire tout de même, c’est vrai. Bon, un jour, je prendrai enfin le temps de le coudre ce fichu essuie-tout car réellement, il s’agit d’une question de temps. Quand au sac à pain, j’en ai cousu pour toute ma famille sauf pour nous,… il va falloir y remédier également, il n’y a pas de raison.
– Penser à utiliser boîtes / bocaux réutilisables, … pour l’achat de la viande et du fromage à l’épicerie ou au marché (et ainsi éviter le papier qui sert à emballer)
Le souci des bocaux ou des boîtes en verre, c’est le poids et/ou la place que ça prend. Je fais mes courses à vélo donc ce n’est pas vraiment pratique, en plus avec les vibrations,… Et puis l’épicerie locale où je vais ne peut apparemment pas accepter ce genre de contenants car ils ne peuvent pas faire la tare d’après ce qu’ils ont dit, je n’ai pas tout bien compris; … enfin c’était au tout début, ça a peut-être changé,… Bref, ce point là n’est pas validé non plus mais je vais y réfléchir.
-Ne plus utiliser ou peu de papier cadeau au profit du furoshiki (emballer avec un tissu)
Défi relevé haut la main ! Ouf, il y en a au moins un 😉
J’ai découvert le Furoshiki sur internet et j’ai été véritablement séduite, simple, facile et tellement joli. Au printemps dernier, j’ai eu la chance de partir au Japon et j’ai pu en apprendre plus sur cet art là-bas, car c’est un véritable art. J’ai rapporté de beaux tissus et avec les techniques apprises, je n’avais plus aucune excuse. De retour, j’ai donc initié mes élèves de grande section qui ont ensuite fait des démonstrations à toutes les autres classes en montrant comment emballer un cadeau, faire un sac à main ou transporter une bouteille. Un grand succès !
Bref, nous n’avons plus racheté de papier cadeau et si vraiment je suis embêtée (tissu que je ne pourrais pas récupérer), j’utilise du papier journal ou un emballage quelconque que je recycle et que je décore… Parfois je n’emballe carrément pas, je mets dans un sac. Pour Saint-Nicolas par exemple, j’utilise un grand sac en toile de jute qui nous sert de hotte et tout y est placé sans emballage.
–Ne pas manger de viande le soir lorsqu’il y en a eu à midi et instaurer au moins une journée complète sans viande par semaine.
On fait au mieux et quand je décide du menu, c’est mon premier critère de choix mais on a parfois fait des écarts,… encore trop à mon goût,… Marmouset est devenu plus difficile et méfiant des plats qu’il ne connaît pas et j’avoue que l’ajout de lardons ou d’un peu de jambon est une facilité à laquelle j’ai parfois succombé. On a donc une marge d’amélioration sur ce point je pense, sur l’organisation des repas et des courses en général.
-Sortir, admirer, se balader en forêt, à la mer, à la campagne, encore plus, aller à la ferme, à la cueillette, observer et suivre les saisons encore plus avec les enfants
On continue encore et toujours ! On apprend continuellement. On observe, on dessine, on lit, on parle et les enfants ont déjà quelques bons réflexes. Là-dessus, on ne s’arrête jamais, c’est un plaisir et les enfants sont demandeurs, surtout le grand qui s’est autoproclamé « protecteur de la nature ». Il ramasse des déchets et s’insurge contre le trop d’emballages, les premiers réflexes naissent. Marmouset a participé à des ateliers Little Villette sur les graines, les insectes, la fabrication du pain,… excellents ateliers d’ailleurs que je recommande.
Nous avons commencé l’herbier de notre jardin pour mieux connaître les plantes. Nous avons récolté des graines à la fin de l’été en rendant visite à la famille et appris sur les plantes et fleurs qui poussaient chez eux.
– Consommer un peu plus green au niveau mobilier, vêtements, tissu, … et favoriser le home staging plutôt que la consommation
Nous ne consommons pas à outrance mais nous avons tout de même acheté un lit pour les garçons qui ont fait chambre commune au tout début de l’année et j’avoue que nous avons opté pour un lit de la grande enseigne jaune et bleue car c’était pile poil ce qu’il nous fallait. On a peut-être commis d’autres écarts mais en réfléchissant bien, je crois tout de même qu’il y a eu beaucoup plus de bons gestes que de mauvais 😉
Nous avons acheté un matelas en laine pour Caillou qui a donc quitté son lit de bébé, Made in France, en suivant les conseils de Minuscule Infini et le principal intéressé est ravi !
J’ai acheté peu de vêtements pour moi dont une partie en vide-grenier. Je n’ai acheté qu’une paire de chaussures, mes autres baskets étant trop usées au point de prendre l’eau et je les ai choisies chez 1083, une enseigne Made in France, aux préoccupations écologiques. Aucun regret, je les porte tous les jours et elles sont vraiment confortables. J’y avais déjà acheté la paire de baskets de Paparaignée, lui aussi très satisfait.
Les vêtements des enfants ont été comme d’habitude soit récupérés (pour la petite histoire, ma voisine me transmet des vêtements de son fils qui sont déjà de seconde main, je les donne à mon tour à une amie qui a un garçon d’un âge entre celui de Marmouset et celui de ma voisine et ensuite elle me les redonne, puis Caillou les met également après Marmouset, bref, on ne compte plus combien de fois ils ont été portés 😉 mais ils sont toujours en état) Au besoin, j’en achète au vide-grenier ou j’en couds.
Et puis j’ai découvert le rapiéçage et le « visible mending » grâce à Camille, la célèbre blogueuse de « Fabriqué en Utopie » (Lilacam).
Je fais de la récupération le plus possible quand besoin de quelque chose. Et même pour ma classe, je devrais dire surtout pour ma classe car outre les préoccupations écologiques, pour ma classe, s’ajoute les préoccupations financières ! On a souvent peu de budget donc je récupère pas mal aux encombrants, je retape, je donne une seconde vie et je fabrique une bonne partie de mon matériel avec des chutes de planches en bois. Dans l’éducation nationale, obtenir un meuble est parfois bien compliqué et le choix n’est pas très varié qui plus est, bref, les miens, je les trouve dans la rue.
J’ai également prêté ou donné aux copines du matériel pour leur bébé (cosy, vêtements, …) pour éviter une consommation inutile supplémentaire.
A Noël, j’ai offert à mes parents et mes frère et soeurs des cadeaux maison et zéro déchet : sacs à pain avec empreinte de feuilles du jardin et sac à bûches. Et pour le reste de la famille, nous avons misé sur des cadeaux communs.
Les enfants aussi n’ont pas été noyés par une masse de jouets inutiles, nous avons opté pour un cadeau commun choisi ensemble (une tente de camping) et la majorité de la famille a bien joué le jeu, ils ont reçu pour leur plus grande joie des cadeaux utiles dont ils rêvaient (genre un casse-noix, si, si), des jeux de société ou des livres.
– Réduire notre consommation d’eau, ne pas gâcher, installer un récupérateur
A mon grand désespoir, nous ne pouvons pas installer de récupérateur tout simplement parce que la gouttière de notre maison est bien mal située, ce serait visiblement assez compliqué ou alors peut-être avec un système de corniches et de rigoles, … Il y a bien la gouttière au fond du jardin mais elle appartient à la maison du voisin et pareil la situation n’est pas idéale pour installer un récupérateur.
La consommation d’eau, je crois que c’est un des points noirs de mes pratiques. Je fais tout de même attention à réutiliser l’eau du sèche linge, du seau quand on passe la serpillière, … Je ne reste jamais bien longtemps sous la douche mais ça, ce n’est pas nouveau. Et les enfants prennent le bain à deux tous les 3 jours.
Mais j’avoue que je pourrais faire nettement mieux à la cuisine pour la vaisselle, le lavage des légumes, … je gâche encore un peu trop.
– Faire plus attention à notre consommation d’énergie en éteignant bien les lumières et en installant des minuteries.
Paparaignée a bien avancé sur la domotique pour la maison et il commence à y avoir un impact, niveau chauffage en tout cas visiblement. Je pense que là aussi, je commets des erreurs en particulier par manque de connaissance et d’intérêt, je n’arrive pas bien à me rendre compte, je n’éteins jamais mon ordi, mon portable charge la nuit, … j’imagine qu’il y a de mauvais gestes là dedans et je devrais m’y pencher plus.
– Devenir refuge LPO (ligue de protection des oiseaux)
C’est fait, nous sommes officiellement déclarés « protecteurs des oiseaux et de la nature » comme le dit Marmouset.
Nous avons donc reçu notre plaque officielle. Paparaignée se fou un peu de moi 😉 il ne comprend pas pourquoi l’afficher ainsi mais les enfants est moi sommes assez fiers je dois dire. Ce n’est pas juste une plaque, c’est un engagement. Et qui sait, ça peut peut-être intriguer et éveiller les consciences. D’ailleurs ma voisine vient de faire sa demande aussi !
Nous avons reçu également un nichoir à oiseaux que nous avons installé et nous avons construit une mangeoire. Grâce à cette affiliation à la LPO, nous recevons également de temps à autre un petit magazine avec plein de conseils, d’écogestes pour protéger la nature, de découvertes sur les animaux, les plantes, les saisons, … On apprécie beaucoup.
Dans cette optique là, nous veillons à développer différents écosystèmes, nous gardons les branches et souches mortes pour abriter les insectes, nous avons planté des graines mellifères qui ont bien poussé cette année, nous laissons prospérer le trèfle, ….
Les petits plus
Quelques petits gestes qui me viennent à l’esprit et qui s’ajoutent aux précédents :
– On exploite au mieux les ressources offertes par la nature : nous sommes allés aux mûres et aux myrtilles chez ma soeur, nous avons récupéré des noix, des coings, des pommes, des mirabelles et de la rhubarbe chez mes parents, des amandes chez mes beaux-parents. Nous avons fait des glaces avec les quelques fruits rouges de notre jardin, du jus de raisin avec ce que nous a donné notre pied de vigne, de la gelée de coing pour l’année (la confiture préférée des enfants qu’ils consomment chaque matin) et avec les restes, nous avons fait de la compote stockée au congélateur, tellement il y en avait et de la pâte de coing (pas de gâchis),…. Bref, l’été dernier, le congélateur s’est bien rempli pour consommer des fruits tout l’hiver.
– J’ai lancé avec une collègue le pique-nique zéro déchet à l’école et notre école a été choisie pour obtenir un petit verger dans le jardin, nous avons aussi commencé l’installation d’une mare grâce à un super animateur très impliqué dans la protection de l’environnement.
-Paparaignée s’est mis aux mouchoirs lavables ! Victoire.
– J’ai fabriqué mon premier « produit de beauté » grâce au rosier du jardin, de l’eau de rose qui me dure depuis un an maintenant ! Une dose d’énergie chaque matin et ça raffermit aussi !
Comme on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, voici nos 10 défis pour 2019 !
- Faire des produits d’entretien maison, la lessive en particulier
- Coudre de l’essuie tout lavable et des sacs à pain (ben oui, on va finir par y arriver hein)
- Trouver une solution pour acheter encore moins d’emballages mais sans non plus devoir utiliser la voiture à tout va (car le magasin de vrac est plus loin que le supermarché)
- Faire un bassin dans le jardin pour l’introduction d’un nouvel écosystème
- Ne plus acheter de café en dosette (oui la honte mais je ne bois pas de café, je plaide non coupable et nous ne nous en servons que lorsque nous avons des invités) ou des dosettes rechargeables
- Produire plus de fruits et légumes et les conserver pour toute l’année en trouvant une solution alternative aux sacs congélation
- Faire nos glaces (nous sommes de grands consommateurs)
- Trouver des couches lavables pour la nuit pour Marmouset
- Faire mes repas pour le midi
- Ne plus mettre les pieds au Macdo ou dans des enseignes/restaurants qui produisent trop d’emballages et privilégier ceux qui font des efforts lorsque l’on souhaite commander un repas.
Voilà, rendez-vous l’année prochaine pour savoir si nous avons réussi à relever ces défis !
Dans mon précédent article, je vous parlais un peu de traditions de Noël et de la demande particulière de nos chères têtes blondes pour cette année. Une demande qui peu paraître très basique pour certains mais qui n’est pas dans nos habitudes. Les garçons et Marmouset en particulier souhaitaient avoir un véritable sapin de Noël traditionnel.
Comme ça n’arrivera pas tous les ans, comme ils sont encore petits, comme ils sont encore en plein dans la magie de Noël et que moi je ne l’ai jamais vraiment quittée, nous avons décidé d’accéder à leur requête. Nous ferons donc dans le sapin voyant, le vrai, le touffu, le bien comme il faut pour la tradition.
Et j’avoue tout, j’ai adoré aller acheter un sapin avec les enfants, le choisir, galérer à le mettre dans la voiture, me piquer les mains, rire, me casser le dos pour le soulever jusqu’à la maison, l’installer et me dire que c’était trop ! Et puis lui ajouter une simple petite guirlande et me dire que c’était génial et que c’était parfait. J’ai adoré avoir le plus grand sapin que je n’ai jamais eu, me dire qu’on allait le décorer, être encore une enfant et aller me coucher chaque soir en le regardant émerveillé et en éteignant ses lumières un sourire de satisfaction sur les lèvres.
A Noël, pour une déco qui nous ressemble, nous sommes plutôt en mode sapin écolo, et le plus écolo en matière de sapin, ben c’est de ne pas avoir de sapin en fait 😉
Bref, vous l’aurez compris, on est donc plutôt sapin DIY avec un minimum de recyclage ou une possibilité de réutilisation. Le genre de sapin qui en plus nous donne l’occasion d’une ou plusieurs activités sympas en famille, qui occupe un week-end, qui nous permet de nous amuser, de créer, d’imaginer, de fabriquer, de récolter, …. Tout ce qu’on aime !
Il y a deux ans, nous avons testé le sapin en pliage que vous pouvez retrouver ici et l’année dernière le sapin suspendu et très nature que vous pouvez retrouver là . En général, on aime le simple, l’épuré, le discret,… Je dis bien en général car cette année, Noël ne sera pas tout à fait comme les autres.
Il y a presque deux mois, je vous parlais dans cet article d’une boutique de puériculture découverte il y a peu : Les Secrets d’Amy.
Les Secrets d’Amy, c’est une boutique qui s’attache à mettre en avant des produits choisis avec soin pour la qualité de leurs matériaux, de leur composition, de leur provenance et de leurs conditions de fabrication. Des produits bio, respectueux de l’être humain et de l’environnement et du local le plus possible. Une puériculture raisonnée. Avec tout ça, c’est donc forcément également une boutique qui souhaite valoriser les produits artisanaux, un point de plus pour me plaire. Et parmi ceux-ci, j’ai eu la chance de pouvoir en choisir et en tester deux. Après plusieurs semaines d’utilisation, je viens vous les présenter ici et faire un petit bilan.
L’attache sucette
L’attache sucette, un accessoire que vous devez certainement connaître si vous avez ou avez eu un bébé dans votre entourage ! Ou si ce n’est pas le cas, un accessoire pour lequel vous allez craquer dans quelques minutes, qui se compose en général de perles ou de tissu décoratif et dont une extrémité est constituée d’une pince et l’autre, d’un fil qui s’accroche à la tétine de l’enfant. Elle permet d’attacher la tétine au vêtement de l’enfant ou ailleurs (poussette, cosy,…) et de ne pas la perdre. Nous n’en possédions pas pour Caillou ou plutôt, nous n’en possédions plus. Il en avait une, bébé, mais l’efficacité de la pince s’était rapidement altérée, elle ne se clipsait plus très bien après quelques utilisations (certes parfois un peu musclées lorsque Caillou la forçait à se détacher en tirant dessus). Bref, j’avais donc abandonné l’idée et l’attache sucette de Caillou avait atterri dans le coin poupée pour des bébés nettement moins remuant (pour qui l’attache ne présente donc aucun intérêt mais Caillou était ravi 😉 ).
Sauf que cet accessoire est tout de même vraiment pratique ! Qui plus est quand la tétine est entièrement en caoutchouc naturel comme chez nous, ce qui lui confère une propriété que n’ont pas forcément les autres tétines : elle rebondit ! Une tétine qui tombe et qui roule, ça peut aller loin mais une tétine qui rebondit, ça peut se retrouver dans des endroits improbables jusqu’à ne plus se retrouver du tout. Bref, sans la fameuse attache, il faut donc acheter plus de tétines que nécessaire et jongler entre les pertes et les réapparitions soudaines.
J’étais donc ravie d’en faire à nouveau l’expérience ! Le retour de l’attache sucette tombait même à pic, car quelques temps auparavant, Caillou s’était mis à redoubler d’efforts pour trouver toutes les excuses possibles pour garder sa tétine avec lui sans arrêt, en particulier avec la diminution de l’allaitement et donc de la « tétine » naturelle 😉
Les attaches sucette de la boutique
Ce que j’aime
– La provenance, les attaches sucettes sont fabriquées par la boutique en Provence, les perles sont en bois de cyprès et les pinces sont en bois ou en tissu
– La personnalisation, on peut faire graver les lettres que l’on souhaite sur les perles. Une jolie idée cadeau donc et un moyen d’éviter les confusions s’il y a plusieurs bébés à la maison, pour la crèche, chez la nounou et ensuite à l’école pour la sieste, on sait tout de suite à qui est la tétine que l’on retrouve.
– La solidité de la pince : mes attaches précédentes ayant succombé rapidement, c’était ma crainte première, d’autant que Caillou a maintenant la force de tirer dessus et ne manipule pas toujours les choses de manière conventionnelle. Et bien, je suis épatée, il semblerait que la pince des Secrets d’Amy soit comme le roseau, elle résiste à toute épreuve, plie mais ne rompt pas. Désormais, plus de sueurs froides lors des sorties car perdre la tétine chez soi, passe encore, la perdre sur les rails du métro alors que l’enfant est visiblement en besoin express de sieste , bon, …. Plus de Caillou pleurant (que dis-je hurlant), de ne pas retrouver sa tétine, sa « précieuse », vraisemblablement solution à tous ses maux (comme le sein mais le sein a demandé l’exil depuis peu). Et des parents sereins qui la voient en un clin d’oeil et ne passe pas trois heures par jour le dos courbé à se plier en quatre pour voir où elle a bien pu rouler. Bref un véritable achat de paix sociale !
Ce que Caillou aime
– jouer avec la pince et exercer sa motricité fine sans risque, il a beau la manipuler, la presser, la tirer, essayer de l’ouvrir, la refermer, … elle reste intacte !
– le hibou peint sur l’attache, un animal dont Caillou est fan et qui lui a fait rapidement adopter l’objet un peu comme un totem
– les lettres de son prénom, il est encore petit mais avec un frère qui va à l’école et qui lui montre les lettres, il s’y intéresse et adore me demander « c’est quelle lettre ?, les lire, les triturer, les observer les répéter, …, j’ai donc une solution toute trouvée, en douceur et sans même s’en rendre compte pour l’apprentissage du prénom (arrêtez tout, on tient un concept là, le B-A BA et la méthode globale, c’est de la rigolade, faites place à l’attache sucette, fun et révolutionnaire ! )
Bilan : accessoire validé à 100% à retrouver sur le site de la boutique.
Le bola de grossesse
Alors, je vous arrête tout de suite avant de recevoir des tas de messages (ça c’est pour me donner l’illusion qu’une horde de fans suit mon blog comme ils liraient Voici ou Gala 😉 ), je ne suis pas enceinte, non, non. Je sors à peine la tête de l’eau, non en fait non mais je sors des couches et de l’allaitement, c’est déjà ça 😉
Alors un bola de grossesse, me direz-vous quel intérêt et bien vous allez voir que c’est un produit qui a des qualités insoupçonnées même sans bébé en devenir.
Le bola est un bijou que je n’ai jamais utilisé durant mes grossesses tout simplement parce que j’ignorais son existence. Je n’ai appris qu’après ce que c’était : un long pendentif aux origines indonésiennes qui tombe sur le ventre et dont la boule renferme une ou plusieurs billes émettant un son léger comme une clochette que le bébé peut percevoir dès 20 semaines dans le ventre de sa maman et qui aurait un effet apaisant. Après la naissance, on peut continuer à le porter, le bébé habitué continue ainsi à être bercé et rassuré dans nos bras par ce bruit familier.
Les bolas de la boutique sont fabriqués par les Secret d’Amy. La cage renfermant la bille est un alliage de fer/argent ou fer/cuivre selon les modèles, la chaîne également mais elle peut être en tissu aussi et la bille est en cuivre. Ils sont disponibles sur la boutique en cliquant ici mais vous pouvez aussi les retrouver sur la page Facebook de la boutique.
Ce que j’aime
– sans être enceinte, quand j’ai reçu le bola, j’y ai trouvé un intérêt non négligeable : j’étais sur la fin de notre allaitement et je peinais à faire arrêter Caillou. Le bola a constitué un bon début de transition, Caillou le regardait et jouait avec au lieu de s’occuper du sein. Une sorte de collier d’allaitement auquel il s’est véritablement attaché, et qu’il a gentiment nommé « maman hibou », surnom qu’il m’avait donné quelques temps auparavant et qu’il a reporté sur ce collier. Je me dis que si le lien avait été fait au travers de ce collier pendant la grossesse, ça aurait très bien fonctionné, Caillou est extrêmement réceptif aux sons, aux bruits, aux chants, …
– les matériaux, coloris, formes, me plaisent beaucoup, j’aime l’alliance du bijou argenté avec le cordon en tissu fleuri qui a un côté japonisant je trouve.
Ce que Caillou aime
– la référence au hibou dans la forme de la cage du bola choisi, comme dit plus haut un animal qu’il apprécie particulièrement
– le doux bruit de la bille, Caillou est très sensible au son et à la musique et ça lui a beaucoup plu de le secouer
– la texture de la cage, il aime passer ses doigts dessus, ce n’est pas un bijou lisse, il a des reliefs ce qui donne un côté tactile appréciable pour les petites mains
Encore une fois, on approuve et qui sait, peut-être aurais-je un jour l’occasion de l’utiliser en situation 😉
Aujourd’hui, je viens vous parler d’une boutique que j’ai découverte il y a peu : Les Secrets d’Amy.
Les Secrets d’Amy, c’est une jeune entreprise basée dans le Sud de la France, près de Marseille, qui fait de la vente à distance d’articles de puériculture. Mais loin de la grande enseigne commerciale qui vend à tors et à travers tout ce qui peut-être lié de près ou de loin à l’univers des bébés, ici, c’est tout à fait le chemin inverse qui a été emprunté et c’est bien ce qui m’a séduite. Des articles sélectionnés avec soin pour accueillir votre bébé en toute sécurité et de manière responsable.
C’est ce que j’appellerais de la puériculture raisonnée.
Ici, je vous faisais le bilan du « défi green » de l’année dernière, les gestes en faveur de l’environnement que nous avions choisi d’ajouter à nos pratiques déjà existantes en la matière. Nous avons plus réussi qu’échoué même si tout le contrat n’a pas été rempli alors ça nous donne envie de poursuivre le défi pour cette année.
Nouvelle année, nouveaux défis
Voici donc les 10 challenges 2018
L’année dernière, à cette même date, je m’engageais plus « officiellement » pour un monde plus « green » en répondant au défi de Marie Youpie, blogueuse « écolo » émérite, ou devrais-je dire « amoureuse de la planète » parce que j’ai toujours eu un peu de mal avec le terme « écolo » particulièrement depuis qu’il est devenu plus « politique », « financier » ou plus « mode » que « sincère » dans le regard ou la bouche de certains.
Bref, comme je l’expliquais dans cet article, je suis tombée dans la marmite toute petite, celle qui vous fait aimer la planète comme membre à part entière de votre famille, celle qui vous laisse entrevoir la nature comme la base, le commencement et la fin, la seule chose qui vous a précédé et qui vous succédera, celle qui vous fait percevoir votre environnement comme votre allié au quotidien, quelque chose de naturel, qui va de soi.
Alors, ma participation au « Défi Green, entraide et partages ! » , c’était un peu une évidence. M’engager à transmettre mes connaissances et mon expérience sur le sujet autour de moi et sur le net et me permettre d’en apprendre encore plus, de continuer dans cette voie et de corriger mes défaillances en la matière, c’est bien ce qu’il me fallait. Un retour aux sources, à mon éducation et un moyen d’inculquer à mon tour à mes enfants, cet amour de la nature que j’ai naturellement reçu et les prémisses d’un comportement responsable à ce niveau.
Aujourd’hui sonne l’heure du bilan !
Il y a un an, nous avions donc fait la liste des points sur lesquels nous souhaitions particulièrement modifier (ou retrouver) nos habitudes, 10 petits « green challenge » à nous.
Avons-nous réussi ?
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