A S**** et à L***,

Ce 22 mars 2016, il s’est encore passé quelque chose. Et malheureusement, ici, le mot « encore » ne sonne pas comme une surenchère victorieuse.

Vous savez, des événements tragiques comme celui-ci, il y en a eu un certain nombre ces derniers temps. D’autres peuples ont été touchés par de tels actes barbares.

Un peu plus de 4 mois avant ce drame, deux semaines seulement avant ta naissance, L***, le 13 novembre exactement, c’est arrivé beaucoup plus près qu’à l’habitude, trop près, on aurait pu y être. Il m’avait alors fallu combattre la noirceur qui avait envahi mon esprit à l’époque, il m’avait fallu redoubler de force pour que ton arrivée reprenne le dessus et pour que ces 15 derniers jours se transforment en victoire.
Aujourd’hui, ça arrive à nouveau, ailleurs, un peu plus loin mais pas si loin que ça et d’avoir été touchée de près une première fois, me fait revivre ces sensations.

Avant, quand c’était loin, je n’avais pas peur, je n’étais pas inquiète, je continuais à vivre comme si de rien n’était.
Je sais, ça peut paraître égoïste. Pourtant, je ne suis pas inhumaine ou insensible, ce n’est pas ça. Evidemment, ça me touche. Evidemment, je suis au courant. Je ne ferme pas les yeux mais je ne les ouvre pas beaucoup, j’évite de trop m’informer sur ces événements, j’essaie de ne pas lire, de ne pas entendre. Je me protège, je nous protège parce que, si à chaque fois que ce genre d’horreur arrive, j’y pensais trop, je ne tiendrais sûrement pas le coup. Alors, même si je sais que ça existe, je me dis que c’est loin, que ce n’est pas chez nous, que ça ne peut pas être chez nous, que c’est irréel, que c’est un cauchemar, que c’est un film. Je n’occulte pas, je transfère ça dans un autre monde, celui qui ne sera jamais le mien. Mon esprit n’est pas conçu pour m’aider à réaliser que c’est la vraie vie. En y réfléchissant, je me dis que je ne suis peut-être pas assez forte pour ça et en y réfléchissant encore, je me dis qu’au contraire, je suis peut-être suffisamment forte parce que mon inconscient le transforme. Ne pas en parler, ce n’est pas fermer les yeux, c’est garder le coeur ouvert et le cerveau intact, c’est surtout garder espoir.

C’est vrai, maintenant que ça s’est rapproché, je ne peux plus me dire c’est un film ou juste une erreur, un épisode raté. Je sais bien que ça arrivera encore, et on sera amené à traverser ces lieux de passages, ces lieux prisés de la capitale où le drame est prêt à revenir, c’est notre vie. Je ne suis jamais allée sur les lieux des événements du 13 novembre 2015 et je ne sais pas si je pourrai un jour m’arrêter à nouveau à la station République ou aller au bout de la rue où se trouve pourtant ma pâtisserie préférée parce que malgré tout, je voudrais que ça n’ait pas existé et le seul moyen c’est de ne pas voir même si je le sais.

Et même si mon inconscient continue à me protéger quand ça arrive, aujourd’hui, rien n’est plus pareil.
Je continue a essayer de ne pas trop voir mais je sais.
Je continue à essayer de ne pas trop savoir mais j’entends.
Je continue à essayer de ne pas entendre mais je ressens.
Je continue à essayer de ne pas trop ressentir mais je me souviens.
Et j’ai peur.
J’ai peur, oui, mais…

J’ai peur parce que notre vie est toute proche des endroits les plus susceptibles d’être touchés. Mais aussi de tellement de belles choses !
J’ai peur parce que je ne peux pas vous protéger indéfiniment et de tout mais je peux en avoir un peu le sentiment.
J’ai peur parce que je ne sais pas ce que je vais pouvoir vous dire quand vous serez en âge de comprendre et que ça arrivera à nouveau mais je serai là.
J’ai peur parce que je ne saurai pas répondre à vos pourquoi mais on réfléchira ensemble.
J’ai peur car je ne serai jamais en mesure de vous expliquer ce que moi-même je ne comprends pas mais je serai heureuse de ne pas pouvoir le faire car la haine ne sera pas banalisée.
J’ai peur parce que ça sonnera sûrement faux si je vous dit : « n’ayez pas peur, c’est fini, vous ne risquez rien, je vous protège » mais je vous préserverai du mieux que je peux en vous aidant à voir au-delà.
J’ai peur car je n’arriverai pas à vous donner les armes pour affronter ça, pour le contrer, pour l’éviter mais je sais que ce ne seront jamais celles de nos agresseurs.
J’ai peur car je ne pourrai jamais vous apprendre à surmonter les jours où ça arrivera mais je pourrai vous apprendre comment profiter de tous les autres jours, ceux où ça n’arrivera pas car ils sont bien plus nombreux !
J’ai peur parce que j’ai gardé cette innocence enfantine, celle où l’on se cache les yeux quand le film fait trop peur et quand on enlève les mains, tout est fini, on n’a rien vu, on a gardé que le meilleur. Sauf que dans la vraie vie ça ne marche pas mais je vous apprendrai à le faire quand même un peu.
J’ai peur parce que vous comprendrez que notre monde n’est pas celui des bisounours mais on fera qu’il le soit quand même un peu suffisamment souvent
J’ai peur que vous ayez peur mais je vous apprendrai aussi à garder confiance et espoir, toujours et malgré tout.
J’ai peur que vous ayez de la peine mais vous ne serez pas seuls et je vous apprendrai que pleurer est quelque chose de normal.
J’ai peur parce que c’est moi qui vous ai amené dans ce monde mais je vous en montrerai aussi toutes les richesses.

Et si à un moment, la peur l’emporte et que je flanche un peu, je me rappellerai qu’avant toutes vos découvertes, tous vos exploits, toutes vos réussites, vous avez fait et refait, recommencé encore, persévéré sans jamais penser une seule fois que vous n’y arriveriez pas.

Ne vous arrêtez pas malgré vos peurs, il y aura toujours un mais !

Une minuscule phrase qui annonce un bien joli thème pour cette semaine 11 du projet 52. Un thème qui, selon la manière dont on le traite, peut apporter une once de douceur ou carrément déverser une brouette de bisounours dans ce monde malheureusement parfois (trop souvent) brutal et déconcertant. Ce thème c’est « J’aime ».

Mais trouver une photo sur le thème « j’aime », c’est un peu comme pour le thème précédent, « le temps », il y a de quoi faire, de quoi dire aussi. Et rien que d’y penser, mon cerveau disjoncte !
« Alors j’aime quoi ? » Et là une image me vient, puis une autre, puis une autre encore puis bien trop, si bien que l’on ne discerne plus rien. Juste un énorme gloubi-boulga de choses et d’autres : la raclette, la couture, mes enfants, le bricolage, l’école, Plus belle la vie (ben quoi ? Personne n’est parfait 😉 ), mon mari, la nature, les animaux, marcher pieds nus, Jean-Pierre Bacri, les vide-greniers, le saucisson, le théâtre, les meubles scandinaves, les jouets vintage, les vide-grenier, l’odeur de la pluie qui tombe sur le bitume après plusieurs jours de chaleur, écrire, …

La liste est infinie évidemment et elle évolue, se modifie et s’agrandit au fur et à mesure du temps qui passe alors ça ne fait que rendre le choix plus complexe.
Je précise tout de même que l’ordre de cette liste n’a rien à voir avec l’intensité de l’amour porté, c’est un amas, sans qu’une chose prévale sur une autre. Non parce que je vous vois venir :  » Quoi, ses enfants arrivent en 3ème position après la raclette ! Ouh là là ! Mère indigne ! ». Donc ce n’est pas un classement en fonction de mes préférences hein, quoique dans certaines circonstances entre mes enfants et une bonne raclette, le choix n’est pas si simple 😉 Ne me tentez pas !
Alors comment choisir ? J’aime tout cela à des degrés différents, sur des échelles séparées, de manière incomparable. C’est évident, je ne peux pas dire, je préfère écrire que manger du saucisson, ou j’aime les films avec Jean-Pierre Bacri plus que les meubles scandinaves n’est-ce pas ?

Et finalement juste une image que j’aime contempler en ce moment. Une image des mes deux petits, vous voyez, pas si indigne que ça la mère finalement 😉 (oui je vous l’accorde, choisir une image des ses gosses quand on doit traiter d’amour, c’est le bon gros cliché, mais j’assume).

IMG_2255Je ne m’en lasse pas et m’y arrête systématiquement lorsque je fais défiler les photos de mon téléphone.
Cette photo me fait sourire.
Elle me rappelle que j’ai de la chance quand je me lance un peu trop dans la complainte de Caliméro.
Elle me fait voir que l’essentiel ne réside pas dans la productivité et l’apparence mais dans les petits gestes du quotidien dont on pense qu’ils ne sont pas importants, qu’ils sont insignifiants ou anodins.
Elle m’apaise après une journée un peu difficile.
Elle me calme si je perds pieds devant les pleurs incessants d’un Caillou qui me rend nerveuse.
Elle m’apprend à expliquer et à m’excuser si comme tout parent, je sors un peu (beaucoup) de mes gonds avec mes enfants.
Elle me rappelle que le lâcher prise est important et que j’ai encore beaucoup de travail (euh de non travail) pour y arriver.
Elle m’amène à contempler et m’arrêter, ce que je ne fais pas assez, ce que nous ne faisons jamais assez, préférant à notre insu les phrases comme « Dépêche toi, on est en retard » ou « Vite, il faut que… » au lieu de « Regarde comme c’est beau » « Vas-y, on va prendre du temps pour… ».

Cette photo, c’est 21 mois d’écart dans toute sa splendeur, une attention d’un grand frère encore tout petit à son petit frère qu’il a parfois pourtant envie de rendre au magasin comme tout enfant normalement constitué.
Un jour, je parlerai un peu plus de ces 21 mois d’écart, ces 21 mois qui sont certes parfois sportifs, qui demandent une petite organisation, qui ne sont et ne seront pas toujours tout rose. Ces 21 mois d’écart qui faisaient si peur à cette maman aux idées préconçues sur le fait qu’au moins 3 ans entre deux enfants, c’est sûrement mieux ! Cette maman a changé. Aujourd’hui, je le dis, J’AIME ces 21 mois d’écart !

Nous sommes à la dixième semaine du Projet 52. Déjà. Que le temps passe vite !
Le temps, justement, le thème de cette semaine.
Un sujet qui me parle beaucoup pour une fois, trop peut-être ! Du coup, j’ai eu des difficultés à savoir comment l’aborder, le temps qui passe trop vite ou pas assez, le temps qui me manque, le temps à partager entre deux enfants, le temps que je devrais prendre, le temps dont j’ai besoin, le temps que j’aimerais donner, …

Et finalement, comme je n’arrivais pas à choisir et comme je n’avais pas envie de pondre un roman sur cette notion très complexe qu’est le temps, j’ai choisi cette photo.

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Mon Marmouset et son réveil lapin transformé en réveil petite taupe dont je vous ai parlé il y a peu ici.

L’occasion de faire un mini bilan :

Non, ça ne fonctionne toujours pas vraiment, j’y ai cru au début, Marmouset s’est mis à se réveiller entre 6h30 et 7h tous les matins puis depuis 2 jours, à nouveau 5h30 🙁

Oui, il a bien compris le fonctionnement, que lorsque la taupe dormait toujours, il devait en principe resté couché mais lui, il n’est vraiment plus fatigué à son réveil. Il essaie de faire tous les efforts du monde et de se plier à notre demande, se recoucher ou se coucher avec nous mais ça ne fonctionne pas, il est en forme et ne se rendormira pas. Ce réveil est sans doute très bien pour l’enfant qui se réveille alors qu’il est encore fatigué, mais pas pour lui. Lui, il est éveillé car il a eu la dose de sommeil suffisante et c’est aussi simple que cela. Comme il est tout de même bien mignon, il va lire et jouer gentiment et nous laisse nous rendormir mais bon, je ne peux pas lui demander d’attendre 1h30 tout de même, c’est long.
Je sais qu’il a réellement compris car il essaie vraiment de s’y conformer, de suivre la petite taupe et il y croit. Une fois, j’ai déclenché le décompte d’avant le coucher en pleine journée car je voulais faire une photo du soleil qui se couche sur le petit écran et je l’ai oublié, quelle panique sur son visage en entendant le signal du coucher, il m’a regardé un peu perdu « dodo taupe », m’interrogeant du regard – mais est-ce que je dois aller me coucher ? -, je m’en suis sortie en lui disant que c’était pour Caillou (contre lequel je pestais à ce moment là car justement il devait dormir un peu 😉 ).

Oui, le réveil est tout de même utile et je ne regrette pas mon achat. Il fait veilleuse et Marmouset a besoin d’un peu de lumière pour se rassurer au moment de l’endormissement et pour sortir du lit au moment du réveil. Et puis le réveil lui plaît, il indique des éléments permettant de distinguer jour/nuit, Marmouset aime s’y référer. Le réveil lui apprend aussi à gérer le temps, lorsque j’actionne le décompte avant le coucher, il peut jouer encore un peu tout en surveillant le soleil qui se couche et ne va donc pas sortir un gros jeu si le soleil est presque caché par exemple. Le réveil lui servira aussi plus tard pour le réveiller pour l’école, lui indiquer l’heure, …

Alors en conclusion, je dirais que j’ai réalisé qu’au lieu de vouloir raccourcir le temps d’éveil pour gagner du temps de sommeil, je ferais sûrement mieux de profiter de ce temps qu’il nous offre par cet éveil matinal, en m’éveillant également, profiter de lui un peu plus que prévu avant le départ chez la nounou. Il ne faut peut-être pas toujours voir le sablier à moitié vide, le temps qui me manque pour dormir mais le sablier à moitié plein, celui qui est présent pour s’amuser et prendre le temps justement d’être ensemble. Et peut-être que c’est moi qui devrais utiliser le réveil lapin moi pour apprendre à me coucher plus tôt 😉 (dit celle qui publie cet article à 00h08)

Dans mon précédent article sur les faire-part de naissance, je vous révélais que pour celui de Caillou, nous avions utilisé de très jolies photos réalisées lors d’une séance photo professionnelle. Et c’est l’objet de cet article.

Pour Marmouset, nous avions déjà succombé à la tentation de la séance photo professionnelle mais avant la naissance, pour avoir un beau souvenir visuel de ce tout premier ventre rond et pour prolonger un peu les derniers instants de la grossesse (et transformer le mode baleine échouée des derniers mois en star des océans 😉 ).
Avec Caillou, ce sont les premiers instants de bébé seul et en famille que nous souhaitions mettre en valeur cette fois.

Une séance photo de naissance, comment ça se passe ?

Fixer une date
Jusque là c’est très simple, on contacte un photographe professionnel qui propose ce type de service, quelques mois avant l’accouchement. On fixe une date de séance entre le 5ème et le 10ème jour après la naissance présumée, histoire de valider la séance et pour que le photographe puisse savoir aux alentours de quand elle aura lieu. Le jour de la naissance, s’il ne coïncide pas avec la DPA, on prévient le photographe pour planifier une nouvelle séance, définitive cette fois.

Pourquoi entre 5 et 10 jours après l’accouchement ?
Tout simplement parce que le bébé bouge encore très peu et que le photographe pourra donc facilement le placer comme il le souhaite pour les photos sans que cela ne le gêne. Bien sûr, on peut tout à fait organiser une séance plus tard si on préfère avoir des photos moins « posées », prises dans l’instant, avec un enfant plus éveillé et sans mise en scène, des photos volées du quotidien en quelque sorte. Attention, cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas avoir également des photos prises sur le vif lors d’une séance nouveau-né, au contraire.

Le déroulement de la séance
Une séance avec un nouveau-né ne se fait pas à la va-vite mais doit suivre le rythme du bébé pour ne pas le fatiguer, pour qu’il n’ait pas la désagréable sensation d’être manipulé dans tous les sens, pour qu’il puisse téter quand il le souhaite, … Le photographe apporte différentes couvertures de différentes teintes pour que les parents puissent choisir les coloris dans lesquels ils souhaitent voir bébé. Il apporte également un petit chauffage pour que bébé ne prenne pas froid car pour un certain nombre de photos, il sera nu. Le photographe maîtrise en principe parfaitement la gestuelle à adopter avec bébé et vous n’aurez rien à faire qu’à observer. Il peut également faire des photos du bébé avec vous et/ou avec ses frères et soeurs, des photos posées ou des captures de moments du quotidien selon vos envies (tétée, câlin, jeu,…). Il n’y a pas de déroulé obligatoire de la séance mais le moment où le bébé est pris seul interviendra souvent après une tétée pour qu’il soit bien reposé et repus, dans un moment de plénitude totale 🙂

Le coût
La séance a bien entendu un coût mais ce n’est pas tous les jours non plus (bon j’avoue si vous faites une douzaine d’enfants, ça risque de finir par chiffrer hein 😉 ) et puis il est tout à fait possible de mettre cette séance sur une liste de naissance si vous choisissez d’en faire une, ou d’utiliser l’argent que certains vous donneront à cet effet.

Notre expérience
Pour photographier Caillou, nous avons fait appel à une photographe dont nous apprécions le travail puisqu’il s’agissait de la même que lors de notre première séance : Carole J. Photographie. Nous avions déjà été ravis de notre première rencontre, du moment passé avec elle et du résultat. Elle avait très vite cerné notre univers et avait su le mettre en valeur, nous n’avons donc pas hésité à la contacter.
Nous l’avions aimé pour sa douceur et sa capacité à capturer des instants de vie qui nous sont précieux mais que nous ne remarquons parfois plus car ils sont notre quotidien. Avec elle, même les photos posées finissent pas ne plus l’être car elle sait nous donner les bons conseils et nous mettre à l’aise mais surtout elle sait rester en retrait quand elle le juge nécessaire pour mieux photographier les vrais instants de la vie au meilleur moment.

Lors de la séance avec Caillou, Carole a pris tout le temps nécessaire pour ne pas le brusquer. J’ai été impressionnée par le calme et la douceur quasi maternelle avec lesquels elle a manipulé Caillou, laissant ses mains en contact avec lui aussi longtemps que nécessaire, l’invitant à se placer plutôt que lui imposant une position, allant progressivement à sa rencontre et lui laissant le temps de s’imprégner de sa présence. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti, l’observant discrètement de temps à autre mais pas trop parce qu’en voyant cela, on n’a pas trop envie de s’immiscer dans la jolie dualité que forme le photographe et son tout petit modèle, un moment qui semble un véritable partage.

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Nous souhaitions également des photos de famille, pas forcément « organisées », des photos du moment présent, de ce qui se mettrait en place à l’instant T.
Et Marmouset nous a bien aidé à rendre la séance très naturelle car faire poser un enfant entre 18 mois et 2 ans s’avère un vrai défi ! Il bouge sans cesse, sourit une demi seconde sans réaliser qu’on n’a pas eu le temps de prendre la photo, finit par accepter de prendre la pose puis remarque quelque chose qui va capter son attention et c’est reparti pour la course poursuite à la recherche d’un moment à immortaliser. Qui plus est, il était en pleine adaptation à l’arrivée de son petit frère, encore dans des classiques moments de jalousie à son égard, encore petit pour le porter et de toute manière, ne souhaitant pas tellement lui prêter une immense attention pour le moment. Carole a été très patiente sur ce coup là !

Depuis, Marmouset s’est bien amélioré et sur les deux plans. En ce qui concerne la photo, criant ouistiti dès qu’on dégaine l’objectif, il s’essaie même parfois à de vraies poses de mannequin 😉 Et pour la jalousie envers son petit frère, de l’histoire ancienne puisqu’il est maintenant aux petits soins, lui apporte jouets, tétine, couverture, veut le porter, lui faire des bisous, lui adresser quelques caresses chaque fois qu’il le retrouve, et lui accorde même de petits moments de jeu avec quelques areuh , des comptines et des histoires. (Bon rassurez-vous il réclame aussi d’être encore un petit bébé, de faire des choses sans son frère et d’avoir de temps en temps maman ou papa pour lui tout seul, un enfant tout ce qu’il y a de plus normal en somme).

Loup-8jours-23-web Loup-8jours-25-webLoup-8jours-18-webPour la séance, je n’avais rien prévu de particulier, je n’avais pas prévu d’objets « fétiches » avec lesquels faire une photo, un doudou, un jouet particulier, un meuble, rien. Je souhaitais tout de même au moins une photo de Caillou dans son petit berceau mais je n’avais pas réfléchi à autre chose. Qu’importe, tout s’est fait naturellement et puis Carole a repéré la couverture Bai jia bei confectionnée pour Caillou à la fin de la grossesse et a proposé de l’utiliser ce qui m’a enchantée au vue de la symbolique qu’elle dégage et de mon attachement à cet objet.

La seule chose que j’avais prévue, c’était les vêtements que les garçons porteraient pour les photos en famille. Je voulais que Caillou et Marmouset soient un peu assortis, qu’ils aient un élément commun et c’est chez Lucien Zazou que j’ai trouvé mon bonheur. Une marque française que j’affectionne beaucoup pour la qualité de ses vêtements, ses tenues à la fois simples et modernes, ses pièces originales. Une marque à laquelle j’avais déjà succombé avec l’achat d’un petit ensemble estival sarouel et gilet qu’il me tarde de remettre à Caillou et une jolie chemise bleue que Marmouset avait élégamment portée pour les fêtes de fin d’année il y a plus d’un an.
Cette fois c’est pour la collection « nuage » que j’ai craqué, depuis le temps que ça me démangeait, on peut dire que j’ai trouvé l’excuse parfaite (s’il en fallait une) ! Une collection de vêtements confortables en molleton, chauds et légers à la fois qui apportent une touche de poésie et de douceur grâce à un très joli motif nuage.
Evidemment, ç’aurait été trop bête de ne les mettre que pour cette occasion mais j’avais un peu d’appréhension concernant l’état dans lequel j’allais retrouver le pantalon de Marmouset s’il le portait régulièrement (il est en pleine période je cours comme un fou, je saute n’importe où, je me roule partout et je joue à la terre, chouette). Et puis, je me suis rappelée l’adage de la marque « Plus qu’un vêtement, un objet d’affection qui s’empreint de souvenirs, se garde, se répare, se transmet… De génération en génération… », une invitation à en user et en abuser en quelque sorte. Après tout, les vrais vêtements d’enfants sont faits pour être portés et donc affronter toutes sortes de conditions difficiles non ? Défi relevé, la salopette a fait la rencontre du caca de bébé allaité et de bavouilles en tout genre et le pantalon a connu l’herbe, la pluie, la nourriture et même les tâches de doliprane rose fluo (recraché par notre petit malade). Lavés, relavés, ils sont toujours comme neuf !

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Et vous ? Avez-vous fait passer vos petits devant un objectif professionnel pour leur naissance ? N’hésitez-pas à y aller de votre petite anecdote en commentaire.

 

Caillou porte la salopette nuage Lucien Zazou en 3 mois (histoire qu’elle dure quand même un peu) et Marmouset porte le sarouel nuage en 3 ans.
Merci encore à Carole J. Photographie.
Site : http://www.carolejphotographie.com/
Facebook : https://www.facebook.com/Carolejphotographie/?fref=ts

 

Aujourd’hui je vous parle faire-part de naissance.

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Lancée au XVIIIème siècle par l’Aristocratie française, la tradition du faire-part s’est largement démocratisée et aujourd’hui, elle est toujours d’actualité.

De nos jours, ce n’est plus uniquement pour prévenir de la naissance puisque le téléphone, les mails, les réseaux sociaux et le bouche à oreille font qu’en quelques heures seulement, l’intégralité de la famille, les amis, les amis de la famille, les collègues, les connaissances et même des gens qu’on ne sait pas toujours qui c’est 😉 sont au courant et vous adressent des félicitations. Et tant mieux car après la naissance, le temps semble bizarrement considérablement réduit et de fait, les faire-part n’arrivent pas tout de suite mais souvent vers les 2 mois du bébé ou même après.

En plus d’officialiser l’annonce, le faire-part est donc en général toute une création minutieusement pensée, un souvenir que l’on souhaite unique et original, un prolongement de la grossesse pour créer encore et donner naissance une deuxième fois.
Depuis les débuts de cette tradition, les choses ont beaucoup changé. Le simple carton d’annonce s’est transformé en carton illustré avec de plus en plus d’informations et souvent une ou plusieurs photos, on arrive même aujourd’hui à une tendance informatisée même si beaucoup préfère la bonne vieille version papier.
Et c’est mon cas, je sais que je suis ultra connectée et très accro au net et au virtuel mais le faire part, pour moi, c’est comme la carte postale, j’aime bien recevoir un souvenir tactile, concret, que je peux ranger précieusement dans une petite boîte, qui va attirer l’oeil ou même surprendre tant par le contenu et les motifs/couleurs, que par la forme ou le type de papier.

Alors quand c’est à mon tour de faire cette annonce importante, j’aime également choisir avec soin chaque détail, jusqu’à la couleur de l’enveloppe et le timbre.

Le contenant

La forme
Le faire-part laisse une grande liberté de contenu (texte, photo, illustrations, …) mais aussi de forme. Il existe un grand choix de dimensions qui correspondent à chaque fois à une taille d’enveloppe existante bien sûr (ou en tout cas, il faut bien penser à cela si vous le créez vous-même). Outre le format, le nombre de pages et la manière dont elles sont agencées peuvent également varier tout comme le type de papier et son épaisseur.
Une simple carte recto verso ou qui s’ouvre en deux ou même en trois, en accordéon, en portefeuille, de manière asymétrique, … un papier mat, satiné, irisé, … tout ou presque est possible.
Attention cependant à ne pas choisir un papier trop épais si votre faire part comprend plusieurs pages afin de ne pas dépasser 20 grammes, sans quoi vous seriez contraints de payer des frais supplémentaires en matière de timbre.

Pour Caillou, nous avons choisi un faire part format carte postale 21 cm x 15 cm, à l’horizontale, qui s’ouvre par le dessous et un papier mat. Pour l’épaisseur, ni trop fin, ni trop épais, nous avons opté pour un grammage de 250, soit ce qui se fait « classiquement ». Le faire-part comporte donc 4 pages, la première avec une illustration, la deuxième avec deux petites photos et le texte de présentation, la troisième avec une grande photo des deux frères et la quatrième avec notre adresse en bas de page et rien d’autre ce qui nous a permis d’adresser des remerciements à la main aux personnes ayant déjà gâté notre petit.

L’enveloppe
Tout comme pour le faire-part, il existe des enveloppes de formats différents pour que cela puisse concorder avec la taille du faire-part. Pour certains formats, il existe également deux types de fermeture : croisée ou droite, selon votre préférence. Personnellement, mon choix se porte toujours sur la fermeture droite car elle a une bande à décoller pour cacheter l’enveloppe, alors que les fermetures croisées, je ne sais pas si c’est systématiquement le cas mais j’en ai souvent vu qu’il fallait lécher, et la léchouille d’une enveloppe, ça va, mais la léchouille de 100 enveloppes, bonjour les dégats 😉 ou le dégoût, je ne sais plus trop.  Bref, je préfère sauvegarder ma langue pour d’autres occasions (grande amatrice de glaces que je suis 😉 )
Pour la couleur, on choisi souvent des enveloppes assorties aux couleurs dominantes du faire-part (couleur de la police, d’un motif utilisé, de l’illustration, …)

Pour le faire-part de naissance de Caillou comme pour chaque événement qui a nécessité l’achat de belles enveloppes en grande quantité, je suis fidèle aux Pollen de chez Clairefontaine. D’excellente qualité, elles offrent un large choix de couleurs vraiment très jolies. On les trouve un peu partout, sur internet, chez Cultura, Amazon, dans les papeteries et même certains supermarchés.

IMG_1210L’astuce est de les avoir préparées à l’avance car après l’accouchement, il faut parfois, souvent, du temps pour se remettre, s’organiser, … il faut jongler entre les multiples paperasses de déclaration de naissance et autres, les visites et consultations médicales diverses et variées, la fatigue, et le principal bien sûr, toutes les attentions quotidiennes que l’on doit donner à bébé.
Pour cette deuxième naissance, j’avais donc, au préalable, constitué ma liste de personnes à qui envoyer le précieux. C’est très simple, depuis notre mariage, j’ai gardé le tableau excel avec tous les invités (nom, prénom et adresse), il a été quelque peu modifié pour la naissance de Marmouset et je l’ai donc encore une fois repris pour la naissance de Caillou. J’ai juste réactualisé certaines adresses. J’y note également les cadeaux reçus pour pouvoir effectuer les remerciements en conséquence et n’oublier personne. Je continue à garder bien précieusement cette liste qui peut me servir en toute grande occasion.

Cela dit depuis le mariage, nous avons fait des progrès dans la logistique pour une meilleure performance et donc un gain de temps.
Pour le mariage, j’ai écrit toutes les adresses à la main, en traçant des lignes au crayon à papier parce que, évidemment, je n’écris pas droit, ce serait trop simple ! Et bien sûr il m’a fallu écrire autant de fois notre propre adresse au dos (heureusement qu’on connaît ce genre de trucs par coeur 😉 ) puis gommer toutes les lignes (moi qui utilise rarement une gomme, là, j’avais mon quota de gommage pour l’année).

Pour la naissance de Marmouset, nous avons investi dans un tampon avec notre adresse (trouvé chez Easytampon) ce qui m’a évité de l’écrire 100 fois au dos des enveloppes. Première avancée technologique.

Pour la naissance de Caillou, nous avons carrément copié toutes les adresses dans un document avec des cases et nous avons imprimé le tout sur feuilles autocollantes. Cela dit je ne sais pas ce qui aurait pris le plus de temps, tout écrire à la main ou retaper toutes les adresses, les mettre au bon format, choisir la bonne police, faire des essais pour la bonne taille puis découper chaque étiquette et les coller. Si quand même, j’ai gagné du temps car Paparaignée a largement pu participer avec ce système. Habituellement, pour l’écriture, je suis seule à m’y coller, son écriture étant illisible même par lui-même. 😉

Bon, pour le prochain, on achètera carrément des planches d’étiquettes autocollantes déjà séparées ce qui m’évitera en plus le découpage. Et qui sait, au bout du douzième enfant, on aura peut-être un robot qui fera tout à notre place (ah ben non suis-je bête, j’aurai des enfants à exploiter pour cela du coup mwahahahaha, mère indigne).

Le timbre
Les timbres naissance ont malheureusement disparu aujourd’hui, le traditionnel timbre « c’est une fille » ou « c’est un garçon » que l’on a pu connaître n’existe plus et trouver des beaux timbres n’est pas toujours chose facile. Selon la période de l’année, on a parfois le choix qu’entre la collection spéciale Tour de France, le bicentenaire de je ne sais trop quel événement dont personne ne se rappelle ou les vaches de nos régions. Alors je n’ai rien contre les vaches hein, au contraire mais après quelques mois en mode baleine, on a un peu envie d’oublier les métaphores animalières.
Heureusement, la poste propose le service « Mon timbre à moi » qui permet de créer ses propres timbres. On peut donc annoncer tout de suite la couleur avec un petit portrait du bébé ou jouer le suspense avec juste une partie de son corps, une petite main ou un petit pied par exemple.
Le seul reproche que je puisse faire à ce service est que l’on ne peut commander que des planches de 30 timbres, donc si vous avez besoin de 70 timbres par exemple, il vous faudra sacrifier des personnes (j’entends par là leur trouver un autre timbre hein, pas les rayer de la liste des envois) ou envoyer la photo de votre enfant à toute l’administration française lors de vos innombrables courriers de déclarations et paiements divers car il faudra bien écouler le surplus. Et comme en plus ces planches coûtent un peu plus cher que la normale, ça fait mal de timbrer sa prochaine lettre aux impôts avec un visage aussi angélique ou une jolie paire de petits petons trop mignons 😉

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Le contenu 

Les éléments de décor
C’est particulièrement à ce moment que vous allez pouvoir laisser place à votre imagination et vous faire plaisir sur les motifs, les couleurs, les illustrations, les symboles, …
Certains choisissent un texte et des photos sans aucune autre illustration et d’autres souhaitent n’avoir qu’une illustration et pas de photos. D’autres, encore, veulent les deux.
L‘illustration est à prendre au sens large, un dessin sur toute une page, juste quelques petits symboles placés ici et là ou encore un fond ou un cadre aux couleurs ou motifs de votre choix. Les possibilités sont infinies.
Il existe de nombreux sites spécialisés qui vous proposent des modèles, des trames, des faire-part déjà créés où vous n’aurez plus qu’à placer texte et photos. Vous pouvez aussi dessiner vous même si vous vous sentez une âme d’artiste pour l’occasion ou demander une création unique à quelqu’un qui aurait ce talent.
Evidemment, avec une soeur graphiste, j’aurais tort de ne pas en profiter, elle trouve toujours la bonne idée et j’ai toujours beaucoup apprécié ses créations simples et natures. Le prénom de notre petit l’a de suite inspirée, une phrase est née et avec elle une image. Et si vous ne connaissez pas encore le prénom de Caillou, vous allez bien vite comprendre. Ce prénom est fort par sa symbolique et doux par sa sonorité. Le contraste avec lequel ma soeur a joué nous a donc complètement séduits. Et il se trouve qu’en plus, le caractère de notre bête est tout à fait en accord avec cette illustration ! (pour le moment en tout cas car c’est bien connu, en chaque agneau sommeille un loup héhé).

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Le texte
Là encore, il existe un nombre infini de manières d’annoncer la naissance. Le prénom et la date de naissance sont en principe inévitables. Ensuite, on peut ajouter d’autres informations poids, taille, …. Sur le net, on trouve de multiples modèles au besoin, l’annonce faite par les parents à la première personne, l’annonce faite par les parents à la troisième personne, l’annonce faite par l’enfant lui même, l’annonce faite par les frères et soeurs, l’annonce poétique, l’annonce ultra poétique voire gnangan (mais on fait bien ce qui nous plaît et s’il y a un moment où on peut user de ce côté gnangnan c’est bien là), l’annonce sans détours, l’annonce humoristique, … On peut colorer le texte pour l’assortir au reste du faire-part, jouer sur la police, la taille, …
En ce qui nous concerne, comme pour le reste, nous avons fait dans la simplicité : Paparaignée, Mamaraignée et Marmouset sont heureux de vous annoncer la naissance de Caillou le 30 novembre 2015. On ne pouvait pas faire beaucoup plus simple.

Les photos
La photo n’est pas obligatoire mais est très souvent présente.
En général, la famille en particulier apprécie d’avoir la petite photo qui va bien ! C’est l’occasion d’avoir une photo imprimée de la petite merveille (parce qu’à l’ère du numérique, on a de moins en moins d’albums réels, tout est informatisé), ça fait plaisir aux mamies et aux papis qui vont pouvoir l’exposer fièrement sur le buffet du salon, ça fait plaisir aux autres membres de la famille qui attendaient la première photo officielle (telle l’annonce royale 😉 ), ça permet aux amis de distinguer et comparer d’un coup d’oeil les différents bébés de l’année affichés sur le frigo ou rangés dans une boîte (ben oui on aime bien s’émerveiller, comparer, gagater, et peut-être parfois critiquer gentiment, ouh les vilains 😉 ), … Bref la photo, on aime bien !

Pour les parents, c’est l’occasion de jouer les photographes ou carrément les metteurs en scène en préparant la plus belle des poses ou en repérant la plus belle des frimousses. Il est souvent assez facile de trouver une jolie photo car à notre époque, les « clics » des appareils photos et des téléphones portables pleuvent sur le bébé dès la naissance, il y a forcément un cliché qui sera le bon. C’est même parfois difficile de se décider finalement tellement on a le choix.
Mais ça peut être aussi l’occasion de se faire plaisir avec une séance photo professionnelle. C’est ce que nous avons fait pour Caillou et nous en sommes ravis. Nous avons donc pu piocher sans difficulté dans les magnifiques photos de cette séance dont je vous parle plus en détails ici.

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Merci à Carole J. Photographie

Quand enfin, le faire-part est terminé, quand on a enfin reçu les tirages commandés, quand toutes les enveloppes sont cachetées, libellées oblitérées, il n’y a plus qu’une chose à faire.

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Et c’est là que le stress monte d’un cran, on espère n’avoir oublié personne, ne pas avoir fait de fautes d’orthographe dans les textes de remerciements, ne pas s’être trompé dans une adresse, on espère que tout le monde appréciera car on a mis tout son coeur à l’ouvrage et on se dit qu’une page se tourne car un, deux ou trois mois se sont déjà écoulés, …

 

Et chez vous, faire-part ou pas ? Véritable casse-tête ou comme une évidence ? N’hésitez pas à venir raconter votre expérience et vos astuces ou recommandations éventuelles en commentaire de l’article.

Cette semaine, a eu lieu à Paris le célèbre Salon de l’Agriculture, un événement tombant à pic pour le thème du Projet 52 de cette semaine « gourmandise ».

Car le salon, ce n’est pas que des animaux et des machines agricoles, c’est aussi de bons produits de nos régions !
Un moyen de promouvoir les produits français, de mettre en avant ces personnes qui prennent soin d’exciter nos papilles gustatives en utilisant le meilleur de notre terroir, de se rendre compte de la richesse culinaire de notre pays !
Cette année, nous y sommes allés avec les garçons, à la grande joie de Marmouset, fan d’animaux certes, mais aussi de fromage, de saucisson et de pain (le prototype du bon français comme on se l’imagine dans les autres pays 😉 ).

Alors, il faut quand même l’avouer, si ça vous dit, le salon avec deux marmots de moins de 2 ans ou presque, euh comment dire, c’est à vos risques et périls. C’est fatigant, très fatigant, j’en veux pour preuve un Marmouset qui s’est endormi avant 11 heures d’un coup sur les épaules de son papa. Par chance, nous avions anticipé en prenant la poussette (ce qui me rappelle que je maudissais les gens en poussette l’année dernière au salon, ouh la vilaine) et l’écharpe et nous avons pu passer Caillou en écharpe pour que Marmouset fasse sa sieste dans la poussette.
Mais bon, même si nous sommes revenus avec un mal de crâne terrible, une bonne nuit de sommeil après (ou pas, Caillou tète encore la nuit), nous ne regrettons finalement pas en nous remémorant le sourire de Marmouset voulant saluer chaque poule, rencontrer personnellement chaque mouton, avoir une petite attention pour chaque lapin (il a fallu l’arrêter car on y serait encore).

Voici donc la photo « gourmandise », le stand obligé chaque année, après le passage par les Antilles pour un petit sorbet coco, nos incontournables bonbons des Vosges, ma région !
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Nous avons profité de la sieste de Marmouset (car depuis peu, notre petit gourmand sait ce que signifie le mot « bonbon ») pour nous y ruer et prendre notre petite réserve habituelle pour l’année. Que dis-je, dans 1 mois, il n’y en aura peut-être déjà plus.
Il y a plusieurs fabriques dans les Vosges, une à Darney, non loin de mon village d’origine et l’autre à Plainfaing, dans les Hautes Vosges. C’est cette dernière que vous pouvez retrouver au salon chaque année avec entre autre et parmi nos douceurs favorites : les mirabelles à l’alcool, les bonbons au miel, les brimbelles (c’est comme cela qu’on appelle les myrtilles par chez nous), ou encore les bergamotes. Miam !

Pour cette semaine 8 du projet 52, le thème était « lettre ».

Une photo sans une once d’esthétique, sans mise en scène particulière, sans beauté artistique, mais une photo du quotidien, de la vraie vie quoi et qui parlera sûrement à nombre d’entre vous !

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Les fameuses et indémodables pâtes alphabet. Beaucoup les ont connues dans leur enfance et les font découvrir maintenant à leur propres enfants.

Pour Marmouset, la rencontre a eu lieu il y a peu. Il aime beaucoup les pâtes, de toutes les formes, de toutes les tailles. Pour rendre le plat un peu plus attrayant (même s’il n’a pas besoin de ça, c’est un dévoreur né), et surtout parce qu’il adore les poules, les moutons, les chats, …j’avais acheté des pâtes « animaux ». Pour changer un peu, dernièrement, ce sont les pâtes alphabet qui sont venues décorer son assiette.
Il commence tout juste à s’intéresser aux lettres, il nous regarde écrire avec curiosité, il connaît la première lettre de son prénom, la repère et hurle « moi S » lorsqu’il l’aperçoit sur un journal, un ticket de caisse (qu’il aime bien chaparder), ses cubes, … la confondant d’ailleurs souvent avec le 2 s’il le voit à l’envers ou le 5, il demande aussi à ce que je nomme d’autres lettres de temps en temps, …
Bref, ces pâtes m’ont paru une bonne occasion de répondre à son intérêt pour la chose de manière ludique.
Mais ça n’a pas été si simple, car en cuisson classique, ces pâtes minuscules et toute fines s’amalgament, se collent et à vrai dire, le résultat ressemble plus à une bouillie qu’à un joli alphabet comestible. La préparation en soupe aurait été préférable. Marmouset a tout de même voulu que je trouve « SA » lettre, c’est à dire la première lettre de son prénom, ô joie,  j’ai dû y aller avec les doigts et presque l’oeil collé à l’assiette 😉 Par miracle, la dite lettre n’était pas loin. Le repas a failli se transformer en leçon de lecture (peut-être devrais-je envisager cette méthode à l’école) puisque, juste après, il a voulu que je nomme les quelques lettre indemnes échouées sur le bord de l’assiette. Heureusement, ça n’a duré que quelques secondes, il est encore petit pour entrer pleinement dans cet apprentissage et surtout il avait faim 😉

Il aura bien l’occasion d’en savoir plus quand il le souhaitera !

 

C’est bientôt le printemps.
Et qui dit printemps, dit retour des vide-greniers !
Je suis déjà aux anges, j’y pense, j’ai hâte, l’occasion de chouettes balades, rencontres, découvertes comme j’aime et comme j’ai aimé en parlé dans cet article.
En attendant de fouler à nouveau les rues chargées d’objets cabossés, poussiéreux, datés, chargés d’histoires,… et pour contenir mon impatience, j’ai fait un petit tour sur ebay et bien m’en a pris puisque j’ai remporté deux enchères lancées par une même vendeuse, une bonne affaire !
Hier, j’ai récupéré mon petit butin et je ne sais pas de Marmouset ou de moi-même, qui était le plus excité à la découverte des jouets.
Un petit coup de chiffon plus tard et voici nos nouveaux trésors.

IMG_2225Un petit camion de pompier Fisher Price à tirer, en bois et en plastiquedatant de 1968, avec sa grande échelle, sa lance à incendie, et une petite sonnette qui retentit lorsqu’on le fait rouler.

IMG_2223L’appareil à cassette Fisher Price datant de 1980 en excellent état, facilement manipulable par un petit, qui fait aussi enregistreur. De quoi écouter les vieilles cassettes de Dorothée ou d’Anne Sylvestre de maman, pour un Marmouset ravi, et plus tard, s’amuser à enregistrer des sons, faire des voix, créer une fausse radio, …

IMG_2222Le fameux, le seul, l’unique tourne disque Fisher Price de 1966 (ici réédition de 1971), j’en rêvais ! On en trouve très régulièrement sur ebay mais les enchères, si elles commencent souvent basses, grimpent toujours à toute allure allant même bien au-delà du prix de la réédition que l’on peut trouver chez Nature et Découvertes. Sur ce coup là, j’ai donc eu beaucoup de chance (les enchérisseurs étaient-ils tous au ski ?). Il fonctionne parfaitement, il n’a que 3 disques mais j’aurai bien l’occasion de trouver les deux manquants. En attendant, Caillou écoute les jolies berceuses disponibles que Marmouset lui met, et comme ce dernier a bien compris comment ça fonctionne, il a moins envie de toucher à nos vinyles, ce qui nous arrange.

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IMG_2233La perceuse-visseuse Fisher Price de 1990, en boîte, comme neuve, complète, elle semble n’avoir jamais été utilisée. Enfin, elle semblait car depuis, elle est passée entre les mains de Marmouset qui s’en est donné à coeur joie tout l’après-midi. C’est qu’elle fait du bruit comme une vraie et qu’un ingénieux système d’engrenage fait qu’on a vraiment l’impression de percer des trous et que l’on peut visser et dévisser les vis fournies pour de vrai. Je ne comprends pas pourquoi elle n’est pas rééditée, elle est top ! Quoiqu’après 3 h d’utilisation intensive, mes oreilles elles, ont compris 😉

IMG_2229Un tapis roulant Fisher Price, on tourne la manivelle et le tapis avance. Je ne sais absolument pas à quel jouet il appartient, aéroport, chantier, …. on dirait qu’on peut l’accrocher à un véhicule. Je ferai de plus amples recherches.

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Et comme la vendeuse est absolument adorable, elle a joint deux petits cadeaux en plus pour les enfants, une boîte à Meuh Vilac qui a rejoint le placard à instruments de musique de Marmouset et une poupée « pêche » toute mignonne appartenant à la collection Les Toufous by Mundia. J’ai l’impression d’avoir connu ces poupées mais je ne trouve pas de renseignements pour les dater sur le net, peut-être les années 90, … n’hésitez pas à m’aider si ça vous dit quelque chose.

Il y a quelques semaines maintenant, j’ai fait un nouvel achat pour Marmouset.
Et je dois bien l’avouer, un achat dans le but d’améliorer mon bien-être et celui de Paparaignée.
Un achat de parent indigne et fourbe qui tente de convaincre son enfant que c’est THE super cadeau trop bien qu’il lui faut et qu’il a trop de chance d’avoir un cadeau comme ça, sans occasion particulière (histoire que son cerveau imprime bien qu’il est un peu obligé de l’utiliser du coup).
Autrement dit, un cadeau un peu plus pour nous que pour lui parce que parfois, on a le droit quand même. 😉

J’ai acheté le réveil lapin.

réveil veilleuse pour enfant

Alors le réveil lapin, qu’est-ce que c’est ?

En fait, nous l’appelons comme ça ici mais son véritable nom, c’est la veilleuse réveil Kid’s Sleep Moon de chez Claessens’Kids, une entreprise Suisse.
C’est une sorte de réveil qui aide l’enfant a se situer dans le temps.
Enfin ça, vous le comprendrez rapidement, ce n’est pas de moi, c’est la jolie phrase que vous pourrez lire dans le descriptif de l’objet si vous vous y intéressez de plus près, l’argument pédagogique et donc qui fait vendre.
En vérité, c’est surtout un réveil qui est censé indiquer à l’enfant quand il peut se lever et quand il ne peut pas car c’est encore l’heure de dormir. Alors oui, avec ce réveil, l’enfant entre doucement dans son tout premier apprentissage du temps m’enfin, soyons honnêtes, ce réveil est indiqué à partir de 3 ans et à cet âge, ce que l’on veut, ce n’est pas qu’il comprenne jour/nuit, ça à priori c’est déjà fait, mais que nous parents, puissions retrouver les joies de la grasse matinée (la quoi ?). Bon, ici, dans la famille Araignée, lorsque l’on parle de grasse matinée, on parle de dormir jusqu’à 6h30 hein, allez, soyons fous, 7h (là déjà on serait comme des dingues si si). On n’envisage pas du tout la vraie grasse matinée qu’on a pu connaître un jour (la quoi ? en tout cas on ne se souvient plus de quand c’était 🙂 ).


Description et fonctionnement

Le réveil lapin comporte deux façades interchangeables à placer à l’avant du réveil selon l’âge de l’enfant et la fonction souhaitée.

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La première plaque peut être utilisée dès la naissance, elle représente un lapin qui dort et fait fonction de veilleuse. L’image s’illumine lorsque l’on met l’appareil en route et on peut également lancer un son parmi 4 au choix : 2 berceuses, un son intra-utérin et un son type fontaine.

A partir de 2 ans et demi (d’après ce qui est indiqué sur la notice), on peut utiliser la fonction indicateur de réveil. On place alors l’autre plaque, séparée en deux images, le lapin éveillé qui s’amuse avec un ballon au soleil et le lapin qui dort avec la lune par la fenêtre. On programme l’heure de réveil souhaitée et on explique à l’enfant que lorsque le personnage dort et que la lune est affichée, c’est trop tôt pour se lever, il doit rester au lit. A l’heure programmée, le personnage passe en position réveillée et le soleil se lève, l’enfant sait alors qu’il peut se lever.

Pour les plus grands qui vont à l’école, on peut passer dans une véritable fonction de réveil avec une alarme lorsque l’on doit se lever (au choix : chant du coq, train, oiseaux, coucou).

Les plus
– Trois fonctions selon l’âge : veilleuse, indicateur de réveil, véritable réveil
– Trois réglages différents de réveil : semaine, week-end, sieste
– Possibilité de programmer 10 minutes avant l’heure du coucher, le soleil qui se couche (une petite sonnerie retentit alors lorsque la lune apparaît)
– Possibilité d’acheter des plaques supplémentaires à l’effigie d’autres animaux
– Volume ajustable
– Luminosité ajustable
– Fonctionne sur secteur ou avec piles
– Programmation aisée et manipulation facile


Nos attentes

Avant, avec Marmouset, on avait le droit à un lever à 7h minimum mais ça, c’était avant. Depuis le mois de septembre dernier, on ne sait pas pourquoi, il se lève entre 6h et 6h30 au mieux et parfois (trop souvent) à 5h30. On lui proposerait bien de dormir avec nous pour finir la nuit, mais on a déjà tenté, il pose la tête 5 secondes sur l’oreiller, se tourne, se retourne, nous mettant quelques claques au passage, puis il bondit hors du lit dans un retentissant « A Y EST, IENS MAMAN, IENS PAPA ». (traduire VIENS). Et c’est parti pour une matinée bien remplie avec un Marmouset qui pète la forme ! Bizarrement nous, non. On doit lutter et assurer jusqu’à l’heure de la sieste que l’on attend avec impatience. Il faut donc avoir un stock inépuisable d’activités car la matinée est longue ; sortir la peinture ; danser la Capucine et danser sur d’autres chansons (avec les deux seuls pas que Marmouset sait faire, soit tourner en rond pendant de longues minutes et taper du pied) ; faire le même puzzle ou jeu de société 15 fois de suite ; faire le cheval au galop avec 13 kg d’enfant sur le dos : jouer au coiffeur sauf que la cliente, c’est moi et que tous les cheveux ramenés en avant c’est super tendance chez les moins de 3 ans (« maman cachée », en effet maman ne voit plus rien et commence à prendre peur en voyant tous ces cheveux sur la brosse) ; faire bateau sur l’eau inlassablement ; participer aux délires culinaires de son enfant (oh là là, c’est drôlement bon, c’est quoi ? – ah de la saucisse – avec quoi ? – ah de la viande – et des légumes aussi peut-être hein ? quoi comme légumes ? – ah du poulet ? – ok super, c’est vraiment délicieux ! ) ; sortir la pâte à modeler puis la ranger parce que finalement c’est les tampons qu’il veut, ah non, les gommettes, au temps pour moi, …

Bref, il nous fallait une solution et devant les commentaires plébiscitant le réveil lapin, j’ai succombé.

Impatiente de le recevoir, je pensais que c’était LA solution pour que Marmouset comprenne que même si à 5h30, il était réveillé, il faudrait attendre un peu avant de venir nous chercher et se rendormir car c’est encore la nuit.


Crash Test by Marmouset

A l’arrivée du réveil, j’en ai bien sûr fait des caisses :
« Eh Marmouset ! Regarde ! Il y a un paquet pour toi, c’est un cadeau de maman et papa. Tu l’ouvres ? Ouaaaaaaahhhhh, un réveil lapin, c’est gééééniiial, oh la laaaa, mais il est trop chouette ce lapin ! Viens, on va le brancher, tu vas voir, je vais te montrer. »
Et de lui expliquer de manière simple le fonctionnement du réveil.

Comme il ne faut pas non plus mettre un trop grand décalage entre l’heure habituelle de lever et l’heure à laquelle on souhaiterait que l’enfant se lève, j’ai programmé le réveil à 7h00 la semaine, 7h30 le week-end (grasse mat de ouf !), et comme il ne sonne pas mais que c’est juste un repère visuel, Marmouset pourrait même dormir plus si l’envie lui prenait (oui on peut rêver).

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Premier jour.
Un succès, Marmouset le prend comme un jeu. Et le matin, on ne le voit pas débarquer dans la chambre avant que lapin ne soit réveillé. Est-ce le hasard ? Ou a-t-il véritablement compris et joué le jeu du réveil lapin ? On ne sait pas, dans ses jours de grande bonté, ça arrive qu’il se réveille un peu plus tard aussi.

Deuxième jour.
Marmouset pointe le bout de son nez dans notre chambre avant l’heure dite. On lui explique : « Tu vois, lapin ne s’est pas réveillé encore, il faut retourner au dodo mais si vraiment tu ne veux pas dormir, tu peux prendre un livre. » Parents indignes qui essaient à tout prix de se débarrasser de l’enfant pour finir leur nuit. Comme Marmouset est en pleine forme, il ne va pas se recoucher mais comme il est cool quand même, il regarde quelques livres et attend un peu (au moins 15 minutes, youhouu !).

Troisième jour.
Tout comme la veille.

Quelques jours après.
Toujours aucun effet mais je suis patiente, en tout cas j’essaie, ce n’est pas comme si ça faisait plusieurs mois qu’on subissait des réveils ultra matinaux n’est-ce pas 😉 . Il faut sûrement un peu de temps.

Quelques jours après encore.
Et là, c’est le drame. Ce que je ne craignais pas du tout est arrivé : « maman ? – oui ? – Peur nanin »
Comment ça tu as peur du lapin, mais non voyons, il ne faut pas avoir peur du lapin, il est gentil, il veille sur toi,… (et surtout il m’a coûté un bras alors ça ne va pas être possible, déjà qu’il ne remplit pas son rôle ce c** de lapin alors si en plus il se met à faire peur, c’est le comble).
Et le soir suivant, puis les autres, dès que la sonnerie du coucher retentit, une bouille de petit chat malheureux et cette même phrase : « non, pas nanin. »
Mouais, pas un grand succès ce réveil lapin !


Une fausse bonne idée ce réveil ?

Finalement, plus qu’un échec ce réveil lapin.
Mais alors, pourquoi les parents qui témoignent sur les différents sites qui le vendent, disent que c’est absolument génial ?

Plusieurs hypothèses :

  • Pour 150 parents qui disent que c’est formidable, on a 1000 déçus. Et ces derniers, ceux chez qui le réveil n’a eu aucun effet, n’ont bien sûr pas eu la force de témoigner car toujours complètement épuisés par ces nuits raccourcies. Ou pire, exténués et dépressifs, ils se trouvent tous en hôpital psychiatrique pour avoir agresser des personnes faisant de la publicité pour Duracell (mais si le lapin géant rose, rappelez-vous !) en prétextant qu’elles n’aidaient pas leur enfant à se réveiller quand il fallait, du coup ils n’ont pas pu poster de commentaires.
  • Les parents mentent. Ben oui, la théorie du complot quoi ! Mais bon, je ne suis pas sûre qu’elle puisse être appliquée ici, je n’en vois pas l’intérêt. A moins d’une conspiration des enfants eux-mêmes pour nous faire tourner encore plus en bourrique et surtout nous montrer que non, ça ne sert à rien de chercher, ils veulent se lever tôt pour profiter de nous et rien n’y fera, on doit juste accepter la situation ( et peut-être même en profiter parce qu’à l’adolescence il faudra les secouer pour qu’ils se lèvent). Mouais, sont futés mais quand même, à ce point là, le doute m’habite.
  • Marmouset est juste encore petit, c’est indiqué 30 mois pour la fonction réveil et il n’en a que 24, et comme il n’est pas surdoué (ah bon ? zut c’est pas ce qui était prévu), il ne comprend pas bien l’intérêt de ce réveil.
    « Il est réveillé le lapin ?
    -Oui (qu’est-ce qu’il faut que je réponde ?)
    -Tu es sûr ? Il est réveillé le lapin ? Regarde !
    -Non, dodo nanin.
    Et certainement de penser, ben oui oui il fait dodo, ben il fait bien ce qu’il veut, moi je suis réveillé hein, on joue maintenant ?
  • Au contraire, Marmouset est surdoué, ben oui, c’est mon fils, il est forcément en avance hein 😉 Il n’est pas né de la dernière pluie et se dit que je le prends vraiment pour un lapin de 6 semaines (c’est le cas de le dire). En fait, il a bien compris qu’on réglait le réveil comme on voulait et que ce n’est pas le lapin qui voulait qu’il dorme mais nous.
    « Il est réveillé le lapin ?
    – Oui (maman est fatiguée, sur un malentendu, ça peut passer)
    – Tu es sûr ? Il est réveillé le lapin ? Regarde !
    – Non, dodo nanin.
    Et certainement de penser : tu n’avais qu’à mieux le régler et lui dire à lui de se lever plus tôt, pourquoi c’est moi qui m’alignerait d’abord, on joue maintenant ?
  • Marmouset n’est ni trop petit, ni en avance, il a juste du caractère comme beaucoup d’enfants de cet âge là. Après tout, on est encore dans la période du non. Il a bien compris ce qu’il fallait faire mais ça ne l’intéresse guère.
    « Il est réveillé le lapin ?
    – Oui (rhooo, ce qu’elle m’énerve avec son truc de lapin)
    – Tu es sûr ? Il est réveillé le lapin ? Regarde !
    – Non dodo nanin.
    Et certainement de penser : mais ça m’est égal, moi de toute façon, j’ai décidé qu’il était réveillé et puis c’est tout, on joue maintenant ?


La dernière chance : un DIY

Et puis, j’ai eu une idée. Parce que quand même, je l’ai eu en promo le réveil lapin m’enfin je n’aime pas trop acheter des choses à perte hein.
J’ai décidé de le transformer pour le rendre plus attirant pour mon Marmouset. Vous connaissez son idole. Mais si, souvenez-vous de cet article.
La petite taupe !

Une feuille de type transparent pour rétroprojecteur, des feutres indélébiles et le tour était joué ! Le réveil lapin allait devenir le réveil petite taupe !

réveil veilleuse kid's sleep moonPuisqu’on peut changer la façade, qu’à cela ne tienne, il suffit d’en faire le contour au feutre sur le transparent. Puis, on reproduit une image qui met en scène le personnage que l’on souhaite voir sur le réveil, ici la petite taupe donc. Pour cela, rien de plus simple, on pose le transparent sur l’image que l’on a imprimée ou même directement sur sa tablette par exemple, comme une table lumineuse en quelque sorte. On fait le contour et pour finir, on ajoute des éléments de décor.
(Je précise que je l’ai d’abord testé toute une journée, le plastique transparent ne chauffe pas, ne fond pas, ne brûle pas, aucun risque)

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Parce que le lapin, il raconte peut-être des carottes euh des salades (mouahhhhh je suis au maximum de ma drôlerie méfiez-vous), c’est vrai après tout, il dit qu’on doit rester au lit mais on ne le connaît pas, on n’a pas gardé les cochons ensemble comme on dit. Alors que la petite taupe, depuis le temps, on lui a accordé notre confiance, on lui ouvrirait notre porte les yeux fermés (ne vous déguisez pas en petite taupe pour vous taper l’incruste, on n’est pas atteint à ce point non plus 😉 ), on peut la croire sur parole elle, si elle dit que ce n’est pas l’heure de se lever, ce n’est pas l’heure !

réveil veilleuse enfantDepuis la métamorphose du réveil, il y a 3 jours, Marmouset est venu nous chercher après 7h et même une fois à 8h15, le miracle ! Je ne sais pas si ça va fonctionner tous les jours mais ça m’est égal, Marmouset est aux anges, il n’a plus peur du « nanin », et il a un petit réveil tout mignon qui lui correspond !

Finalement, ce réveil, pas tant une arnaque qu’on aurait pu le croire au début. Et je suis peut-être allée un peu vite en besogne, voulant tout de suite que ça fonctionne ! Il aurait été certainement plus judicieux d’utiliser simplement la fonction veilleuse au début puis de changer la façade en laissant Marmouset se familiariser avec l’objet et constater lui-même les changements (comme pour tout jeu ou objet que je lui présente habituellement d’ailleurs).
Alors, ce réveil, on le garde et on l’aime !

Depuis, un petit bilan ici.
Et aujourd’hui, à bientôt 4 ans, Marmouset adore toujours son réveil, il me questionne sur l’heure et sait très bien jouer en autonomie au besoin avant de venir nous chercher. Mais surtout le réveil l’aide désormais beaucoup car le fait qu’il fasse nuit tôt en hiver mais que l’on ne se couche pas dès la nuit tombée et inversement, le fait que l’été, on se couche alors qu’il fait encore jour le perturbe et l’interroge pas mal, avec le réveil, il sait vraiment si c’est l’heure du jour dans le sens d’éveil ou l’heure de la nuit dans le sens de sommeil.


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