Dans cet article précédent, je vous parlais d’un matériel/jeu issu de la pédagogie Montessori et destiné à travailler, entre autre, la notion de permanence de l’objet chez bébé : les boîtes d’imbucare. Il est temps de vous présenter celles que nous avons à la maison pour Marmouset et comment nous les utilisons.

Comment fabriquer ses propres boîtes d’imbucare ?

Le souci majeur du matériel Montessori, le seul mais pas des moindres, c’est son prix. Il est souvent très cher et il est donc difficile de s’équiper. On se dit alors que pratiquer cette pédagogie n’est réservé qu’aux personnes en ayant les moyens. C’est sans compter sur quelques trucs et astuces qui font que finalement, on peut le concevoir soi-même à moindre coût.
Pour les boîtes d’imbucare, rien de plus simple : j’ai acheté des boîtes en bois, équipées d’un tiroir, à 3,39 euros l’une chez Cultura.
boite-cube-1-tiroir-boite-cube-en-bois-avec-1-tiroir-avec-3700408311520_0Il suffit ensuite, sur le dessus, de découper la forme de son choix (comme j’ai beaucoup de chance, je suis équipée d’un super papa bricoleur mais il m’a bien expliqué le processus).
La forme ronde est facile avec une scie cloche (trépan). Créer une « fente » pour insérer des jetons est un peu plus complexe. Après l’avoir dessinée, il faut percer avec une mèche d’un diamètre légèrement inférieur à la largeur de la fente que l’on souhaite, un trou à l’extrémité du trait tracé. Puis on en perce un autre, collé au précédent. Avec une lime, on lisse un peu les pointes qui dépasseront suite à ce double perçage. On insère ensuite dans cette ouverture une scie à guichet ou une lame de scie à métaux pour poursuivre la fente. Un coup de lime final sera nécessaire pour que tout soit bien régulier. Avec cette technique, on peut ensuite réaliser n’importe quelle autre forme (pour un carré, 4 fentes par exemple, il suffit juste de le dessiner au préalable).
Evidemment, il faudra avoir récupéré au préalable, des solides dans d’autres jeux pour réaliser les ouvertures en fonction de leur taille.

Pour terminer, j’ai peint la façade des tiroirs pour rendre les boîtes un peu plus attrayantes.
Pour la boîte avec la fente, les jetons peuvent être fabriqués « maison » également toujours avec la scie cloche (cela fait simplement un petit trou au centre qui n’est pas gênant). Je ne les ai pas peints car je me suis dit que Marmouset pourrait les mettre à la bouche.

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Le petit inconvénient de ces boîtes, à mon sens, est que bébé, lorsqu’il va tirer le tiroir pour récupérer le volume, va bien souvent l’ôter complètement et ne pas réussir à le remettre. Cela entrave donc un fonctionnement autonome puisque bébé va devoir recourir à l’adulte pour remettre le tiroir. Ce dernier devra donc être présent en permanence et ce n’est pas le but. Quand je l’ai constaté, j’ai donc entrepris de coller à l’intérieur de la boîte (contre le plafond à l’avant) deux petits morceaux de carton très épais pour servir de frein. Ainsi, le tiroir ne pouvait plus sortir complètement de son logement. Mais un autre souci s’est posé, si bébé ne repousse pas le tiroir après avoir récupéré le volume, lorsqu’il recommence, le volume se trouve coincé derrière le tiroir et il ne peut pas le récupérer (donc toujours pas de réalisation autonome mais en plus pas de constat de permanence de l’objet et surtout un casse-tête pour l’adulte qui veut tenter de récupérer le volume).
J’ai donc ôté les freins.
Marmouset a finalement appris assez vite à replacer le tiroir (que l’on peut carrément ôter et ne pas utiliser au début finalement).

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Pour palier à ces soucis de manipulation, on peut aujourd’hui trouver une chouette boîte d’imbucare multifonctions chez Nature et découvertes. En effet, cette enseigne a récemment créé une gamme de jouets et outils dans l’esprit Montessori à des prix plus accessibles. Cette boîte comporte une trappe et non un tiroir ce qui évite les problèmes auxquels je me suis confrontée avec les miennes, mais en plus elle est très pratique et offre un gain de place puisqu’une seule boîte permet de travailler plusieurs formes. Il suffit de changer la plaque du dessus selon la forme souhaitée.

 

Quelle démarche pour utiliser les boîtes d’imbucare ?

Les boîtes d’imbucare doivent être présentées à bébé de manière progressive. Il n’y a pas d’ordre prédéfini, c’est selon bébé, ses besoins, ses réussites. Bien souvent, on commence tout de même par la sphère qui est la plus simple à placer dans le trou et qui permet donc, outre le fait d’expérimenter la permanence de l’objet, d’acquérir rapidement le concept de correspondance de formes. Par ailleurs, elle réduit la difficulté au maximum puisqu’il n’y a pas de face donc pas besoin d’ajuster l’orientation, bébé est placé automatiquement dans une dynamique de réussite et la permanence de l’objet est le véritable objectif de ce jeu.
Ensuite, l’ordre des autres volumes importe peu, mais pour ma part, je préfère m’en tenir en premier à ceux ayant des faces parfaitement égales comme le cube toujours pour limiter la recherche d’une orientation particulière et donc la difficulté. Ensuite, on peut passer à des volumes qui ont besoin d’une orientation plus spécifique comme le prisme à base triangulaire, le cylindre, le pavé, … Enfin, on peut terminer par les jetons qui demandent en plus de l’orientation une motricité encore plus fine.

Le rôle de l’adulte : l’adulte doit rester suffisamment en retrait pour favoriser l’initiative du bébé et surtout pour qu’il puisse avancer à son rythme car les enfants ne sont pas tous prêts au même moment. S’il n’est pas prêt, vous le verrez tout de suite, il fera autre chose avec le matériel que ce pour quoi il est destiné. Il ne faut donc pas insister outre mesure si cela ne fonctionne pas, si bébé jette la forme ou la mâchonne plutôt que chercher à la faire entrer dans la boîte. Il ne se sentira pas en échec, c’est un concept qui n’est pas encore présent chez le jeune enfant, en particulier si vous ne laissez pas transparaître de déception ou d’impatience.
Laissez-le explorer à sa guise puis rangez le matériel en prenant soin de le laisser accessible. Présentez-le à nouveau un peu plus tard, quelques jours après ou plus, il vous faudra peut-être le proposer à plusieurs reprises. Il est possible que bébé aille le chercher un jour, de lui-même, lorsqu’il sera prêt d’où l’importance de le laisser en libre accès.

Lorsque vous présentez le matériel à bébé, vous n’êtes là que pour faire la démonstration puis observer. Il est nécessaire de procéder avec des gestes lents pour qu’il puisse bien repérer ce que vous faîtes et vous imiter. N’hésitez pas à accompagner vos gestes d’une description de ce qui se passe :
« Je vais mettre la boule dans le trou. »
« Voilà ! » ou « Et hop ! » ou autre chose.
« Tu veux essayer ? »

L’adulte n’aidera l’enfant que si celui-ci en fait la demande ou lui manifeste clairement qu’il a besoin d’une nouvelle démonstration ou de plus d’informations. Il ne faut pas vouloir précipiter les choses, en lui désignant le trou où placer la forme, ou en faisant à sa place. Pas besoin non plus de le féliciter, ou de montrer trop d’enthousiasme à sa réussite (oui je sais c’est un peu frustrant sur le coup), ce n’est pas le but et il ne lierait son geste qu’à cela. Il attendrait un compliment à chaque fois, en serait donc dépendant et ne pourrait plus faire ce jeu seul par la suite. Le simple fait de réussir lui sera satisfaisant et une petite description de ce qu’il a fait, de ce qui s’est passé, suffit :
« Oh tu as mis la boule dans la boîte.
Mais où est la boule ?
Oh la voilà ! »
L’enfant sera rapidement autonome et pourra travailler ensuite seul sans la présence de l’adulte. 

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Avec Marmouset, il me semble avoir commencé un peu tard puisque ses boîtes n’ont été fabriquées que lorsqu’il avait un an environ. Je pense que ça lui aurait plu bien plus tôt. Mais ce n’est pas très grave. Aujourd’hui, à 19 mois, il aime toujours autant ses boîtes, va les chercher de temps en temps et recommence inlassablement cette activité. Il aime aussi maintenant beaucoup faire les boîtes à formes « classiques » que j’ai chinées dans les vide-greniers et les maîtrise plutôt bien. Il n’a pas besoin de chercher où rentrent les formes au hasard, il les observe et les place de plus en plus facilement directement au bon endroit. Un vrai plaisir !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un premier matériel/jeu issu de la pédagogie Montessori : les boîtes d’imbucare.

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A quoi servent les boîtes d’imbucare ?
Ces boîtes consistent à insérer un volume dans la forme correspondante, c’est ce que l’on trouve couramment chez tous nos fabricants de jouets sous le nom « boîte à formes ». Ces boîtes permettent, chez le tout jeune enfant, un travail sur un certain nombre de choses :
-la relation de cause à effet
-la concentration
-la coordination oeil-main
-la motricité fine
-le repérage et la dissociation de forme
mais surtout l’acquisition d’une notion importante : la permanence de l’objet

La permanence de l’objet, qu’est-ce que c’est ?
Pour vous la faire courte, c’est une notion définie par le psychologue Jean Piaget au début du 20ème siècle et qui  renvoie au fait qu’un objet existe même s’il n’est pas visible pour les yeux.
La permanence de l’objet serait définitivement acquise, selon Piaget, entre 18 mois et 2 ans. Avant 2 mois, on constate une absence de réaction lors de la disparition de l’objet puis le bébé va passer par quelques étapes pour arriver à la maîtrise de cette notion :  manifestation d’émotions (cris, pleurs,…) à la disparition de l’objet, perception d’un objet partiellement caché, perception d’un objet caché avec déplacement visible,… Au terme de cette acquisition, l’enfant comprend que les objets existent à l’extérieur de lui, même s’il ne les voit pas ou ne les touche pas.

Pourquoi les boîtes d’imbucare avant les boîtes à formes « classiques » ?
La particularité des boîtes d’imbucare, par rapport aux boîtes à formes « classiques » que l’on trouve dans tous les rayons « jouets » des magasins, c’est qu’elles ne mélangent pas les difficultés.
Si l’on veut réellement se concentrer sur les objectifs cités dans le paragraphe précédent (et en particulier sur l’acquisition de la notion de permanence de l’objet) et que cet outil soit réellement compris par l’enfant et efficace pour lui, la difficulté doit être isolée. Pour ce faire, les boîtes d’imbucare ne proposent donc qu’une forme/un volume à la fois et les volumes proposés au début n’ont pas besoin d’être orientés pour être insérés dans la boîte. En effet, si le tout jeune enfant doit faire trop de choses en même temps : repérer dans quelle forme il doit mettre un volume et en plus le tourner pour qu’il rentre ; il se lassera vite et se détournera de ce jeu car il y aura trop d’obstacles. L’adulte sera alors obligé de lui montrer, de l’orienter, voire de faire à sa place.
Avec les boîtes à formes « classiques », l’enfant n’est pas placé dans une dynamique de réussite et, comme il est confronté à un certain nombre de difficultés particulières et fixé sur celles-ci, le concept de permanence de l’objet passe à la trappe. Par ailleurs, sur l’emballage de ces boîtes, il est souvent indiqué « à partir de 18 mois », il est donc normal que le bébé s’y perde. La notion de permanence de l’objet, elle, se prépare et se construit bien avant cet âge (le « jeu du coucou » en fait d’ailleurs partie).

Ces boîtes ne sont pas pour autant inutiles bien évidemment, mais elles doivent intervenir bien plus tard, lorsque chaque forme a été découverte et travaillée indépendamment et pour d’autres objectifs comme la différenciation de formes et l’appariement d’un solide avec une ou plusieurs de ses faces. Ce sont d’ailleurs deux des objectifs du programme de petite section de maternelle où les boîtes à formes sont utilisées dans ce but particulier et où l’on repère souvent que les enfants éprouvent des difficultés face à ce jeu. Ces difficultés viennent souvent du fait qu’à la maison, on leur a donné à jouer probablement trop tôt et que par la suite, on ne leur a plus donné pensant que c’était un jouet de « bébé ». A l’école, la plupart d’entre eux teste donc chaque forme sans observer, sans réfléchir, sans anticipation comme ils l’ont pratiqué bébés.

 

Et si vous voulez savoir comment fabriquer vos propres boîtes d’imbucare et/ou la manière dont on peut les utiliser, vous pouvez cliquer ici.

Je vais être amenée à vous parler de temps à autre d’un matériel spécifique, à destination de nos chères têtes blondes, un matériel issu de la pédagogie Montessori. Il convient donc dans un premier temps d’écrire quelques lignes sur cette pédagogie comme une introduction aux articles qui suivront et qui s’y réfèreront.

La pédagogie Montessori
Vous en entendez très certainement de plus en plus parler un peu partout, sur les blogs, dans les magazines pour les parents, dans les journaux, …, il ne se passe pas une semaine sans que je vois le nom de Montessori cité quelque part. Mais il serait dommage que cela soit juste un effet de mode et que les personnes mettant en avant cette pédagogie ne se soient pas réellement informées sur le sujet, au point qu’elles oublient que ce nom est avant tout celui d’une femme : Maria Montessori. Car la pédagogie Montessori existe depuis de nombreuses années et ses bénéfices ne sont plus à démontrer. D’ailleurs, de nombreux enseignants l’utilisent, en particulier en maternelle, malheureusement souvent partiellement, faute de formation et de moyens.
Alors pour vous la faire courte et pour ceux pour qui le nom « Montessori » est encore inconnu, quelques mots sur cette grande dame.

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Maria Montessori est une femme né à la fin du 19ème siècle en Italie, docteur en médecine et licenciée en philosophie, psychologie et biologie. Outre son combat au sein du mouvement féministe, elle est connue pour avoir fait de nombreuses recherches auprès des enfants. Elle s’est d’abord intéressée aux enfants des cliniques psychiatriques, présentant des déficiences mentales dans le but de montrer qu’ils étaient, comme tout à chacun, capables de recevoir une instruction et qu’il était nécessaire de les considérer autrement que comme des enfants « aliénés » sans aucun avenir.
C’est à ce moment qu’elle concevra du matériel spécifique, en suivant les traces des pédagogues français Jean Itard (Victor l’enfant sauvage) et Edouard Seguin. Ce matériel a donc été élaboré pour des enfants déficients et a été une grande réussite puisque ces enfants ont été capables de réaliser les mêmes prouesses et même mieux que les enfants de la même classe d’âge dits « normaux ».
Elle s’est ensuite occupée d’enfants défavorisés et laissés pour compte en créant une « maison des enfants » où ses expériences et découvertes se sont intensifiées pour aboutir à ce que l’on nomme aujourd’hui la pédagogie Montessori.

Cette pédagogie permet à l’enfant de faire ses propres découvertes, à son rythme, en répondant à ses besoins du moment. La classique transmission des savoirs est donc mise de côté pour un accompagnement du développement naturel de l’enfant.
Le pédagogue n’est là que pour être le garant du cadre, c’est-à-dire mettre à la disposition de l’enfant, les outils lui permettant d’être au coeur de l’action et d’oser s’aventurer dans des activités. Ces activités ont principalement pour but de développer son autonomie et son initiative mais aussi de l’amener à acquérir des qualités essentielles pour son futur : confiance en soi, organisation, concentration, réflexion et persévérance.

Dès le plus jeune âge, le matériel développé par Maria Montessori permet donc à l’enfant de percevoir le monde de manière de plus en plus précise, de découvrir des notions abstraites de façon sensorielle et concrète, de se développer et de s’épanouir.

 

 

Il y a quelques jours, j’ai passé une petite commande pour Marmouset sur internet : un coupe-vent, une paire de bottes et une paire de baskets Billybandit.
« Billybandit » quésaco ?
C’est une marque française de prêt-à-porter, créée en 2014 par le groupe CWF (Children Worldwide Fashion), juste pour les petits garçons (jusqu’à 12 ans).
Je l’ai découverte presque par hasard : déroulant la page d’accueil de mon facebook personnel pour voir les derniers posts de la journée, je me suis arrêtée sur un coupe-vent trop craquant mis en avant par un espace créateurs. J’ai décidé d’y regarder de plus près et j’ai donc découvert que ce coupe-vent appartenait à cette marque qui regorgeait de ce genre de petits vêtements délicieux.
Les vêtements et les chaussures colorés et les chouettes imprimés m’ont tout de suite attirée car ce n’est pas toujours facile de trouver des vêtements un peu décalés pour les petits garçons et qui puissent aussi être portés dans la vie de tous les jours (parce que les enfants, ça court, ça tombe, ça se salit, …). Un mixte de pratique et de fun ! Et des prix loin d’être exorbitants qui plus est.

C’est sur l’e-shop du concept boutique  Atelier de Courcelles que j’ai fait ma commande, lancé également par CWF, et qui regroupe plusieurs marques de mode enfant.
Et hier, j’ai reçu le paquet tant attendu ! Autant vous dire que j’étais toute contente, certainement plus que Marmouset puisque c’est encore moi qui choisi ses vêtements (il n’a que 19 mois tout de même), c’est donc moi aussi qui suis toute excitée à leur réception.

Lorsque j’ai ouvert le colis, j’ai déjà été charmée par le packaging. Certes ce n’est pas le plus important mais c’est toujours agréable et cela donne d’entrée une bonne impression. Le coupe vent était soigneusement plié dans une jolie petite boîte et les chaussures se trouvaient dans des petits sacs en tissu à l’effigie de la marque.

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J’ai déballé tout cela avec soin et je n’ai pas été déçue, une explosion de couleurs flashies et des imprimés attrayants.
Un coupe-vent à capuche en nylon avec des bottes en caoutchouc assorties pour un look de petit monstre fluorescent. Les petits plus : dans l’une des poches du coupe-vent, une petite pochette accrochée par un mousqueton pour le ranger comme un k-way et pour les bottes, des petits trous pour les doigts pour mieux les enfiler.

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Des baskets montantes colorées dans un esprit « bande dessinée » avec leurs motifs « BAM » et « bombe » amovibles.

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Marmouset n’a pas encore profité de cet achat. J’ai pris la taille de chaussures juste supérieure à celle qu’il porte actuellement et le coupe-vent est en 3 ans pour être sûre qu’il puisse le mettre longtemps (car comme déjà évoqué dans d’autres articles,  Marmouset est très grand et le 2 ans peut parfois être juste). Ce dernier me servira peut-être plus vite que prévu car ici l’automne semble déjà bien installé.

Je reviendrai donc poster un article dès qu’il les aura testés lui-même et que je pourrai mieux constater leur côté pratique, leur solidité et leur durée dans le temps.

Le week-end dernier, dimanche plus exactement, c’était vide-grenier !

Rien de bien étonnant pour un week-end si vous avez lu mon article précédent.
C’est bientôt la fin de la saison des vide-greniers mais jusqu’au mois de novembre, il en reste encore quelques uns dans la ville où nous résidons et aux alentours. Je dirais même qu’en septembre et octobre, ont lieu ceux où j’ai fait ces dernières années les meilleures trouvailles, en matière de jouets vintage notamment. Qui plus est, ils se situent dans des quartiers très agréables où il fait bon se promener. Je ne les manquerais donc pour rien au monde et cela même malgré les quelques contractions ressenties la veille puisque Caillou est toujours dans mon ventre au moment où j’écris. Un peu de repos et à nouveau en selle pour chiner comme il se doit mais à un rythme encore plus tranquille tout de même.

Malheureusement dimanche matin, c’était un peu le déluge de pluie et il était difficile de dénicher le meilleur sous les stands bâchés des vendeurs. Entre deux averses, j’ai tout de même fait quelques affaires et craqué pour quelques petites choses.

Mon oeil a tout de suite été attiré par un stand en particulier, deux mamans qui vendaient de nombreux vêtements de bébé et objets de puériculture plutôt tendance et en excellent état. Si je me suis immédiatement rapprochée, c’est parce que j’ai vu au loin un tissu de l’enseigne « Petit pan », je me suis donc dit « là-bas il doit y avoir du bon » 😉 et je ne me suis pas trompée. Je suis déjà bien équipée pour Caillou puisque Marmouset est passé avant, j’ai donc dû me contenir pour ne pas embarquer la moitié du stand regorgeant de vêtements colorés, trop mignons et d’enseignes de qualité.
J’ai craqué pour ces petits vêtements d’hiver puisque Caillou arrivera en décembre.

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Mais aussi des tenues plus estivales pour le printemps prochain : petits bodys, petite combinaison, et un petit marcel « Bobo Choses » ça m’a donné encore plus envie que Caillou arrive !

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Dans la catégorie « vintage », vous n’allez pas le croire, mais je suis tombée presque par hasard, en fouinant nonchalamment dans un bac de livres, entre deux averses, sur un petit trésor qui semblait là pour moi, comme un signe 😉

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Oui car je n’avais pas encore en ma possession d’album comptant les aventures de ce petit garçon qui m’a inspiré pour donner son surnom au mien.

Pour terminer, un petit parc tout mignon pour ranger les doudous, les poupées, les jouets, … qui me servira bientôt pour réaménager la chambre de Marmouset qui va devoir cohabiter avec Caillou.

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Je suis une grande fan des vide-greniers. Et cela pour plusieurs raisons.

Prendre le temps
D’abord, c’est une des rares activités qui m’oblige à prendre mon temps, à observer, à flâner et dans la société actuelle, ce temps d’arrêt, cette mise en pause du quotidien que l’on parcourt souvent à un rythme effréné, peut vite se perdre.  Les vide-greniers me donnent cette sensation de non contrôle sur ce qui se passe, ce lâcher prise qui me manque ou que je n’ose mettre plus souvent en oeuvre, on ne sait pas ce que l’on cherche, ce que l’on va trouver ou pas, où l’on va, on se laisse guider et nos yeux se remplissent de mille couleurs, formes et objets parfois les plus incongrus.

Créer du lien
Les vide-greniers amènent aussi à faire des rencontres. On rencontre des objets, des époques mais avant tout des personnes. Pour cette « accro » au monde virtuel de l’internet que je suis et cette grande timide qui n’osait pas il y a encore quelques années commander une pizza par téléphone, c’est extrêmement bénéfique. Ces endroits regorgent de personnes toutes très différentes et créent du contact, et pas n’importe quel contact, un contact de ceux que j’aime, un contact « à la bonne franquette », un peu comme dans un village, entre voisins ou dans un même quartier, un contact positif où l’on se trouve des points communs avec chacun et où l’on apprend les uns des autres.
Au début je ne parlais pas spécialement dans les vide-greniers, je restais à distance des stands, les scrutant de loin, m’approchant discrètement d’un éventuel objet convoité. Et, si l’objet m’attirait véritablement, je le manipulais alors avec insistance, le retournant pour l’observer sous toutes ses coutures en prenant des mimiques de « pleine réflexion », tout ce cinéma pour « obliger » le vendeur à m’aborder, n’osant souvent pas moi-même lui demander son prix ou d’autres détails. Maintenant que ça fait quelques années que je les pratique, je m’approche sans problème, je salue facilement, j’interroge au besoin et les objets font le reste, créent des liens par leur nature, leur époque, leur origine,… On peut en apprendre beaucoup sur eux et sur leur propriétaire. C’est cette micro vie sociale de vide-grenier qui me plaît.

Assouvir une passion
Tout cela m’amène à en venir un peu plus aux objets, ces objets qui ont avant tout une histoire, qui peuvent rappeler des souvenirs, qui sont le témoin de différentes époques. Ce côté là me séduit. Et il se trouve que je suis devenue, depuis quelques années, une passionnée de jouets vintage des années 50 à 80. Je ne saurais me souvenir si ce sont les vide-greniers qui m’ont donné cet attrait pour les vieux jouets ou l’inverse, les vieux jouets qui m’ont donné envie de fouiner encore plus. J’aimais déjà les vide-greniers avant ma passion des jouets, pour les raisons énumérées ci-dessus, mais ça n’a fait qu’accentuer les choses. Et j’ai fini par acquérir un certain nombre de connaissances sur ces jouets, à savoir les reconnaître au premier coup d’oeil et à repérer leur potentiel. J’ai appris de plus en plus sur eux, à force de recherches et de discussions, à les dater, à reconnaître leur créateur, la marque, la fabrique, … leur histoire. Je n’achète pas ou plus tous les jouets qui peuvent paraître anciens, je sélectionne, je me focalise sur certaines fabriques, sur certaines époques, sur ce que je ressens face à eux. Il m’arrive de craquer mais je ne vais pas acheter dix mille fois le même jouet ou ses variantes, je n’aurais pas la place de tout stocker et ces jouets ne sont pas destinés à constituer un musée, mais à revivre dans les mains de mes enfants et les miennes.
Mon amour du vintage ne s’arrête pas qu’aux jouets : albums jeunesse, meubles, déco, vêtements pour Marmouset,… pour résumer, à la maison, on a un Polaroïd, on écoute des vinyles et notre téléphone à un fil 😉 tout cela au beau milieu de nouvelles technologies car on reste hypra connectés (trop peut-être) mais c’est compatible.

Faire des affaires et redonner vie
Pour terminer, j’aime les vide-greniers parce que ce sont tout de même de supers bons plans pour dénicher des tas de choses, acheter à moindre coût, recycler, donner une nouvelle vie à tout ce que l’on souhaite. J’apprécie donc leur côté écologique et économique également !

 

Et il se trouve que dans la famille, je ne suis pas la seule à aimer fouiner ! Et oui, Paparaignée a son péché mignon lui aussi : les jeux vidéos et les consoles, c’est un grand collectionneur et ça commence à prendre de la place 🙂 mais bon, avec tout ce que je viens de dire, je ne peux pas lui en vouloir n’est-ce pas. Et au moins les enfants seront bien encadrés sur ce point (enfin je l’espère). Ils sauront peut-être programmer et manier une manette avant de savoir parler, ça promet 😉

Bref, les vide-greniers, ce n’est même plus une passion, c’est une drogue ! Dès que l’on passe le week-end ailleurs, c’est presque la première chose que l’on regarde : y’a t-il des vide-greniers dans la région ? 😉

Ne vous étonnez donc pas de retrouver régulièrement dans la catégorie « trouvaille » du blog des articles sur nos trésors chinés ça et là.

 

 

Une cuisine pour Marmouset

Marmouset a commencé à s’intéresser de plus en plus à tout ce qui concerne la cuisine un peu avant son premier anniversaire. Il a voulu tenir sa cuillère tout seul et manger sans aide au même moment et nous avons accédé à sa requête (même si de fait, il a fallu augmenter la fréquence du ménage car tout n’atterrit pas dans la bouche tout de suite, n’est-ce pas). Il voulait de plus en plus voir ce que nous cuisinions et vidait, tripotait et rangeait régulièrement les tiroirs ou placards accessibles dans la cuisine.
Nous avons donc entrepris de lui acheter un mini kit de petit cuisinier, en tissu, comprenant : assiette, verre, couverts, casseroles et quelques aliments, ce qui lui a beaucoup plu.

Mais j’ai rapidement vu que cela ne suffirait pas longtemps parce que chez son assistante maternelle, il y a une petite cuisine et les grands qui sont gardés avec lui y jouent beaucoup alors forcément Marmouset aussi.

Nous avons donc décidé qu’il était temps pour lui d’en avoir une à la maison. Le problème,  c’ est qu’aucune ne nous satisfaisait vraiment. Ou plutôt ne ME satisfaisait vraiment car Paparaignée est plutôt cool lui, il se décide vite et facilement. Mais moi, quand il s’agit de faire un choix pour un achat, j’écume tous les sites et enseignes possibles, je scrute les matériaux utilisés, les couleurs, les prix, les avis, …et me décider n’est pas toujours jamais simple.
Après de nombreuses recherches, ça n’allait décidément pas : trop fragile, trop chère, trop classique, trop « fausse » (et oui car Marmouset n’est pas dupe, si ça ne ressemble pas assez à l’objet de maman ou de papa, il le délaisse aussitôt).
En bonne Mamaraignée que je suis, forcément, la seule idée satisfaisante qui m’est venue (enfin qui était secrètement déjà là dès le début de la recherche en fait) était de la faire moi-même. Je serais sûre d’avoir ce que je voulais et surtout, j’adore imaginer, bricoler et l’idée du « c’est moi qui l’ai fait ».  Je deviens alors encore plus « enfant » que le mien.

Sauf qu’une cuisine, ça ne se fabrique pas en un tour de main et que je n’avais jamais entrepris une aussi « importante » construction. Et bien sûr, comme toujours chez moi, les idées fusent mais de là à réussir à les concrétiser, il y a beaucoup, beaucoup de pas.
Mais force est de constater que cette idée là m’obsédait, alors, à force de persévérance, (et avec l’aide de Paparaignée, l’observation d’un article de blog sur le sujet et les conseils de mon papa à moi pour certaines pièces), elle a réellement pris forme.

DIY fabriquer cuisine enfant
Ce n’était finalement pas si compliqué, il fallait juste un peu de patience et d’huile de coude. Pas convaincu ? Alors, pour le tutoriel de fabrication de cette petite cuisine pour enfant, c’est juste en-dessous.

 

Comment réaliser sa propre cuisine

Cette fois, j’ai voulu faire les choses dans l’ordre et un peu plus « professionnellement » que d’habitude car c’est rarement le cas, l’excitation enfantine prenant le pas sur l’adulte raisonnée en général. J’ai donc commencé par faire un plan comme mon papa me l’a toujours dit. Et ça a donné ça.

plan cuisine

Les mesures sont en cm.

Oui, peut-être que ce n’était pas indispensable vu mon niveau en dessin mais au moins ça permettait d’écrire les mesures de manière claire et d’avoir une vision globale de la chose.

Comme cette vision ne m’est pas apparue par la force du Saint-Esprit (ben non quand même, ce serait me surestimer), avant de faire ce plan, j’ai commencé, comme à mon habitude, par écumer le net à la recherche de parents ayant créé la cuisine de leur enfant. Je n’aurais probablement pas osé et réussi si je m’étais lancée seule, ç’aurait été sauter dans le vide sans élastique et certainement une grande déception au bout. Malheureusement, je n’ai trouvé que des blogs en anglais et l’anglais ce n’est vraiment pas mon fort. J’ai finalement sélectionné l’un d’entre eux comme point d’appui.

Donc pour rendre à César ce qui lui appartient, voici le lien de « la cuisine d’Ethan » : DIY play kitchen
Tous les détails ne sont pas donnés car certains éléments ont été faits sur mesure par des professionnels et qu’il n’y a pas ou peu de mesures mais cela donne une première idée et aiguille pas mal pour la réalisation globale. Je m’en suis donc largement inspirée.

  • Première étape : la structure de base

meuble Malm

structure de base

Cette cuisine n’est pas réalisée à partir de rien, ce qui facilite grandement la tâche, mais à partir de deux meubles d’une grande enseigne suédoise bien connue de tous.
Ce qui est pratique c’est que l’on peut facilement les acheter d’occasion, nous avons trouvé les nôtres sur Leboncoin, qui en regorge.
Ce qui l’est moins, c’est que ces meubles ne se font plus actuellement, enfin si, ils se font mais dans des mesures légèrement supérieures à celles d’avant. Nous voulions les mesures les plus petites car cela correspondait bien aux mesures des cuisines traditionnelles pour enfant et permettait de prendre juste la place qu’il fallait dans la chambre. Cependant, ce tutoriel fonctionnerait tout aussi bien avec la nouvelle gamme.
Donc en achetant d’occasion, il faut bien penser à demander les mesures des meubles au vendeur selon ce que l’on souhaite et pour adapter le reste (et pour ne pas se retrouver avec deux meubles de taille différente). Ces meubles font partie de la gamme Malm, les nôtres (ancienne gamme) mesurent chacun 49 cm de haut, 35 cm de large et 40 cm de profondeur.  Les nouveaux meubles Malm mesurent 55 cm de haut, 40 cm de large et 48 cm de profondeur.
L’un des meubles sera laissé tel quel du point de vue de sa structure globale, le dessus sera uniquement transformé pour accueillir un évier mais les tiroirs de bougeront pas, l’enfant pourra y ranger tous ses ustensiles et aliments. Le second meuble accueillera le four, les plaques de cuissons et les boutons (une cuisinière en somme), il faut donc dans un premier temps lui ôter ses tiroirs, la barre transversale qui les sépare et dévisser les rails qui servaient à glisser les tiroirs. Jusque là c’est très simple. Il est possible de laisser les meubles tels quels (ils existent d’ailleurs en différents coloris), nous avons choisi de les peindre. Si on souhaite les peindre, il vaut mieux donc réaliser toutes les découpes pour le placement de l’évier et du robinet avant. Ainsi, on évitera des éclats dans la peinture toute neuve.

 

  • Deuxième étape : la découpe de l’évier

robinet

Après avoir ôté les tiroirs du meuble de gauche pour ne pas les abîmer, il faut déterminer et tracer l’emplacement pour l’évier et le robinet. Il faut donc les avoir achetés. Pour l’évier, il suffit tout simplement d’acheter une gamelle en inox pour chien d’environ 20 cm de diamètre avec un rebord pour pouvoir bien la fixer. Pour le robinet, un premier prix d’un magasin de bricolage ou de la récup fera très bien l’affaire, nous avons acheté ce mélangeur de cuisine.

évier

Il faudra vous munir ensuite d’un crayon à papier, d’une règle, d’un compas, d’une perceuse et d’une petite scie.
J’ai d’abord tracé sur le meuble un carré pour que mon cercle, correspondant au diamètre de la gamelle, soit bien centré, à 4 cm environ du bord avant. Ce carré m’a servi également pour le placement du robinet qui sera exactement positionné sur l’angle supérieur gauche du carré. Une fois le cercle tracé, j’en ai tracé un second de même centre que le premier mais légèrement plus petit, c’est celui-ci qui va me servir à la découpe. Le bord de la gamelle viendra ainsi se positionner sur le bois du meuble (sinon la gamelle risque de tomber à travers le trou).
dessin évier

trou évier

Pour la découpe, j’ai utilisé une perceuse et j’ai percé des trous très rapprochés le long du cercle intérieur, cela va faire comme un découpage en pointillés et il suffira d’appuyer sur le rond pour le faire tomber (un petit coup de scie peut être nécessaire si cela reste un peu attaché à quelques endroits, la mienne est une scie classique, large donc, une scie à guichet aurait été peut-être plus appropriée). Le fait que ce soit irrégulier et râpeux n’a aucune importance puisque le rebord de la gamelle cachera le tout et sera bien collé donc l’enfant ne pourra pas y accéder. Pour le robinet, j’ai percé un trou avec une mèche correspondant au diamètre de la vis fournie, mais ce n’est qu’une petite vis, elle ne peut suffire pour fixer le robinet qui en principe est maintenu avec tout le reste lorsque l’on fait un véritable raccordement pour l’eau. Une bonne dose de colle permettra de solidifier cette fixation sans aucun souci.

 

  • Troisième étape : la mise en peinture

bombe argentéeNous avons choisi d’avoir une partie blanche (le meuble évier à gauche) avec des tiroirs rouges et une partie argentée (le meuble cuisinière à droite). Pour l’intégralité de la peinture (meubles mais aussi autres détails par la suite), nous avons eu besoin : d’un pot de blanc satiné d’un litre, d’un pot de noir satiné d’un litre, de deux échantillons de rouge (pas besoin d’un pot, deux ou trois échantillons que l’on trouve en général en bas du rayon pour tester les couleurs suffiront), d’une bombe de peinture argentée, d’une bombe de vernis incolore mat, d’une bombe de sous-couche.
La sous-couche n’est pas indispensable partout comme vous le verrez par la suite. En revanche nous avons fait le choix de passer du vernis en bombe partout car la cuisine est destinée à un enfant donc à être beaucoup manipulée et pas toujours avec tendresse 🙂
Comme j’étais enceinte de Caillou au moment des faits, je n’ai peint que les parties à la peinture « classique », en pot, en ouvrant en grand pour bien aérer et en mettant à sécher sur le balcon. Pour tout ce qui devait se faire à la bombe, beaucoup plus désagréable et gênant, c’est Paparaignée qui s’en est chargé sur une grande bâche plastique dans le garage (comme nous n’avons pas de voiture, il nous a servi d’atelier).
meubles peints

J’ai retiré les tiroirs du meuble évier, j’ai dévissé les façades des tiroirs et Paparaignée a sous-coucher le tout à la bombe (meuble et façades tiroirs). J’ai ensuite peint ce meuble en blanc au rouleau (2 ou 3 couches pour un bon rendu), le côté droit n’a pas besoin d’être peint puisqu’il sera collé à l’autre meuble (cuisinière), de même pour la face gauche du meuble cuisinière du coup.
Pour le meuble cuisinière, nous n’avons pas passé de sous-couche, Paparaignée a directement bombé en argenté tout l’extérieur (la bombe achetée précisait qu’il n’y avait pas besoin de sous-couche et nous avions demandé un avis au vendeur). J’ai peint en noir l’intérieur (pas de sous-couche non plus car la matière est différente et accroche bien).

Pour les façades des tiroirs du meuble évier, après une sous-couche, je les ai peints en rouge (recto-verso car je trouvais ça plus joli). Avant cela, j’avais tout de même pris soin de percer des trous pour fixer les futures poignées. J’ai choisi ces poignées en inox, d’une grande enseigne suédoise, vendues par deux (il en faut trois, deux pour les tiroirs et une pour le four). J’ai donc pris les mesures et j’ai percé, ça peut légèrement abîmer l’arrière de la façade au moment de la sortie de la mèche mais ce ne sera plus visible une fois que la poignée sera fixée.

poignées tiroir mesure poignées

Pour le reste de la structure de base, nous avons fait découper, dans une grande enseigne de bricolage, deux panneaux MDF (médium) de 18 mm d’épaisseur. Un grand panneau de 70 cm sur 84 cm qui servira de fond général à la cuisine (et rendra donc tous ses éléments solidaires) lors de l’assemblage. Un petit panneau de 70 cm sur 20 cm qui deviendra une étagère en haut de la cuisine.

Ces panneaux ne nécessitent pas de sous-couche, ils accrochent bien mais absorbent bien aussi donc il faut plusieurs couches pour un bon rendu. Le panneau étagère a été peint en blanc de toute part. Pour le grand panneau, il a été peint en noir et blanc. Noir sur un rectangle équivalent (presque) aux dimensions de l’arrière du meuble four car ce meuble n’ayant pas de fond, le panneau sera donc visible et doit être raccord avec l’intérieur du four. Le reste du panneau a été peint en blanc, Paparaignée pensait que sinon on le verrait un peu au niveau de la crédence (carrelage). Je pense finalement que ça n’est pas forcément nécessaire, à part peut-être sur les bords droits et gauches (l’épaisseur du panneau en fait), c’est un détail mais ça fait un peu « mieux fini » si on y regarde de près.

étagère peinture fond peinture

Une fois tous ces éléments peints (meubles, façades de tiroirs et étagère), avant l’assemblage, Paparaignée a passé le vernis en bombe sauf sur le grand panneau noir et blanc.

pose carrelage

Avant la pose du joint

Sur ce grand panneau justement, il a fallu faire une dernière chose avant l’assemblage : la pose du carrelage. On peut aussi procéder autrement : le laisser blanc ou le peindre d’une autre couleur. Nous voulions du carrelage pour faire comme une sorte de « véritable » crédence. Nous avons, là encore, choisi un premier prix d’une enseigne de bricolage. Nous nous sommes arrêtés sur ce modèle de mosaïque, pour ses couleurs, son prix et parce que les plaques vendues étaient de bonnes dimensions (concordant avec nos mesures) et très simples à découper pour ajuster (puisque les carreaux sont petits et fixés sur du filet).
Pour la pose, il suffit d’acheter une colle à carrelage et une fois le tout fixé, on ajoute le joint et là tout est expliqué sur l’emballage du carrelage lui-même. Je m’y suis reprise à deux fois pour que tout soit parfait et qu’il n’y ait plus de trous non comblés par endroit mais j’y suis arrivée (sous entendu, tout le monde peut le faire).

 

  • Quatrième étape : l’assemblage

colleL’assemblage est assez simple. Il suffit d’avoir juste en sa possession UN élément : de la colle. Voici, ci-contre, celle que nous avons achetée et après plusieurs mois d’utilisation de la cuisine, de tirage de robinet, de tirage des ustensiles accrochés à la barre dont je vais vous perler juste en-dessous, de préparation intensive de faux repas et j’en passe, tout tient toujours très bien.



Dans un premier temps, il faut fixer l’étagère juste au-dessus de la crédence, sur le bord haut du grand panneau.
Avant de la fixer, j’ai ajouté une barre support de la fameuse enseigne suédoise qui permettra d’accrocher des ustensiles ou autre. Je l’ai fixée avec la colle et pas avec les vis fournies.

barre suspension ustensilesPour fixer l’étagère nous pensions que la colle ne suffirait pas comme seul un bord très fin est en contact avec le grand panneau. Nous avons donc pensé à visser. La tâche nous semblait facile puisqu’il n’y a pas besoin de faire des trous à la perceuse au préalable mais simplement d’un petit tour de vrille à bois et, avec la visseuse ça rentre tout seul dans la tranche du médium. Le souci, c’est qu’à la première vis, nous avons constaté que la tranche (l’épaisseur au-dessus et sur le côté) du panneau de médium commençait à fissurer, nous avons alors tout de suite arrêté. Nous avons finalement collé puis nous avons tout de même mis des vis (puisque nous avions fait des marquages et tout troué à la vrille) mais très courtes qui rentre à peine dans le médium (je ne sais pas si elle sont d’une grande efficacité et je pense que la colle peut suffire finalement).

étagère fixation1
étagère fixation 2

fixation robinet évier

Dans un second temps, j’ai fixé la gamelle et le robinet, toujours avec la colle (mais également avec la vis fournie pour le robinet). Puis j’ai vissé les poignées sur les façades de tiroir, repositionné et revissé les façades au reste des tiroirs, et replacé les tiroirs dans le meuble.

Pour terminer, avec l’aide de Paparaignée, j’ai collé les deux meubles ensemble par le côté puis ces deux meubles contre le grand panneau. Nous avons ensuite couché le tout pour que cela continue à bien sécher et se solidifie.

 

A ce stade, voici donc où nous en sommes :

Partie principale achevée Marmouset profite 1
Marmouset profite 2Ce n’est pas fini mais Marmouset lui avait déjà décidé de ne pas attendre pour en profiter, bien trop tentant en effet.

 

  • Cinquième étape : les plaques chauffantes

Pour les plaques chauffantes (enfin qui chauffent pour de faux, ben oui quand même), vous aurez besoin des restes de peinture déjà utilisées, d’un crayon à papier, d’une règle graduée, d’un compas, de deux disques en bois (dénichés dans la partie loisirs créatifs d’un magasin, ici chez Zôdio) et de carton un peu épais et très rigide (du type de celui des calendriers géants).
Pour mieux comprendre comment les plaques chauffantes sont formées, voici déjà une photo du résultat final.

plaques chauffantes terminées

Les deux grands disques en bois, achetés en magasin, ont été peints en noir. Puis il a fallu tracer et découper deux disques plus petits dans le carton épais. J’avais au départ récupéré les plaques de bois toutes fines et souples qui constituaient le bas des tiroirs du meuble cuisinière. Mais la découpe n’a pas été aisée, le cutter fonctionnait difficilement dans cette matière et les ciseaux faisaient un bord trop irrégulier. J’ai donc par la suite choisi de les refaire dans du calendrier très épais. De même pour les croix.

J’ai décidé de faire des disques de diamètres différents comme c’est le cas pour les vraies plaques et en me référant aux diamètres des différentes casseroles de Marmouset.
Les petits disques ont été bombés en argenté et les croix peintes en noir. Puis j’ai assemblé le tout avec la colle habituelle. Après un passage sous la bombe de vernis, j’ai collé cet assemblage sur le meuble argenté.

plaques chauffantes dessin plaques chauffantes dessin 2

 

  • Sixième étape : le four et les boutons de la cuisinière
plan four

Les mesures sont en cm.

Cette étape est pour moi la plus complexe. Pour une chose en particulier, la porte du four. Je suis équipée en outils de base dirons-nous mais je n’ai pas tout car en appartement ce n’est pas simple (je rêve d’un atelier mais ce n’est pas pour tout de suite). Je me demandais comment évider la porte du four et s’il me fallait des outils supplémentaires. J’avais besoin d’aide, j’ai donc appelé mon conseiller bricolage en chef, c’est-à-dire mon papa 🙂 pour savoir si je devais acheter un outil de type « scie sauteuse » et laquelle choisir. Ce à quoi il a eu la gentillesse de me répondre de ne pas m’embêter avec ça car si c’était juste pour faire ça, il allait s’en occuper et m’envoyer le tout par colis.
Je lui ai donc dessiné un plan.

Dans une planche de bois récupérée, d’une épaisseur à peu près équivalente à celle des façades de tiroirs, mon papa a découpé à la scie une porte aux bonnes dimensions. Pour l’évider, il a percé aux coins (de la partie qui sera donc vitrée) en veillant à rester dans la partie à évider puis il a utilisé une scie très fine pour faire la découpe totale.
Dans la partie supérieure de la porte, j’ai percé deux trous pour pouvoir fixer la poignée (la même que pour les tiroirs). La porte a ensuite été bombée en argenté (pas de sous-couche car il s’agissait là d’un bois tendre et très absorbant) puis vernie par Paparaignée. Après le séchage, j’ai fixé la poignée ainsi que la vitre qui est simplement un rectangle de Plexiglas que je n’ai même pas eu à retailler car j’ai trouvé directement la bonne dimension en magasin de bricolage (il y en a toute une gamme). Pour la fixation de cette vitre, la colle habituelle a suffit (attention, ça glisse si on appuie trop fort et il faut tout de suite essuyer la colle qui dépasse). Il est certainement possible d’utiliser du double face également mais je n’étais pas sûre que ça tienne bien et sur du long terme. L’avantage de la colle est qu’elle devient complètement transparente au séchage et on ne voit rien.

porte four fixation

Pour terminer il a fallu fixer la porte au meuble. Pour cela deux charnières comparables à celles ci-dessous ont été utilisées, les vis sont fournies. Un crayon à papier pour bien faire les marquages, pas besoin de perceuse, mais l’aide de la vrille à bois et du tournevis (ou visseuse) et le tour est joué (enfin il a fallu s’y mettre à deux pour bien maintenir tout ça quand même).
charnière

 

 

 

 

 

 

aimants fixationPour que la porte tienne lorsqu’elle est fermée, nous avons vissé des petits blocs aimantés de ce type de part et d’autre du four. C’est en deux morceaux, un morceau à l’intérieur du four avec la visseuse de façon à ce que la partie aimantée soit bien au bord et l’autre morceau à l’intérieur de la porte.

 

Pour achever ce four, j’ai récupéré la grille d’un petit four qui rentrait parfaitement. Pour que cette grille tienne mais puisse être aussi amovible, rien de plus simple, deux barres en bois peintes en noir et collées dans le four, la plaque n’a plus qu’à être posée dessus. Pour information ces deux barres en bois, je les ai simplement sciées dans les façades des tiroirs qui étaient dans le meuble cuisinière à l’origine, oui rien ne se perd !détecteur de mouvement

Le petit truc en plus,  un peu gadget mais pour faire comme un vrai four et parce qu’une fois qu’on a commencé ce projet, on s’emballe facilement : une lampe détecteur de mouvements fixée dans le four, trouvée sur Amazon.

 

intérieur four

bouton plan

Les mesures sont en cm.

Passons au dernier élément de la cuisinière, les boutons pour allumer les plaques et le four bien sûr !
J’ai été confrontée à un autre problème au niveau des boutons. L’idée était d’acheter 6 petits disques en bois comme c’était le cas sur le blog de la cuisine d’Ethan dont je me suis inspiré. Quatre disques pour les boutons et deux pour les poignées des boutons (en les coupant en deux). Sur ce blog référent, les disques ont été achetés sur Amazon. Mais en France, impossible à trouver via ce site ; j’ai également écumé les magasins de bricolage et de loisirs créatifs du coin, sans succès. Là encore mon papa m’a mâché le travail puisqu’il a proposé de s’en occuper en même temps que la porte du four.

Il a décidé de faire les disques lui-même ne trouvant pas d’autres alternatives non plus. En utilisant une perceuse, au bout de laquelle on fixe un disque du diamètre souhaité (scie cloche), c’est plutôt simple (d’ailleurs j’aurais finalement pu le faire, j’ai l’équipement). Cela fait un petit trou au centre des disques mais ce n’est pas bien grave puisqu’un demi disque sera collé dessus pour pouvoir prendre le bouton. Il faut donc découper 6 disques.

Je voulais que les boutons puissent tourner pour que ce soit plus « vrai », plus attrayant, … Pour chaque bouton, avant de coller le demi disque en guise de poignée, il faut donc insérer dans le trou au centre du disque une grande vis avec un point de colle pour que ça tienne bien. Ensuite on colle le demi disque. Puis on peint de la couleur de son choix et on passe le vernis, ici le même rouge que les tiroirs.
boutons cuisinière
Pour terminer, il faut une planche de même longueur que la porte du four et de largeur légèrement inférieure à l’espace qu’il reste au-dessus du four. On peut la couper dans une façade de tiroir qui était à l’origine dans le meuble cuisinière. On y fait 4 trous avec une mèche correspondante aux vis des boutons. On la bombe en argenté puis on passe le vernis. On y insère les boutons en passant les vis dans chaque trou et là deux solutions s’offrent à nous.

Soit on met un écrou avécrou freinec rondelle frein intégré car s’il n’y a pas de frein, à force de manipulation l’écrou risque de se dévisser sans arrêt. Mais ces écrous sont très difficiles à visser, il faut le faire avec une pince en maintenant bien la tête de vis avec une autre pince. Or, ici, les têtes de vis sont cachées sous les poignées donc peu accessibles, ce fut trop compliqué, nous n’arrivions pas à visser.
Soit on met deux écrous par vis et cela permet d’éviter que ça se dévisse. C’est le même effet qu’un écrou frein en fait. On ne sert pas à fond le premier écrou sinon ça ne tournera pas.

Il n’y a plus qu’à coller la planche. Et j’ai été confrontée à un dernier petit soucis pour ce faire. Les vis touchaient le haut intérieur du meuble et donc ça ne passait pas (à quelques millimètres près, c’est rageant). Un petit coup de scie pour faire des encoches à rapidement résolu le problème. La solution aurait été au préalable, si j’avais mieux mesuré, de visser les boutons légèrement en bas de la planche et pas centrés.

encoches pour boutons encoches pour boutons 2 cuisinière terminée

 

  • Septième et dernière étape : accessoiriser et profiter

La cuisine est enfin achevée ! Il ne nous restait plus qu’à l’accessoiriser à notre guise. Marmouset étant petit au moment de sa construction, nous avons fait simple, outre sa première dinette en tissu, nous avons rajouté un petit panier, d’autres aliments en tissu, des casseroles et ustensiles en inox et un petit plateau. Pour Noël prochain, nous envisageons de compléter tout cela avec un peu d’électroménager, torchons et tablier, accessoires pour faire la vaisselle, planche à découper…
Nous n’avons finalement pas mis de pieds comme sur le plan initial car la hauteur était parfaite pour Marmouset à ces 14 mois (et il est très grand à ce qu’il paraît), nous l’envisagerons peut-être quand il aura encore grandit au besoin.

tiroir IMG_20150714_194336
Un charaignée est subtilement caché sur l’une de ces images, saurez-vous le retrouver ?

 

Aujourd’hui, à presque 19 mois, Marmouset adore toujours autant sa cuisine. Il prépare de bons petits plats, met au four, allume la cuisinière, fait la vaisselle, … un régal !

DIY cuisine terminée DIY cuisine terminée 2 DIY cuisine terminée 3 DIY cuisine terminée 4 DIY cuisine terminée 5

N’hésitez pas, si vous souhaitez vous aussi vous lancer dans votre cuisine pour bambin et suivre ce tutoriel, à me demander des précisions, je répondrai à tous avec grand plaisir. Et un petit mot, une photo de votre réalisation, juste savoir que vous êtes passé par là et que ça vous a plu ou mieux vous a servi, ça fait vivre le blog et ça me fait surtout super plaisir !

 

*Les accessoires divers viennent de chez Ikéa et la vaisselle en tissu ainsi que certains aliments appartiennent au Kit déjeuner Tex’til cooking de chez Wesco (la seule dinette adaptée aux petits de 1 an).

 

Edit du 12/09/2018

Petite transformation de la cuisine. Le matériel et les aliments se sont multipliés depuis sa conception alors il a fallu trouver une solution. Cinq planches de médium largeur 1 cm, et une planche de médium 3mm pour le fond, un peu de peinture et beaucoup de pointes pour faire naître un mini placard à fermer grâce à une petite tringle et un rideau.
Pour le fixer à la cuisine, il m’a suffit de retirer les vis du dessus de l’étagère d’origine et de faire des trous correspondants avec une vrille à bois, dans la planche du bas du placard, puis de revisser avec des vis de même diamètre, plus longues.

Pour la couleur, j’ai choisi un vert d’eau, une couleur déjà présente dans notre espace de vie (où se situe la cuisine) et que j’aime beaucoup. Pour un meilleur rendu, j’ai repeint les tiroirs de la même couleur. Et parce que le meuble four avait besoin d’un petit coup de neuf, j’ai choisi de le repeindre aussi, en anthracite, au rouleau et pinceau car la peinture argentée à la bombe marquait facilement et qu’il y avait toujours des traces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous,

Nous sommes le 8 septembre 2015 et j’ouvre (enfin) mon blog !

Je dis « enfin » parce que cela fait déjà plusieurs mois que j’y pense et plusieurs mois que je le prépare. Bon, tout ce temps pour « ça » vous allez me dire, ce n’est rien d’extraordinaire c’est sûr et j’aurais pu le faire plus tôt mais les journées sont bien chargées et il y a toujours quelque chose qui passe avant.
Alors aujourd’hui, c’est décidé, il y aura aussi du temps pour ce blog, parce que ça me fait plaisir, parce que je « saoule » déjà tout le monde sur ma page facebook personnelle comme si c’était un blog (mais que je n’ai pas assez d’envergure dessus pour tout mettre en détails), parce que je suis une grande pipelette et que j’adore écrire, parce que l’on me pose régulièrement des questions sur des trucs que j’ai fabriqués, testés, découverts et que j’adore y répondre, parce que j’en ai envie et puis c’est tout !
Je ne suis pas là pour prétendre à donner les meilleurs conseils du monde ou parce que je pense que je sais tout, bien au contraire. Je suis là parce que j’aime partager, que j’ai moi même appris beaucoup (et ce n’est pas fini) grâce à des tas de forums et de de blogs et parce que, qui sait, ma toute petite expérience dans certains domaines peut peut-être servir et communiquer dessus me servira aussi à moi 🙂

Alors c’est quoi ce blog ?

Ben c’est un blog de maman mais pas seulement ! Oui, je suis consciente qu’il en existe déjà beaucoup et d’excellents (une petite liste de mes préférés dans l’onglet blogroll) et j’espère que le mien pourra apporter d’autres choses et ainsi compléter ceux déjà existants.
C’est donc le blog d’une maman pour les mamans, les papas mais pas que, c’est un blog pour tous ceux que ça intéressera, ceux qui ont des enfants dans leur entourage, les bricoleurs du dimanche qui aiment le DIY, les amateurs de vintage, les fouineurs des vide-grenier, les adeptes de Montessori, les « reluqueurs » de design et dernières technologies, les amoureux de la nature et soucieux de l’environnement… et tous les autres aussi 😉

Alors si vous êtes un peu de cela ou carrément d’autre chose, vous êtes le/la bienvenu(e) sur ce blog pour guetter, papoter, apprendre et m’apprendre, recopier, partager, et que l’on profite ensemble de toutes nos joies et nos coups de coeur mais aussi de nos désillusions, nos moments de doute ou de colère, bref de toutes les découvertes positives ou négatives qui abreuvent notre quotidien.

A très vite

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