Dernière recette en date testée et approuvée par Marmouset, voici les « choco BN » maison !

Mais si, rappelez-vous, ces biscuits au chocolat agrémentés de deux yeux et d’un sourire, vous les connaissez forcément puisqu’ils sont là depuis 1952 ! Si, si ! Des biscuits français (cocorico !) qui rassemblent des générations donc ! Enfin le sourire lui n’est là que depuis 1992, il avait été ajouté à l’époque pour relancer les ventes (c’était le point wikipédia de l’article mais rassurez-vous, je m’arrête là et vous n’aurez pas le droit à tout l’historique de la fabrique de biscuits, cachez votre joie 😉 ).

Bref, pour la petite histoire (et au moment où j’écris, je me demande si cette histoire à rallonge qui ne va rien faire qu’éventuellement au mieux vous embrouiller, au pire vous ennuyer, est utile), il y a quelques jours, passant au rayon bio de mon supermarché préféré, je me rends compte qu’ils ont une panoplie de biscuits sympas dont des lunettes à la fraise. Cela tombe bien puisque je cherche des biscuits quelque peu « enfantins » et donc attrayants susceptibles de plaire à Marmouset pour changer un peu des petits beurres, son biscuit habituel. J’en achète et là, il y en a un qui est tout foufou à me voir mon paquet de lunettes à la main, et, surprise, ce n’est pas Marmouset mais Paparaignée, ravi de me dire qu’il adorait ça petit et que ça lui rappelle des souvenirs et qu’il faudra en racheter, … Mais bon, c’est un poil cher les biscuits, qui plus est bio, et c’est que ça part vite surtout, et c’est tellement sympa des les faire soi-même. C’est à ce moment que me vient l’idée de ressortir une recette de mes tiroirs, celle d’un autre biscuit phare de notre jeunesse : le « choco BN » mais version lunette c’est-à-dire à la confiture, un « confi BN » donc.
Voilà, ça valait le coup de savoir d’où m’était venue cette idée de génie n’est-ce pas ? Une histoire de madeleine de Proust en somme, en beaucoup moins bien racontée 😉

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A présent, place au plus important, la recette des « confi BN ».

Ingrédients
Pour une petite trentaine de minis « confi BN » maison, il vous faut :
– 180 g de farine
– 100 g de beurre
– 60 g de sucre
– un petit fond de verre d’eau
– de la confiture à votre goût (mais ça marche aussi avec du chocolat, pâte à tartiner ou autre), ici de la brimbelle (myrtille)

Vous pouvez doubler les quantités car ce sont vraiment des biscuits de petite taille (emporte-pièce à sablé) dont on ne fait qu’une bouchée.

Etapes
1- Mélanger sucre et beurre (n’hésitez pas à y aller avec les doigts ! )

2- Ajouter la farine

3- Ajouter l’eau pour que la pâte se tienne, vous pouvez commencer par deux ou trois cuillères à soupe jusqu’à ce que la pâte ne soit ni trop sèche, ni trop collante. Si elle est trop collante, il suffira d’ajouter de la farine.

4- Laisser reposer la pâte 30 minutes (bon nous, on n’a pas réussi à attendre et ça fonctionne quand même).

5- Abaisser la pâte sur quelques millimètres d’épaisseur et découper des formes à l’emporte-pièce. Faire des yeux et une bouche sur la moitié des biscuits. Pour les yeux, nous avons utilisé l’embout d’une poche à douille et pour la bouche, la pointe d’un couteau.

6 – Mettre au four une petite dizaine de minutes à 190° (en gros, jusqu’à ce que les bords commencent juste à dorer)

7 – Laisser refroidir les biscuits avant de placer une noisette de confiture pour les sceller deux à deux.
L’inconvénient de la confiture et que ça peut faire un peu glisser les deux parties du biscuits, ça donne l’impression de ne pas bien tenir. Il suffit d’attendre et la confiture sèche et colle réellement. Evidemment, la patience étant notre fort, surtout culinairement parlant, nous avons attendu.
Au moins 30 secondes 😉
Et nous avons donc ainsi fait la joie de Marmouset, encore plus que prévu, puisqu’il s’est rendu compte qu’on pouvait ouvrir le biscuit et lécher l’intérieur avant de le croquer, et s’en mettre partout ! Encore plus drôle que bon !

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Non, ce titre d’article n’est pas une blague.
Non, je ne suis pas en manque d’enfant puisque j’en ai deux et je ne fais donc pas de transfert sur mon animal.
Non, je ne fais pas partie de ces « maman à son chatchat » qui couvrent leur animal d’accessoires inutiles et hors de prix (quoique inutiles, ça a pu m’arriver 😉 ).

Oui, j’ai bien réalisé un tipi pour le Charaignée mais j’ai vraiment une bonne excuse. Depuis que j’ai fait le tipi de Marmouset, le Charaignée se jette dedans, passe sous les différents pans de tissu, s’y planque pour bondir sur nos pieds toutes griffes dehors dès que l’on passe à proximité, fait des aller-retour d’un pan à l’autre comme un fou et menace de le faire écrouler régulièrement. Bref, vraisemblablement, l’ouvrage lui a plu et j’ai pris cet engouement soudain pour un besoin de cachette. Et oui, pauvre petit chat malheureux, ce n’est pas comme si on le retrouvait régulièrement dans le fauteuil à bascule, le tiroir à écharpes du dressing, les piles de vêtements dans l’armoire, le casier de l’ancien petit fauteuil de pêche, la chaise de bureau, le séchoir à linge, la boîte à petites voitures de Marmouset, … et j’en passe, mais visiblement, des petits coins à lui, il lui en faut toujours plus 😉

Quelques chutes du tipi de Marmouset, une machine à coudre et quelques accessoires plus tard, Charaignée pouvait intégrer son nouveau domaine !

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Ce tipi est très facilement réalisable, en moins d’une heure, le tour est joué.

Le matériel 
– tissu(s)
– baguette, petite branche, tuteur, … pour la structure du tipi
– ficelle
– ruban
– épingles, fil, machine à coudre, craies à tissu, compas

 

La réalisation

Préparation des tissus
Il faut tracer et découper 5 (presque) triangles dans le ou les tissus choisis, des trapèzes en fait. Les trapèzes ont une hauteur de 52 cm, ils mesurent 34 cm en leur base et 4 cm au niveau de la pointe.
Ensuite, on effectue des ourlets au niveau de la base et la pointe de chaque trapèze, c’est-à dire en haut et en bas.

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Création de la porte
Sur l’un des trapèzes, on trace un cercle correspondant à l’ouverture que l’on souhaite pour que l’animal puisse entrer dans le tipi. On trace un autre cercle légèrement plus grand.
Dans un autre tissu, on reporte les deux cercles et on découpe l’anneau créé par les deux cercles.
Il suffit ensuite de l’épingler sur le trapèze à l’endroit où l’on avait tracé les cercles (ou on peut tracer un autre anneau sur du thermocollant pour l’appliquer si on préfère). Puis on utilise un point zigzag à la machine à coudre pour fixer l’anneau dans un premier temps au niveau du bord extérieur. Avant d’effectuer le même point au niveau du bord intérieur, on pense à découper le tissu pour évider le cercle.
On peut ajouter des appliqués pour décorer, ici un chat pour bien désigner le maître des lieux 😉 J’ai en fait repris le motif du berceau de Caillou que vous pouvez voir dans cet article et où la technique de l’appliqué est également expliquée.

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Assemblage des tissus
On assemble ensuite les pans de tissu (trapèzes) entre eux endroit sur endroit. Pour assurer la fixation aux morceaux de bois par la suite, il faut penser à intégrer dans la couture un morceau de ruban ou de scratch (attention le scratch est épais, il faut penser à changer l’aiguille de sa machine à coudre). J’ai choisi le ruban, il suffit d’en fixer un morceau en haut de la couture et un en bas. Je n’en avais plus assez pour le bas et je n’ai pas eu la patience d’attendre et d’en racheter alors j’en ai seulement mis en haut.
Lorsque les trapèzes sont tous assemblés, on retourne le tout.

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Assemblage final
J’ai coupé d’anciens tuteurs dont je ne me sers plus pour former la structure du tipi.
Il suffit de les attacher aux rubans le long de chaque couture puis de les croiser en haut et de nouer le tout avec une ficelle. J’ai voulu peindre le haut pour ajouter une touche déco mais la peinture ne tient pas très bien sur mes tuteurs 🙁 et s’effrite.

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Accessoirisation
Pour finir, on place un coussin ou tissu à l’intérieur pour un endroit douillet spécial mistigri. On peut très bien coudre au tipi un pentagone de la bonne dimension en guise de sol mais je voulais laisser la possibilité au Charaignée de pouvoir passer sous les pans de tissu car ça lui plaît beaucoup, particulièrement pour sortir la patte et nous attraper si l’on passe à côté 😉

Et voilà un chat heureux !

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Cette réalisation vous a plu, n’hésitez pas à commenter et à partager pour faire vivre ce blog !

Les tissus viennent des boutiques Ma Petite Mercerie (tissu coton uni vert pin), Atomic tissus via A little Mercerie (coton imprimé triangles) et Antone et Linette (tissus  Teepees de Camelot Fabrics)

Cette semaine, le thème du Projet 52 s’écrit avec plus de mots que d’habitude mais au moins, il est on ne peut plus clair. 

Après, on peut jouer sur diverses métaphores, symboliques, … mais non, j’ai simplement décidé de m’allonger sur le balcon et de photographier « Le ciel au-dessus de ma tête » comme demandé et ça m’a fait du bien. Car avant de photographier, il faut observer. Un moment que je ne m’étais pas posée là, sur le transat rose déplié sur l’herbe synthétique de mon semblant de jardin, sans téléphone portable (ah si zut pour prendre la photo), sans livre, sans quelque chose à faire, sans rien. Juste pour le plaisir de m’arrêter et je me suis rappelée que je l’avais déjà fait mais je ne savais plus quand. Je me suis souvenue que c’était agréable de ne rien faire, indispensable de lâcher prise, précieux de savoir juste regarder sans rien attendre, juste pour admirer, rêver, s’ennuyer.

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Et le voici, ce ciel. Ce ciel qui depuis 3 semaines me rend parfois folle puisqu’il change en quelques secondes. J’aurais pris la photo deux minutes plus tard, il aurait été tout différent et pas juste parce que les nuages bougent un peu, non, mais parce que d’un coup, il s’assombrit, les nuages deviennent noirs, il pleut puis les nuages s’écartent, le soleil chauffe, puis les nuages reviennent et le vent avec eux, et on recommence. On a trop chaud et l’instant d’après on attrape un rhume. A quand l’invention des bottes de pluie avec partie amovible pour les transformer en chaussures ouvertes d’été ? (je tiens un concept là non ?)

Mais ce ciel changeant est finalement très agréable à regarder quand on y réfléchit bien, il n’est pas monotone, il est capable de nous surprendre même lorsque l’on ne s’y attend pas et on se rend compte des multiples variations, des nombreuses nuances de couleur, des formes invraisemblables qu’il peut renfermer.
C’est juste au-dessus de ma tête, et je ne l’avais plus remarqué depuis quelque temps.

 

Pour la semaine 14 du Projet 52, un thème sous forme de question. Et une question fermée, à priori une réponse facile donc ! « Thé ou café ? »

Ici, Monsieur est plutôt café et Madame est plutôt thé. Enfin, pas « plutôt thé » mais carrément thé, ou en tout cas, pas café du tout, je n’aime vraiment pas ça et ce n’est pas faute d’avoir besoin d’aide pour rester éveillée pourtant !
Bref, le thé, j’en ai un tiroir plein ! De toutes les couleurs, de toutes les saveurs, de différents pays, en vrac dans des boîtes, des sacs, … du noir, du vert, du aux épices, du aux algues, du classique, du bizarre, des valeurs sûres et des qu’on n’ose pas ouvrir, … on m’en a beaucoup offert.
Avant, j’en consommais chaque jour. Avant quoi me direz-vous ? Avant ma première grossesse. J’ai arrêté la théine le temps de la grossesse puis j’ai allaité et je me suis dit que s’il fallait éviter pendant la grossesse, peut-être que pendant l’allaitement aussi. Alors, j’ai perdu l’habitude de mon petit thé du matin pour retrouver mon autre amie la tisane et parfois mon amour de jeunesse le chocolat chaud. Puis je suis à nouveau tombée enceinte et je n’ai donc pas repris le thé. Puis Caillou est né et j’allaite à nouveau mais en fait, pendant l’allaitement, on a le droit au thé, et même au café d’ailleurs à condition de ne pas surconsommer, c’est comme tout. En fait aucune denrée alimentaire n’est interdite pendant l’allaitement, au contraire, tout ce que l’on absorbe donne son goût au lait alors il faut varier, multiplier les saveurs, ne pas hésiter !
Donc j’ai le droit au thé mais en presque 3 ans, j’ai  pris l’habitude d’en consommer tellement rarement que ce n’est vraiment plus dans mes habitudes. Et puis il y a eu ce thé d’Ouganda rapporté de voyage par le papa du Paparaignée.
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Un nouveau thé qui allait rejoindre ma collection malheureusement trop délaissée en ce moment. Mais en l’ouvrant pour le ranger dans une de mes nombreuses boîtes, il m’a intrigué. Ce thé, on aurait presque dit du café moulu finalement, d’une finesse et d’une régularité plaisante à observer, une sorte de poudre foncée toute douce. Alors je l’ai goûté.
Alors je l’ai apprécié.
Alors je l’ai re-goûté.
Alors j’en ai profité et je me suis remise à boire du thé.

Cela fait un moment que Marmouset adore se cacher, chercher des endroits où se faufiler, s’enfermer dans les placards, se glisser dans des espaces improbables, s’enfouir sous la couette en criant « caché moi ». Bref, nous avons vite compris le message, une envie de petit endroit à lui où s’isoler avec tous ses secrets 😉

Et le vieux drap un peu fade replié sur une partie du lit à barreaux et coincé tant bien que mal pour fabriquer une cachette n’était visiblement pas l’idéal. Peu esthétique et peu pratique, il nous embêtait plus qu’autre chose et finissait roulé en boule sous le lit.
C’est là que Paparaignée intervient (ben oui ça arrive de temps en temps, mwouahahahaha 😉 ) puisqu’il a alors émis l’idée de lui fabriquer un tipi.
Il ne fallait pas me le dire deux fois ! Alors que Paparaignée, lui, pensait à un morceau de tissu négligemment placé autour de quelques morceaux de bois, je rêvais déjà à un futur projet de tipi ultra design et fonctionnel digne d’un architecte ! Car après la cuisine de l’année dernière, j’attendais l’opportunité de me lancer à nouveau un petit défi !

Bien entendu, après le rêve, vient la réalité. On se rend compte que tout n’est pas faisable, on fait des recherches, des calculs, on ne sait pas si tout va fonctionner, on réalise que l’on n’avait pas tout prévu, on cherche des alternatives aux imprévus, on transpire beaucoup, on s’énerve un peu, on stresse parfois, on doute souvent, on se dit qu’on aurait pu en acheter un de tipi en fait et puis on reprend espoir, on s’émerveille en voyant le projet prendre forme et on devient aussi excité que celui qui attend notre création. Et finalement qu’est-ce qu’on est heureux et fier à la fin d’avoir plus ou moins réussi à faire aboutir notre envie. C’est à ce moment que l’on affiche le même sourire que le principal intéressé (de qui on serait presque jaloux finalement, car nous aussi on aimerait bien se planquer dans le tipi et avoir à nouveau 2 ans, d’ailleurs on le fait, mais chut, c’est un secret).

Alors, si vous aussi, vous voulez redevenir un enfant et illuminer le regard du/des votre(s), voici tout de suite le tutoriel complet du tipi de Marmouset 🙂

Ce tipi est un peu plus complexe qu’un tipi de base parce que je lui souhaitais plusieurs fonctions :

déplaçable sans que tout ne s’écroule si possible (où si ça s’écroule, au moins d’un seul tenant qu’on puisse le remettre facilement). En effet, Marmouset cumule actuellement plusieurs périodes donc la fameuse « je cours et je me précipite alors que je pourrais marcher et ce qui se trouve sur mon passage ne survit pas toujours quand ce n’est pas moi qui me prend un gnon » ainsi que l’autre fameuse période « déménageur », c’est à dire la période où tu proposes naïvement une activité ou un jeu et où au lieu de s’y atteler, il déménage l’intégralité de ce que tu as préparé dans un coin puis dans un autre (apparemment c’est drôle et c’est passionnant). A défaut de comprendre, cela me permettra peut-être de mieux réussir à rester zen avec mes élèves lorsqu’au lieu de jouer à la cuisine, ils font un magnifique tas de légumes et de vaisselles dans le coin… lecture !

 pliable et dépliable facilement même par un enfant car notre appartement n’est pas extensible, les loulous sont déjà dans la même chambre et le salon a parfois besoin de retrouver sa fonction 😉

joli à l’extérieur et à l’intérieur pour faire encore plus rêver Marmouset et parce que ça me donne encore un peu plus de travail (la maso 🙂 )

réversible. Oui bon ça c’est pour le fun, histoire que le défi soit de taille hein 😉 Mais sans rire, je me disais que si je n’en pouvais plus de voir cette même masse de couleur ou de motifs choisie, au moins, je pourrais changer et donner à Marmouset l’impression d’avoir un nouveau tipi 😉 ) Et puis s’il entre dans une période « pfffff, c’est nul et c’est moche, j’en ai marre, je veux changer », au lieu de m’énerver, de m’attrister et de lui rétorquer que ce n’est pas la fête du slip et qu’il devrait déjà s’estimer heureux d’avoir un tipi non mais !  paf je retourne le tissu et on change un peu.

Tipi : tutoriel

D’abord une image de la réalisation finale histoire de garder la motivation dans les moments difficiles et parce que c’est toujours mieux pour savoir où l’on va dans les différentes étapes !

fabriquer un tipiJe dis « les moments difficiles », mais rassurez-vous, c’est finalement assez simple à faire, même quand, comme moi, on n’est pas un expert en couture. C’est parfois juste un peu long surtout si la machine à coudre dont on dispose n’est pas facilement apprivoisable ou très basique comme la mienne, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois et on met plus de temps que prévu. Avec les bons outils et les bonnes techniques, ça roule et en quelques heures (quelques jours si vous avez un Caillou et/ou un Marmouset dans les pattes), c’est fini !

Maintenant que vous savez tout, venons-en aux faits.

Le matériel
– 2 grands tissus différents de 1,50 mètre sur 2,70 mètres chacun
– quelques tissus format A3 pour les appliqués (décorations à l’intérieur du tipi, mais vous pouvez ignorer cette étape et choisir un tissu imprimé par exemple si vous préférez)
– de la vlieseline (intissé thermocollant blanc pour les appliqués)
– 5 tasseaux (2 mètres de long et 13 mm d’épaisseur achetés chez Castorama)
– 3 mètres de biais
– de la ficelle pas trop épaisse
– des oeillets (ici 28) et une pince à sertir pour les poser
– du matériel de base : du fil, des ciseaux de couture, des épingles , un découd vite (quand on se trompe ou que la machine fait n’importe quoi grrrrrrrrr), des craies à tissu et bien entendu une machine à coudre

La réalisation
Ce tipi n’est pas tout droit sorti de mon cerveau, pas entièrement en tout cas car même s’il fume constamment, il a souvent besoin d’un petit coup de pouce pour le démarrage, une base sur laquelle s’appuyer. Et cette fois, c’est sur le blog Mon Petit Méli-Mélo que j’ai trouvé de quoi largement m’inspirer.

  • DécoupeDécouper des triangles dans les deux grands tissus. Pour cela, en suivant le schéma ci-dessus, marquer des repères tous les 12 et 82 cm et tracer à l’aide des tasseaux. Le tipi forme un pentagone, il y a donc 5 triangles dont l’un sera coupé en deux pour former la porte.Vous pouvez adapter les mesures en fonction de l’emprise au sol que vous souhaitez pour votre tipi. Pour la connaître, il  vous suffit de vous rendre sur ce site qui procède à tous les calculs pour vous. En rentrant la longueur d’un côté du pentagone, vous connaîtrez les rayons des cercles inscrit et circonscrit au pentagone et inversement en inscrivant le rayon désiré d’un des cercles, vous connaîtrez la longueur d’un côté du pentagone.
    Notre tipi aura une base avec des côtés de 80 cm de longueur (je compte deux centimètres de couture) ce qui donne 55 cm de rayon de cercle inscrit et 68 cm de rayon de cercle circonscrit.IMG_2575
  • Choix des appliqués
    Les appliqués sont des motifs décoratifs que l’on va coudre au tissu.Il vaut mieux choisir des motifs assez simples surtout si l’on débute et ainsi éviter qu’il y ait trop de détails, trop d’angles ou des bords trop rapprochés au moment de la couture.
    Pour les appliqués, je souhaitais des animaux comme pour un effet « grotte préhistorique », j’ai effectué une recherche rapide sur google image et repéré quelques dessins intéressants. Paparaignée a fait une impression A3 de chaque animal et je les ai découpés.IMG_2398 IMG_2401Après réflexion, j’ai finalement éliminé les animaux « origamis » dessinés uniquement avec des bords droits et j’ai gardé un ours tel quel, un lapin que j’ai redessiné en lui ajoutant des pattes, le buffle/bison que j’ai redessiné avec des courbes et un renard pour lequel je n’ai retouché que la queue afin qu’elle soit en l’air et pas enroulée dans ses pattes.
  • Pose des appliqués.
    Vous pouvez regarder cette vidéo très bien faite pour vous aider.
    On découpe des formes dans du tissu et de la vlieseline un peu plus grands que les motifs à appliquer. On place la vlieseline sur le tissu face rugueuse contre envers du tissu et on repasse bien. On reporte le motif sur la vlieseline en faisant le contour avec un feutre puis on le découpe. On enlève le voile protecteur de la vlieseline. Attention, si on n’a pas repassé bien longuement, parfois, toute la vlieseline se décolle et pas juste le voile, ce n’est pas toujours évident et il faut parfois repasser à nouveau.
    On pose l’appliqué sur le tissu à l’endroit voulu. On repasse bien, cela permet de le fixer et donc de faciliter la couture. Puis on dégaine sa machine à coudre et on coud avec un point zigzag serré le long de l’appliqué. En gros, le point est au bord de l’appliqué à l’intérieur. Pour que la couture soit bien positionnée, il suffit que le bord du tissu de l’appliqué passe au milieu du pied de la machine.
    IMG_2592 IMG_2593 IMG_2594 IMG_2599
  • Assemblage de chaque partie
    Coudre tous les triangles entre eux en les positionnant endroit sur endroit, à environ un centimètre du bord (on obtient à peu près cette mesure si le pied de la machine suit le bord du tissu, ça permet de coudre bien droit et d’être sûr que les deux réalisations se superposent une fois cousues à la fin). Les triangles sont tous les mêmes sauf pour la porte, il y aura un demi triangle de chaque côté de l’ouvrage final.IMG_2629 IMG_2630
  • Assemblage final
    Il va falloir assembler les deux réalisations ci-dessus et veiller à ce que tout concorde bien, ce qui n’est pas si simple même si on a essayé de faire preuve d’un maximum de précision dans la prise des mesures et les découpes. C’est donc la partie la plus délicate à mon sens.Repasser dans un premier temps chaque couture réalisée à l’étape précédente pour bien les aplatir. Cela va permettre de ne pas avoir trop de soucis au moment d’autres coutures et de ne pas avoir de bosses à l’intérieur lorsque l’assemblage final sera effectué.IMG_2632
    Réaliser des ourlets en haut et en bas des deux faces à assembler.
    Je n’ai fait les ourlets que pour une face au départ, en repliant légèrement le tissu vers l’intérieur et en épinglant (pensez bien à placer vos épingles de manière à pouvoir les retirer tout au long de la couture, c’est-à-dire la tête vers vous lorsque le tissu passe dans la machine à coudre).
    Au moment de devoir réaliser les ourlets de l’autre face, pour être sûre que les deux faces soit bien ajustées (même hauteur), je les ai superposées envers contre envers et j’ai épinglé au niveau de chaque couture (entre les triangles) en plaçant les épingles assez rapprochées pour être sûre que ça ne bouge pas. Il faut bien épingler dans la couture du tissu supérieur et vérifier que ça passe dans la couture de celui du dessous.IMG_2636
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    J’ai ensuite plié et épinglé le tissu en haut et en bas de la face sans ourlet de manière à l’ajuster à l’autre face. J’ai cousu ces ourlets sans ôter les épingles placées dans les coutures, j’ai simplement relevé le pan de tissu qui avait déjà les ourlets pour ne pas le coudre.IMG_2634
    Pour terminer, coudre les fourreaux pour placer les tasseaux. Pour chaque fourreau, réaliser deux coutures droites de part et d’autre de chaque jointure de triangle (là où l’on a placé les épingles précédemment), à environ 1,5 cm (les fourreaux font donc 3 cm de large).
    La difficulté arrive lorsque l’on doit coudre le fourreau du milieu car il y a beaucoup de tissu des deux côtés,et un grand pan de tissu doit donc passer dans le tout petit espace entre le pied de la machine et le reste de la machine, il faut rouler le tissu sur lui-même pour le faire passer.

 

  • Finitions de la porte
    Réaliser les finitions des battants de la porte.
    Faire des ourlets, en repliant vers l’intérieur les deux tissus superposés ou poser un biais (ce que j’ai choisi). J’ai suivi cette vidéo de l’Etoile de coton qui sera plus parlante que n’importe quel discours.
    Avant la pose, comme l’explique la vidéo, un point zigzag à la machine est un vrai plus, les tissus sont ainsi déjà bien ajustés, on peut couper ce qui dépasse, ils sont bien maintenus pour la pose du biais. Le biais n’est pas encore ultra maîtrisé chez moi mais je m’améliore.IMG_2652 IMG_2653
    Poser des oeillets le long du biais en haut, sur environ 40 cm en haut pour pouvoir lier les deux pans de la porte. Marquer au crayon/stylo un point tous les 3 cm en mesurant avec une règle. Utiliser une pince à sertir pour trouer et fixer les oeillets.
    J’ai acheté sur internet une pince de marque Vario Prym que l’on trouve dans de nombreux magasins de loisirs créatifs ou de couture et les oeillets correspondants de diamètre 4 mm. Cette pince permet également de poser des boutons pression, il m’a donc paru très intéressant d’investir quelques euros dans cet outil.
    La pose est très rapide extrêmement facile, c’est vraiment très pratique !IMG_2699
    Passer une ficelle assez fine de type lacet dans les oeillets, serrer et nouer.IMG_2700
  • Montage et ajustements
    Passer les tasseaux dans chaque fourreau. Relever le tipi, bien écarter les tasseaux en bas, ajuster le tout (plus facile à deux) et enrouler une ficelle autour des tasseaux pour les attacher et solidifier le tout. Pour que le pliage, dépliage du tipi ne fasse pas tout bouger à chaque fois et que la ficelle ne glisse pas, la passer entre les tasseaux en croisant un peu comme si l’on dessinait une étoile. Pour ma part, après quelques jours d’utilisation et de pliage/dépliage intensif, je pense qu’il serait utile de faire un trou à la perceuse dans chaque tasseaux pour passer la ficelle car ça finit tout de même par bouger un peu sans cela.

Et voilà le travail !

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Laisser rêver et profiter votre/vos petit(e)(s).

Cette réalisation vous a plu, n’hésitez pas à commenter et à partager pour faire vivre ce blog !

Les tissus viennent des boutiques Ma Petite Mercerie (tissu coton uni vert pin), Atomic tissus via A little Mercerie (coton imprimé triangles) et Antone et Linette (tissus Let’s go et Teepees de Camelot Fabrics)
Les accessoires viennent des boutiques
– ficelle : Hema et Au plaisir de faire ses cartes (via A little Mercerie)
– oeillets et pince à sertir : Creavea
– biais et fils à coudre : Ma Petite Mercerie (biais menthe à l’eau 20 mm, cône de fil à broder vert foncé 1000 m et bobine de fil « les fils verts » numéro 02088)

 

Un thème compliqué pour cette semaine 13 du projet 52 : « nostalgie ».

Deux choix s’offraient donc à moi :

Nostalgie, avec un grand N, la radio que j’écoutais déjà petite et que j’écoute encore aujourd’hui dans la cuisine, non non, je ne plaisante pas, d’où ma grande connaissance de la chanson française pas toute jeune et ma culture catastrophique (ou ma non culture en fait) de la chanson anglophone. Mais je ne vais pas prendre mon poste de radio en photo. Une vidéo de moi utilisant ma cuillère en bois comme micro et me déhanchant misérablement devant mon fils qui m’acclame en bondissant de plus belle dans son transat et en me couvrant de sourires, serait plus appropriée. Oh quel dommage, ce défi se fait uniquement avec des photos. Je sens vote peine !
Bref, la radio, on oublie.

nostalgie avec un petit n, ce brin de tristesse qui peut apparaître lorsque que l’on pense au passé que l’on aimerait retrouver.
Quand j’y réfléchis un peu plus, nostalgique, je le suis presque en permanence finalement. Attention, pas la mauvaise nostalgie qui fait sombrer dans la mélancolie, une nostalgie bienfaisante. Je ne suis pas partisane du « c’était mieux avant » dit d’un air aigri (mais quand même sur certains points, c’était mieux avant non ? 😉 ) mais plutôt adepte des petits plaisirs que l’on ressent lorsque l’on se rappelle de toutes les bonnes choses que l’on a vécues, reçues, observées par le passé. Je ne regrette pas tout ce qui est terminé, mais je me plais à reconstruire dans mon esprit un passé bienheureux en retenant ce qui m’a fait sourire. Un classique du genre :  lorsqu’au travail l’année à été difficile (chaque année donc en somme) et que, pourtant, ce n’est pas à cet enfant s’échappant, crachant et insultant tout le monde continuellement à qui je repense mais à ce même enfant ayant souri pour la première fois parce qu’il avait réussi une activité. Et à ce moment là, je suis capable de me dire que l’année scolaire passée a été tout bonnement merveilleuse !
Cette capacité à passer le passé au tamis pour garder quelques bribes de bonheur me semble importante, elle permet de garder espoir, d’avancer, et justement de ne pas ressasser mais de construire et de garder une motivation pour le futur.

Alors prendre une photo sur le thème « nostalgie », pas simple. Tout s’y prête, les voyages, les rencontres, les découvertes, le temps qui passe, les enfants qui grandissent, les changements de vie, chaque instant apporte quelque chose, tout laisse des souvenirs mémorables que l’on aimerait revivre. Et les photos, aujourd’hui, avec le numérique et les téléphones portables, nous permettent de conserver par centaines ces moments précieux, ou en tout cas d’essayer car ils sont impossible à figer.

Et finalement c’est la photo d’un tirage papier qui date que j’ai choisi. La qualité n’est pas forcément au rendez-vous mais la nostalgie y est.

marie chat1

Ce temps de l’innocence enfantine, ce temps qui est le plus souvent le sujet de ma nostalgie particulièrement ces derniers temps quand j’ai du mal à faire face aux événements tragiques du monde, ce temps où je ne savais pas ce que les mots « attentat », « assassinat », « injustice », … voulaient dire, ce temps dans lequel j’ai souhaité rester un peu en choisissant ma voie professionnelle.  A cette époque, je mangeais des sucettes et j’aimais être entourée de chats (ça n’a pas beaucoup changé finalement 😉 ). A cette époque, porter une robe d’été avec des bottes de pluie ne me posait aucun problème 😉 Si je suis nostalgique, c’est bien de cette capacité à se foutre du regard des autres et à vivre pleinement sans se poser de questions, en s’occupant de l’important !

Il y a 15 jours, j’aurais dû poster la photo de la semaine 12 du projet 52, dont le thème était « printemps ».

Je suis donc très en retard !
Il faut dire que nous avons eu le droit à une avalanche de pluie, de grisaille, de grêle et de rayons de soleil intenses mais trop furtifs pour nous laisser le temps de sortir ! Ceci dit les giboulées vont avec le mois de mars et donc avec le printemps après tout et la pluie peut être belle mais je n’ai pas un appareil photo suffisamment perfectionné et surtout une maîtrise de l’objectif suffisante pour pouvoir photographier ces beaux phénomènes du temps déchaîné.
Alors j’ai attendu un peu d’être plus inspirée. Trois jours de beau soleil, un petit tour au marché et quelques primevères et un géranium plus tard, cette photo est arrivée.

IMG_2638Un Marmouset dans l’une de ses activités préférées, l’arrosage de plantes. Il serait même capable de faire une mini colère pour pouvoir arroser 😉 Je sais qu’il aimerait faire encore plus de jardinage, jouer dans la terre, arroser plus librement mais sur le balcon, ce n’est pas si simple. J’étale une grande nappe pour poser les jardinière et faire les plantations et c’est assez limité.

Alors j’espère que l’année prochaine, le printemps, ce sera ça aussi mais dans un véritable jardin cette fois et mon petit doigt me dit que l’on est sur la bonne voie et que d’ici l’été, ce rêve d’espace va probablement aboutir !
L’année prochaine, le printemps prendra certainement une nouvelle saveur !