Il y a deux ans, je décidais de participer au défi lancé par Marie Youpie et je vous en parlais ici.
Une évidence au vue de mon amour profond pour la nature et de mes petits engagements pour la protéger au quotidien. Je suis loin d’être parfaite et je pourrais faire beaucoup mieux mais je sème des graines ça et là et j’aime à croire que même le peu est utile et qu’il peut faire bouger les choses.
Et comme on se sent toujours plus fort, plus capable, plus efficace à plusieurs, faire partie de la team « Défi Green » renforçait mes démarches et mes engagements et me permettait d’apprendre et de partager sur le sujet encore et encore et ça n’est pas prêt de s’arrêter.

 

Deux ans après, où en est-on dans la famille Araignée ?
Avons-nous réussi à relever les challenges que nous nous étions fixés pour 2018 dans le cadre du Défi green ?
C’est l’heure du bilan (bien en retard d’ailleurs).

– Faire notre compost
Done !
Cette fois, je n’ai pas raté la date de la formation, nécessaire à l’obtention d’un bac à compost dans notre ville.  Il y a plus d’un an maintenant, en février 2018, nous avons donc pu récupérer le saint Graal 😉 en bois qui pour le moment fait parfaitement le job. Il nous a également été offert un « bioseau », (bref une poubelle pour mettre nos déchets destinés au compost mais je ne sais pas pourquoi bioseau, ça me fait marrer) et un fascicule pour savoir quoi planter, quand et avec quoi histoire de faire son jardin au mieux si besoin. La formation était vraiment intéressante et nécessaire pour ne pas commettre d’erreurs et gérer son compost comme il le faut en ville. J’ai beaucoup appris !

– Coudre notre essuie-tout lavable et des sacs pour l’achat du pain
Euuuuhhhhhh, j’ai un peu honte mais ce n’est toujours pas fait depuis le temps que j’y pense,….
Mais ça fait plus de 6 mois que nous n’avons pas racheté d’essuie-tout que nous consommions déjà en quantité très réduite ! Bon Paparaignée (me maudit) peste parfois lorsque le chat vomit et qu’il faut se débrouiller autrement ou lorsqu’il faut huiler quelque chose mais n’empêche, on a pu se débrouiller sans jusque là alors c’est faisable. L’achat de chiffons supplémentaires dédiés à certaines tâches particulières s’avérerait nécessaire tout de même, c’est vrai. Bon, un jour, je prendrai enfin le temps de le coudre ce fichu essuie-tout car réellement, il s’agit d’une question de temps. Quand au sac à pain, j’en ai cousu pour toute ma famille sauf pour nous,… il va falloir y remédier également, il n’y a pas de raison.

– Penser à utiliser boîtes / bocaux réutilisables, … pour l’achat de la viande et du fromage à l’épicerie ou au marché (et ainsi éviter le papier qui sert à emballer)
Le souci des bocaux ou des boîtes en verre, c’est le poids et/ou la place que ça prend. Je fais mes courses à vélo donc ce n’est pas vraiment pratique, en plus avec les vibrations,… Et puis l’épicerie locale où je vais ne peut apparemment pas accepter ce genre de contenants car ils ne peuvent pas faire la tare d’après ce qu’ils ont dit, je n’ai pas tout bien compris; … enfin c’était au tout début, ça a peut-être changé,… Bref, ce point là n’est pas validé non plus mais je vais y réfléchir.

-Ne plus utiliser ou peu de papier cadeau au profit du furoshiki (emballer avec un tissu)
Défi relevé haut la main ! Ouf, il y en a au moins un 😉
J’ai découvert le Furoshiki sur internet et j’ai été véritablement séduite, simple, facile et tellement joli. Au printemps dernier, j’ai eu la chance de partir au Japon et j’ai pu en apprendre plus sur cet art là-bas, car c’est un véritable art. J’ai rapporté de beaux tissus et avec les techniques apprises, je n’avais plus aucune excuse. De retour, j’ai donc initié mes élèves de grande section qui ont ensuite fait des démonstrations à toutes les autres classes en montrant comment emballer un cadeau, faire un sac à main ou transporter une bouteille. Un grand succès !

Bref, nous n’avons plus racheté de papier cadeau et si vraiment je suis embêtée (tissu que je ne pourrais pas récupérer), j’utilise du papier journal ou un emballage quelconque que je recycle et que je décore… Parfois je n’emballe carrément pas, je mets dans un sac. Pour Saint-Nicolas par exemple, j’utilise un grand sac en toile de jute qui nous sert de hotte et tout y est placé sans emballage.

–Ne pas manger de viande le soir lorsqu’il y en a eu à midi et instaurer au moins une journée complète sans viande par semaine.
On fait au mieux et quand je décide du menu, c’est mon premier critère de choix mais on a parfois fait des écarts,… encore trop à mon goût,… Marmouset est devenu plus difficile et méfiant des plats qu’il ne connaît pas et j’avoue que l’ajout de lardons ou d’un peu de jambon est une facilité à laquelle j’ai parfois succombé. On a donc une marge d’amélioration sur ce point je pense, sur l’organisation des repas et des courses en général.

-Sortir, admirer, se balader en forêt, à la mer, à la campagne, encore plus, aller à la ferme, à la cueillette, observer et suivre les saisons encore plus avec les enfants
On continue encore et toujours !  On apprend continuellement. On observe, on dessine, on lit, on parle et les enfants ont déjà quelques bons réflexes. Là-dessus, on ne s’arrête jamais, c’est un plaisir et les enfants sont demandeurs, surtout le grand qui s’est autoproclamé « protecteur de la nature ». Il ramasse des déchets et s’insurge contre le trop d’emballages, les premiers réflexes naissent. Marmouset a participé à des ateliers Little Villette sur les graines, les insectes, la fabrication du pain,… excellents ateliers d’ailleurs que je recommande.
Nous avons commencé l’herbier de notre jardin pour mieux connaître les plantes. Nous avons récolté des graines à la fin de l’été en rendant visite à la famille et appris sur les plantes et fleurs qui poussaient chez eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Consommer un peu plus green au niveau mobilier, vêtements, tissu, … et favoriser le home staging plutôt que la consommation
Nous ne consommons pas à outrance mais nous avons tout de même acheté un lit pour les garçons qui ont fait chambre commune au tout début de l’année et j’avoue que nous avons opté pour un lit de la grande enseigne jaune et bleue car c’était pile poil ce qu’il nous fallait. On a peut-être commis d’autres écarts mais en réfléchissant bien, je crois tout de même qu’il y a eu beaucoup plus de bons gestes que de mauvais 😉
Nous avons acheté un matelas en laine pour Caillou qui a donc quitté son lit de bébé, Made in France, en suivant les conseils de Minuscule Infini et le principal intéressé est ravi !
J’ai acheté peu de vêtements pour moi dont une partie en vide-grenier. Je n’ai acheté qu’une paire de chaussures, mes autres baskets étant trop usées au point de prendre l’eau et je les ai choisies chez 1083, une enseigne Made in France, aux préoccupations écologiques. Aucun regret, je les porte tous les jours et elles sont vraiment confortables. J’y avais déjà acheté la paire de baskets de Paparaignée, lui aussi très satisfait.


Les vêtements des enfants ont été comme d’habitude soit récupérés (pour la petite histoire, ma voisine me transmet des vêtements de son fils qui sont déjà de seconde main, je les donne à mon tour à une amie qui a un garçon d’un âge entre celui de Marmouset et celui de ma voisine et ensuite elle me les redonne, puis Caillou les met également après Marmouset, bref, on ne compte plus combien de fois ils ont été portés 😉 mais ils sont toujours en état) Au besoin, j’en achète au vide-grenier ou j’en couds.
Et puis j’ai découvert le rapiéçage  et le « visible mending » grâce à Camille, la célèbre blogueuse de « Fabriqué en Utopie » (Lilacam).

 

 

 

 

 

 

 

 

Je fais de la récupération le plus possible quand besoin de quelque chose. Et même pour ma classe, je devrais dire surtout pour ma classe car outre les préoccupations écologiques, pour ma classe, s’ajoute les préoccupations financières ! On a souvent peu de budget donc je récupère pas mal aux encombrants, je retape, je donne une seconde vie et je fabrique une bonne partie de mon matériel avec des chutes de planches en bois. Dans l’éducation nationale, obtenir un meuble est parfois bien compliqué et le choix n’est pas très varié qui plus est, bref, les miens, je les trouve dans la rue.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai également prêté ou donné aux copines du matériel pour leur bébé (cosy, vêtements, …) pour éviter une consommation inutile supplémentaire.

A Noël, j’ai offert à mes parents et mes frère et soeurs des cadeaux maison et zéro déchet  : sacs à pain avec empreinte de feuilles du jardin et sac à bûches. Et pour le reste de la famille, nous avons misé sur des cadeaux communs.
Les enfants aussi n’ont pas été noyés par une masse de jouets inutiles, nous avons opté pour un cadeau commun choisi ensemble (une tente de camping) et la majorité de la famille a bien joué le jeu, ils ont reçu pour leur plus grande joie des cadeaux utiles dont ils rêvaient (genre un casse-noix, si, si), des jeux de société ou des livres.

– Réduire notre consommation d’eau, ne pas gâcher, installer un récupérateur
A mon grand désespoir, nous ne pouvons pas installer de récupérateur  tout simplement parce que la gouttière de notre maison est bien mal située, ce serait visiblement assez compliqué ou alors peut-être avec un système de corniches et de rigoles, … Il y a bien la gouttière au fond du jardin mais elle appartient à la maison du voisin et pareil la situation n’est pas idéale pour installer un récupérateur.
La consommation d’eau, je crois que c’est un des points noirs de mes pratiques. Je fais tout de même attention à réutiliser l’eau du sèche linge, du seau quand on passe la serpillière, … Je ne reste jamais bien longtemps sous la douche mais ça, ce n’est pas nouveau. Et les enfants prennent le bain à deux tous les 3 jours.
Mais j’avoue que je pourrais faire nettement mieux à la cuisine pour la vaisselle, le lavage des légumes, … je gâche encore un peu trop.

– Faire plus attention à notre consommation d’énergie en éteignant bien les lumières et en installant des minuteries.
Paparaignée a bien avancé sur la domotique pour la maison et il commence à y avoir un impact, niveau chauffage en tout cas visiblement. Je pense que là aussi, je commets des erreurs en particulier par manque de connaissance et d’intérêt, je n’arrive pas bien à me rendre compte, je n’éteins jamais mon ordi, mon portable charge la nuit, … j’imagine qu’il y a de mauvais gestes là dedans et je devrais m’y pencher plus.

– Devenir refuge LPO (ligue de protection des oiseaux)
C’est fait, nous sommes officiellement déclarés « protecteurs des oiseaux et de la nature » comme le dit Marmouset.
Nous avons donc reçu notre plaque officielle. Paparaignée se fou un peu de moi 😉 il ne comprend pas pourquoi l’afficher ainsi mais les enfants est moi sommes assez fiers je dois dire. Ce n’est pas juste une plaque, c’est un engagement. Et qui sait, ça peut peut-être intriguer et éveiller les consciences. D’ailleurs ma voisine vient de faire sa demande aussi !
Nous avons reçu également un nichoir à oiseaux que nous avons installé et nous avons construit une mangeoire. Grâce à cette affiliation à la LPO, nous recevons également de temps à autre un petit magazine avec plein de conseils, d’écogestes pour protéger la nature, de découvertes sur les animaux, les plantes, les saisons, … On apprécie beaucoup.
Dans cette optique là, nous veillons à développer différents écosystèmes, nous gardons les branches et souches mortes pour abriter les insectes, nous avons planté des graines mellifères qui ont bien poussé cette année, nous laissons prospérer le trèfle, ….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les petits plus
Quelques petits gestes qui me viennent à l’esprit et qui s’ajoutent aux précédents :

– On exploite au mieux les ressources offertes par la nature : nous sommes allés aux mûres et aux myrtilles chez ma soeur, nous avons récupéré des noix, des coings, des pommes, des mirabelles et de la rhubarbe chez mes parents, des amandes chez mes beaux-parents. Nous avons fait des glaces avec les quelques fruits rouges de notre jardin, du jus de raisin avec ce que nous a donné notre pied de vigne,  de la gelée de coing pour l’année (la confiture préférée des enfants qu’ils consomment chaque matin) et avec les restes, nous avons fait de la compote stockée au congélateur, tellement il y en avait et de la pâte de coing (pas de gâchis),…. Bref, l’été dernier, le congélateur s’est bien rempli pour consommer des fruits tout l’hiver.


 

 

 

 

 

 

 

 

– J’ai lancé avec une collègue le pique-nique zéro déchet à l’école et notre école a été choisie pour obtenir un petit verger dans le jardin, nous avons aussi commencé l’installation d’une mare grâce à un super animateur très impliqué dans la protection de l’environnement.

-Paparaignée s’est mis aux mouchoirs lavables ! Victoire.

– J’ai fabriqué mon premier « produit de beauté » grâce au rosier du jardin, de l’eau de rose qui me dure depuis un an maintenant ! Une dose d’énergie chaque matin et ça raffermit aussi !

Comme on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, voici nos 10 défis pour 2019 !

  • Faire des produits d’entretien maison, la lessive en particulier
  • Coudre de l’essuie tout lavable et des sacs à pain (ben oui, on va finir par y arriver hein)
  • Trouver une solution pour acheter encore moins d’emballages mais sans non plus devoir utiliser la voiture à tout va (car le magasin de vrac est plus loin que le supermarché)
  • Faire un bassin dans le jardin pour l’introduction d’un nouvel écosystème
  • Ne plus acheter de café en dosette (oui la honte mais je ne bois pas de café, je plaide non coupable et nous ne nous en servons que lorsque nous avons des invités) ou des dosettes rechargeables
  • Produire plus de fruits et légumes et les conserver pour toute l’année en trouvant une solution alternative aux sacs congélation
  • Faire nos glaces (nous sommes de grands consommateurs)
  • Trouver des couches lavables pour la nuit pour Marmouset
  • Faire mes repas pour le midi
  • Ne plus mettre les pieds au Macdo ou dans des enseignes/restaurants qui produisent trop d’emballages et privilégier ceux qui font des efforts lorsque l’on souhaite commander un repas.

Voilà, rendez-vous l’année prochaine pour savoir si nous avons réussi à relever ces défis !

 

 

Ici, je vous faisais le bilan du « défi green » de l’année dernière, les gestes en faveur de l’environnement que nous avions choisi d’ajouter à nos pratiques déjà existantes en la matière. Nous avons plus réussi qu’échoué même si tout le contrat n’a pas été rempli alors ça nous donne envie de poursuivre le défi pour cette année.

Nouvelle année, nouveaux défis
Voici donc les 10 challenges 2018

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L’année dernière, à cette même date, je m’engageais plus « officiellement » pour un monde plus « green » en répondant au défi de Marie Youpie, blogueuse « écolo » émérite, ou devrais-je dire « amoureuse de la planète » parce que j’ai toujours eu un peu de mal avec le terme « écolo » particulièrement depuis qu’il est devenu plus « politique », « financier » ou plus « mode » que « sincère » dans le regard ou la bouche de certains.

Bref, comme je l’expliquais dans cet article, je suis tombée dans la marmite toute petite, celle qui vous fait aimer la planète comme membre à part entière de votre famille, celle qui vous laisse entrevoir la nature comme la base, le commencement et la fin, la seule chose qui vous a précédé et qui vous succédera, celle qui vous fait percevoir votre environnement comme votre allié au quotidien, quelque chose de naturel, qui va de soi.

Alors, ma participation au « Défi Green, entraide et partages ! » , c’était un peu une évidence. M’engager à transmettre mes connaissances et mon expérience sur le sujet autour de moi et sur le net et me permettre d’en apprendre encore plus, de continuer dans cette voie et de corriger mes défaillances en la matière, c’est bien ce qu’il me fallait. Un retour aux sources, à mon éducation et un moyen d’inculquer à mon tour à mes enfants, cet amour de la nature que j’ai naturellement reçu et les prémisses d’un comportement responsable à ce niveau.

Aujourd’hui sonne l’heure du bilan !
Il y a un an, nous avions donc fait la liste des points sur lesquels nous souhaitions particulièrement modifier (ou retrouver) nos habitudes, 10 petits « green challenge » à nous.

Avons-nous réussi ?

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Sur son blog Mon Joli Coeur, Nathalie a répondu à un petit questionnaire qui tourne en ce moment sur les blogs parentaux et qui a été créé par la youtoubeuse Planète Maman.
A la fin de son article, elle m’a lancé le défi d’y répondre à mon tour. Je vais donc essayer d’être une bonne élève face aux 12 questions posées qui devraient vous en apprendre plus sur moi et mon rapport à la maternité

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Il y a quelques semaines, j’ai découvert le blog de Marie Youpie, une fille écolo, vegan et fun ! Bref, une fille avec plein d’idées sympas et de bons plans et surtout qui porte le même prénom que moi, une fille forcément bien donc ! 😉

Et cette année, Marie lance un défi aux blogueurs/euses qui le souhaitent, un défi « green », un défi vous l’aurez compris qui tend vers l’écologie, l’amour de la planète, le respect de la nature.
Alors forcément j’en suis !

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Et pour les éventuels détracteurs qui voudraient d’ores et déjà parler de moi en disant « Ah encore une fille qui se dit écolo et qui va nous parler bio et compagnie parce que c’est la mode et nous donner des leçons parce qu’elle connaît le tri sélectif et qu’elle bouffe des pépins de courge ! », on va mettre les choses au clair tout de suite. Je ne prétends pas avoir la clé pour sauver la planète et les êtres vivants même si je kifferais ça, j’ai plein de défauts et une consommation actuelle qui comporte un certain nombre d’erreurs c’est évident mais surtout je ne suis pas devenue écolo parce que c’est « la mode », je suis tombée dans la marmite quand j’étais petite !

Sauf que quand je suis née, on ne prononçait pas encore le mot « écologie » à tort et à travers, le « concept » n’était pas encore vraiment politisé et on ne se revendiquait pas spécialement « écolos » car notre manière de vivre était juste pour nous complètement normale et nous étions nombreux à faire ainsi (ou en tout cas je le croyais car je ne pensais pas que d’autres pouvaient vivre différemment puisque c’était normal, vous suivez ?).
On récoltait les fruits et les légumes qui poussaient dans notre jardin parce que c’était NORMAL.
On allait régulièrement faire des achats dans une coopérative d’alimentation biologique comme beaucoup le faisait et ça ne nous semblait pas EXTRAORDINAIRE ni ORIGINAL (même qu’il me semble que ça s’appelait la COOP AMIS NATURE, je croyais que c’était en un seul mot car on le disait vite et j’adorais ce mot ! ) et on achetait notre miel à un ami producteur, nos fromages et yaourts au camion d’un producteur du coin qui s’arrêtait devant chez nous parce que c’était tellement SIMPLE et BON.
On triait nos déchets parce que ça faisait partie de nos HABITUDES. Dans ma classe, en ce1 je crois, un raton-laveur appelé TRITOU (trie tout) venait même, via un logiciel, nous apprendre comment faire. (Par pitié, dites-moi que quelqu’un connaît Tritou le raton-laveur car on me prend pour une allumée quand j’en parle et moi, il m’a marqué Tritou et je l’adorais, je ne l’ai pas inventé tout de même ! 😉 )
On utilisait des langes, des gants, des mouchoirs en tissu, des chiffons, des serviettes en tissu et des produits tels que le vinaigre blanc,  … Et ça nous semblait tout à fait CLASSIQUE.
On connaissait les remèdes naturels et l’homéopathie et on trouvait cela EFFICACE.
On faisait la soupe et la purée maison la plupart du temps et on trouvait cela  FACILE.
On prenait le vélo pour faire nos petits trajets dans le village parce que c’était PRATIQUE.
Et on faisait certainement tout un tas d’autres choses mais c’est tellement ancré en moi que ça ne me paraît pas spécialement INHABITUEL, original ni même « écolo ».
Finalement, ce n’est que bien plus tard, une fois adulte, que j’ai découvert que d’autres faisaient différemment, que d’autres n’avaient pas les mêmes habitudes et que oui, en effet, il se pourrait bien que je vienne d’une famille à tendance écolo.
(Maman, tu me corrigeras si mes souvenirs sont erronés hein ?)

Bref, pas besoin de se mettre une étiquette parce que c’est la mode, ça fait bien, c’est tendance, … je ne suis pas écolo, j’aime profondément la nature et l’être humain (oui toujours, malgré tout), c’est tout !
Et j’en profite pour faire un petit aparté pour dire merci à quelqu’un. Tu vois maman, tu as réussi à nous transmettre l’essentiel, tout ça c’est le résultat de l’éducation que vous nous avez donnée. De tes enfants, tous sont profondément aimants et respectueux vis-à-vis du monde qui les entoure et ça c’est absolument génial ! 

Et j’aimerais vraiment que mes enfants puissent grandir ainsi, leur transmettre à mon tour tout cela, que ce soit naturel pour eux, qu’ils n’aient pas l’impression de faire un effort particulier, une démarche de fou, qu’on ne les félicite pas spécialement pour cela ou qu’on ne leur dise pas « ah ouais tu fais ça, c’est top ou c’est dingue ! » parce que, pour moi, c’est juste la vraie vie, faire attention à nous, à la nature, aux animaux, aux autres, à la planète, à l’endroit où l’on vit sans y réfléchir, connaître le nom de quelques plantes, savoir semer, connaître les animaux, être capable de réparer, de construire, d’imaginer, coudre, jardiner, cuisiner, récupérer, transformer, ce n’est pas écolo, c’est NORMAL !

 

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Ceci étant dit, revenons à nos moutons !
Comme aujourd’hui, il faut croire que c’est malheureusement devenu original ou inhabituel de vivre ainsi, comme de plus en plus de gens ne grandissent plus avec ce genre de considérations, ne savent plus faire tout cela car tout est facile, donné, construit, on peut jeter, on peut acheter, on a le choix (un peu trop peut-être) alors on voit fleurir sur le net des idées, des astuces, des bonnes adresses pour revenir aux bases, pour se rappeler ou découvrir comme il est assez simple de faire autrement, souvent plus économique et toujours plus écologique ou plus respectueux de l’environnement. Et comme moi-même, j’ai perdu en connaissance sur le sujet et j’ai encore beaucoup à apprendre et surtout comme ça me plaît, je me lance dans le projet de Marie Youpie : le défi green blog.

L’idée c’est que les blogueurs/blogueuses qui le souhaitent puissent partager avec tous leurs astuces, idées, pratiques, petits gestes pour la planète et se lancent des petits défis pour continuer à agir dans ce sens au travers d’articles postés sur leur blog et sur une page facebook à laquelle vous pouvez donc vous abonner : Défi Green Blog : les blogueurs s’engagent !

 

Comme ce n’est pas complètement nouveau pour nous, voici en vrac une bonne partie de ce que nous faisons déjà à la maison :

– utiliser des piles rechargeables
– acheter bio, made un France, local, … le plus souvent possible
– se déplacer en transport en commun ou à pied, bon c’est vrai, facile puisqu’on n’a pas de voiture (et comme j’avoue tout, après 10 ans sans, cette année on risque de craquer)
-trier nos déchets
– utiliser des lingettes et couches lavables pour les enfants
– fabriquer le liniment pour bébé (c’est tellement simple !)
– utiliser peu de produits cosmétiques ou des produits bios/naturels
– utiliser des produits naturels et écolos pour l’entretien de la maison : vinaigre blanc, pierre blanche, blanc de meudon, bicarbonate, microfibres, …
– utiliser des sacs en tissus pour nos courses et refuser de plus en plus les sacs du commerce
– utiliser un oriculi au lieu des cotons tige (ça, c’est très récent) et une cup au lieu des serviettes
– donner des papiers brouillons aux enfants pour les dessins
– user et abuser des vide -greniers, des sites d’occasion,… pour donner, vendre, acheter et redonner une nouvelle vie
– surveiller les étiquettes et bannir autant que possible les produits contenant de l’huile de palme (entre autre)

Et à présent, voici notre défi 2017 : 10 petits challenges que nous nous sommes fixés !

Des articles à une fréquence complètement aléatoire viendront au fur et à mesure de l’année rendre compte de notre engagement dans ces défis et de nos petites « victoires ».

Faire notre compost. Oui car ça y est nous avons une maison et un jardin. Plus d’excuses cette fois-ci ! Nous aimons faire la cuisine (même si nous avons cédé à la tentation Picard en particulier ces derniers temps avec le travail, les enfants et le déménagement), la soupe et la purée sont toujours maison alors ça en fait des épluchures. Il y avait un bac à compost dans le jardin lorsque nous avons emménagé mais il y avait un peu n’importe quoi dedans, il était mal situé, et le bac était dans un trés mauvais état. Nous avons de la chance, notre ville distribue des bacs moyennant une toute petite caution et nous offre également une réunion/cours pour apprendre comment le gérer !
Réduire l’usage de l’essuie-tout, des mouchoirs jetables et des cotons démaquillants
Utiliser des shampoing et savons solides et sans huile de palme (oui j’ai appris récemment que même 90 % des fabriquants de savons de Marseille et d’Alep en utilisaient lors de la fabrication)
Ressortir la yaourtière et me remettre sérieusement à la cuisine, biscuits maison, petits plats, …
Réduire les produits bio de supermarché suremballés au profit des produits de magasins bios en vrac et du marché.
Reprendre les couches lavables parce qu’avec le déménagement, j’étais passé aux jetables écolos.
Jardiner plus et cultiver deux trois petites bricoles.
Admirer, observer, profiter du jardin et de la nature avec les enfants. Peut-être que ce n’est pas un geste qui paraît écologique mais l’amour de la nature et la transmission de cet amour et des connaissances qui vont avec, c’est déjà le début de quelque chose non ?
Consommer des légumes et des fruits de saison. Nous le faisons déjà en principe sauf pour un fruit, la tomate, je ne peux pas m’empêcher d’en acheter toute l’année (j’ai honte), j’ai considérablement réduit cet hiver et n’ai acheté que quelques barquettes de tomates cerises.
Manger moins de viande et donc m’ouvrir au plats végétariens (gros défi pour moi de réussir à goûter certains plats sur lesquels je suis souvent très sceptiques au niveau du goût).

Et voilà, ça me paraît déjà pas si mal pour cette année ! Et vous, ça vous tente un Green challenge ? 

 

 

 

Bon, c’est décidé, il m’aura donc fallu finalement moins de 5 minutes pour me dire que je rempilais ! 
Si vous ne savez pas de quoi je parle, c’est très simple : le projet 52 !

Le projet 52, c’est 52 semaines, 52 thèmes, 52 photos et c’est lancé depuis 4 ans par Millie du blog C’est quoi ce bruit !
J’y ai participé en 2016 en ajoutant des « articles » ou des petites pensées à mes photos.

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Pour 2017, j’envisage les choses différemment, ce sera seulement des photos et sur Instagram. Oui parce que j’ai tendance à m’étaler, je suis comme ça, je parle et j’écris beaucoup, ça peut ne jamais s’arrêter (vous voyez ! ). Du coup ça m’a pris du temps et comme j’en manque déjà, j’ai laissé de côté des articles que j’aurais aimé publier. Une façon de me simplifier les choses donc, si j’y arrive.

Alors, si ça vous dit, vous pourrez me suivre désormais sur Instagram pour le Projet 52 mais pas que. J’ai réussi à m’y mettre et je crois que je vois à présent, à peu près, comment ça fonctionne.
Araignée au Plafond – Compte Intagram

Et si vous voulez en savoir un peu plus sur le Projet 52 et si vous voulez en être, c’est par là .

Et pour terminer, voici les thèmes de cette année.

projet-52-2017

Nous y sommes ! 
La dernière semaine du Projet 52.
Enfin !

Non alors, entendons-nous bien, j’ai adoré participer à ce projet hein mais avec le retard que j’avais pris, je n’en voyais plus le bout 🙂

Alors « Merci », mais merci à quiiiiiii, à quoiiiiiiiiiiiiiii (pardon, une petite poussée de Patrickbruélite ou un moment de tristesse et de solitude infinie ou les deux peut-être 😉 )
Bref, il y a tellement de monde à qui je pourrais dire merci, la famille, des amis, des collègues, des connaissances, et même des inconnus en fait, plein !
Et bien finalement, pour éviter de m’étendre et de faire pleurer dans les chaumières, je dirai juste merci à ces deux bouilles d’amour, parce qu’ils ont été les sujets d’au moins 80 %  des articles du Projet, qu’ils ont pris la pose (ou pas) pour tout autant de photos et que sans eux, je n’aurais probablement pas commencé tout ça ! Et voilou (oui je vous avais caché que j’aimais terminer mes phrases par « voilou », je sais un mythe s’effondre)

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Oui je sais, c’est horrible, mes enfants n’ont pas de tête ! 

Pour cette semaine 51 du Projet 52, et en ces temps de fêtes de fin d’année, évidemment avec le thème « famille », la photo s’annonçait facile.

Et pourtant non, pas une de ces photos de groupe devant le sapin ou attablés, pas une des ces photos où l’on trinque ou bien où l’on s’embrasse, pas une de ces photos pleine de rires et de paillettes.

Une famille, oui, mais pas celle là. Une autre image de la famille, plus intime, plus restreinte, plus imaginaire, une famille tout en douceur, une famille en devenir.
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Le Projet 52 touche à sa fin et pour la semaine 50, il s’approche au plus près de mon intimité pour vous faire voir ce qui se passe « Dans mon lit »

Hé hé,…

Oui mais non, pas d’infos croustillantes en vue, c’est pas la fête du slaïp non plus (oui parfois je m’écarte du droit chemin littéraire mais je fais ce que je veux, c’est mon blog ha ha).
Et dans mon lit, en fait, à bien y regarder, voici ce qu’on y trouve le plus et le plus souvent !

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Une tétée, une caresse, un peu de jalousie par ci, un peu de câlinou par là et du plaisir partagé. 

 

Et pour la semaine 49 du Projet 52 et son thème « ça brille », cette photo.

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Oui, ici, les poissons sont violets et volent dans le ciel.
Je ne vous avais pas dit que j’habitais le pays des Bisounours ?