Une photo qui tombe à point nommé pour la semaine 28 du Projet 52 et son thème « En cuisine ».

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Un petit Caillou qui pousse comme un champignon, se tient de mieux en mieux debout et explore donc tout ce qui se trouve à sa nouvelle portée. Il ratisse meubles bas et se hisse même sur la pointe des pieds ou escalade ses jouets pour atteindre enfin l’objet de son désir du moment, soit tout objet qui ne lui est en principe pas destiné bien entendu sinon ce n’est pas drôle.

Depuis peu, il tente de s’approprier un nouveau domaine : la cuisine ! Et pas n’importe laquelle, celle de Marmouset, celle qui deviendra aussi la sienne lorsqu’il sera un peu plus grand. Il l’explore déjà et semble fasciné ou intrigué par cet objet dont il ne connaît pas encore vraiment la fonction. Pour lui ce n’est que couleur à observer, textures à toucher, épaisseurs auxquelles s’agripper, cliquetis d’ustensiles à écouter. L’éveil des sens, mais bizarrement, sans les plus essentiels à cette activité, le goût et l’odorat. Quoique je ne peux pas dire qu’il n’essaie pas de goûter à ce qu’il réussit à y attraper mais on est loin des saveurs habituelles d’un tel endroit 🙂

Ne t’en fais pas Caillou, bientôt, tu pourras vraiment passer en cuisine, celle des grands cette fois, et comme Marmouset, tester de multiples saveurs, cette fois bien meilleures !

 

Pour le tutoriel de cette kitchenette pour enfant, c’est par ici.

Semaine 27 du Projet 52, « C’est l’été ».

En effet, c’est l’été.
Enfin ! Après un printemps quasi inexistant, on passe de la parka au maillot de bain ou presque. Certes, on ne va pas se plaindre, on a crié au scandale de la disparition du soleil pendant des semaines, mais on passe un peu d’un extrême à l’autre et maintenant qu’il est là, on ne peut pas dire qu’il est un peu trop là mais on aimerait bien. 

Exit les tenues de mi-saison, on n’est tellement plus habitué qu’on a du mal à mettre un short dès le matin, on hésite : « non mais il y’a un peu de vent non ? C’est un peu gris non par là-bas ? T’es sûr qu’on ne prend pas un k-way ? un gilet quand même au moins ? A mon avis ça ne va pas durer, il va sûrement pleuvoir. … »
La nature ne doit plus bien s’y retrouver non plus, le cerisier de notre futur jardin n’a rien donné.

C’est l’été, la frilosité et l’humidité ne sont pas encore d’assez lointains souvenirs, d’ailleurs ils se rappellent à nous de temps en temps. On garde encore parfois le pantalon mais on commence à découvrir les pieds. La respiration progressive de notre corps commence par là. L’été commence souvent par là en fait chez nous, les pieds d’abord puis le reste se raccourcira après, le châle s’envolera lui aussi. Un peu comme lorsque l’on entre dans une eau trop chaude ou trop froide, les pieds d’abord, si ça passe, le reste passera. 

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Une petite paire de nu-pieds rouges. Une petite paire de nu-pieds retrouvée chez les grands-parents. Une petite paire de nu-pieds un brin vintage. Plus qu’un brin en réalité, une petite paire de nu-pieds qui a bien 25 ans. Aujourd’hui Marmouset les porte, mais dans un autre temps, ils ont côtoyé d’autres pieds. C’était la grande mode à l’époque, le top du top pour aller dans l’eau, marcher dans les rivières ou dans la mer, et pourtant tout le monde trouvait ça plutôt laid quelques années après.
Aujourd’hui, je la trouve trop mignonne cette petite paire de nu-pieds, à nouveau dans l’air du temps, même deux tailles au-dessus de la sienne. Qu’importe, il les mettra plus longtemps.

Projet 52, semaine 26.
Nous sommes déjà à la moitié du projet, ce qui signifie que je vais devoir encore prendre autant de photos j’en ai déjà prises dans cette petite expérience sympathique.
Et oui, 26 semaines, la moitié de l’année écoulée !
Je ne l’ai pas vue passer.

Le thème de la semaine : « photographie » m’a amenée à jeter un oeil sur un objet qui orne notre bibliothèque et que l’on n’utilise plus tellement depuis un moment. Pourtant je l’aime bien, son côté vintage bien sûr mais aussi ce qu’il produit.

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Notre polaroïd, l’un de nos premiers objets chinés qui a donc contribué à nous donner le goût du vintage et des époques passées.

Dire que maintenant, il y a des applications pour transformer une photo « moderne » façon polaroïd 😉 ou des appareils photos connectés pour imprimer immédiatement une photo prise. Pas si « has been » alors cet appareil finalement !

Mais quand même, ce n’est pas pareil, là il y a un truc en plus, le fait que la photo présente vraiment un aspect « autre époque », qu’on ait l’impression qu’elle est tirée d’un vieil album du grenier, l’attente qui paraît interminable pour voir enfin apparaître le sujet du photographe, le suspense avant de découvrir l’image qui laisse le temps à l’esprit d’imaginer et déformer la scène encore et encore, l’excitation et le stress de savoir si la photo sera réussie ou non. On ne voit rien avant que le papier ne nous dévoile ses secrets, on ne sait rien. Le charme d’une découverte où il aura fallu une once de patience et un tantinet de confiance, deux choses que l’on oublie de plus en plus dans notre époque ultra connectée à 100 à l’heure 🙂

 

Comment ça, dans le dernier article vide-grenier, je disais que c’était le dernier de la saison.
Chez nous oui, mais ailleurs peut-être pas 😉

 

En effet, nous sommes partis une petite semaine profiter de notre famille et forcément, lorsque l’on doit partir quelques jours loin de chez nous, on regarde deux choses : la météo et l’agenda des vide-greniers de la région
Oui, on ne s’arrête jamais 🙂
Il faut dire que c’est toujours un plaisir et l’occasion d’une bonne balade.

Dimanche dernier donc, un vide-grenier à 15 minutes en voiture de chez mes parents, une matinée chaude et ensoleillée, on aurait eu tord de ne pas en profiter. Un grand vide-grenier de village comme on les aime avec une multitude d’objets dont on ne connaît pas/plus l’usage de la moitié d’entre eux ou presque. Du vieux, de l’ancien, de l’utilisé et réutilisé, du vintage, tout ce que j’aime ! J’aurais pu en rapporter des brouettes mais je sais me tenir (et surtout Paparaignée n’est pas encore très chaud pour que notre nouvelle maison se transforme en boutique d’antiquités 😉 ).

Il a donc fallu faire des choix.

– La caisse enregistreuse Fisher Price de 1974.
Marmouset a déjà profité de ce beau jouet et il semble que ça lui plaît beaucoup, en particulier parce qu’il croit que la pièce bleue va réellement lui permettre d’obtenir une glace comme présentée sur l’image 😉

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– Pour rester dans le Fisher Price, un petit sachet de figurines Little People
Il faudrait que je me penche à nouveau un peu plus sur l’histoire de ces personnages pour les dater car ceux-ci ne sont pas en plastique mais en bois donc vraiment pas tout jeunes !

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– Dans le sachet cité ci-dessus, il y avait d’autres personnages
Un personnage jaune que l’on peut remonter pour qu’il avance, je voulais le jeter et Paparaignée s’est écrié en bon geek qu’il est : « Quoi, mais c’est une madame Pacman, ça va pas non ! » En effet, autant pour moi.
D’autres personnages dont je n’ai pas encore recherché l’origine, si ça parle à certains d’entre vous, n’hésitez pas. Le roi et la reine à l’avant sont des Vulli, c’est tout ce que j’ai reconnu.

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Un jouet Tupperware
Oui, à une époque, Tupperware faisait des jouets. Tout aussi solide que leurs boîtes et autres outils culinaires d’ailleurs ! On dirait que celui-ci est neuf tellement il est impeccable. C’est un jouet à emboîter avec deux personnages et une petite balle, jouet qui semble largement inspiré de Fisher Price. Sur le côté de la boîte, on voit d’ailleurs un autre jouet Tupperware comprenant un bus scolaire quasiment copie-conforme de celui de chez Fisher Price.

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– Des personnages semblables aux Petits Malins mais qui je pense doivent plutôt être des Sylvanians car je ne crois pas qu’il existait une famille de chats blancs chez les Petits Malins. Ils rejoindront néanmoins sans problème ces derniers.

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Le Minema, un projecteur des années 70
En parfait état, avec 16 planches de vues, il fonctionne très bien et nous pourrons désormais suivre les aventures de Mickey mais aussi de Blanche-Neige.

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Avec beaucoup de retard, la semaine 25 du Projet 52 amenait pourtant avec elle un bien joli thème qui me semble de plus en plus indispensable dans ce monde parfois (trop souvent) difficile à affronter : « rêver ».

Rêver est important.
Et pourtant, chez beaucoup, « rêver » semble parfois s’estomper au fur et à mesure qu’ils avancent en âge et chez beaucoup encore, j’ai l’impression que « rêver » revient après un certain âge ou une fois certaines étapes franchies peut-être.
« Rêver » me semble pourtant essentiel, « rêver » doit rester, même enfoui ou un peu caché à l’intérieur pour surgir à nouveau lorsqu’il le faut, pour avancer et espérer.

Il arrive encore souvent (trop souvent) que des parents me demandent, les vacances approchant, ce qu’ils peuvent faire faire à leurs enfants comme « travail » à la maison. Ma réponse est et sera toujours la même : il faut qu’ils jouent, qu’ils lisent (ou qu’on leur lise) et qu’ils rêvent. Il faut même qu’ils s’ennuient.
L’ennui, un bon copain du rêve, n’est absolument pas ennuyeux, au contraire. Il repose, il recharge les batteries, il apprend que le vide ne doit pas être systématiquement comblé et que l’on doit aussi lâcher prise parfois, oublier, procrastiner, mettre son cerveau sur pause.

L’ennui permet de rêver et le rêve peut mener à l’ennui. Un ennui bénéfique. S’ennuyer ou rêver, la frontière est mince à mon avis.
Encore que, je rêve beaucoup mais je ne m’ennuie pas assez. Je devrais prendre plus le temps, ne pas arrêter de rêver parce que j’ai besoin d’être en activité, parce que le « blanc » m’angoisse, me stresse, je devrais poursuivre le rêve parfois jusqu’à l’ennui.

Le rêve et l’ennui, les ennemis du burn-out, nous quittent souvent trop tôt, ou plutôt, c’est nous qui ne les retenons pas assez. Apprenons à nos enfants à les connaître, apprenons nous-même à les apprivoiser à nouveau.

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Rêve ou ennui ? Un peu des deux sûrement, un moment d’ennui qui s’est transformé en fascination pour un objet bien basique. Qui sait tout ce qu’ils ont imaginé à ce moment, qui sait à quoi ils ont rêvé…

5 juillet 2016
Ce jour sonne comme la fin de quelque chose.
Non ? Ça ne vous dit rien ?
C’était le dernier jour d’école. Pour l’année 2015-2016 hein pas pour toute la vie, ne rêvez pas, vous, parents stressés derrière votre écran, il y aura bien une prochaine rentrée (et ça m’arrange, il faut bien que je bosse).

Je sais, vous vous demandez bien pourquoi j’ai soudainement envie d’écrire sur ce dernier jour d’école, moi, dont les enfants ne sont pas encore scolarisés, moi, la maîtresse en congé parental jusqu’à la rentrée prochaine.
Justement, cette année, je ne vis pas ce jour de manière intensive, comme d’habitude. Ce jour où l’enseignant se demande s’il sera encore vivant à la fin de la journée. Où il se demande s’il arrivera à ranger sa classe sans devoir revenir pendant plusieurs jours pour réorganiser le tout (et la réponse est souvent plus proche du non que du oui). Où il se demande s’il s’effondrera sur son canapé et s’endormira avant 18h32, record de l’année précédente. Où il se demande quelle est cette sensation indéfinissable, cette odeur différente qui règne dans l’école, une sorte de mélange contradictoire entre un grand soulagement et une infinie mélancolie.

Non, cette année, je ne le vis pas comme ça alors j’ai le temps d’en parler. Ou du moins de partager brièvement (ou pas, comment ça je m’étends facilement, si vous saviez comme je me limite en réalité 😉 ) mon ressenti habituel de fin d’année.

En presque 9 ans d’enseignement, c’est la première fois que je ne connais pas la fin d’une année scolaire.

Cette année, je n’aurai pas vécu le stress : celui de savoir si j’aurai réussi à donner ce qu’il fallait à ces enfants, celui de savoir si j’aurai réussi à tout rendre, tout boucler à temps, celui de savoir si ce petit garçon gardera une once de cette confiance en lui qu’il a réussi non sans mal à acquérir, celui de savoir si cette petite fille qui est venue chaque matin en pleurant pendant des mois avant de se sentir enfin à sa place reviendra sereine l’année prochaine, celui de savoir si j’ai vraiment fait du mieux que j’ai pu.

Cette année, je ne me serai pas trituré le cerveau pour savoir comment j’aurais pu faire plus pour untel ou untel, réfléchissant déjà à un nouveau fonctionnement pour la rentrée suivante. Je fais partie de ces personnes qui ont le perpétuel sentiment qu’ils auraient peut-être pu mieux faire, qu’ils auraient peut-être dû faire autrement. Exigeante, perfectionniste diront certains, le cerveau en ébullition en tout cas comme beaucoup je pense.

Cette année, je n’aurai pas connu la nostalgie en feuilletant une dernière fois les cahiers, je n’aurai pas eu un dernier regard pour les compositions plastiques avant de les ranger dans les pochettes, me repassant ainsi le film d’une année scolaire en une journée.

Cette année, je n’aurai pas eu dans le regard cette pointe de fierté et cette once de satisfaction en les regardant jouer, dessiner, discuter une dernière fois, prenant conscience du chemin qu’ils auront parcouru et quel chemin !

Cette année, je n’aurai pas connu non plus ce violent coup de fatigue indescriptible où, après 10 mois de cerveau en ébullition, de yeux perpétuellement aux aguets, de nerfs en tension, tout se relâche d’un coup apportant bien souvent des maladies hivernales à peine en vacances, en plein été, comme si nous ne tenions les dernières semaines on ne sait trop par quelle magie, juste parce qu’on n’a pas le choix.

Cette année, je n’aurai pas pleuré en leur disant bonnes vacances. Ben, oui, perfectionniste peut-être mais sensible assurément et j’assume (bon en fait j’assume moyen 😉 ). J’entends d’ailleurs chaque année des collègues, le sourire en coin me disant « oui moi aussi c’était comme ça mais tu verras dans quelques années, ça ne te fera plus ça ». Et bien après 9 ans, oui les choses ont changé, j’arrive mieux à retenir mes larmes face aux enfants pour les faire finalement sortir peu de temps après, une fois la porte de la classe claquée.
Non, je n’aurai pas connu tout ça, ces montagnes russes que sont les derniers jours d’école. On monte et on redescend en un instant, la valse des sensations en quelques heures, la confusion des sentiments. La joie de la perspective des vacances et du repos, la nostalgie tout à coup sélective qui fait que seuls les bons moments semblent rester, le soulagement, la tristesse de les voir partir, le stress d’avoir fait des erreurs, la satisfaction du travail accompli, la fierté de se dire qu’on a un peu compté, l’inquiétude de savoir comment vont nous revenir certains, l’excitation de tout effacer et de se dire que l’on va tout recommencer et que ce sera encore différent, la fin de quelque chose mais finalement aussi le début d’autre chose.

 

 

Et pourtant, ce 5 juillet dernier, je n’ai pas pu m’en empêcher, je suis passée respirer cet air ambiant très étrange et goûter à ce grand gloubiboulga avec mes anciens/nouveaux collègues. Je suis allée observer tout ça pour tenter d’en prendre un tout petit bout, telle une droguée en manque 😉 Plusieurs semaines que je venais régulièrement comme pour retrouver déjà un peu ma place, pour me rassurer un peu sur ma capacité à revenir, pour savoir si je saurais encore faire (ça ne fait qu’un an d’absence mais ça m’a paru bien plus long), pour mettre un peu d’ordre dans mes affaires, pour avoir déjà un pied dedans, pour me motiver encore plus et commencer à m’engager dans mon nouveau projet d’enseignement et pour voir comme mes petits étaient devenus grands, leur montrer que je ne les oubliais pas, c’était important.

Alors, c’est vrai, je n’ai pas connu ce dernier jour comme une véritable enseignante en poste mais j’ai vécu autre chose d’aussi important. J’ai vu mes anciens élèves. Ils se souvenaient de moi évidemment mais ils se souvenaient surtout de moments de classe, d’apprentissages, … qu’ils n’ont pas manqué de me rappeler. Il paraît qu’un bon prof, on ne se souvient pas forcément de son nom mais on se souvient de ce qu’on a appris avec lui. J’espère que mes élèves ne se souviendront plus de mon nom dans quelques années 🙂

J’espère que ce dont j’ai été et je serai le témoin et l’appui que j’ai pu ou que je vais leur donner lorsqu’ils sont/seront passés par ma classe n’est que le début. A eux, si un jour ils lisent ce texte (pas trop vite, j’aurai pris un bon coup de vieux), je voudrais qu’ils ne retiennent qu’une chose : ils sont quelqu’un d’important.

Ils ont été mes élèves ou ils le seront et ils ne le savent pas encore mais moi oui, chacun d’eux dans sa singularité a contribué et contribuera à m’élever un peu plus.

Alors merci

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Les voici, les voilà, les trouvailles du dernier vide-grenier de la saison !
J’aurais sûrement pu y dénicher bien plus de trésors mais je me suis retenue devant certains objets, faisant des choix pour que notre future maison ne se transforme pas en caverne d’Ali-Baba (enfin pas tout de suite) et que l’on puisse y circuler 😉

Hier, j’ai donc déniché :

– Comme toujours, quelques albums jeunesse.
Deux « Spot », ce qui amène notre collection à 5.
Spot à l’école et Spot à la plage. L’un date de 1985, l’autre est une réédition plus récente mais au fond, rien n’a vraiment changé à part le logo de la maison d’édition. Marmouset aime beaucoup les aventures de ce chien, imaginées par Eric Hill. Il adore le fait de devoir soulever des volets pour découvrir quelques éléments cachés. Petite, lors de ma période « livres animés / livres à volets », j’étais moi-même assez fan et je les empruntais à la bibliothèque.

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La vie de tous les jours de Richad Scarry, réédition de 1978.
Mais si, rappelez-vous, je vous parlais déjà d’un livre de cet auteur lors de précédentes trouvailles. Un tout petit livre dont je disais que les illustrations me disaient quelque chose et « La bibliothèque de James et Marcus » m’avait soufflé que l’auteur était celui du très connu Le grand livre des mots. Et là, ça m’était revenu. Les livres colorés de cet auteur, mettant en scène des animaux humanisés dans des scènes réalistes et extrêmement détaillées permettant de découvrir et d’apprendre une multitude de choses. Ils sont aussi intéressants pour des petits comme Marmouset qui vont pouvoir nommer chaque objet, chaque action, … et avec qui l’on va pouvoir décrire les situations riches en détails. Mais aussi pour les plus grands qui savent lire seuls et qui vont pouvoir apprendre et enrichir leurs champs lexicaux puisque tout y est nommé. Dans celui-ci, on découvre tous les métiers possibles et inimaginables ainsi qu’un grand nombre d’objets liés à chacun.

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– Quelques accessoires Playmobil.
Nous n’avons pas encore succombé à la folie Playmobil. Avec déjà les Little People vintage de Fisher Price, les Petits Malins et les Légos, ça va aller 😉 Mis à part deux véhicules premier âge de la collection 1,2,3, Marmouset ne connaît donc pas les Playmobil.
Alors pourquoi ces quelques accessoires ?
Pour l’école en fait. Pour l’apprentissage de la lecture en maternelle. En effet, après avoir construit les lettres rugueuses et un matériel destiné à l’acquisition des sons et du principe alphabétique lors d’un stage Montessori, il me fallait quelques objets miniatures réalistes permettant aux enfants de faire des tris et des classements en fonction des sons de début ou de fin de mots. En gros, l’enfant va mettre ensemble les objets qui « commencent pareil par le son … » puis dans une autre activités qui « terminent pareil ». Il le fera ensuite avec des cartes où les objets seront dessinés mais il faut commencer par du concret. Les vide-greniers vont donc me permettre facilement de constituer ce matériel de base.

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– Un cheval pour la ferme Fisher Price vintage de Marmouset
Bon, il en avait déjà un en fait mais comme il n’a pas grand chose dans sa ferme pour le moment à part quelques animaux, c’est toujours ça en plus et puis il traînait seul parmi les Playmobil, j’ai eu pitié, le pauvre 😉
Ne me reste plus, un jour, qu’ à lui trouver le tracteur, les barrières, les auges, la charrette du cheval, le mouton et les balles de foin sans que cela ne me coûte un bras, (oui les gens exagèrent parfois les prix sur Ebay ou Leboncoin alors j’attends l’affaire raisonnable) et ça serait le top !

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Un panier en plastique de la marque « Monsac », un grand classique des années 60 !
J’adore ces paniers, je me souviens très bien que maman en avait un (rouge je crois), elle l’a peut-être toujours d’ailleurs. Revenu à la mode ces dernières années (si, si), vous pouvez vous promener avec, vous serez très tendance ! 😉 J’ai du coup fait toutes mes emplettes du jour avec et j’ai trouvé qu’il était vraiment pratique et joli, je sens qu’il va souvent m’accompagner celui-là !

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Une petite chaise fauteuil pour enfant
Et pas n’importe quel fauteuil, un fauteuil scoubidou ! Je les adore !
Il y a les mêmes vendus pas loin de chez nous, j’en rêvais mais à 70 euros le fauteuil pour enfant, comment dire… Je sais que c’est fait main, que ça résiste à plus de 100 kg et aux intempéries, que c’est super solide et durable mais quand même, comme en plus j’en aimerais deux (voir deux autres version adulte, j’aime trop les fauteuils scoubidou vintage ou réédition en fait), je me tâtais alors cette trouvaille m’a ravie ! Et Marmouset l’a déjà adopté. C’est bien simple il s’est assis dessus sur le trottoir et ne voulait plus le quitter. 

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Un petit fauteuil en rotin
Encore un fauteuil ! Alors cette fois, ce n’est pas pour moi, c’est pour ma classe.
Il m’en fallait un et je n’arrivais pas à en trouver un sur Leboncoin qui soit à un prix raisonnable pour l’école. J’ai sauté sur l’occasion. Ce sera notre fauteuil d’observateur !
Je vous entends d’ici : qu’est-ce que c’est que cette invention encore ?
Ce n’est pas de moi, c’est encore une fois une inspiration Montessori ! Comme je transforme petit à petit ma classe pour tendre à une pédagogie mêlant les recherches de Maria Montessori et celles des sciences cognitives, je m’équipe en conséquence progressivement.
Le fauteuil d’observateur est destiné à l’enfant qui se trouve un peu perdu, qui ne sait pas vers quelle activité se tourner, qui commence éventuellement à mettre le désordre car il n’arrive pas à savoir où se poser. Placé à un endroit stratégique dans la classe, le fauteuil va lui permettre de s’installer confortablement et d’observer les autres enfants en activité, les différentes tables de travail, les étagères d’activités pour l’inspirer et retrouver son calme si besoin. (Attention, ce n’est surtout pas une chaise d’exclusion ou de puni, au contraire, une chaise d’aide, pour inviter l’enfant à se retrouver, à se recentrer, à se reposer).

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