Pour cette semaine 48 du Projet 52, la photo sera encore en lien avec le sujet de ces dernières semaines, à savoir le déménagement ! Le thème : « Au boulot ».

Parce qu’après avoir vidé et rangé un certain nombre de cartons, est venu le temps de monter les meubles que nous avons achetés pour achever l’aménagement des espaces.

Et ici, tout le monde s’y met. Il faut dire que pour certains meubles d’une grande enseigne suédoise bien connue, pas besoin d’être un expert, même Marmouset a réussi à visser avec les petites clés fournies.
Pour Caillou, n’exagérons rien, le tournevis en plastique fera l’affaire histoire de, mais il a déjà le geste 🙂

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Difficile de répondre au thème de cette semaine concernant le Projet 52 : « C’est chiant ». Difficile car ma maman n’aura eu cesse de répéter à la fausse rebelle que je suis que l’on ne dit pas « c’est chiant ». Et là, je dois l’écrire. Je ne dois pas écrire c’est pénible, c’est désagréable ou c’est ennuyeux mais véritablement ce qui me viendrait naturellement et que j’essaie d’arrêter de dire 😉

Et en cette semaine 47, il y a quelque chose de véritablement pénible qui pourrait me pousser à ressortir mon éternel « c’est chiant ». 
Las cartons !

Pas les cartons à ouvrir et dont il faut ranger le contenu (même si ça aussi, à défaut d’être chiant c’est un peu relou) mais les cartons vides qu’il reste après le rangement. Les cartons à déplier, à aplatir et à plier à nouveau pour les faire entrer dans les poubelles de tri. Les cartons que les éboueurs ne peuvent plus prendre car il y en a beaucoup trop ou qu’ils sont bien trop imposants au point qu’il nous faudrait probablement une benne juste pour nous. Les cartons que l’on ne peut pas laisser dehors en attendant le passage des encombrants au risque qu’ils prennent la pluie et qu’ils se transforment en espèce de mélasse impossible à déplacer. Les cartons dans lesquels saute le chat ou se cachent les enfants et qui envahissent la maison car ils sont un formidable château fort ou le lendemain une maison des trois petits cochons. Les cartons que l’on remplit d’autres cartons inlassablement puisque de petites mains ne cessent de les vider pour en mettre partout ou faire une barricade.
Je croyais que ce serait plus facile de défaire les cartons que des les faire.
Je crois bien que j’ai eu tort.

Il y a plus grave, c’est vrai, mais quand même, si on ne peut pas le dire, on peut peut-être le chuchoter discrètement « les cartons de déménagement, c’est chiant »

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Pour cette semaine 46 du Projet 52, le thème est : « cocooning ».
Mais le cocooning, c’est quoi ?
Et bien sur un site bien connu dont je ne citerai pas le nom (commençant par « wiki » et se terminant par « pedia »), on trouve cette phrase lorsque l’on recherche ce mot : l’attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu’on n’est guère poussé à en sortir excepté pour les nécessités vitales.

La parfaite définition de ce que l’on vit en ce moment donc ! Parce que depuis notre emménagement, et surtout depuis que nous avons sorti un peu plus la tête des cartons, le cocooning est devenu notre maître mot. Nous nous sentons juste bien. Il y a de l’espace et des espaces différents en fonction des activités et des envies.

L’attrait de la nouveauté qui donne l’envie d’y rester des heures durant et de se couper du monde. La nouveauté s’estompera progressivement mais l’attrait et le bien-être resteront encore bien longtemps j’espère !

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Un petit bout de notre chez nous où l’on cocoone volontiers, la mezzanine du salon, un grand tapis en moumoute, des coussins et c’est parti pour de longs moments à écouter des histoires ou de la musique et à câliner. Même le chat y trouve refuge régulièrement.

 

La semaine 45 était celle du 7 novembre dernier. Et le Projet 52 lançait le thème « dans sa chambre ».
A ce moment, nous avions déménagé depuis une bonne semaine, les travaux venaient à peine de prendre fin et je m’attelais à défaire progressivement les cartons et à tenter de mettre un peu d’ordre ça et là malgré l’absence de mobilier que nous projetions d’acheter un peu plus tard.

Pourtant, dans sa nouvelle chambre pour lui tout seul, un placard quasi vide et la plupart de ses jouets encore en carton, Marmouset était déjà le plus heureux. Son lit, le tipi juste à côté, un puzzle et une ferme avec ses animaux offerts par sa Maminou et rien ne lui manquait. Le plus heureux dans SA chambre

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Comme je suis très en retard concernant le Projet 52, deux semaines en une pour cette fois-ci ! « Ca se boit », « ça se mange » et bien un peu des deux en fait puisqu’il s’agit d’une photo du petit déjeuner ou d’un goûter ou peut-être même d’un en-cas d’après repas du soir voire du repas du soir tout court si on l’additionne de quelques tartines en plus. Oui, chez nous, la tisane/thé et céréales au lait, ça peut faire office d’un peu tout finalement. Le matin parce que c’est rapide, pour combler un petit creux dans la journée, pour se réchauffer un soir d’hiver où l’on aura la flemme d’un véritable repas.

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Alors voilà, une photo pas vraiment artistique, pas du tout attendrissante ni même amusante, pas tellement intéressante finalement mais un petit morceau de notre quotidien, un vrai.

 

La semaine 42 du Projet 52 amène un thème où ce n’est pas une mais mille photos que je pourrais trouver en fouinant dans mon téléphone rempli de sourires, de moments de jeux, de joie, de vie : « bonheur ».

Mais puisqu’il n’en fallait qu’une, voici celle qui m’aura cette semaine là, apporté une touche de bonheur supplémentaire.

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« On se remue », le thème de la semaine 41 du Projet 52.

Si l’on me connaît bien, on sait que ce thème n’est pas forcément pour moi.
Et si l’on me connaît encore mieux, on sait qu’en fait ce thème est parfait pour moi.
D’un point de vue sportif, je suis aux abonnés absents mais d’un point de vue activité, cerveau en ébullition, je suis peut-être (un peu trop) à fond ! Je ne m’arrête jamais, je pense à un milliards de choses, je suis surbookée en permanence, j’ai du mal à me poser ce qui me vaut également des épisodes de stress réguliers et un caractère un peu trop à fleur de peau, pas que du positif donc mais c’est comme ça. La journée ne comptera jamais assez d’heures et la vie assez d’années pour réaliser tout ce que je souhaite mais il faudra bien que je m’en accommode et c’est tout un apprentissage qui me reste encore à faire. Dans mon livret d’évaluation, je serais probablement entre le non acquis et le en cours d’acquisition alors il y a encore du travail.

Les garçons, eux, une fois adultes, seront je l’espère dans un subtil mélange entre « on se remue » (maman) et « on se calme » (papa), la juste dose, la recette parfaite du bonheur peut-être !
Pour le moment, le passionné Marmouset et le clownesque Caillou sont juste deux enfants qui ne cessent de remuer, casse-cou et pressés mais aussi deux enfants qui savent se poser, se plonger dans des histoires et des câlins pendant de longs moments et profiter d’un temps de sommeil réparateur. Ils sont sur la bonne voie donc.
Et comme ils ont toutes les qualités de leur mère 😉 mais pas ses défauts, chez eux, « on se remue » est également lié au sport. Si, si , voyez plutôt cette concentration lors de l’entraînement de vélo quotidien 😉
(Comment ça, Caillou n’est pas du bon côté du vélo, c’est un détail voyons, c’est qu’il n’est pas qu’un sportif, c’est un créatif aussi et probablement un révolutionnaire au vue de cet image 😉 )

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Lors de la semaine 40 du Projet 52, le hasard a voulu que je me rende dans l’endroit qui allait coller parfaitement au thème de la semaine : « Tout en couleur ». Un endroit que j’aime beaucoup parce qu’il me permet d’assouvir (trop peu souvent en ce moment malheureusement) une activité qui m’apaise et m’amuse : la couture.

Et pourtant, ce jour là, je ne m’y suis pas rendue pour moi. Je cherchais de la toile de jute pour apprendre à coudre à mes élèves, la toile de jute étant bien moins chère que la toile de canevas. Une nouvelle activité à laquelle ils sont déjà nombreux à s’adonner avec joie et fierté lorsqu’ils réussissent à faire quelques points.

Mais revenons au jour de cet achat qui, malgré le lien avec le travail, ne m’a pas empêchée de prendre le temps d’observer ce quartier magnifique (quoiqu’un peu trop touristique) au pied du Sacré Coeur et de remplir mes yeux de couleurs, mes doigts de textures et ma tête d’idées.

Le marché Saint Pierre.

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Des couleurs, des couleurs sur plusieurs mètres de long, des couleurs sur plusieurs mètres de haut, à chaque étage,  des motifs différents, des couleurs à perte de vue et à nous faire croire que la vie est ainsi faite, une juxtaposition de différences réunies sur un même étal qui finalement amènent une harmonie quasi parfaite. 

« Chocolat » vaste sujet de la semaine 39 du Projet 52.

Le chocolat, il y a encore 2 ans à peine, je n’aimais pas ça. Si, si ça existe.
Les gâteaux au chocolat, passe encore, mais les crèmes, les mousses, les glaces et les tablettes, sûrement pas.
Je ne partais pas à la chasse aux oeufs en chocolat à Pâques mais dévorais un paquet d’oeufs en sucre à la plae et à Noël, les boîtes de chocolats divers et variés offertes par les membres de la famille qui n’arrivaient pas à retenir que je n’aimais pas ça (quelle idée aussi 😉 ), faisait la part belle à mon frère qui pouvait se régaler doublement.
Mes péchés mignons étaient ailleurs, dans les glaces notamment, que je mangeais par deux chaque jour, été comme hiver ou presque, en cachette (j’exagère à peine).

Et puis je suis tombée enceinte et j’ai mangé un peu de chocolat juste parce que j’avais envie de grignoter et que j’avais ça sous la main et aussi parce que dans certaines écoles où j’étais remplaçante, il était de tradition d’apporter régulièrement des tablettes en salle des maîtresses (oui les maîtres existent mais sur ce coup là on peut bien l’emporter nom d’une pipe) histoire de tenir le coup. De fait, dans un moment de grand désespoir professionnel avec des enfants qui avaient dû m’achever (une journée comme une autre en somme 😉 ), j’avais cédé à la tentation, ou plutôt j’avais pris la seule nourriture disponible sur le moment pour combler mon stress, la fatigue, le vide et avoir une excuse pour ne pas me remettre au travail tout de suite après le repas du midi. Oui, car pour une hyper active comme moi, manger signifie obligation de faire une pause sans culpabiliser puisque c’est pour une bonne cause donc parfois je mange beaucoup. Et puis le chocolat, c’est bon pour le moral il paraît.
Et ma fois, à ce moment là, je n’avais pas trouvé ça si mauvais. Enfin, ne nous emballons pas, ce n’était pas l’extase non plus.

Puis je suis à nouveau tombée enceinte. Et je ne sais pas pourquoi, la grossesse à ses raisons que la raison ingnore n’est-ce pas, mais c’est venu, l’envie d’en acheter, mon petit carré de plaisir de temps à autre puis de plus en plus.

Mais attention, je ne joue pas dans n’importe quelle cour hein ;), je ne suis toujours pas fan de la mousse, la crème ou la glace au chocolat même si j’arrive à en manger et je ne trouve rien de spécial à la simple tablette au chocolat noir ou au lait, en revanche, la tablette de chocolat au lait éclat de caramel beurre salé, là, … je fonds !
Oui, je suis comme ça moi, je passe de rien du tout à la tablette avec option, pas d’intermédiaire, le luxe, directement. 

Du coup, nouvelle « passion » oblige, il a fallu acheter une boîte pour ranger l’objet, que dis-je les objets du délit.  Et c’est chose faite depuis seulement cette semaine avec une boîte qui est claire sur son contenu.

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La semaine 38 du Projet 52 et son thème « En verre » m’ont amenée à prendre cette photo au détour d’une rue.


Un lieu parisien, un lieu habillé de verre et de couleurs vives.
Je suis déjà passée par là même si ça fait bien longtemps que je n’ai pas flâné dans les rues de Paris malgré notre proximité avec la ville. Pourtant, je crois bien que je n’avais jamais remarqué ce bâtiment, dans un quartier agréable et presque bucolique bien que trop touristique à mon goût. Je passais par là pour tout autre chose, pour le travail à vrai dire, un achat à faire pour ma classe dans un magasin bien spécifique mais pour une fois, j’ai pris un peu le temps, profitant d’un trop rare moment où je n’avais pas les enfants, j’ai pris le temps et j’ai levé la tête, j’ai pris le temps et j’ai ouvert les yeux, un peu plus que d’habitude. Et je suis tombée sur ça.
Un bâtiment que vous connaissez peut-être ?

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Un bâtiment posé au pied de la butte Montmartre : la Halle Saint-Pierre. Vous avez certainement entendu parlé du Marché Saint-Pierre et bien la Halle Saint-Pierre est juste à côté. Un musée consacré à l’art brut dans une ancienne halle. Un musée qui a remplacé un marché, désormais, ce ne sont plus des légumes ou autres victuailles qui remplissent les paniers puis les ventres mais des oeuvres qui remplissent les yeux puis les cerveaux et même peut-être les coeurs. 
Je n’ai fait que passer, gardant à l’esprit mon devoir de la journée mais déjà l’extérieur m’a plu et il n’est pas impossible qu’un jour cet esprit trop focalisé sur le travail, la maison, les enfants,… mais également curieux et avide de nouveautés, s’ouvre un peu plus et décide de voir un peu plus loin que la façade.