Pour le thème de la semaine 7 du Projet 52, « noir et blanc », j’avoue avoir été peu inspirée, peut-être aussi parce que très prise par des tas de choses à faire et par les maladies hivernales qui ont essayé d’avoir raison de nous. Me poser n’est déjà pas mon fort mais alors ces derniers jours, c’était le pompom sur la Garonne comme disent certains. Du coup, je n’ai pas fait beaucoup de place à la détente, l’observation, la contemplation (à part celle de mon Caillou qui joue les Narcisse et adore être regardé 🙂 ), bref, à tout ce qui pourrait amener mon oeil à découvrir une image en lien avec le thème de la semaine.

Je suis donc en retard (d’une journée, on me pardonnera) et la photo a été faite rapidement, uniquement pour vous toucher deux mots d’une jolie petite marque que j’ai découverte peu avant la naissance de Caillou.
Voici donc « Noir et blanc ».

IMG_1764Un petit imagier « animaux de la ferme », un parmi tant d’autres imaginés par la marque Wee Gallery. Cet imagier se compose de 6 grandes cartes en carton épais au graphisme original et aux contrastes qui appellent l’oeil de bébé. D’un côté, l’animal blanc sur fond noir et de l’autre, le même animal noir sur fond blanc.
Je les adore !
Jolies, attrayantes, solides, respectueuses (encres non toxiques et carton recyclé), et aux usages multiples (regarder, nommer, comparer, raconter, …), elles ont tout pour (me) plaire.
Et les enfants ont l’air d’apprécier également (oui c’est quand même pour eux à la base 😉 ).

J’ai pensé à ces cartes pour le thème de la semaine car Marmouset aime beaucoup, en ce moment, les regarder, prononcer le nom de l’animal représenté avec plus ou moins de succès et retourner la carte en prenant un air surpris de voir ce même animal avec les couleurs inversées.
En gros, ça donne « onon ! », « ooooh aut onon! ».
Comment ça vous n’avez rien compris ? Faites un effort tout de même 😉 Sans rire, évidemment, en vrai, heureusement qu’on a le contexte car entre « onon »et « ounon », traduisez cochon et mouton, la nuance est mince 😉 et j’avoue être parfois un peu dépitée (mais sans le montrer bien sûr, je suis maîtresse en maternelle quand même alors j’ai appris à me satisfaire de peu, à chercher et trouver un mini progrès à chaque fois ou à faire semblant au moins 😉 )
Bref, toujours est-il, qu’ensuite, comme Marmouset sait que ce sont des images pour son frère, il recommence en les lui présentant une par une et on est reparti :
« onon ! « ,  « aut onon ! »

Et à ce moment là, j’avoue rester à l’écart et me délecter de voir mon grand jouer avec son frère et tenter de lui apprendre la vie et mon petit le regarder avec des yeux ébahis, ne comprenant pas bien ce qui se passe et encore moins ce qu’il dit mais absorbé néanmoins par les images présentées (Bon, et un peu plus tard, je murmure à nouveau à l’oreille de Caillou, le nom de chaque animal en cachette, histoire quand même qu’il ne garde pas en mémoire ces mots incompréhensibles pour qui ne pratique pas le langage de Marmouset 😉 ).

Une photo rapide, une photo peu intéressante visuellement, une photo peut-être un peu bâclée mais une photo reliée à un moment en famille comme j’aime à les conserver dans ma mémoire.

 

Vous pouvez trouvez les différents imagiers de cette marque sur le site de la boutique « Rêve de Pan ».

Et le Projet 52 continue avec pour cette semaine 6 le thème « Un film ».

J’aurais pu prendre en photo l’affiche d’un film du moment qu’il me plairait d’aller voir comme « Chocolat » ou « Joséphine s’arrondit », l’affiche d’un film qui m’a séduite il y a quelques mois ou il y a des années comme « Je suis à vous tout de suite » ou « My blueberry nights », celle d’un film qui m’a émue aux larmes ou fait rire à me rouler par terre comme « The Class » ou « Le Père-Noël est une ordure », celle d’un film de mes réalisateurs ou acteurs fétiches comme « Un air de famille » ou « Au bout du conte », celle d’un film qui s’est glissé dans un moment important de ma vie comme « Braveheart » ou encore les affiches de tous ces films français dont personne n’entend parler mais qui moi me fascinent à coup sûr comme « Lemmings » ou « Les blessures assassines ».

Mais non.

Parce qu’il y en a bien trop, parce que certains n’ont été qu’un moment d’extase éphémère dont je ne me rappelle peut-être même plus et parce que quand enfin je me rappelle de ce film qui m’avait touchée comme jamais, un autre me vient à l’esprit puis encore un autre et que cela ne s’arrête plus. Je ne pourrai jamais dire : celui-ci est mon préféré.

Alors, comme il a tout de même fallu choisir, j’ai misé sur une toute autre symbolique. En cette période de carnaval, la simple vue d’un masque a joué les madeleines de Proust dans mon esprit et cette photo est née.

IMG_1685Bon il se trouve que ce n’est pas un film mais une série en réalité m’enfin bon.
Alors alors, vous avez trouvé ?

ZORRO

Oui le montage peut paraître un peu grotesque mais je n’avais pas de cheval noir sous la main et Charaignée ayant refusé de faire le cheval, j’ai dû me débrouiller autrement 😉 Pour tout avouer, en principe, j’avais une photo de moi, petite, déguisée en ce personnage que j’adore, armée d’un pistolet, sur mon cheval de bois. Oui je sais Zorro n’a pas de pistolet mais à l’époque je ne m’encombrais pas de ce genre de détail et j’étais aussi dans ma période les indiens contre les cow-boy alors j’avais un pistolet (faut bien réinvestir), ah la bonne époque !
Bref, je pensais prendre en photo cette photo et le masque mais je n’ai pas réussi à la retrouver. 🙁

Alors pourquoi Zorro ?
Et bien pour la petite histoire, j’adorais regarder cette série avec mon papa lorsque j’étais petite. Cette série en noir et blanc que lui-même avait dû regarder plus jeune puisque datant de 1957 et diffusée et rediffusée de nombreuses années puis colorisée et rediffusée à nouveau et encore aujourd’hui.
Bref, je connais toujours le générique par coeur, les personnages, leur voix et les décors.
Aujourd’hui, mon papa regarde toujours et il a transmis le virus à mon neveu qui ne quitte plus l’écran des yeux à l’heure de Zorro lorsqu’il est en vacances ou week-end chez son pépère 😉 Et j’espère bien que la tradition perdurera et que Marmouset puis Caillou connaîtront à leur tour la joie d’entrer dans cet univers de cape et d’épée !

Pour la semaine 5 du Projet 52, pas de longs discours. Le thème hiver m’a inspiré cette photo.

Que dire ?
Parce que j’ai dû porter mon manteau d’hiver deux semaines depuis le début de la saison ; parce qu’en fait, il n’y a plus de saisons ma bonne dame ; parce que du coup, on a pu attendre les soldes pour les achats d’hiver ; parce que je n’ai pas eu besoin de rentrer mes plantes ; parce que Marmouset ne va peut-être pas savoir cette année ce que c’est qu’une luge et les plaisirs que cela procure ; parce qu’à la place il pourra aller au parc et cueillir des fleurs presque tous les week-end ; parce que cette année, l’hiver c’est plus souvent des rayons de soleil dans les pâquerettes que le souffle du vent dans les branches .

Pour cette quatrième semaine du projet 52 (pour ceux qui n’ont pas suivi, l’explication est ici), le thème était « J’y suis bien« .
J’ai cherché un certain temps : « où suis-je toujours bien ? ». Certainement dans la nature, avec des animaux, des arbres ou en randonnée mais tellement longtemps que je n’ai trouvé le temps de fouler des chemins caillouteux ou de me rouler dans l’herbe, donc pas de photo à faire.
J’ai alors cherché où nos petites araignées étaient toujours bien, à quel endroit Marmouset n’avait jamais été chagrin, à quel moment Caillou s’apaisait à coup sûr, …
Et un soir, en allant chercher Marmouset, l’Endroit m’est apparu comme une évidence et j’ai pris la fameuse photo.
IMG_1214Cela peut paraître étrange ou même paradoxal.
Mais pourtant, oui, c’est effectivement derrière ces barreaux que je suis bien.
Et d’une pierre deux coups (enfin même trois), les enfants aussi !
Ces barreaux sont ceux d’une porte, qui une fois franchie, m’apporte immédiatement un sentiment de bien-être, de joie et de liberté ! A vrai dire, sur mon chemin, avant même d’y arriver, rien que de penser à l’endroit caché derrière cette porte, je suis bien !
Mais quel est cet endroit merveilleux ?
C’est tout simplement l’entrée du groupement de résidences où vit l’assistante maternelle de Marmouset avec son mari : C. et P.

Alors attention, je parle de liberté, pas uniquement parce que cela me permet de me délester de mon Marmouset, non ! Chez son assistante maternelle, je trouve bien plus que ça, une liberté toute autre.
La liberté, outre celle d’avoir plus de temps pour moi, pour mon travail et maintenant pour Caillou, c’est avant tout le fait de me sentir entourée, de voir du monde, de me libérer quelques instants nécessaires de ma condition de mère pour avoir un contact avec d’autres adultes, de ne pas rester seule dans la dualité avec Marmouset ou avec Caillou, de papoter, de me confier, de faire des découvertes, … Parce derrière cette porte, il y a mon assistante maternelle, son mari qui l’accompagne au quotidien pour s’occuper des enfants mais aussi tout un monde, une sorte de mini village où tout le monde se connaît ou presque – d’autres assistantes maternelles et donc d’autres enfants avec lesquels Marmouset s’amuse dehors dès qu’il fait beau – un gardien surnommé par les enfants « Monsieur tracteur » parce qu’il sort les poubelles avec un super petit tracteur qui les fascinent et ne manque pas d’activer son klaxon pour les saluer à chaque passage – des mamies bienveillantes avec toujours un mot gentil pour chacun – des parents d’enfants qui ont été gardés chez C. et P. et qui, même des années après, viennent leur faire une bise chaque jour – des voisins qui viennent papoter quand le beau temps est là sur les bancs de l’aire de jeu en bas des immeubles, … une véritable communauté, une pointe d’humanité et de normalitude dans un monde parfois un peu fou !
Et pour moi, la vie qui règne dans cet espace est une liberté dont je peux jouir quotidiennement !
Alors j’en use et j’en abuse, comme je ne suis pas la dernière à venir chercher Marmouset, je profite, je reste avec C. et P. et avec tout ce petit monde, je papote, je lis une histoire aux enfants, je m’imprègne de leur innocence et de leur monde hors du temps, je m’apaise après une journée parfois difficile à m’occuper d’un Caillou en pleurs ou qui aura peu dormi, j’apprends sur mon Marmouset en particulier et sur les enfants en bas âge en général, et je communique avec des gens que j’oserais presque si je me le permettais, appeler « amis ». Chez C. et P., je trouve comme une deuxième famille. J’ai une famille et elle m’est chère mais, bien que je l’ai très régulièrement au téléphone, elle n’est pas à proximité alors je ne la vois pas si souvent. C. et P., je les vois tous les jours de la semaine et j’ai l’âge d’être leur fille alors j’aime rester de longues minutes chez eux à discuter comme je le ferais avec mes propres parents. Leur bienveillance m’est précieuse et n’est pas dirigée que vers Marmouset, j’en ressens moi-même pleinement les bénéfices.
Avec Paparaignée, nous mesurons chaque jour la chance que nous avons de les avoir rencontrés, d’avoir pu leur confier Marmouset et bientôt Caillou également. Ils s’occupent à merveille des enfants, et ont à coeur de leur offrir le meilleur sur tous les plans, mais  ils font aussi le bonheur de leurs parents qui peuvent compter sur eux dans tous les moments de leur vie. Ils n’agissent pas comme des nounous, ils agissent comme des parents pour nous, des grands-parents pour nos enfants ! Ils ont été aux petits soins durant ma grossesse. Ils ont veillé sur Marmouset à ma place lorsqu’à la fin j ‘avais des difficultés à rester vigilante et alerte dans ses moments de jeux et de course devant leur résidence. Ils ont gardé Marmouset lorsque je suis allée à la maternité pour accueillir Caillou et lui ont ainsi permis de ne pas être trop perturbé par l’arrivée de son frère. Ils l’ont ramené chaque soir jusque chez nous lorsque les premiers jours, j’avais encore des difficultés à me déplacer et que Caillou et moi nous apprivoisions encore.

J’Y SUIS BIEN !
Et Marmouset et Caillou aussi.
Emmener Marmouset chez son assistante maternelle, c’est aussi pouvoir lui offrir des amis, des activités différentes de la maison, une attention toute particulière et un jardin secret, une autre manière d’appréhender le monde et d’acquérir les gestes du quotidien. Cela m’offre un autre regard sur lui qui va parfois me permettre de voir ce que je n’aurais peut-être pas remarqué !
Quant à Caillou, à peine posé dans les bras de C., il l’inonde de sourires ou s’endort en toute sérénité ! Il n’y est pas encore gardé, il le sera en septembre et je n’ai aucune inquiétude sur son adaptation.

Il y a peu, c’était l’anniversaire de C. Alors il paraît que l’âge des femmes ne se dit pas, j’ai toujours trouvé ça ridicule comme si on devait en avoir honte ! Et bien, moi je dis qu’on peut le dire et encore plus quand à 60 ans, on a une pêche inébranlable, une constante bienveillance et une patience à toute épreuve, parce que franchement, moi qui ait la moitié de son âge, je n’aurai sûrement pas toutes ses qualités dans 30 ans (en fait il y en a même que je n’ai peut-être déjà plus ou pas 😉 ).
J’aurais voulu trouver le cadeau qui nous aurait permis de  lui donner autant que ce qu’elle nous donne mais il n’existe pas un tel cadeau, alors je me suis contentée d’un petit cadeau, d’un joli bouquet et si un jour elle lit ce texte, j’ajoute un immense merci en espérant qu’il soit aussi gros que ce qu’elle nous apporte quotidiennement.

Pour la troisième semaine du projet 52, lancé par Milie du blog C’est quoi ce bruit,  j’ai été tout de suite inspirée. Voici donc, sans plus attendre la photo que j’ai choisie pour le thème « quotidien ».0E0A6473Alors, je vous arrête tout de suite, non ce n’est pas l’un de mes seins, je sais que la grossesse peut engendrer des modifications hormonales mais de là à avoir autant de poils que le Charaignée, faut pas pousser non plus 😉
Mon sein est bien là mais habilement caché par un petit Caillou qui le tète. Un Caillou qui ne l’est pas tant que ça finalement.
Cette photo ne date pas de cette semaine, elle a été prise entre Noël et nouvel an et je n’en suis pas l’auteure puisque c’est mon beau-père qui l’a prise. Je l’aime particulièrement, je la trouve apaisante et elle m’est tout de suite apparue comme évidente pour illustrer le thème de la semaine.

Car avec l’arrivée de Caillou le 30 novembre dernier, mon quotidien est constitué de couches, de repas à préparer, de lessives, de promenades mais il y a une chose qui l’alimente plus que tout le reste, une chose que je fais jour et nuit de nombreuses fois (d’ailleurs au moment où j’écris cet article, je fais aussi cette chose), une chose à laquelle je tiens beaucoup et que j’aime malgré les petits obstacles que j’ai pu rencontrer : donner le sein ! Un moment d’apaisement, un contact different avec son bébé, un sentiment d’attachement particulier, je ne sais pas trop mais en tout cas un moment agréable pour moi comme pour lui et que j’avais déjà expérimenté durant 15 mois avec Marmouset.
Au mois de mai dernier, j’avais définitivement troqué le néné contre le biberon et ce ne fut pas sans une petite pointe de tristesse. J’aurais pu continuer mais il était temps, j’étais enceinte, je ne souhaitais pas pratiquer le co-allaitement et je voulais prendre le temps pour que l’arrêt du sein ne coïncide pas pour Marmouset avec l’arrivée de son petit frère. Mais le sevrage s’est fait bien plus rapidement que je n’aurais cru, il faut dire qu’avec la grossesse et les modifications qu’elle engendre, Marmouset commençait à me regarder d’un air « c’est quoi cette arnaque, ce qui sort des seins, c’est plus ce que c’était ! », et moi de penser « et encore si tu savais ce qui va sortir du ventre dans 7 mois » 😉
Alors, une pointe de tristesse certes mais empreinte de l’excitation de démarrer un peu plus tard une nouvelle aventure lactée faite de tellement de réjouissances.

La semaine dernière, je vous parlais ici de ma participation au « Projet 52 » lancé par la blogueuse Milie. En cette deuxième semaine, le thème est « Lire ».

Avant de vous dévoiler la photo choisie, une petite tranche de vie s’impose.
Depuis quelques mois je dirais, Marmouset est devenu passionné par sa bibliothèque. Il a décidé d’y piocher régulièrement et de choisir lui-même ses lectures du soir.
Cela a commencé par le célèbre album, bien connu de plusieurs générations maintenant, Les trois ours de Byron Barton, qu’il a fallu lire et relire à en devenir fou. J’ai d’ailleurs bien cru que ça allait être l’unique livre de sa vie, il ne voulait que celui-là, plusieurs fois par jour et sept jours sur sept et nous l’avons rapidement connu par coeur. Il me semble même que ma voix et celle de Papa ours ne faisait plus qu’une à un moment donné et que « juste bien » était devenue mon expression favorite (« pâtes chaud maman », « non elles sont juste bien chéri »). Bref, je n’étais pas loin de l’overdose.
Mais Marmouset a finalement décidé d’élargir ses horizons avant que je ne me mette à devenir hystérique à chaque rencontre avec une petite fille blonde et bouclée ou un ours (quoique mes rencontres avec des ours se font rares).
Il s’est ensuite pris de passion pour Les trois petits cochons (version Les trois petits pourceaux), puis ce fut au tour de La chèvre et les sept biquets. Un nouvel album arrivait dès que le précédent était plus ou moins connu par coeur.
Et puis, il y a deux semaines, il a découvert dans sa bibliothèque, alimentée par mes soins au gré des vide-grenier et des coups de coeur en librairie jeunesse, trois albums de la même collection, mettant en scène un même personnage principal : Spot.
Spot, qui c’est ça ? C’est un petit chien jaune, datant des années 80, créé par l’anglais Eric Hill et qui à chacune de ses aventures, découvre et apprend de nouvelles choses. Quand j’étais petite, ma maman me faisait régulièrement fréquenter la bibliothèque municipale et c’est à ce moment que j’ai découvert Spot. Ce qui me plaisait avant tout dans ces albums, c’était la fenêtre à soulever à chaque page  pour découvrir des éléments cachés de l’histoire, une histoire simple, facile pour les premières lectures seul, et un tantinet pédagogique pour certains albums (nombres, couleurs, animaux de la ferme, positions,…). Alors quand j’en ai retrouvé un en vide-grenier, la nostalgie a fait son petit effet et j’ai bondi sur cette petite madeleine de Proust, puis un jour, un autre et encore un autre. Je ne savais pas si ça plairait à Marmouset, mais je compte bien agrandir notre collection car il semble conquis, me réclamant « Pote » tous les jours et s’étant mis à « lire » ou plutôt raconter seul depuis leur découverte. Il semblerait que chez lui aussi, la petite fenêtre à soulever fasse son petit effet 🙂

IMG_1078« Pote » fait à présent parti de notre quotidien, et deviendra peut-être aussi une petite madeleine de Proust un jour pour Marmouset !

L’année dernière, au travers de certains de mes blogs favoris, j’ai suivi le fameux « Projet 52 » lancé par Milie du blog C’est quoi ce bruit.
Et j’ai trouvé ça drôlement sympa, un petit projet qui donne à voir des tranches de vie et de jolies photos, un projet qui permet de partager des découvertes, des souvenirs, des sourires, des petits bonheurs quotidiens, des joies et des peines, …  un projet qui apporte de la fraîcheur, une petite pause dans la journée, et plein de petites émotions !
Toujours fort de son succès, le projet reprend en 2016. Alors cette année, c’est décidé, je me lance aussi et j’y participe pour sa troisième édition.

Le projet 52, quesako ?
projet-52-milie-logo-300
L’idée est de faire une photo par semaine pendant une année en suivant un thème donné chaque semaine. Simple comme bonjour non ?
On poste la photo sur son blog ou sur Instagram et on peut l’agrémenter si on le souhaite de quelques mots ou d’un article complet pourquoi pas.

Et voici la liste des thèmes de cette année.
projet-52-2016-themes-700

Allez, c’est parti, j’espère réussir à m’y tenir hein ! Et ça commence mal, je suis déjà en retard (bon de quelques minutes seulement, ouf, l’honneur est sauf).

Donc le thème de la semaine dernière, première semaine de l’année, c’était « Enjoy ! ».

J’aurais pu vous montrer les sourires quotidiens de Marmouset, j’en ai à la pelle dans les photos de mon téléphone, des sourires charmeurs, des sourires coquins, des sourires joyeux, … ils se déclinent sous toutes les formes 😉 ou ceux de Caillou, les sourires aux anges après la tétée ou dans le sommeil, et les vrais, ses premiers, quand il nous regarde vraiment et qu’il essaie de nous rendre les nôtres :). Mais, je n’aurais pas su quelle photo choisir ou quel sourire immortaliser, ils sont nombreux, parfois furtifs et tellement plus beaux en vrai que sur papier (ou sur écran devrais-je dire).
Alors la photo de la semaine 1, la voici.
IMG_1009Je sens déjà les rires moqueurs ou les regards interrogatifs. Ben oui, cette photo, je l’ai prise vendredi dernier et moi quand je vois ça au détour d’une rue, dans ma ville qui est une grande ville quand même, (une ville ou passe le métro et où il n’y a pas de ferme vous voyez donc vraiment une ville quoi) et bien ça me fait plaisir, je souris et je suis guillerette pour la journée. Oui, il m’en faut peu (et tant mieux) et non je ne suis pas une de ces citadines qui pense que le poisson a une forme de bâtonnet (si si je vous jure, le poisson le vrai c’est pas ça ;)) et qui n’a jamais vu une vache autrement que dans L’amour est dans le pré ;), je viens de la campagne quand même hein. Juste, j’aime les vaches et les poules (et aussi L’amour est dans le pré en fait) et plein d’autres animaux de la ferme.
Et lorsque j’ai vu cet animal, perché devant un immeuble, j’ai eu un temps d’arrêt, j’ai affiché un large sourire, j’ai pris quelques secondes pour observer presque avec béatitude la bête, j’ai pensé à mon fils qui adore les poules, enfin les « cotcot » comme il dit, je me suis empressée d’envoyer une photo à mon mari et pour finir j’ai fredonné « Une poule sur un mur » tout le long du chemin (en me disant que la chansonnette prenait là tout son sens et je n’en étais pas peu fière).

Voilà, vous allez vous dire que je suis certainement presque aussi « perchée » que la poule mais « Enjoy », cette semaine, ce sera ça !

A la semaine prochaine pour la suite du défi.
Et si vous aussi, vous y participez, n’hésitez pas à me montrer votre photo ou le lien de votre article.