Vous cherchez une activité simple, rapide, qui vous prendra juste quelques secondes de préparation, très peu de matériel et qui va épater vos kids, et bien oui c’est possible, la voici, la voilà : la pâte folle ! Une une pâte un peu magique qui fascinera les petits comme les plus grands et sera l’occasion d’une expérience sensorielle particulière.

Matériel : 
– 1 récipient (genre un petit tupper)
– de la Maïzena
– de l’eau
– éventuellement un colorant alimentaire
IMG_0963Recette :
Verser environ un volume d’eau sur 4 volumes de Maïzena jusqu’à ce que le mélange commence à se solidifier. Le but est d’obtenir une pâte qui va avoir une double propriété : molle si on y plonge doucement le doigt, dure comme de la pierre si on la frappe rapidement. Toute douce et solide si on l’effleure, elle coule entre les doigts si on la prend en main. On peut donc ensuite la tripoter, la manipuler, et patouiller à souhait !

Avantages :
La recette est facile est rapide.
La pâte est comestible.
Le nettoyage est facile puisque plus on ajoute d’eau, plus la pâte fond et devient liquide jusqu’à disparaître. Elle ne colle pas, ne sèche pas, un coup de chiffon humide fait tout disparaître en un clin d’oeil.
L’activité peut satisfaire les plus petits et leurs envies de « patouiller », de transvaser si on leur donne plusieurs récipients, d’expérimenter différentes textures mais aussi les plus grands, avides d’expériences scientifiques ou de magie 😉
Ici, passée l’expérience sensorielle amusante, ça s’est rapidement transformé en grand n’importe quoi avec un Marmouset qui a voulu ajouter plein d’eau, transvaser encore et encore avec différentes cuillères, il y en avait un peu partout mais qu’est-ce qu’il s’est amusé 😉
IMG_0978 IMG_0980Envie de vous lancer ? Foncez et n’hésitez pas à partager votre expérience de l’activité sur la page facebook !

C’est les vacances, Marmouset est à la maison 24h sur 24, il faut donc l’occuper constamment ! Qui plus est, depuis que Marmouset a un petit frère, il joue un petit peu moins seul et demande un peu plus de présence de notre part. Ben voui, papa et maman s’occupent de Caillou alors il veut aussi sa part, et chaque seconde d’inattention (genre Paparaignée en train de mettre à jour je ne sais quoi sur ses innombrables consoles ou mamaraignée en train de terminer un article du blog discrètement sur son téléphone) est propice à la bêtise.
S’il est bien occupé, c’est un ange ! Mais à cet âge là, comme vous le savez, une activité dure en moyenne 10 minutes et encore je compte super large (ou si ce n’est pas le cas chez vous, je vous déteste 😉 quelle chance !). On a donc intérêt à en avoir une tripotée en stock !

Parmi les activités préférées de Marmouset, la peinture ! Celle-ci peut durer très longtemps et être un véritable carnage au passage. Il ne se passe pas une journée sans qu’il ne dégaine son tablier en criant « peinture », enfin, en criant un mot qui ressemble vaguement à peinture mais qui en a tout son sens.
Il se trouve que l’année dernière, à cette même époque de Noël, l’une de mes supers soeurs avait préparé une activité pour occuper tout le monde après le traditionnel repas familial : de la peinture sur porcelaine. Chacun avait un petit bol, un peu de peinture et pouvait peindre à sa guise dessus puis repartir ainsi avec sa petite oeuvre personnalisée à l’issue de la journée. Nous n’étions pas présent à ce repas car nous étions dans la famille de Paparaignée mais ma soeur avait pris soin de nous faire parvenir 4 bols et la peinture adéquate.
Je n’ai honteusement jamais pris le temps de m’yatteler bien que l’idée me plaisait. Finalement, grand bien m’en a pris puisqu’un an après, alors qu’il me faut désormais trouver une activité à la minute, celle-ci tombe à pic. Et en plus, Marmouset peut tenir un pinceau à présent ! J’ai donc ressorti les précieux bols et la peinture mis de côté et c’est parti. Deux bols pour Marmouset, un pour Paparaignée et un pour moi, toute la famille ou presque s’y est donc mise.IMG_0895


Marmouset sait utiliser un pinceau gribouiller comme un acharné avec un pinceau. J’ai donc décidé de lui présenter d’autres outils afin que ce soit moins catastrophique que prévu, enfin c’était l’idée en tout cas. Un coton-tige pour le premier bol, une petite éponge pour le deuxième. On varie les plaisirs et on teste la matière différemment. Ceux qui connaissent le métier, vous sentez l’instit en puissance là hein ? 😉
« Allez Marmouset, regarde, tu trempes le coton-tige, tu le lèves et hop tu le poses, et tu recommences, hop, hop  » (compétence : maîtriser le geste poser/lever, motricité fine, le point…) « et pour l’éponge tu tamponnes tu vois, hop, hop ». Et Marmouset de répéter « hop, hop » très consciencieusement  à chaque fois qu’il applique le coton-tige sur le bol sans réussir à faire le moindre point bien entendu. Appuyant trop fort et donc glissant sur la surface, il a surtout fait apparaître de magnifiques gribouillages (oui mais le geste est là hein et l’envie et le plaisir surtout).
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Le pire étant que ses bols sont bien plus beaux que les nôtres, on dirait que c’est fait exprès, le genre de truc qui se vend à prix d’or sur les marchés de créateurs. Si, si chaque pièce est unique Madame, fait à la main, chaque trait est pensé et ajusté, … Voilà, voilà.

Je ne vous passe pas la remarque magnifique de Paparaignée, super fier de lui à l’issue de sa création, parce que ce serait se priver d’un détail hautement essentiel : « Regarde sur mon bol, j’ai réussi quand même à placer les boutons de la manette de la Playstation ! »
Voilà voilà. On sent le geek en puissance (ou le gars complètement atteint qui a trop joué aux jeux vidéo 😉 ). Que répondre à cela…

IMG_0896Pour terminer, quelques informations essentielles cette fois. Si on déborde ou si on veut faire une petite modification, pas de souci, on frotte avec un essuie-tout ou chiffon humide et on recommence. Lorsque l’on est satisfait de son ouvrage, un petit tour dans le four, 35 minutes à 150° et le tout est fixé à jamais. On peut même les mettre au lave-vaisselle.IMG_0762

Sympa non ?

Le déménagement, ce n’est pas pour maintenant. Et finalement, notre trois pièces, on l’aime vraiment bien en fait et on ne le quittera probablement que pour le projet de nos rêves (donc pas tout de suite). Mais avec l’arrivée de notre nouvelle petite araignée, il a fallu composer différemment avec notre intérieur. Pour le moment, Caillou a intégré notre chambre mais dans quelques semaines, mois tout au plus, il rejoindra Marmouset dans la sienne.

Il y a encore quelques temps, la chambre de Marmouset, c’était ça.
IMG_20150930_163808IMG_20150930_163828Un nouveau lit, une petite réorganisation des différents espaces et quelques ajustements déco plus tard, voici à présent la chambre des garçons. Et même si, au gré des envies, des idées, des découvertes, des bricolages (et des bêtises) cette pièce sera en perpétuel mouvement, on voit ainsi qu’une petite douzaine de m2 pour loger deux monstrouilles en devenir, c’est possible !
IMG_0485La chambre est plus ou moins divisée en 3 espaces : l’espace détente, l’espace dressing et l’espace jeu mais dans un souci de gain de place, ces « coins » s’entremêlent » tout de même et certains meubles, ou recoins abritent une double fonction !
En parlant de meubles, la plupart ont été chinés ça et là, nettoyés, poncés, modifiés et/ou repeints dans des tons taupe et anis.

L’espace « détente » : lecture, dodo, câlins
Les deux lits des garçons.
Pour Caillou, un lit bébé acheté sur Leboncoin, agrémenté d’un tour de lit Petit Pan.
Pour Marmouset, un lit légèrement plus grand, dont on pourra enlever les barreaux le moment venu pour le transformer en lit junior. Et plus de turbulette, Marmouset a une couette ! Comme papa et maman et il n’en est pas peu fier !
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Lit Pic Epeiche / Lit évolutif Charles de Pinolino / Housse de couette Ferm Living

Au fond, un tapis et deux coussins, entre la bibliothèque et la petite table de chevet de Marmouset. Un coin sous la fenêtre, lumineux et légèrement caché, pour des petits moments à faire des câlins, à lire des histoires aux doudous, à faire des puzzles ou jouer aux cubes qui remplissent les tiroirs.
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Comme une grande partie des meubles, les touches décos et les jouets sont pour beaucoup made in vide-greniers, mes coups de coeur vintage, essentiellement Fisher Price et Educalux et avec lesquels, à ma grande joie, Marmouset prend énormément de plaisir à jouer ! IMG_0499bis IMG_0502bis IMG_0504bis

Mobile Educalux
Tapis Ferm Living / Coussins de sol Castorama
Affiche originale Fisher Price / Cheval avec calèche et tour-culbuto Educalux

L’espace « dressing » : change, habillement, linge
Dans cet espace, le plus de cette pièce : le placard intégré double et profond, un côté pour Marmouset, un côté pour Caillou et un immense gain de place pour tout le monde. Vêtements, chaussures, lit pliant, cosy, couches lavables, moyens de portage, tapis de jeux, linge de lit, … tout y rentre !
Et juste à côté, une table à langer, que dis-je LA table à langer. Un meuble que nous avions avant, quelques planches, des outils et un grand-père ingénieux et bricoleur, mélangez le tout et vous obtenez une table à langer made in « Mon papa » avec porte-manteaux sur un côté, étagère amovible de l’autre et le tout bien fixé.
IMG_0487  Et il reste même de la place pour des jouets, encore et toujours des jouets !IMG_0487modif

L’espace « jeu » : cuisine, voitures, poupées, construction, musique …
Un grand tapis, des jouets cachés un peu partout (placards, coffre, boîtes sous les lits) et quelques images de jeux vidéos encadrées (on sent le Paparaignée geek) pour un espace où ranger/déranger pendant (presque) des heures est un vrai plaisir.

IMG_0494bisCuisine maison à retrouver ici / Coffre à jouet trouvé dans la rue / Tapis IkéaIMG_0510bis    Garage et ferme Fisher Price

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Coin « musique » dans le meuble de la table à langer.
Cheval en bois et poussette chinés et remis à neuf. 

La couverture bai jia bei de Caillou est enfin terminée !
Vous avez pu suivre les cinq premières étapes dans les deux articles précédents : ici et ici.
Voici maintenant la phase finale.

Sixième étape : la pose de la doublure
Avant la pose de la doublure, j’ai dans un premier temps effectué un point zigzag tout le long de la couverture pour éviter que les tissus ne s’effilochent. Même s’il y a peu de risque, on n’est jamais trop prudent.
IMG_20151121_220205Pour la doublure, j’ai commandé du tissu polaire. A la base j’avais pensé au minkee mais il se trouve que l’enseigne chez qui je voulais commander n’en faisait pas. Par ailleurs, en me renseignant sur le net, j’ai cru comprendre que le minkee était plus difficile à coudre et comme ma machine me fait des caprices lorsqu’il y a de l’épaisseur, je n’ai pas voulu prendre de risque. Le polaire a d’ailleurs beaucoup d’autres avantages : il ne s’effiloche pas, est facile d’entretien et n’est pas très cher par rapport au minkee.
Nous avons choisi un polaire bleu jean.
Lorsque je l’ai reçu, je l’ai dans un premier temps lavé. Le polaire ne rétrécit pas au lavage et sèche en un temps record (encore des avantages) !
Puis, j’ai épinglé l’assemblage de tissus sur le polaire : endroit contre endroit. J’ai placé les épingles régulièrement sur les quatre côtés en veillant à ce que tout soit bien tendu.
Ce fut un peu long mais assez simple. La seule difficulté a été pour moi de différencier l’endroit de l’envers du tissu polaire.
Ce n’est finalement peut-être pas si important mais quoi qu’il en soit, j’ai trouvé de l’aide sur ce site ainsi que d’excellents conseils pour la couture de cette matière.
Cela m’a permis de coudre sans aucun souci et très rapidement. Ma machine n’est peut-être pas si capricieuse en fin de compte si on sait comment l’apprivoiser, c’est-à-dire quel fil ou quelle aiguille utiliser, …. Pour le polaire, j’ai donc appris qu’il fallait :
– une aiguille taille 80/12
– du fil 100 % polyester (j’avais pris soin de commander le fil conseillé sur le site lors de l’achat du tissu)
– un point pas trop serré
– un ajustement de la tension comme pour tout tissu
J’ai d’abord fait un essai sur une chute de tissu, la couture arrière était pleine de bouclettes, de fils emmêlés. La règle est simple, si j’ai bien compris : fil qui casse = trop de tension, fil qui fait des bouclettes à l’arrière = pas assez de tension. Nouvel essai en augmentant un peu la tension de la machine  et cette fois couture impeccable 🙂

Il m’a donc suffit de piquer à la machine tout le long de la couverture en pensant bien à laisser une ouverture, de la taille de la main, à un endroit, pour pouvoir la retourner à la fin. Et tadammmmmm !
IMG_20151122_133137bisOui je suis cruelle, sur cette photo, j’ai noirci le prénom brodé sur l’un des tissus pour préserver le suspense. Encore un peu de patience ! 

Lorsque la couverture est retournée, il faut fermer l’ouverture avec un point invisible. C’est assez simple. J’ai suivi cette vidéo pour ce faire. Voici ce que ça donne en image.
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La couverture est terminée ! Une couverture d’environ 1m30 sur 1m30 qui mêle les époques et les générations, les motifs et les couleurs, les pays/continents/villes (Mexique, Afrique, Tahiti, Martinique, Angleterre, France), une couverture chargée de belles histoires (t-shirt préféré, pantalon qui a voyagé et gravi des montagnes, morceau de landau, tipi d’enfant, costume de danse…) et de bons voeux, en un mot tout un symbole !  Caillou peut maintenant faire son entrée parmi nous sous la protection de tous (oui il serait temps là, il reste deux semaines et maman va bientôt céder sous son propre poids).
Je remercie tous ceux qui ont pu contribuer à ce projet, qui ont suivi son avancée, m’ont encouragée, … grâce à vous, nous allons accueillir très bientôt ce petit garçon, aussi sereinement que possible !

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Alors, qui va repérer son carré de tissu ?

Vous avez suivi la première partie du projet Bai jia bei avec la préparation des tissus ici, place à la couture maintenant !

Quatrième étape : le pré-assemblage
J’ai récolté 64 morceaux de tissus ce qui me permettra de réaliser une couverture carrée de 8 morceaux sur 8. Avant de démarrer la couture, il est préférable de disposer tous les tissus au sol pour avoir une visualisation de la couverture finale. Cela va permettre de ne pas se retrouver avec un déséquilibre au niveau des coloris, des motifs, … que l’on risque d’avoir si on fait la couture en prenant les carrés au hasard.

IMG_20151113_223049Une fois ce travail fait et une petite photo prise si on a un doute par la suite, la couture va pouvoir réellement commencer.

Cinquième étape : la couture
Il suffit de coudre les carrés ensemble un à un pour former des lignes puis d’assembler chaque ligne ensuite. La couture se fait toujours endroit sur endroit. Pour que toutes mes coutures soient identiques, j’ai utilisé comme repère le bord du pied de la machine. Le bord du pied suit le bord des tissus à assembler, cela m’a permis de faire des coutures régulières toujours à 1 cm du bord.

image(1)

Avec un gros bidon, on est plus éloigné de la table mais ça fonctionne quand même 🙂

IMG_20151114_164008 image(5) image(3) 
Une fois toutes les bandes constituées, il faut repasser le tissu qui dépasse au niveau des coutures pour l’aplatir de part et d’autre de la couture.

Ensuite, on coud les lignes entre elles, toujours endroit sur endroit, en ayant pris soin de bien épingler au préalable pour que les coutures déjà faites concordent bien et ne bougent pas au moment d’utiliser la machine.
Si vous avez un Marmouset qui décide que c’est l’heure de câliner, c’est certes peu pratique mais ça reste faisable quand même. La preuve en image.
IMG_20151115_092934Une fois toutes les lignes assemblées, le plus gros du travail est fait. On repasse à nouveau le tout pour aplatir les coutures.
C’est à ce moment que l’on peut commander le tissu pour la doublure, polaire ou minkee par exemple. On peut aussi le commander avant si on a bien calculé les mesures. Il suffit de choisir un tissu aux dimensions légèrement supérieures à celles de la couverture pour avoir un peu de marge au cas où.

Rendez-vous à l’étape finale lorsque j’aurai reçu la doublure polaire commandée il y a peu.

 

Il y a plus d’un mois, je vous faisais partager un petit projet qui me tenait à coeur : confectionner une couverture de naissance pour Caillou, selon la tradition chinoise du Bai jia bei. Et pour réaliser ce projet, je faisais appel à vous au travers de cet article, vous permettant, dans un même temps, d’en savoir un peu plus sur cette jolie tradition. Aujourd’hui, je tiens à vous remercier d’avoir répondu présent et de m’avoir accompagnée dans ce projet car, grâce à vous, il est en train de prendre forme.IMG_20151002_195748J’ai en effet récupéré progressivement les tissus et les gentils voeux de toutes les personnes désireuses de participer. Ce fut un réel bonheur que celui de me rendre à ma boîte aux lettres chaque jour, dans l’excitation de savoir ce que j’allais y trouver. Toutes ces couleurs, ces motifs, ces textures différentes me ravissaient à coup sûr.
La semaine dernière, après une belle récolte de 64 morceaux de tissu, je me suis donc mise au travail.

  • Première étape : le lavage
    Dans un premier temps, il est nécessaire de laver tous les tissus, avant toute autre action et ce pour une seule chose : prévenir un éventuel rétrécissement. Peu importe ce que vous souhaitez coudre, il faut toujours laver avant. Si vous lavez après couture et que certains tissus rétrécissent, vous risquez d’avoir des surprises.
    Ici, une simple machine à 40° avec mes vêtements habituels pour compléter. J’avoue avoir tremblé devant ma machine, espérant que les tissus, tous plus colorés les uns que les autres, ne déteignent pas. J’ai donc pris soin de disposer une lingette (de celles qui permettent de mélanger toutes les couleurs comme dans la pub) dans le tambour de ma machine et j’ai bien fait. Aucun souci sur mes tissus mais une lingette bien foncée.

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  • Deuxième étape : le repassage
    Pas de grand discours, jusque là, c’est assez simple et finalement assez rapide.

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  • Troisième étape : le calibrage et la découpe
    Là, non pas que ce soit compliqué mais c’est assez rébarbatif et ça peut être long selon le nombre de tissus que vous avez. Une crampe à la main est vite arrivée.
    Il faut d’abord classer les tissus repassés pour trouver le plus petit et selon les mesures du plus petit, on va pouvoir décider de la taille finale de chaque carré. J’avais demandé des carrés de 20 cm sur 20 cm au minimum, le plus petit était légèrement au-dessus de 18 cm après lavage, j’ai donc choisi de recouper tous les tissus sur une base de 18 cm.
    J’ai tracé et découpé un carré correspondant à cette mesure dans du carton (une boîte de céréales vide a fait l’affaire). Puis, j’ai utilisé ce gabarit sur chaque tissu en en faisant le contour avec un stylo. Enfin, il a fallu tout découper minutieusement.

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J’ai gardé des chutes de tissus et j’ai agrafé ces chutes à chaque carte, mot, voeu envoyé. J’ai aussi entré dans un tableur, le nom de chaque bonne fée, leur lien avec moi ou Paparaignée, et la description du ou des tissus associés. Ainsi, il sera plus facile pour Caillou, plus tard, en ouvrant sa petit valise à voeux, de jouer à retrouver le propriétaire de chaque carré et donc de connaître « l’histoire » racontée par sa couverture. Certains avaient d’ailleurs déjà eu l’idée de personnaliser leur carte avec leur tissu, ce qui était une chouette idée.
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Il vous tarde de continuer à voir l’avancement de la couverture. Alors pour la deuxième partie, c’est ici .

Dans cet article écrit précédemment, je vous parlais de notre petit berceau, acquis pour les premiers dodos de Marmouset. Pour Caillou, ce même berceau a revêtu un nouvel habillage dont je vais tenter de vous donner toutes les ficelles pour sa réalisation.IMG_20151027_162153

Le matériel
Pour réaliser un demi-tour de berceau similaire, vous aurez donc besoin de :
– 2 tissus différents
– de la ouatine de l’épaisseur que vous souhaitez (ici je l’ai prise fine, environ 1cm d’épaisseur me disant que je doublerais si cela ne me convenait pas)
– de la vlieseline (intissé thermocollant blanc)
– du biais replié, (ici noir en taille S soit 2 cm de largeur)
– du ruban d’une ou plusieurs couleurs, (ici du satin 6 mm bleu marine et bleu clair)
Pour le drap housse :
– le tissu déjà utilisé auparavant
– de l’élastique, trouvable dans n’importe quel supermarché au rayon couture

Et en vrac, un peu de matos pour l’assemblage et la couture quand même : des épingles ; une bonne machine à coudre ; du fil, du papier, un crayon et du scotch pour le patron ; des ciseaux de couture ; un mètre ruban ; une craie à tissu (pas indispensable non plus) ; un fer à repasser …

Ne pouvant guère me déplacer trop, j’ai fait ma petite commande de matériel sur le net et pour le tissu, outre le morceau offert, j’ai trouvé le bleu dans la partie vêtement du dépôt vente en bas de chez moi. Comme quoi, pas besoin d’aller bien loin.

La réalisation
Voici les étapes de réalisation, en espérant ne rien omettre.

  • Lavage des tissus. Ben oui, on n’y pense pas forcément mais lorsque par la suite, on veut laver le tour de berceau, si les tissus n’ont jamais été lavés, ils peuvent rétrécir et ça peut donc poser problème.
  • Dessin du patron. Pour réaliser le patron du demi-tour de lit, il faut bien évidemment prendre au préalable les mesures du berceau avec le mètre ruban. La hauteur, du fond du berceau jusqu’en haut, et la longueur, selon si vous souhaitez faire un tour complet ou un demi-tour. Ce n’est pas flagrant sur l’image, mais le demi-tour réalisé ici est en fait un peu plus grand que la moitié du tour du berceau. Il est nécessaire de prendre une petite marge dans les mesures car il faut compter la couture.
    Ensuite on dessinera le rectangle avec les mesures obtenues sur une grande feuille de papier (ou en scotchant plusieurs feuilles entre elles). J’ai voulu dessiner une forme plus arrondie sur les côtés mais on peut laisser droit.
  • Découpe du tissu. On place le patron tour à tour sur les deux tissus que l’on souhaite utiliser (on peut aussi faire tout de la même couleur) et on fait le contour avec une craie à tissu (ou un stylo quelconque) puis on découpe.
  • Préparation des appliqués. Les appliqués, ce sont des motifs décoratifs que l’on va coudre au tissu. Pour cela, pas besoin de long discours, il suffit de suivre cette vidéo très bien réalisée. Le net est une mine d’or pour connaître rapidement une technique et c’est la principale source de mon apprentissage en matière de couture. Pour les motifs, il vaut mieux faire simple quand on n’a jamais pratiqué. J’ai donc choisi des étoiles et un chat, je ne me suis pas embêtée à les dessiner, je les ai imprimés à la taille que je souhaitais. Je les ai découpés puis j’ai suivi les instructions de la vidéo.

IMG_20151022_135149Pour résumer : On découpe des carrés/rectangles de tissu (ici le même qui sera de l’autre côté du tour de berceau) et de vlieseline un peu plus grands que les motifs à appliquer. On place la vlieseline sur le tissu face rugueuse contre envers du tissu et on repasse bien. On reporte le motif sur la vlieseline en faisant le contour avec un feutre puis on le découpe.

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Et voilà le travail, jusque là facile.

  • Pose des appliqués. On enlève le voile protecteur du thermocollant. On pose l’appliqué sur le tissu à l’endroit voulu. On repasse bien, cela permet de le fixer et donc de faciliter la couture. Puis on dégaine sa machine à coudre et on coud avec un point zigzag serré le long de l’appliqué, en gros le point est au bord de l’appliqué à l’intérieur.
  • IMG_20151023_175246Assemblage des tissus. Une fois les appliqués posés, il faut assembler les deux pans de tissu pour former le demi-tour. L’assemblage se fait endroit contre endroit afin que la couture ne se voit pas. J’ai choisi de coudre uniquement en bas et sur les côtés. J’ai bien épinglé le tout pour tendre le tissu puis j’ai cousu à la machine. J’ai pu ensuite retourner le tout et y glisser la ouatine préalablement découpée grâce au patron. J’ai donc gardé un côté ouvert, celui qui sera fixé en haut du berceau.
    IMG_20151024_144908IMG_20151024_144919Attention, avant de coudre j’ai également épinglé 4 morceaux de ruban qui serviront à attacher le demi-tour au bas du berceau. Ne vous fier pas à la photo ci-dessus, j’ai fait une grosse erreur, puisque j’ai laissé les rubans sortis. Du coup en retournant le tout, les rubans étaient à l’intérieur, aucune utilité donc. La tuile ! Pas de moqueries, pour le demi-tour de Marmouset, je n’avais même pas pensé à mettre du ruban pour attacher, y’a du progrès du coup 😉 Bon, heureusement rien d’irrémédiable, j’ai défait la couture à ces endroits et repositionné comme il le fallait les rubans, vers l’intérieur donc.
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  • Pose du biais. Pour fermer le bord haut, j’ai choisi de poser du biais noir. Mais il existe une autre solution : fixer la ouatine à l’un des tissus sur l’envers avant la couture puis coudre les deux tissus endroit contre endroit presque complètement en laissant seulement une mini ouverture pour pouvoir retourner le tout et enfin terminer par une couture invisible pour fermer la petite ouverture.
    Si l’on choisit la pose du biais, là encore, je n’ai pas inventé l’eau tiède, une vidéo sur internet m’a tout bien montré. J’ai utilisé celle-ci mais, celle-là, trouvée par la suite, n’est pas mal non plus, notamment pour le positionnement des épingles faciles à retirer et une meilleur visibilité des choses. J’ai épinglé les 6 morceaux de ruban du haut sous mon biais avant de finir la couture. La pose du biais est le plus difficile à mon sens mais c’est parce que je n’ai pas encore suffisamment de maîtrise.
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  • Finitions. Le demi-tour de berceau est terminé mais si on l’accroche, on constate que les rubans du haut, comme ils sont placés sous le biais, tirent un peu ce dernier, le relève. Il est donc nécessaire pour que ce soit plus joli de replier le biais (qui descend) vers le haut et de faire deux coutures à la main pour mieux les fixer au niveau du biais (je ne sais pas si je suis très claire là). Et là je dois dire merci à Maminou, ma maman, étant fatiguée en partie d’avoir rager contre ma machine à coudre qui dès qu’il y a de l’épaisseur fait n’importe quoi, elle s’en est chargée à ma place.
  • Ajout du drap housse. Pour le drap housse, rien de plus simple. La couture étant cachée sous le matelas, je ne m’embête pas à faire de la grande finition et à ce que ce soit magnifique, je ne suis pas assez pro pour cela. Je pose le matelas sur l’envers du tissu, je fais le contour grossièrement avec une craie à tissu en laissant une bonne marge. Je découpe puis je replie un large bord en épinglant proche du bord sur tout le tour du tissu. Je couds à la machine, plus éloigné du bord, car il faudra que l’élastique puisse passer dedans. Je fais tout le tour mais je laisse une mini ouverture. Enfin, j’attache mon élastique à une épingle à nourrice et je la fais glisser tout le long du tissu par l’ouverture. Je récupère l’élastique une fois qu’il a fait tout le tour et qu’il ressort par la même ouverture, je noue les deux bouts, et je couds au niveau de l’ouverture pour la fermer.

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Ce petit tuto vous a plu ? Alors n’hésitez pas à partager et à aimer la page facebook « une araignée au plafond » pour donner de la visibilité au blog !

Une valise, des vinyles, à priori aucun lien entre ces deux là. Et pourtant…

Cette valise, on l’a récupérée bien avant de savoir à quoi elle allait nous servir. Une grosse valise ancienne, le genre d’objet sur lequel je peux craquer, une malle d’une autre époque qui m’a tout de suite fait rêver. C’est lors du déménagement d’une tante du Paparaignée que nous l’avons découverte. Un très gros déménagement qui fut pour elle et son mari l’occasion d’un gros tri, des choses à jeter, des choses à donner, … Parmi ces choses donc, une valise, que dis-je LA valise. En vacances chez eux au même moment, nos chemins devaient se croiser.
– ça vous intéresse, si ça vous intéresse, on a ce qu’il faut pour la nettoyer et la rénover un peu
Et sans aucune hésitation, de répondre
– super, on la prend !
Je crois que la rénovation, la récupération, le détournement d’objets venaient juste de me/nous contaminer nous apportant dans un même temps le goût du vintage, des objets anciens, des objets qui ont une histoire,… Paparaignée était d’accord, ça lui plaisait bien aussi. On ne savait pas où on allait bien pouvoir la mettre, ce qu’on allait en faire mais on la voulait, elle était trop belle même poussiéreuse et un peu abimée, elle nous ferait bien une table basse, un coffre aux trésors ou une malle de rangement, qui sait. On la sauvait d’une possible mort prochaine et on se faisait plaisir 🙂

Avec les bons conseils de ses anciens propriétaires, nous lui avons fait subir divers traitements, nous l’avons dépoussiérée, traitée, frottée, cirée, … et nous avons pu ainsi lui redonner tout son éclat, faire briller ses ferrures, faire ressortir ses coins.
Comme neuve ou presque, nous l’avons rapatriée à la maison.

valise rénovée

Une fois rentrés chez nous, mes ciseaux de couture et mon agrafeuse murale en main, j’ai appliqué du lin à l’intérieur de la valise pour achever de lui refaire une beauté.

Puis est venue l’heure de lui trouver une fonction. Nous avions acquis un tourne-disque des années 70 quelques temps auparavant et commencions à avoir un certain nombre de vinyles. Le souci avec les vinyles, c’est le stockage, nous avions tenté de trouver une caisse adaptée pour ce faire, en vain. Et nous n’avions ni la place, ni la culture du disque permettant d’avoir la grande discothèque qui fait rêver dans les magazines décos ou certains films.
C’est à ce moment que nous avons vu dans notre valise tout son potentiel. Un rangement à disques, voilà ce qu’elle allait devenir. Il fallait donc la transformer pour qu’elle puisse les accueillir, de manière pratique et esthétique.
Nous avions l’idée, nous avions plus ou moins le visuel dans la tête mais nous n’avions pas encore à ce moment là l’ingéniosité nécessaire et le matériel pour mettre notre projet en oeuvre.

C’est donc là qu’intervient, encore une fois, mon super papa bricoleur qui lui n’a en général pas l’esthétisme en tête, pas forcément le concept non plus mais qui a tout le reste, tout ce dont nous avions besoin. Il a visualisé de suite ce qu’il fallait, a optimisé encore mieux notre idée de base, nous a exposé le projet puis a emporté la valise avec lui. Quelque temps plus tard, voici ce qu’il en avait fait.
Sous la valise, 4 petites roulettes de notre choix, accordées aux ferrures. Puis il a fabriqué pour chaque partie de l’intérieur de la valise (fond et couvercle), une structure en bois sur mesure permettant d’accueillir les 45 tours et les 33 tours sans aucune perte d’espace !

valise à vinyles

Il y a même créé des encoches permettant de fixer des ficelles amovibles suffisamment lâches pour ranger et retirer facilement les 33 tours tout en les empêchant de basculer.valise a vinyles 2

Une valise qui a séduit toute la famille. (Même Charaignée y trouve son utilité)
valise a vinyles 3 valise a vinyles

Les trois dernières photos ont été réalisées par Carole J. Photographie. Merci à elle.

Mon grand-père était plutôt doué de ses mains et quand il décidait de s’y mettre, il pouvait fabriquer de très jolies choses en bois. Quand j’étais petite, il avait usé de ses talents pour réaliser un tableau qu’il m’avait offert. Un tableau pour dessiner à la craie et pour jouer à la maîtresse. Mon destin était donc tout tracé 😉

Quand je suis devenue grande, je n’ai pas pu me séparer de ce tableau et je l’ai gardé précieusement dans un coin, espérant qu’un jour il pourrait me resservir. Et ce jour arriva. Enceinte de Marmouset, j’ai récupéré un certain nombre de choses laissées dans le grenier de mes parents et je suis tombée nez à nez avec le fameux tableau. Plus question de le laisser cette fois ! Il avait un peu souffert de ses années de solitudes mais aussi probablement de ses débuts où j’avais dû en faire un usage intensif (avec toute la tendresse qu’un enfant peut parfois mettre dans l’utilisation de ses jouets si vous voyez ce que je veux dire).
Bref, avant même que Marmouset ne sache marcher, avant même sa naissance en fait, j’ai décidé qu’il était temps de lui redonner un petit coup de frais !

Bon, quand je regarde les photos, j’exagère peut-être un peu, il n’était pas en si mauvais état, quelques traces d’usures, quelques accrocs et des marques qui ne partaient plus sur la partie destinée au dessin.


Pas de gros achats à faire donc : du papier à poncer, un peu de pâte à bois et des restes de peintures (ici les peintures utilisées pour customiser de vieux meubles et un cheval à bascule destinés à la chambre de Marmouset). Le seul petit investissement réside dans l’achat d’une peinture spéciale tableau pour que l’on puisse écrire à la craie dessus. On la trouve en magasin de bricolage en différents coloris : vert, noir et gris principalement.

Après un rapide ponçage de la face avant du tableau, il a fallu combler quelques creux apparents avec la pâte à bois puis poncer à nouveau pour bien lisser le tout.
Un reste de jaune anis pour les pieds, la rainure qui sert à poser les craies et le dos du tableau et un reste de bleu atoll juste pour le cadre (l’épaisseur du tableau). Pour le coloris de la peinture à tableau, j’ai opté pour le gris.

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Et voilà comment le tableau du Papi s’est refait une jeunesse pour le plus grand plaisir d’un Marmouset qui l’utilise maintenant quasi quotidiennement. Et ça m’arrange, parce que la craie, même quand on déborde plus ou moins innocemment du tableau pour aller jusque sur les murs ou les jouets, ça part bien 😉

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Quand il a eu 1 an, j’ai bien senti que pour Marmouset, l’heure de fin d’utilisation du parc allait sonner. Il y restait encore de temps en temps mais pas longtemps et préférait vadrouiller, connaissant la maison par coeur, commençant à marcher et pouvant aller plus librement. Nous avons donc décidé de le mettre au placard (le parc hein pas Marmouset 😉 ) et je me suis dit qu’il était temps de mettre à sa place une petite table et une petite chaise pour qu’il puisse pratiquer plus facilement ses petites activités et commencer à dessiner.

Trouver LA table
Pour ce mini coin bureau, il me fallait donc trouver une table suffisamment basse pour s’adapter à la taille de Marmouset mais également pas trop imposante pour pouvoir la placer dans un coin du salon. Comme j’ai un petit faible pour la récup, j’ai d’abord regardé sur mon site de prédilection, Leboncoin, mais j’y ai vu peu de petites tables. Les classiques et connues Ikéa et quelques unes à l’effigie de Spiderman ou autres supers héros sur lesquelles il n’y avait pas forcément matière à réinventer un peu, ce qui ne m’inspirait guère.
A quelques pas de notre chez-nous, nous avons la chance d’avoir un « entrepôt », deux même, qui appartiennent à une association qui vend des objets usagés ou du moins ayant vécu : meubles, électroménager, livres, cds, vêtements, vaisselle, … de tout en somme. Les gens comme vous et moi les déposent quand ils n’en veulent plus, ne s’en servent plus, ou appellent l’association pour débarrasser un vieux grenier, un garage, une maison … un peu comme Emmaüs. Cette association permet donc de ne pas jeter et dans un même temps emploie pour la récupération, le rangement et la vente des personnes en réinsertion ou en grande difficulté.
J’y passe très régulièrement, le personnel est accueillant et agréable et j’aime beaucoup ce côté vieux grenier. D’ailleurs, heureusement que notre appartement est suffisamment meublé car si je m’écoutais, j’aurais envie de retaper, customiser, redonner une vie à pas mal de meubles là-bas.
C’est dans cette caverne d’Ali Baba qu’au détour d’une de mes visites, je suis tombée sur une petite table, enfin pas une table, LA table. Au premier abord rien d’exceptionnel, une table en plastique (ce que je n’avais pas forcément prévu mais pourquoi pas) avec un « design » un peu original, ne prenant pas trop de place et à la taille idéale pour Marmouset. Malheureusement la pauvresse avait été délaissée et abandonnée en piteux état : peinture inachevée à certains endroits qui révélait qu’elle avait eu plusieurs couches de couleurs différentes d’ailleurs ; peinture très irrégulière et granuleuse sur le dessus ; rayures et salissures en nombre, … Mais quand même elle me plaisait bien ! A mon grand étonnement, sous la table, je vis ces quatre lettres incrustées : IKEA. Bon, de fait, l’histoire de la table ne remontait sans doute pas à des décennies mais j’avais eu un petit coup de coeur tout de même. Je ne l’ai d’ailleurs jamais trouvée sur le site suédois, un ancien modèle peut-être ou une mini table pour le jardin au vue de sa matière je ne sais pas trop, bref je ne connaissais ni son aspect, ni son usage d’origine.

Lui donner une nouvelle vie
Elle avait déjà été peinte plusieurs fois et ce n’était pas un meuble ancien, verni ou autre donc très simple à customiser avec trois fois rien !

Du papier à poncer (toile d’émeri), un peu de peinture, du revêtement adhésif, du sable et le tour allait être joué !
Après un bon coup de ponçage sur le dessus pour lisser un peu et enlever le gros des bosses et des accrocs formés par les anciennes peintures, un nettoyage à l’éponge sur les pieds et un bon coup de chiffon général, il m’a suffit de peindre à mon tour.

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Pas besoin de sous-couche, avec les anciennes peintures et le ponçage, l’accroche est parfaite. J’ai choisi un gris galet (assez proche de la dernière couche d’origine finalement). Pour une telle surface, un échantillon testeur suffisait, pas besoin d’investir dans un gros pot.

 

 

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IMG_20150327_135756Pour le dessus qui restait encore légèrement granuleux, j’ai préféré jouer la carte du revêtement adhésif que de m’acharner sur le ponçage qui n’aurait rien donné de plus au vue de l’état et de la matière de la table. L’adhésif est très pratique, il se présente en rouleau dans les magasins de bricolages et il y en a de toutes sortes. Les coloris et les motifs sont variés, on peut aussi en trouver avec certains effets ou « imitation bois, métal, … ». L’avantage, c’est sa facilité d’utilisation et d’entretien : très facile à découper et à fixer, il est repositionnable, on peut le laver facilement, l’enlever et en remettre un s’il est abîmé ou le changer au gré de nos envies ou de nos humeurs, un jeu d’enfant.

Pour terminer, le sable fin. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car la table est en plastique, ultra légère et et du coup peu solide pour un Marmouset un peu cascadeur qui allait l’emporter et la retourner en moins de deux. A l’extrémité des pieds de la table, se trouvent des petits « bouchons » anti-glisse facilement déclipsables. Il suffisait donc de les ôter et de verser le sable dans chaque pied (acheté en magasin de bricolage ou mieux récupéré à la plage si on le peut), puis de replacer les bouchons avec une bonne dose de colle histoire que ça ne lâche pas une fois la table retournée.

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Une mini chaise d’écolier chinée en vide-grenier, et voilà un petit coin bureau pour un Marmouset ravi de pouvoir faire comme les grands. Et lorsque la table ne servira plus, elle fera à coup sûr une très jolie table d’appoint dans un jardin ou ailleurs.IMG_20150422_184117IMG_20150422_184252