La couverture bai jia bei de Caillou est enfin terminée !
Vous avez pu suivre les cinq premières étapes dans les deux articles précédents : ici et ici.
Voici maintenant la phase finale.
Sixième étape : la pose de la doublure
Avant la pose de la doublure, j’ai dans un premier temps effectué un point zigzag tout le long de la couverture pour éviter que les tissus ne s’effilochent. Même s’il y a peu de risque, on n’est jamais trop prudent.
Pour la doublure, j’ai commandé du tissu polaire. A la base j’avais pensé au minkee mais il se trouve que l’enseigne chez qui je voulais commander n’en faisait pas. Par ailleurs, en me renseignant sur le net, j’ai cru comprendre que le minkee était plus difficile à coudre et comme ma machine me fait des caprices lorsqu’il y a de l’épaisseur, je n’ai pas voulu prendre de risque. Le polaire a d’ailleurs beaucoup d’autres avantages : il ne s’effiloche pas, est facile d’entretien et n’est pas très cher par rapport au minkee.
Nous avons choisi un polaire bleu jean.
Lorsque je l’ai reçu, je l’ai dans un premier temps lavé. Le polaire ne rétrécit pas au lavage et sèche en un temps record (encore des avantages) !
Puis, j’ai épinglé l’assemblage de tissus sur le polaire : endroit contre endroit. J’ai placé les épingles régulièrement sur les quatre côtés en veillant à ce que tout soit bien tendu.
Ce fut un peu long mais assez simple. La seule difficulté a été pour moi de différencier l’endroit de l’envers du tissu polaire.
Ce n’est finalement peut-être pas si important mais quoi qu’il en soit, j’ai trouvé de l’aide sur ce site ainsi que d’excellents conseils pour la couture de cette matière.
Cela m’a permis de coudre sans aucun souci et très rapidement. Ma machine n’est peut-être pas si capricieuse en fin de compte si on sait comment l’apprivoiser, c’est-à-dire quel fil ou quelle aiguille utiliser, …. Pour le polaire, j’ai donc appris qu’il fallait :
– une aiguille taille 80/12
– du fil 100 % polyester (j’avais pris soin de commander le fil conseillé sur le site lors de l’achat du tissu)
– un point pas trop serré
– un ajustement de la tension comme pour tout tissu
J’ai d’abord fait un essai sur une chute de tissu, la couture arrière était pleine de bouclettes, de fils emmêlés. La règle est simple, si j’ai bien compris : fil qui casse = trop de tension, fil qui fait des bouclettes à l’arrière = pas assez de tension. Nouvel essai en augmentant un peu la tension de la machine et cette fois couture impeccable 🙂
Il m’a donc suffit de piquer à la machine tout le long de la couverture en pensant bien à laisser une ouverture, de la taille de la main, à un endroit, pour pouvoir la retourner à la fin. Et tadammmmmm !
Oui je suis cruelle, sur cette photo, j’ai noirci le prénom brodé sur l’un des tissus pour préserver le suspense. Encore un peu de patience !
Lorsque la couverture est retournée, il faut fermer l’ouverture avec un point invisible. C’est assez simple. J’ai suivi cette vidéo pour ce faire. Voici ce que ça donne en image.
La couverture est terminée ! Une couverture d’environ 1m30 sur 1m30 qui mêle les époques et les générations, les motifs et les couleurs, les pays/continents/villes (Mexique, Afrique, Tahiti, Martinique, Angleterre, France), une couverture chargée de belles histoires (t-shirt préféré, pantalon qui a voyagé et gravi des montagnes, morceau de landau, tipi d’enfant, costume de danse…) et de bons voeux, en un mot tout un symbole ! Caillou peut maintenant faire son entrée parmi nous sous la protection de tous (oui il serait temps là, il reste deux semaines et maman va bientôt céder sous son propre poids).
Je remercie tous ceux qui ont pu contribuer à ce projet, qui ont suivi son avancée, m’ont encouragée, … grâce à vous, nous allons accueillir très bientôt ce petit garçon, aussi sereinement que possible !
Alors, qui va repérer son carré de tissu ?