Le Projet 52 touche à sa fin et pour la semaine 50, il s’approche au plus près de mon intimité pour vous faire voir ce qui se passe « Dans mon lit »

Hé hé,…

Oui mais non, pas d’infos croustillantes en vue, c’est pas la fête du slaïp non plus (oui parfois je m’écarte du droit chemin littéraire mais je fais ce que je veux, c’est mon blog ha ha).
Et dans mon lit, en fait, à bien y regarder, voici ce qu’on y trouve le plus et le plus souvent !

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Une tétée, une caresse, un peu de jalousie par ci, un peu de câlinou par là et du plaisir partagé. 

 

Et pour la semaine 49 du Projet 52 et son thème « ça brille », cette photo.

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Oui, ici, les poissons sont violets et volent dans le ciel.
Je ne vous avais pas dit que j’habitais le pays des Bisounours ? 

Pour cette semaine 48 du Projet 52, la photo sera encore en lien avec le sujet de ces dernières semaines, à savoir le déménagement ! Le thème : « Au boulot ».

Parce qu’après avoir vidé et rangé un certain nombre de cartons, est venu le temps de monter les meubles que nous avons achetés pour achever l’aménagement des espaces.

Et ici, tout le monde s’y met. Il faut dire que pour certains meubles d’une grande enseigne suédoise bien connue, pas besoin d’être un expert, même Marmouset a réussi à visser avec les petites clés fournies.
Pour Caillou, n’exagérons rien, le tournevis en plastique fera l’affaire histoire de, mais il a déjà le geste 🙂

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Difficile de répondre au thème de cette semaine concernant le Projet 52 : « C’est chiant ». Difficile car ma maman n’aura eu cesse de répéter à la fausse rebelle que je suis que l’on ne dit pas « c’est chiant ». Et là, je dois l’écrire. Je ne dois pas écrire c’est pénible, c’est désagréable ou c’est ennuyeux mais véritablement ce qui me viendrait naturellement et que j’essaie d’arrêter de dire 😉

Et en cette semaine 47, il y a quelque chose de véritablement pénible qui pourrait me pousser à ressortir mon éternel « c’est chiant ». 
Las cartons !

Pas les cartons à ouvrir et dont il faut ranger le contenu (même si ça aussi, à défaut d’être chiant c’est un peu relou) mais les cartons vides qu’il reste après le rangement. Les cartons à déplier, à aplatir et à plier à nouveau pour les faire entrer dans les poubelles de tri. Les cartons que les éboueurs ne peuvent plus prendre car il y en a beaucoup trop ou qu’ils sont bien trop imposants au point qu’il nous faudrait probablement une benne juste pour nous. Les cartons que l’on ne peut pas laisser dehors en attendant le passage des encombrants au risque qu’ils prennent la pluie et qu’ils se transforment en espèce de mélasse impossible à déplacer. Les cartons dans lesquels saute le chat ou se cachent les enfants et qui envahissent la maison car ils sont un formidable château fort ou le lendemain une maison des trois petits cochons. Les cartons que l’on remplit d’autres cartons inlassablement puisque de petites mains ne cessent de les vider pour en mettre partout ou faire une barricade.
Je croyais que ce serait plus facile de défaire les cartons que des les faire.
Je crois bien que j’ai eu tort.

Il y a plus grave, c’est vrai, mais quand même, si on ne peut pas le dire, on peut peut-être le chuchoter discrètement « les cartons de déménagement, c’est chiant »

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Pour cette semaine 46 du Projet 52, le thème est : « cocooning ».
Mais le cocooning, c’est quoi ?
Et bien sur un site bien connu dont je ne citerai pas le nom (commençant par « wiki » et se terminant par « pedia »), on trouve cette phrase lorsque l’on recherche ce mot : l’attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu’on n’est guère poussé à en sortir excepté pour les nécessités vitales.

La parfaite définition de ce que l’on vit en ce moment donc ! Parce que depuis notre emménagement, et surtout depuis que nous avons sorti un peu plus la tête des cartons, le cocooning est devenu notre maître mot. Nous nous sentons juste bien. Il y a de l’espace et des espaces différents en fonction des activités et des envies.

L’attrait de la nouveauté qui donne l’envie d’y rester des heures durant et de se couper du monde. La nouveauté s’estompera progressivement mais l’attrait et le bien-être resteront encore bien longtemps j’espère !

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Un petit bout de notre chez nous où l’on cocoone volontiers, la mezzanine du salon, un grand tapis en moumoute, des coussins et c’est parti pour de longs moments à écouter des histoires ou de la musique et à câliner. Même le chat y trouve refuge régulièrement.

 

La semaine 45 était celle du 7 novembre dernier. Et le Projet 52 lançait le thème « dans sa chambre ».
A ce moment, nous avions déménagé depuis une bonne semaine, les travaux venaient à peine de prendre fin et je m’attelais à défaire progressivement les cartons et à tenter de mettre un peu d’ordre ça et là malgré l’absence de mobilier que nous projetions d’acheter un peu plus tard.

Pourtant, dans sa nouvelle chambre pour lui tout seul, un placard quasi vide et la plupart de ses jouets encore en carton, Marmouset était déjà le plus heureux. Son lit, le tipi juste à côté, un puzzle et une ferme avec ses animaux offerts par sa Maminou et rien ne lui manquait. Le plus heureux dans SA chambre

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Comme je suis très en retard concernant le Projet 52, deux semaines en une pour cette fois-ci ! « Ca se boit », « ça se mange » et bien un peu des deux en fait puisqu’il s’agit d’une photo du petit déjeuner ou d’un goûter ou peut-être même d’un en-cas d’après repas du soir voire du repas du soir tout court si on l’additionne de quelques tartines en plus. Oui, chez nous, la tisane/thé et céréales au lait, ça peut faire office d’un peu tout finalement. Le matin parce que c’est rapide, pour combler un petit creux dans la journée, pour se réchauffer un soir d’hiver où l’on aura la flemme d’un véritable repas.

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Alors voilà, une photo pas vraiment artistique, pas du tout attendrissante ni même amusante, pas tellement intéressante finalement mais un petit morceau de notre quotidien, un vrai.

 

J’ai de la chance. J’en suis pleinement consciente. Je suis une privilégiée. Mais je déteste me le dire, je déteste le penser car ces vérités n’existent que parce que d’autres souffrent quotidiennement, vivent des horreurs, subissent le pire. C’est parce que des personnes n’ont rien que ces phrases peuvent être prononcées, c’est bien pour cela que je les déteste.

Si je dis « j’ai de la chance », j’entends derrière que d’autres n’en ont pas et ça me fend littéralement en deux. Me réjouir d’être en vie, de ne manquer de rien, d’avoir des souffrances que l’on peut réussir à panser, ou avoir de la peine pour les autres, ceux qui attendent que leur tour vienne, pire ceux qui savent que leur tour ne viendra jamais.

Aujourd’hui ceux-là habitent Alep.
Une ville dont j’ignorais le nom et la situation lorsque j’avais moi-même l’âge des enfants qui y meurent actuellement sous les bombardements. Et cette dernière phrase me paraît irréelle, on ne devrait pas pouvoir écrire ça.

J’ai voulu encore une fois fermer les yeux, me protéger, faire ce que j’ai toujours fait, croire que c’était un film, un très mauvais film, un cauchemar, tout sauf la réalité. J’ai essayé de me mentir pendant des mois comme je le fais souvent, toujours en fait. Je n’ai pas posé de question, je n’ai rien demandé, j’ai mis des œillères et je n’ai pas voulu entendre comme si le simple fait de le faire allait faire disparaître tout ça, comme peuvent le faire si facilement les enfants en se cachant les yeux quand le film est trop sombre. Pour eux la technique semble fonctionner mais comme eux, j’ai aussi écarté un peu mes doigts pour voir à travers quand même. 

Et aujourd’hui, à 30 ans passé, des responsabilités de parent depuis pas si longtemps et un métier qui contribue à former les adultes de demain depuis un peu plus longtemps, je suis obligée de me rendre à l’évidence. Les journaux sont présents et les gros titres affichés partout, les images circulent et même en ne voulant pas les voir, mes activités sur les réseaux sociaux et la vie dans un monde incroyablement connecté m’imposent la réalité. Une réalité qui me paraît si lointaine et qui frappe pourtant à ma porte comme si elle était juste derrière. Et c’est pourtant aujourd’hui, où l’être humain ne peut plus ignorer, ou s’il ignore, le fait volontairement, c’est aujourd’hui que l’être humain me semble aussi le moins concerné. Alors même qu’il est informé avant les journalistes de la situation de cette ville par les civils eux-mêmes via les réseaux sociaux, alors même qu’il est informé à la minute près de la tragédie, alors même qu’il voit ces êtres humains mourir quasiment sous ses yeux, en direct, il semble pourtant ne pas réagir. On dirait bien que les technologies et outils actuels rendent possible la proximité des faits et leur pleine conscience et dans un même temps favorisent l’éloignement et l’individualisme comme si la souffrance était banalisée dès lors qu’elle était visible au quotidien. 


Aujourd’hui, j’avais envie de rire, de faire le sapin, de profiter de mes petits. Aujourd’hui, c’était aussi le spectacle de la chorale de mes élèves, un moment de partage, de joie, d’unité et pourtant aujourd’hui, d’autres enfants du même âge voient leur monde s’écrouler. Et je n’arrive pas à ne pas y penser.


Hier soir, je me suis dit que je n’avais pas le droit de rester dans l’ignorance, de cacher cette partie du monde à mes yeux. Je me suis dit que si je continuais à effacer ces moments et donc ces lieux de ma mémoire, certes j’avancerais plus facilement mais ma carte du monde deviendrait bien vide. J’ai réalisé que me cacher les yeux n’effaçait pas la guerre. Alors j’ai posé des questions à Paparaignée. Je lui ai posé des questions comme une enfant aurait pu le faire, à coup de « mais pourquoi » qui ne s’arrêtent jamais car il y avait forcément une explication, espérant qu’il allait me répondre, que tout allait s’éclaircir et que je pourrais repartir sereinement faire mon chemin de vie après la conversation. Mais dans ces situations, on a beau chercher, lorsque l’on n’est pas conditionné pour cela, il n’y a pas de réponse et je me suis dit que c’était sûrement mieux car donner une explication à la cruauté serait sans doute lui donner un sens, la légitimer, donner raison aux bourreaux. Alors toujours comme une enfant, notre conversation n’a pas eu de fin, mes pourquoi particuliers sont devenus un immense pourquoi général. Pourquoi il y a des guerres ? Comment des êtres humains peuvent en arriver là, à faire autant de mal ? C’est inconcevable. Est-ce que les élèves qui ont été et seront sur mon chemin, ces petits qui naissent innocents et que j’essaie de former tant bien que mal au respect de l’autre, est-ce que certains deviendront comme ça ?

J’ai assommé de questions Paparaignée qui me paraît toujours tellement plus réaliste que moi et qui a les pieds sur terre. Il me semble aussi toujours moins affecté. Je lui en veux de sa non révolte, de son attitude qui donne l’impression qu’il ne se pose jamais de question, il sait mais ne dit rien, il sait mais ne fond pas en larmes, il sait mais reste debout. Si moi je savais vraiment tout, si j’acceptais cette réalité, je m’écroulerais sans doute. Hier soir, encore une fois, je lui en ai un peu voulu et je lui ai dit : « Mais tu me dis ça et ça ne te fait rien, mais tu m’expliques ça et tu trouves ça normal ? ». Puis je me suis ravisée, évidemment non  il ne trouve pas ça normal, évidemment oui, ça le touche mais il a assez de force pour continuer à vivre normalement parce qu’il le faut bien. Et je le sais pertinemment, lorsque je m’énerve contre lui à ce moment, c’est en fait contre moi que j’enrage, parce que je n’arrive toujours pas à comprendre, parce je n’arrive pas à accepter, parce que je suis impuissante et que mes questions ne permettent pas d’arranger les choses. Je lui transfère ma rage pour ne pas me noyer dans ma propre culpabilité. Le message que je lui envoie m’est clairement destiné mais il est trop difficile à entendre. 
Il a ce que je n’ai pas, sa réaction n’est pas d’effacer pour avancer comme moi, mais d’ouvrir grand les yeux, de s’informer, de savoir et d’accepter ou en tout cas d’admettre car l’acceptation suppose le consentement.
Je n’y arrive pas, et quand je finis par me retrouver en face à face avec la réalité, si je ne la fuis pas, je meurs aussi. Alors, je continue à fuir, enfin à essayer, rattrapée régulièrement par les mots/maux et les images, qui m’interrogent, me font avoir une pensée pour ceux qui souffrent, me font culpabiliser aussi, moi la reine de la culpabilité qui pourrait porter tous les malheurs du monde sur les épaules.
Je souffre en silence, mais ma souffrance n’est rien comparée à la leur, les larmes roulent sur mes joues alors qu’eux n’ont sûrement même pas eu le temps de pleurer, j’évacue la colère, la peur, l’incompréhension, eux la subissent, je reviens à ma réalité et j’oublie pour vivre, eux n’ont pas le choix et meurent pour oublier.
Oui j’ai de la chance. Je suis une privilégiée, quand la réalité qui n’est pas la mienne vient me frapper au visage, quand je culpabilise de ne rien pouvoir faire, quand j’ai honte de ce que l’être humain peut faire, j’ai quatre yeux plein de rêves et  quatre bras plein d’envies qui m’agrippent pour me forcer à sortir la tête de l’eau. Leur regard et leurs gestes repoussent tout ce qu’il y a de mauvais dans ce monde et me crient qu’ils sont vivants, qu’ils sont innocents et qu’ils sont plein d’espoir. Et je continue à y croire. Finalement, ma fuite est peut-être ma force. Je fais partie de ces gens qui ont la capacité à effacer le négatif de leur cerveau. Chaque année, je pense à l’année d’avant en me disant que c’était la meilleure de ma vie, comme si par la seule force de le vouloir, les souffrances et les difficultés rencontrées n’avaient pas existé. 

 

En réalité, je n’oublie rien. Un petit coin de ma tête et de mon coeur restera à Alep et passera certainement malheureusement par d’autres villes dans les années à venir mais je garde toute la force dont j’ai besoin pour avancer, je garde l’espoir nécessaire qui me permet de lutter à mon échelle avec mon arme : l’éducation. La carte du monde se complète d’une manière que j’aimerais différente, les endroits en souffrance deviennent plus nombreux mais le monde des bisounours ne s’avoue toujours pas vaincu et est encore bien présent dans la plus grande partie de mon cerveau, il me permet de créer des souvenirs positifs plus puissants que le reste. 

 

Ce soir, j’ai une pensée pour Alep et ce n’est pas fini, des larmes coulent ici, et c’est du sang là-bas. Alors, il ne me reste qu’une chose à faire, aller regarder dormir mes garçons qui ont la chance de passer une nuit sereine. J’espère qu’il n’y en aura que des comme ça dans leur vie. J’espère qu’à mon âge ils seront plus réalistes, plus concernés, plus réveillés que moi, plus révoltés, plus combatifs face à cela. Mais j’espère aussi qu’ils arriveront de temps en temps à fermer les yeux, fermer les yeux pour avancer, fermer les yeux pour se protéger, fermer les yeux pour faire disparaître la guerre juste un peu. En fait j’espère surtout que quand ils auront mon âge, ils n’auront pas besoin d’être tout cela, de faire tout cela, pas besoin de stratégie, où en tout cas par pour ce genre de cause parce que le mot guerre sera désuet, il ne sera plus qu’un lointain souvenir, aussi désuet que le mot désuet lui-même. Et j’aime à penser qu’ils se marreront autour d’un verre en se disant : « ils étaient bien cons quand même nos anciens, il y a tellement de belles choses dans le monde, qu’est-ce qu’ils ont eu besoin d’inventer ça ! »

Pas très loin de Paris, mercredi 14 décembre 2016.

L’année dernière, pour la première fois, nous avions un sapin, un vrai. Pas quelques branches ramassées ça et là et négligemment décorées, pas une guirlande enroulée autour de nos bambous, non, un véritable sapin tout de branches et d’aiguilles.

Mais il faut bien avouer que j’ai toujours un peu de mal avec le fait d’acheter un arbre que je vais mettre à la poubelle peu de temps après 🙁
La partie écolo de mon cerveau m’envoie régulièrement un petit ange au-dessus de l’épaule pour contrer le petit diable qui se trouve de l’autre côté et qui essaie de me dire que le vrai sapin, c’est quand même plus Noël, et c’est la tradition et tout le monde le fait et bla et bla et bla.
Alors oui, j’ai vu qu’il existait des sapins de Noël qui était livré en pot et que le « magasin » venait reprendre après pour aller le planter afin qu’il continue sa vie comme les autres. 
Mais mon côté « bricoleur du dimanche », « instit de maternelle », « c’est moi qui l’ai fait », … m’a poussée à trouver une solution DIY.

Et puis un jour, alors que je n’avais pas encore trouvé la bonne idée, l’idée pratique qui n’allait pas me faire courir partout à la recherche de matériel au vue du peu de temps dont je disposais ces dernières semaines, j’ai emmené Marmouset à l’école et il a vu les petites cartes de Noël de mes élèves de moyenne section.
« C’est quoi ça ?
-Ce sont de petits sapins que j’ai fait avec les enfants à l’école
-Moi aussi je veux ça, je veux un sapin comme ça ! »

C’était dit, elle était là notre idée de sapin de Noël, la même chose mais en plus grand.

Exit les aiguilles à balayer chaque jour (si si avouez que vous pestez chaque matin en découvrant les petits cadeaux que votre sapin vous laisse à son pied), exit le sapin décédé parce que le chat à sauté dedans (si vous avez un chat, vous me comprendrez), exit les boules à raccrocher chaque jour parce que l’enfant de moins de 3 ans a décidé que son unique jeu serait désormais d’ôter la moitié des décorations (ben oui c’est tellement drôle), voici LE sapin qui fera de ces tâches de Noël dont on aimerait se passer, juste de lointains mauvais souvenirs, LE sapin qui vous permettra de recycler vos cartons, LE sapin qui pourra être réutilisé l’année suivante car il est pliable et se glisse ainsi facilement où vous le souhaitez pour le ranger, LE sapin que vous pourrez déplacer à loisir car il est léger comme une plume, LE sapin qui ne vous coûtera pas grand chose, LE sapin le plus simple du monde à fabriquer et auquel vos enfants pourront participer, bref LE sapin parfait (ou presque).
Bon ok, je m’emballe mais il faut bien que je vous vende l’article hein 😉

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Pour réaliser ce sapin, il vous faudra :

  • un grand carton à plier en deux comme une carte postale géante en somme ou au pire deux à scotcher ensemble (si comme moi vous sortez d’un déménagement, c’est finger in the nose, et sinon, pensez à garder un emballage d’un achat effectué dans l’année ou passez devant les boutiques des commerçants le jour de ramassage du carton, vous trouverez à coup sûr votre bonheur)
  • des feuilles grand format vertes (4 ou 5), l’idéal étant que la largeur de la feuille soit presque équivalente à la moitié de la largeur du grand carton. Là encore, si vous ne souhaitez/pouvez pas acheter de grandes feuilles, vous pouvez recycler ce que vous trouverez, cartons, affiches, rouleau de papier, …. que vous pourrez garder brut ou peindre de la couleur de votre choix. J’ai pris des feuilles pas trop fines pour que le sapin puisse résister aux décorations les plus lourdes.
  • un pistolet à colle et des bâtons de colle (plus efficace que de la simple colle pour assurer un bon maintien et très rapide puisque ne nécessitant pas de temps de séchage, les colles fortes pour bricolage doivent pouvoir faire l’affaire aussi)
  • une paire de ciseaux

 

Etape 1
Plier le grand carton en deux comme pour réaliser une carte, l’ouvrir ensuite, vous aurez ainsi la marque de la pliure au milieu
J’ai utilisé un emballage de meuble comportant déjà une pliure et je l’ai redécoupé comme il faut.

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Etape 2
Plier chaque feuille de papier en éventail (dans le sens de la largeur car cela permet d’avoir plus de pliures donc une plus grande ouverture de la carte sinon le sapin sera peu visible)

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Etape 3
Découper le bout de chaque éventail si l’on n’a pas réussi à plier bien droit (c’était mon cas) puis découper les éventails en plusieurs morceaux afin d’en avoir de toutes les tailles (longueurs)

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Etape 4
Ranger les morceaux du plus grand au plus petit sur la moitié du grand carton et les coller au pistolet à colle contre la pliure du carton

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Etape 5
Mettre de la colle sur l’autre côté de chaque éventail, (la face apparente sur la photo ci-dessus) et plier le carton en deux en le maintenant quelques secondes le temps que ça adhère bien. Cette étape est la plus ennuyeuse car le temps d’arriver à mettre de la colle sur le dernier éventail, la colle du premier aura séché. J’ai donc procédé par étape, en faisant chaque éventail l’un après l’autre et en repliant le carton par dessus à chaque fois. De fait on ne peut plus rouvrir le carton complètement mais l’ouverture est suffisante pour mettre la colle sur les autres morceaux.

Etape 6
Placer le sapin debout, on peut placer des cale porte ou autres petits objets lourds pour maintenir le carton bien ouvert le temps qu’il se tienne seul.

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Etape 7
Décorer le sapin comme on le souhaite.
Je pense qu’il faut éviter les décorations véritablement lourdes particulièrement si le sapin est en papier très fin pour éviter que cela ne se déchire mais c’est tout de même relativement solide. J’ai fixé la guirlande et les petites décorations légères avec des gommettes transparentes autocollantes qui servent habituellement à coller des photos dans des albums. J’ai utilisé une aiguille de type aiguille à broder pour percer de petits trous dans le papier plié en éventail et ainsi faire passer la ficelle des décorations à l’intérieur. La ficelle passe par le dessous et une fois de l’autre côté, on effectue un noeud qui empêche sa sortie.

Marmouset a également peint des anges (si ce sont des anges 😉 ) et une étoile découpés au cutter dans du carton récupéré lors d’achat de mobilier et on a fixé le tout sur le sapin.

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Aujourd’hui, un article wishlist de Noël !
Encore un me direz-vous puisque j’en ai déjà posté un il y a déjà une bonne semaine je crois.

Oui, mais là, c’est un peu différent, il s’agit d’une wishlist particulière, le site Berceau magique propose aux mamans blogueuses de composer une liste de cadeaux piochés sur leur boutique en ligne. Cette liste doit être composée de 5 cadeaux qui feraient plaisir à nos enfants pour Noël. Et je dois dire que ça n’a pas été simple tellement il y a de produits qui donnent envie dont un certain nombre que nous avons déjà d’ailleurs 😉 (ben oui déjà ils ont tous les jeux/produits Djeco alors pour des adeptes comme nous forcément ! )
Mi-Décembre, un tirage au sort aura lieu et l’une des blogueuses participant à l’opération se verra offrir sa sélection de cadeaux. Mais il y a un petit plus, Berceau Magique ne vous oublie pas, vous lectrices/lecteurs de blog puisque vous pourrez vous aussi remporter un cadeau, votre jouet préféré parmi la liste composée par la blogueuse que vous suivez.

Voici donc ma sélection.
Et pour participer, il vous suffit simplement de laisser un petit commentaire sous l’article pour me dire quel est le produit que vous préférez !

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  • La peluche qui lui ferait plaisir. Les garçons ont déjà beaucoup de peluches alors j’ai plutôt opté pour une poupée (même si j’ai découvert sur Berceau magique les peluches Sigikid que j’ai adorées). J’ai choisi cette poupée Moulin Roty que je trouve très élégante, tout en tissu (donc facile à laver) et qui en plus est très grande, les garçons pourront réellement l’asseoir à une petite table pour lui faire la popote !
  • Pour imaginer. La tablette phosphorescente Kid o pour dessiner et écrire, Marmouset commençant à demander de plus en plus à écrire les lettres.
  • Pour découvrir. Un moment que je lorgnais sur ce joli bateau origami Oli & Carol pour le bain. J’évite les jouets avec un trou pour le bain qui retiennent les saletés et moisissent à l’intérieur. Ici pas de risque donc et un latex d’hévéa naturel comme les tétines de mes loulous qu’ils adorent !
  • Pour apprendre. Nous adorons les bilibos, nous en avons trois et Marmouset aime beaucoup l’été les remplir d’eau, transvaser, les empiler, s’asseoir dedans pour jouer à la bascule, s’équilibrer dessus… tout ce que son imagination peut lui dicter ! Un véritable jeu qui en cache mille autres et que nous avons souvent dans les écoles pour les parcours de motricité. Alors en voyant cette version mini qui leur permettra de jouer au bain, à la piscine, au sable, dans le jardin et même à l’intérieur avec ou sans le dé et ses multiples utilisations, je craque.
  • Le gros jouet de ses rêves. Marmouset à déjà une draisienne, l’une des rares du marché qui peut démarrer à un an et dure très très longtemps. Mais elle est très imposante, pas toujours pratique à sortir pour aller en ville surtout si après, papa ou maman doit la porter. Et puis elle va revenir à Caillou bientôt. Alors il nous faut quelque chose de plus pratique et de qualité. Notre coup de coeur sera pour cette draisienne scooter avec petites sacoches pour emporter le goûter ou doudou dans ses folles virées sur les trottoirs ou au parc.

 

A vous maintenant, commentez pour peut-être gagner un cadeau !  

Règle du jeu
Berceau magique vous propose de commenter cet article en me disant quel est votre produit préféré parmi ceux figurant dans ma sélection. Et si je suis tirée au sort pour gagner ma liste alors l’un/l’une d’entre vous gagnera à son tour son produit coup de coeur.

Quel produit parmi la poupée, la tablette phosporescente, le bateau origami, les bilibos ou la draisienne scooter vous fait le plus envie ?  
Fin du jeu : le 11 Décembre 2016 (minuit).
Passé ce délais, les commentaires laissés sous l’article ne seront pas pris en compte pour le tirage au sort.