Semaine 32 du Projet 52.
Ce n’est pas la première fois qu’un thème m’inspire moins que d’autres. Mais tout de même, là, on frôle le néant.
Et pourtant, je pourrais sûrement en dire des choses car ce thème me pose bizarrement beaucoup de questions et ajoute un petit coup de fouet à ma masturbation cérébrale habituelle.

Ce thème c’est « Girly ».

Girly, déjà il faut comprendre ce que ce mot signifie.
Une petite recherche internet et on trouve : « ce qui est proprement féminin ». Mouais.
Girly signifierait donc « très fille ». Mais je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que signifie « très fille ».
Je ne sais pas pourquoi, je sens qu’on peut être très près du grand n’importe quoi et du grand cliché là alors je ne sais que faire de ce thème.

Bref, ce thème me perturbe. Peut-être ai-je, depuis quelques temps maintenant, l’oeil trop tourné vers le féminisme (quoiqu’il ne l’est certainement jamais assez) alors je m’interroge plus sérieusement dès que des mots me semblent plus connotés que d’autres.

Cela n’empêche qu’il fallait une photo de quelque chose de « très féminin » et j’ai pour cela eu l’aide d’un photographe bien plus expérimenté que moi en la matière (je le remercie) qui, cela tombait bien, avait pris cette photo durant la semaine concernée et me l’a gentiment proposée.

Une photo que je trouve très jolie, la tétine de Marmouset entre les mains d’une jeune femme, dont les ongles sont vraisemblablement passés par la case manucure avec un résultat ma fois que je trouve très réussi (j’aime beaucoup la couleur).
Plusieurs images qui s’entrecroisent par le biais de cette photo, l’image d’une maman, l’image d’une femme. L
es deux peuvent très bien cohabiter.
Alors « girly » d’accord mais peut-être avec un autre sens, un sens plus positif que je ne l’aurait cru, un « être féminine » interprété par chacune d’entre nous comme elle le souhaite.

 

2016_08_07_9999_165

Et finalement la question existentielle après avoir bien regardé cette photo :  pourquoi je n’ai pas fait ce type de manucure plus jeune ? Je suis passée à côté de quelque chose là 😉

Plus sérieusement, je réalise que je me suis réellement interdit des choses plus jeune et que, comme de nombreuses adolescentes, j’ai cru bon de devoir cacher mon côté « girly » en m’habillant dans des couleurs très sombres et des habits plutôt amples. Puis quelques années après, dans un ras le bol général, je suis tombée dans l’excès inverse, j’ai fait exploser mon côté « girly » à coup de trop plein de couleurs vives (des amis me surnommaient gentiment le smarties, c’est dire), de cheveux ondulés et de collants résille violet et rose superposés. Mais là encore une façade pour tantôt correspondre à une image, tantôt faire passer des messages.

Et encore aujourd’hui il m’arrive de me changer à la dernière minute parce que je me dis que c’est trop comme ci ou pas assez comme ça, ou plutôt parce que j’ai peur que d’autres pensent que c’est trop comme ci ou pas assez comme ça.

Mais je progresse, j’apprends à faire comme j’en ai envie, à me dire que j’ai le droit de mettre des jupes si je le souhaite (bon pour les talons, on va attendre quelques années, je n’arrive pas à courir après les enfants avec 😉 ), d’avoir les jambes plus blanches qu’une paire de fesses qui ne voit jamais le soleil et de les montrer  (belle métaphore n’est-ce pas), de mettre des baskets bleues fluos avec un petit noeunoeud blanc de temps en temps et de sortir en mode jogging-tong (la grande classe) quand c’est l’humeur du jour (et que les enfants ont vomi sur tous mes habits 😉 ).  Il y a encore du chemin à faire mais je trouve et j’assume progressivement mon côté « girly » à moi.

Peut-être bientôt les supers manucures de jeune fille alors 😉

« Amitié », le thème de la semaine 31 du Projet 52.
Encore une fois, vaste sujet.

Plutôt que d’épiloguer et de me retourner le cerveau comme j’aime le faire trop souvent, cette photo qui m’a sauté aux yeux et que j’ai prise quelques jours avant la découverte de ce thème.

IMG_4191

Un Marmouset qui dans un moment de fatigue et de douleur, a trouvé un moment de calme, de réconfort et d’apaisement par un petit câlin avec son nouveau compagnon de l’après-midi. Une jolie invention du médecin pour le distraire lorsqu’il a fallu lui faire des radios, le manipuler, … avant de découvrir qu’il avait finalement une fracture du tibia.

L’amitié, même fictive, même impossible, même surréaliste, reste importante. Elle ne consiste pas forcément à être toujours ensemble, à s’appeler en permanence, à se voir régulièrement mais juste à partager peut-être même juste une seule fois dans une vie, un moment, une pensée, un sourire. Elle n’a pas forcément besoin d’être entretenue, elle laisse une trace, part, revient, se fait plus ou moins présente, une amitié d’une seconde, d’une journée, d’une vie, une amitié ne disparaît pas même dans l’absence.
L’amitié reste même lorsque les amis prennent leur envol.

Les vacances, les vraies, celles où l’on ne fait rien ou presque, ou tout du moins rien d’habituel, ces vacances là sont terminées. Nous avons retrouvé notre chez nous il y a quelques jours à peine. Eh oui, il fallait bien rentrer.

Huit jours à profiter de la famille, du soleil et de la piscine, tel était le programme annoncé.
Mais comme dirait la pub, ça c’était avant. 
Avant quoi me direz-vous ?
Avant que la semaine précédant notre départ, Marmouset ne se fasse une fracture du tibia. Je vous passe les détails m’enfin le résultat était là : un Marmouset plâtré pour 15 jours minimum.

IMG_4218
Les vacances devant se résumer à une seule activité, barboter, nous étions bien embêtés, déçus pour lui et peinés d’avance de se dire qu’il allait rester au bord de l’eau à peut-être regarder son frère goûter aux joies de la bouée. C’était tout bonnement impossible !

C’est alors que Super Tatie, qui a dégainé « google » plus vite que son ombre, nous a fait part, quelques minutes à peine après l’annonce fatidique, d’une découverte incroyable. Il existait peut-être une possibilité pour Marmouset d’être comme un poisson dans l’eau : la botte magique.
Non il ne s’agit pas là d’une peau de triton ayant la faculté de transformer l’un de vos membres en nageoire ou queue de poisson 😉 mais tout simplement d’un protège-plâtre en latex.

IMG_4323

Il fallait y penser ! Et Aquatex l’a fait !

Ce protège-plâtre s’enfile comme une chaussette ou un gant et par le moyen d’une pompe que l’on actionne par simple pression de la main, on vide l’air afin d’assurer une étanchéité complète au niveau du membre plâtré. 

Les « plus » de la protection Aquatex :

100 % étanche, la protection permet donc de prendre une douche, de se baigner ou de jouer dans le sable sans risque d’infection.

solide et durable, elle est lavable et réutilisable

confortable : la pression est répartie, ce n’est donc pas trop serré. Il est indiqué sur le site que l’on peut la porter plus d’une heure, et c’est effectivement bien le cas. Marmouset se plaignait un peu parfois lorsque l’on finissait de pomper car l’effet poche qui se resserre autour du membre est quelque peu inhabituel et peut surprendre mais c’était aussitôt oublié et il ne s’est jamais plaint par la suite, ni dans l’eau.

dès 3 ans. Marmouset n’a que 2 ans et demi mais il est grand et nous avons pu utiliser la protection sans problème. Sur le site, il suffit de rentrer la longueur du plâtre et la circonférence au-dessus du plâtre pour savoir quel est le modèle et la taille adaptés.
Même si la protection paraît démesurément grande, ce qui fut le cas pour Marmouset, on la relève pour que le pied touche bien le fond et se trouve placé contre la semelle puis, après avoir vider l’air, tout s’adapte parfaitement.

ludique. Oui, on n’y pense pas, mais le côté « pomper pour vider l’air », pour un enfant de l’âge de Marmouset, c’est un véritable jeu, un plaisir même ! Et ça aide beaucoup lorsque vient le moment d’enfiler la protection. Même les plus réticents y mettent alors du leur : « C’est moi qui fait » nous a-t-il répété, ravi, à chaque fois. 

rapidité d’expédition : En 2 jours, nous recevions la protection !

 

Les petits (tout petits) « moins » d’Aquatex

– si le plâtre est en résine, il peut accrocher la protection et éventuellement l’abîmer voire la trouer. C’est pourquoi, comme précisé sur le mode d’emploi, il est conseillé d’utiliser une bande ou une chaussette pour séparer le plâtre de la protection. Ici, une simple chaussette de sport de Paparaignée  a fait l’affaire sans aucun problème.

la difficulté à enfiler la protection. La première fois, on se dit qu’on ne va jamais y arriver, mais on prend vite le coup de main pour écarter suffisamment l’ouverture de la protection et la faire monter progressivement. Au bout de quelques jours, c’est « finger in the nose » comme on dit.

– le prix : 58 euros. Cela peut paraître élevé mais ça en vaut la peine, des vacances sauvées, un stress en moins, et un sourire qui en disait long sur le visage de Marmouset.

Bref, le positif l’emporte haut la main ! Et le crash test est largement réussi ! De longs moments à barboter, remuer, éclabousser, sauter, glisser le long du toboggan, escalader maman, s’accrocher à papa, apprendre à nager avec Papou et j’en passe et aucun incident à déplorer. Un plâtre toujours impeccable, une protection comme neuve, un enfant épanoui. Que demande le peuple ? 😉

IMG_4321

DCIM100GOPRO

DCIM100GOPRO

DCIM100GOPRO

Retrouvez toutes les informations sur le site d’Aquatex.

Projet 52, semaine 30, je ne suis presque plus en retard 🙂
Le thème de la semaine « calme »

On ne peut pas dire que le calme soit particulièrement présent dans ma vie en ce moment 😉 Enfin j’exagère un peu, il y a des moments de calme mais ils sont tout de même moins nombreux depuis l’arrivée de Marmouset et ils ont encore diminué après celle de Caillou. Deux petits gars particulièrement surexcités toniques combiné à mon hyper activité quasi permanente ou autrement dit ma difficulté à lâcher prise, ça n’aide pas au calme. Et actuellement on peut ajouter à cela la préparation d’un déménagement et l’organisation de grands travaux dans notre maison, c’est pour la bonne cause mais c’est encore de l’agitation en plus.

Et même quand le calme pourrait être présent, j’avoue avoir besoin d’un fond sonore lors de mes activités : télé, séries, radio, … mais pas le silence.
Pourtant je sais aussi apprécier le silence quand j’en ai besoin et qu’il est là : observer mes enfants dormir, marcher dans la forêt loin devant tout le monde, faire téter Caillou dans la cour d’un monument quasi vide (vive Paris au mois de juillet), écouter le bruit des arbres dans le vent, …

Mais depuis peu, il y a un calme que j’apprécie plus que tout. Nous n »habitons pas encore dans notre maison mais nous y passons régulièrement pour profiter du jardin. Et même avec un Marmouset qui court et crie sa joie de pouvoir fouler l’herbe, qui part vaillamment à la chasse aux escargots, qui s’émerveille un peu bruyamment dès qu’il constate la richesse d’avoir un coin de verdure à nous, me poser dans ce jardin est tout de même un moment de calme. Marmouset apprend alors lui aussi comme par magie à apprécier le silence et il se met à y participer, il se tait, il explore doucement, s’accroupit, observe longuement et apprécie les parfums et les couleurs des arbres et des fleurs qui ornent cet endroit paisible.

IMG_4086-EFFECTS

La bignone de notre jardin, pour moi un bel exemple de ce qui peut appeller au calme et à la sérénité.

Et voici la semaine 29 du Projet 52
Le thème de cette semaine : « Dans mon sac »

Dans mon sac à main, souvent la même chose. Rien de bien original, mon immense portefeuille (qui fait presque la taille d’un petit sac à main en fin de compte), un paquet de mouchoir, un stylo, mes clefs, un tout petit agenda (2 fois plus petit et 5 fois moins épais que mon portefeuille 😉 ). Même contenu mais pas toujours même contenant. Les sacs à main varient en fonction de l’humeur du moment, parfois de la tenue si vraiment mon sac du moment jure trop, de l’endroit où je me rends, … C’est donc plus une photo du contenant qui serait intéressante ici que du contenu.
Et pourtant, l’objet de ma photo ne sera pas mon sac à main mais un autre sac, un sac que je traîne un peu partout depuis peu, un sac pour faire le marché, pour transporter du matériel à l’école, pour aller faire un peu de shopping, pour rapporter des livres de la bibliothèque, … un sac pour tout faire en fait. Un sac super solide, super vintage, et super tout court. Un sac qui bizarrement va avec toutes les tenues et pour toutes les occasions ou presque celui-ci.
Vous l’aurez compris, je ne jure que par lui !

13557274_1719925754934666_1897388839_n(1)

Un sac de la célèbre marque « Monsac », le fameux sac des années 60, chiné en vide-grenier et qui revient au goût du jour (si, si, ils essaient même d’en faire des imitations dans de nombreux magasins de prêt-à-porter).
On peut dire qu’il porte bien son nom.
Mon sac adoré en ce moment !