Lundi, Marmouset a eu 2 ans !
Déjà !

Ce n’est pas possible, le temps passe plus vite quand on est parent ou bien ?!
La semaine dernière, Marmouset est devenu de plus en plus excité au fur et à mesure que la date approchait, car cette année, il a réalisé pour la première fois ce qu’impliquait le mot « anniversaire ». Il savait qu’il allait avoir 2 ans, il savait le montrer avec ses doigts, il savait qu’il allait devenir « un grand », l’a répété hurlé à qui voulait bien lui poser la question, il savait qu’il allait y avoir un gâteau, il savait qu’il allait y avoir des cadeaux !
Il faut dire qu’on s’était fait une joie de le briefer sur la question à coup de gagatitude « Tu vas avoir 222222222222222 ans, ouaaaaaahhhh, oh là là, tu vas être grand. Tu crois que tu vas avoir des cadeaux ? Ben oui parce que quand c’est son anniversaire on a des cadeaux hein, …. » Bref, on l’avait mis en condition, un peu trop, mais sans doute parce qu’on était encore plus surexcités que lui (enfin moi surtout, Paparaignée sait rester digne lui).

Pour ses un an, j’avais fait un muffin d’anniversaire, un muffin basique avec une petite bougie. Pour les deux ans, je suis passée à la vitesse supérieure (un peu trop peut-être, du coup j’ai grave la pression pour les 3 ans 😉 ).

Marmouset est un grand fan de Taupek.

petite taupeLà encore, nous n’y sommes pas pour rien. Paparaignée a vécu à Prague, la ville de cette célèbre Petite Taupe, moi je l’ai connue lors des séances « cinémathèque » dans l’une de mes écoles et j’en suis tombée littéralement amoureuse ! Très adapté pour les petits dès 2 ans, ce dessin animé tchèque a été créé par le peintre et illustrateur Zdenek Miler dans les années 50. Il met en avant les aventures d’une petite taupe et de ses copains, le hérisson, la souris et le lapin, et parfois du méchant renard ! Il n’y a pas de parole (à peine de petites exclamations parfois) car Zdenek Miler souhaitait que le dessin animé puisse être compris par les enfants du monde entier quelque soit leur langue. Et c’est une réussite. La petite taupe fait un carton dans les écoles maternelles lorsqu’on la présente aux enfants, elle permet de travailler le langage et la compréhension, … et les enfants arrivent très bien à faire les déductions et inductions nécessaires (malgré la présence d’objets dont ils n’ont plus forcément connaissance aujourd’hui : tourne-disque, téléphone vintage, boîte d’allumettes, …).

Bref, après cette pause culturelle, vous l’aurez compris, c’est naturellement que j’ai choisi la Petite Taupe comme « thème » pour confectionner le gâteau de Marmouset. Et voici le résultat.

gâteau petite taupe

Base
Le gâteau est un gâteau au chocolat, une recette simple mais efficace que vous pouvez télécharger ici Gâteau au chocolat et décor pâte d’amande

Habillage
Pour le tour, j’ai simplement coupé des biscuits à la cuillère en deux. J’ai choisi des biscuits « cuillers dégustation » de chez Carrefour, avec du chocolat en-dessous pour que ce soit un peu meilleur que de simples boudoirs. Pas besoin de les coller, ils tiennent bien debout.

Taupinière
Pour constituer la taupinière, j’ai repris la recette de base du gâteau que j’ai divisée par 4 pour réaliser 2 muffins que j’ai émiettés, mais on peut tout aussi bien la faire avec des cookies achetés dans le commerce.

Décor
J’ai donc voulu pour l’occasion agrémenter mon gâteau d’un décor en pâte d’amande. On peut la faire soit même, c’est assez simple (recette dans le lien du gâteau). Mais on peut aussi l’acheter. J’avais besoin de noir, blanc, gris, rouge, rose et vert. J’ai trouvé toutes ces couleurs (sauf le gris) chez Hema sous le nom Marzipan. J’avoue qu’en regardant de plus près la composition, j’ai eu un peu peur : des acidifiants, épaississants, stabilisants,… ça ne donne guère envie m’enfin bon c’était surtout pour décorer.
On peut préparer le décor en pâte d’amande à l’avance, je l’ai fait la veille.
Pour l’herbe, j’ai étalé au rouleau la pâte verte (à laquelle j’ai mélangé un peu de pâte blanche pour en avoir une plus grande quantité) et utilisé mon moule à gâteau comme emporte pièce pour obtenir un disque de bon diamètre.
Pour les fleurs, des petites boules de couleur légèrement écrasées directement posées sur l’herbe.
Pour la taupe, j’ai modelé chaque partie séparément avant de les assembler grâce à une colle alimentaire faite d’1 cuillère à café d’eau et de 3 cuillères à soupe de sucre glace. On peut mélanger les couleurs sans souci pour obtenir une autre teinte, le blanc et le noir m’ont permis d’avoir du gris par exemple.

gâteau petite taupe gâteau petite taupe gâteau petite taupe

Et voilà un Marmouset intrigué et heureux d’avoir sur le gâteau de ses 2 ans la Petite Taupe qu’il aime tant !

gâteau petite taupe gâteau petite taupe
gâteau petite taupe gâteau petite taupe

Aujourd’hui, c’est Mardi Gras et après une journée petit défilé de Carnaval avec l’assistante maternelle où notre Marmouset s’est transformé en panthère, je suis allée le chercher pour qu’il se métamorphose cette fois-ci en chef cuisinier !

Car pas de Mardi Gras sans bugnes, ces beignets de Carnaval qu’il serait dommage de ne pas connaître.
IMG_1637
J’ai donc ressorti ma recette habituelle, bien conservée dans mes archives culinaires puisque je l’utilise chaque année ou presque, à l’école, pour la faire découvrir à mes marmots de maternelle. Comme j’aime beaucoup cuisiner avec eux, une à deux fois par mois, je leur présente une recette construite toujours sous la même forme et au format A3, qu’ils apprennent ainsi bien vite à déchiffrer seuls. C’est pour eux l’occasion de découvrir une nouvelle saveur (en concordance avec la saison), parfois une tradition, et toujours un nouvel ustensile (du rouleau à pâtisserie à la poche à douille en passant par le presse-agrume) et/ou d’une technique de pâtisserie particulière (monter les blancs en neige, pétrir la pâte, …). Cela leur permet également d’intégrer et de travailler de manière indirecte les mesures, la motricité fine, la lecture… sans que cela soit une corvée.
Et ils sont plutôt fans ! Encore plus du moment où ils ont enfin le droit de tremper un petit doigt dans le reste de pâte du saladier 😉

Vous pouvez retrouver et télécharger la recette en cliquant sur le lien ci-dessous.
Recette de bugnes


Comme à l’habitude, Marmouset a adoré mettre la main à la pâte, c’est le cas de le dire 😉  !

IMG_1632 IMG_1624 IMG_1643 IMG_1638

 

Dans la catégorie cuisine du week-end avec Marmouset, hier, nous avons testé une nouvelle recette simple comme bonjour : le pain perdu.
Vous êtes certainement nombreux à la connaître et si ce n’est pas le cas, le mal va donc être réparé ici-même 😉
Cette recette est une tradition chez nous car nous avons régulièrement du pain qui sèche et qui devient immangeable tel quel. Je n’aime pas jeter la nourriture et nous n’avons pas de lapin (encore que parfois Marmouset décide d’endosser le rôle du lapin et de ronger un vieux quignon), je le mets donc de côté et lorsque j’en ai une bonne quantité, c’est pain perdu au menu du goûter dominical ! Marmouset n’avait pas encore expérimenté la recette en tant que cuisinier. J’avais tenté de lui en faire goûter une fois, échec cuisant ! Mais cette fois, comme c’est lui qui a mis la main à la pâte, il a été tenté et ma fois, ça ne lui a pas trop déplu.IMG_20150329_155803Voici donc la recette.

Ingrédients
– du pain rassis, sec, laissé pour compte, … mais bon si vous ne pouvez attendre et qu’une envie irrépressible se fait sentir, ça marche aussi avec du pain frais hein
-50 cl de lait
-2 cuillère à soupe de sucre
-1 sachet de sucre vanillé
-2 oeufs
– une bonne noix de beurre

Préparation
Battre les oeufs dans un plat creux ou un saladier.
Ajouter le lait, le sucre et le sucre vanillé.
Tremper le pain dans le mélange pour qu’il s’imbibe bien sans le laisser devenir trop mou.
Faire fondre le beurre dans une poêle (idéalement type poêle à crêpes, ça fonctionne bien).
Mettre les morceaux de pain à dorer, quelques minutes de chaque côté.
Saupoudrer d’un peu de sucre éventuellement.
Servir et manger immédiatement !

(On peut aussi, notamment si on en a une grande quantité et que l’on veut tout faire en même temps, mettre le pain dans un plat à gratin et le passer 45 minutes au four, thermostat 4. Pas encore testé ici, il faut patienter 45 minutes, c’est bien trop long pour les affamés que nous sommes ;))

IMG_1011 IMG_1012

Bon appétit

Le 23 décembre, nous avons expérimenté avec Marmouset une recette classique de Noël : les sablés. Classique et très simple certes, mais qui ne déçoit jamais. Ce fut un succès, non seulement du point de vue des « goûteurs » mais aussi de celui du cuisinier. Marmouset a en effet adoré réaliser cette recette, manipuler les emporte-pièces et le rouleau comme il le fait déjà avec sa pâte à modeler. Comme d’habitude, il n’a pas tellement voulu les manger après mais ce n’est pas un problème, nous on s’est bien régalé et on en a fait profiter les copains chez la nounou en allant leur faire un petit coucou.
Voici donc la recette, c’est pour 10 personnes (nous avons divisé par 3 et nous en avions une grande plaque)
Ingrédients
– 3 oeufs
– 500 g de farine
– 250 de beurre mou
– 250 g de sucre en poudre
– (facultatif) un jaune d’oeuf ou un peu de lait pour dorer

Préparation
Battre le beurre pour qu’il devienne pommade.
Ajouter les oeufs, le sucre et battre à nouveau (pendant 10 min).
Ajouter la farine, pétrir à la main pour former une boule.
Laisser reposer un peu au frigo (facultatif).
Sortir la pâte du frigo, la malaxer pour l’attendrir un peu au besoin puis l’abaisser sur 1 demi centimètre d’épaisseur environ.
Avec des emporte-pièces, découper des petites formes et les déposer sur une plaque garnie d’une feuille de papier cuisson.
Recouvrir chaque biscuit d’un peu de jaune d’oeuf ou de lait pour que ça dore (facultatif, nous on a oublié et ça allait tout de même très bien).
Faire cuire 10 mn environ à 150°C. (un peu plus longtemps si on a fait des biscuits un peu plus épais)
Les biscuits sont encore un peu mous à la sortie du four et continuent à sécher après la cuisson.
IMG_0623 IMG_0636
IMG_0640

Et bien sûr, après le travail, encore un peu de travail, notre petit cuisinier en herbe n’oublie pas le nettoyage du plan de travail et la plonge 😉
Si, si, je vous assure qu’il insiste et qu’aucun enfant n’a été maltraité sur ces photos 😉 (J’ai d’ailleurs pris des photos histoire de lui rappeler dans quelques années à quel point il insistait pour le faire, mwouaahahaha).
IMG_0626 IMG_0627
Bon appétit !

Période de Noël oblige, on teste ou reteste toutes les recettes traditionnelles ou clin d’oeil aux fêtes de fin d’année. La semaine dernière, la super nounou de Marmouset a partagé une vidéo sur les réseaux sociaux de la réalisation d’un sapin en pâte feuilletée au chocolat. Ni une, ni deux, nous avons été convaincus par la facilité et rapidité de la recette (c’est qu’avec deux petites araignées, pour le moment, on a remis à plus tard les gâteaux à étages, glaçages de ouf et pâtisseries à la Cyril Lignac 😉 ).
IMG_0564Pour que Marmouset participe vraiment et parce que nous avions des pommes en train de se perdre, nous avons choisi de faire une version à la compote car après tout on y met ce qu’on veut dans son sapin.

Ingrédients
– deux pâtes feuilletées
– de la compote du commerce ou une compotée maison
– un jaune d’oeuf ou du lait pour dorer

Etapes
Pour réaliser une compote maison, rien de plus simple, on épluche et on coupe les pommes en petits morceaux et on laisse réduire et ramollir dans la casserole avec un peu de sucre et un peu d’eau si besoin. Même pas besoin d’écraser si on aime avoir un peu de morceaux.
Pour cette étape, Marmouset a été mis à contribution, trop heureux de pouvoir utiliser son petit couteau.
1_001 IMG_0560Ensuite, on déroule une pâte feuilletée et on étale la compote en formant un sapin. Puis on recouvre avec une autre pâte feuilletée et on découpe en suivant la forme du sapin. On ne jette pas le reste de la pâte car avec, on peut faire de simples chaussons (ou d’autres formes) fourrés eux aussi à la compote ou à autre chose.
2
Sur notre sapin, on découpe horizontalement des branches de chaque côté et on fait des torsades avec. Comme ce n’est pas très parlant, voici le lien de la vidéo en question. Avec une compote chaude, il n’est pas très facile de faire de belles torsades car la pâte colle et devient toute molle mais on y arrive quand même plus ou moins.
3Ensuite on dore le tout au jaune d’oeuf ou au lait et hop au four 20 minutes à 180°.

Il n’y a plus qu’à se régaler, et surtout on peut décliner cette recette toute bête avec de la confiture, du chocolat, … ou en apéritif avec du chèvre, des lardons, du pesto, … Alors à vos fourneaux !

 

Depuis quelques semaines, chaque week-end, avec Marmouset, on essaie d’avoir un petit moment rien qu’à nous, un moment culinaire !
Depuis que Caillou est né, on garde cette bonne habitude, entre deux tétées et souvent avec l’aide de Paparaignée, on court à nos fouets et tabliers ! Marmouset adore mélanger les ingrédients, casser les oeufs, verser la farine, et aussi nettoyer son plan de travail comme tout bon pâtissier qui se respecte ! Il n’est d’ailleurs pas impossible que le Père-Noël ait vu les prouesses de notre cuisinier en herbe et ne lui fasse un cadeau en conséquence, …
Cette activité l’occupe bien et lui fait découvrir de nouvelles saveurs (quoique Marmouset aime cuisiner le sucré mais pas forcément le manger, il préfère le fromage et le saucisson comme maman).

J’ai donc décidé d’ouvrir une catégorie « cuisine » sur le blog pour vous faire un peu profiter de ces moments de partage en famille et des recettes qui vont avec.

Le 6 décembre, la Saint-Nicolas
Le 6 décembre dernier, c’était la Saint-Nicolas et si je vous en parle, c’est parce que la recette que je vais vous présenter ici y est étroitement liée. Même si je n’y vis plus, dans ma Lorraine natale, la Saint-Nicolas, c’est sacré ! Avant le Père-Noël, c’est lui qui passe dans les écoles et les maisons pour nous gâter (oui, on a trop de chance dans le Nord-Est, c’est double tournée de cadeaux).
Saint-Nicolas, ça ne vous dit vraiment rien ? C’est le Saint Patron des enfants, il récompense ceux qui ont été bien sages tandis que le Père Fouettard châtie les moins méritants 😉 Bon je vous passe les détails de la légende liée à cette fête, vous pourrez la trouver facilement sur le net. Mais pour vous en dire deux mots quand même, c’est pas tout rose, une histoire d’enfants coupés en morceaux par un méchant boucher mais heureusement tout fini bien puisque le grand Saint-Nicolas leur redonne vie ! Bref, chez nous tout le monde la connaît et aujourd’hui, loin de ma région, je me charge de l’exporter dans les classes dans lesquelles j’enseigne.
En tout les cas, pour célébrer dignement la Saint-Nicolas, tradition oblige, on mange des bonhommes en brioche, appelés selon le coin d’où l’on vient mannalas ou manneles. Il ne se passe donc pas une seule année sans que je cours toute la ville à la recherche de la précieuse viennoiserie. Mais là où j’habite aujourd’hui, loin de ce moment de fête, les bonhommes sont difficiles à trouver alors depuis quelques années, je les fais moi-même. Et cette année, j’ai décidé qu’il était temps pour Marmouset d’y goûter aussi.

Mannalas ou Manneles

Ingrédients (pour 4 personnes)
-500 g de farine
-environ 20 g de levure boulangère (en boulangerie, pas en supermarché, c’est beaucoup mieux)
-100 g de sucre
-100 g de beurre
– une pincée de sel
– 2 oeufs
– 200 g de lait

Etapes
Délayer la levure dans 100 g de lait tiède et verser le tout dans un saladier. Ajouter 100 g de farine et mélanger.
Couvrir le saladier avec un linge propre et laisser lever 20 minutes (et là trouvez de

 

quoi faire patienter votre monstre, genre ici lire 3 fois de suite Boucle d’Or, Marmouset est fan).
Faire fondre le beurre dans une casserole avec les 100 g de lait restants, le sucre et le sel. Ajouter cette préparation dans le saladier couvert, mis de côté auparavant.
Ajouter les 2 oeufs et le reste de la farine (400 g) progressivement.
Pétrir pendant 15 minutes (si vos muscles semblent inexistants comme chez moi, alternez avec l’homme ou alors utilisez un robot).
Couvrir à nouveau et laisser lever 30 minutes.
Former des cylindres, de 3 cm de diamètre et 15 cm de long. Inciser ces boudins avec des ciseaux : une fente en bas pour séparer les jambes, deux fentes de biais sur les côtés pour former les bras et la tête. Poser ces ébauches de bonhommes sur une plaque farinée ou recouverte de papier cuisson. Dorer avec du jaune d’oeuf ou du lait, former les yeux et éventuellement trois boutons sur le corps avec des raisins ou pépites de chocolat.
Laisser à nouveau lever 20 minutes.
Mettre au four thermostat 6/7 à chaleur tournante pendant 25 minutes.