Dans quelques jours, c’est la rentrée et si jamais il existait encore quelqu’un qui n’était pas au courant, le nombre de publications sur Facebook et d’articles sur les blogs parentaux en lien avec le dit événement nous le rappellent à peu près chaque jour.
Un des événements qui fait le plus parler donc, les politiques, les profs mais surtout les parents ! Et force est de constater que ce sont toujours les mêmes commentaires et remarques qui abondent sur le net : des paroles empreintes de stress, d’angoisse, de « on ne veut pas que ça arrive », des demandes pour arrêter le temps et des conseils pour affronter la rentrée, en particulier quand il s’agit de la toute première.
« affronter« , il y a déjà là un mot qui me gène, et qui montre bien que dans les esprits du plus grand nombre, rentrée ne rime pas avec sérénité mais plutôt avec combat et c’est bien ce qui me pose soucis.
A priori, je serais bien placée pour évoquer ce moment et bien placée pour donner des conseils, et en particulier cette année où j’ai la double casquette, maîtresse de petite et grande sections et maman d’enfant qui fait sa toute première rentrée en maternelle, je dis bien à priori car finalement, ce n’est peut-être pas le cas vu que je suis totalement à l’opposé des parents inquiets sur ce point. De fait, les comprendre m’est très difficile voire impossible, je ne connais pas cet état d’anxiété, pas même une petite appréhension (pour sa rentrée à lui hein car la mienne c’est autre chose 😉 ).
Je vis sa rentrée comme une fête, une grande joie, le moment que j’attendais depuis sa naissance ou presque, un des jours les plus beaux et les plus importants à mes yeux dans sa vie.
Peut-être parce que j’ai les pieds dedans toute l’année, peut-être parce que je commence à connaître par coeur ce système, peut-être parce que j’ai adoré l’école. A la base, pour moi, l’école c’est l’endroit le plus sûr et le plus génial du monde. Je n’y ai pourtant pas vécu que des moments tout roses bien entendu, des disputes, des chagrins, des difficultés comme tout le monde mais peu importe, je savais pourquoi j’y allais, j’étais impatiente d’y aller et je n’ai jamais connu ma famille en état de stress avant le jour J. Pour la petite anecdote, une fois j’y ai même été enfermée le temps du midi, la maîtresse n’ayant pas entendu que j’étais encore aux toilettes et ma seule attitude à ce moment n’a pas été de paniquer parce que j’étais seule enfermée mais de paniquer parce que je n’aurais pas mangé quand la maîtresse serait de retour (et que j’aime trop manger en plus d’aimer l’école 😉 ). Pour ce qui est du lieu, je m’y sentais totalement en sécurité.
D’ailleurs, finalement, j’ai voulu y rester pour toujours 😉
Pourtant certains instits eux-même appréhendent ce moment pour leur propre enfant. J’en ai donc conclu que l’état de stress post rentrée n’était pas forcément lié à la non connaissance du système scolaire.
Et j’ai tenté de mener l’enquête en lisant, questionnant, discutant sur ce qui pouvait plonger les parents dans cet état, proche parfois du psychodrame en approchant le jour J. J’ai voulu en savoir plus pour trouver comment mieux rassurer les parents de ma classe qui seraient concernés, pour tenter de mieux les comprendre, et un peu égoïstement pour m’éviter la difficulté de gestion des pleurs et des séparations dignes des meilleurs films dramatiques à la rentrée. Car force est de constater que l’apaisement des enfants passe par l’apaisement des parents.
Oui, il faut bien l’avouer, si certains enfants sont dans cet état, pleurent, se roulent par terre, s’accrochent à leurs parents, débordent d’émotions incontrôlables, et semblent vivre ce moment comme une déchirure, c’est la plupart du temps par reproduction du ressenti de leur(s) parent(s).
Et les témoignages que j’ai recueillis sont allés dans ce sens. Une large majorité de parents m’a très honnêtement dit que ce n’était pas l’école le problème, ce n’était pas la peur de l’endroit, la non connaissance de ce qui s’y passe mais la difficulté à couper le cordon, le refus d’accepter que leur enfant n’a plus autant besoin d’eux ou en tout cas différemment, qu’il n’est plus dépendant d’eux, qu’il va faire sa vie, qu’il devient autonome. Et je comprends alors pourquoi je ne suis pas touchée par le phénomène, Marmouset grandit, je sais quels progrès il va faire, je sais qu’il va être encore plus autonome et qu’il aura de moins en moins besoin de moi et tant mieux, je ne suis pas fusionnelle, j’attendais cela (même si je me dirai probablement un jour qu’il grandit trop vite).
Alors, à la fois loin de ce phénomène d’anxiété post rentrée mais au coeur des émotions ressenties chaque début de septembre, en discutant avec vous et avec d’autres, j’ai tout de même tenté de faire émerger quelques modestes conseils qui me paraissaient importants (et si ne serait-ce qu’un petit truc vous rassure ou vous aide, ce sera déjà ça de gagné)
5 conseils pour une rentrée sereine ou presque
- Ayez confiance en vous et en votre enfant
Car lorsque voir votre enfant grandir vous fait souffrir, le souci majeur vient de votre difficulté à chasser les blessures narcissiques qui vous traversent. Votre enfant n’a pas peur d’aller à l’école, mais il va pourtant se mettre à pleurer car à cet âge ils sont de véritables éponges. En réalité, celle ou celui qui a peur de se retrouver seul(e), c’est vous, vous le voyez devenir autonome, vous avez peur de ne plus rien valoir sans cet attachement profond, peur du jugement, peur qu’un autre prenne votre place, l’enseignant, peur que cette séparation porte atteinte à votre image.
Un enfant qui grandit mais que l’on veut continuer à prendre pour un bébé et à garder pour soi, développera à son tour une blessure narcissique.
Il doit sentir qu’il compte, qu’il est unique, qu’il est important mais surtout que vous lui faites confiance. Acceptez que progressivement, il ne va plus forcément voir les choses comme vous, qu’il sera confronté à d’autres points de vue, à d’autres mondes, parfois loin du votre, prenez-en conscience et acceptez qu’il grandisse. Pour beaucoup de parents, c’est ça le plus difficile.
A la crèche, cela vous paraissait peut-être plus simple car on vous racontait tout dans les moindres détails. Préparez-vous à ce que l’on vous en dise le minimum à l’école, déjà parce qu’on est un enseignant pour 30 enfants mais surtout parce que c’est important pour eux d’avoir leur vie, enfin ! Ne vous inquiétez pas outre mesure, rassurez-vous, s’il y a quelque chose d’important, on vous le dira Bien entendu si vous avez besoin d’être rassuré, interrogez-nous, n’hésitez pas à poser vos questions, mais ne vous alarmez pas pour une égratignure, pour une inquiétude qui vient de vous, vos enfants vivent.
Oui il saura se débrouiller, les enfants se débrouillent toujours, même s’ils ne savent pas parler, ne parlent pas la même langue que leur professeur et les autres, sont timides,… il saura se faire comprendre et les enseignants ont l’habitude, l’oeil aiguisé et l’ouïe particulièrement fine, un traducteur rapidement intégré dans le cerveau pour tous les problèmes de prononciation et de langage et des antennes pour savoir quand quelque chose ne va pas. Votre enfant est capable de choses que vous n’imaginez même pas, ses capacités sont réelles, la sociabilisation lui est bien plus aisée que pour vous. Et puis parce qu’il faut aussi aborder ce qui peut fâcher, il est beaucoup plus malin et même malicieux que ce que vous croyez. Vous avez peur qu’il soit malmené, qu’il soit au coeur des disputes, qu’il ne sache pas se défendre, qu’il se confronte aux conflits, aux incompréhensions, à l’injustice car il n’en a pas l’habitude et se posait plutôt en retrait jusque là. Bonne nouvelle, ça arrivera mais tout cela est essentiel à sa construction et c’est important qu’il y soit confronté, il trouvera très vite comment se positionner et ce qu’il souhaite faire et souvent vous serez surprise de voir à quel point il est différent de ce que vous pouviez imaginer.
- Soyez clair et honnête avec votre enfant sur ce qui va se passer pour lui à l’école, sans en faire trop ni pas assez.
N’en faites des caisses des mois à l’avance à coup de « oh là là tu es grand tu vas aller à l’école mais c’est formidable » à raison de 20 fois par jour, votre enfant va bien sentir que c’est vous que vous essayer de convaincre 😉
Et ne lui racontez pas non plus que « c’est génial, tu vas apprendre à écrire et à lire », s’il est en première année de maternelle, il risque au mieux d’être déçu, au pire de se mettre la pression. Vous pouvez lui dire que tout ce qu’il va apprendre va lui servir pour lire et écrire plus tard mais soyez précis dans vos mots, ils sont en âge de comprendre et une certaine clarté cognitive est importante dès le début (z’avez vu, je parle bien hein ?, c’est normal je suis prof et modeste en plus ;)). En classe , nous leur parlons dès le début d’écriture cursive et scripte et de spirales, lignes brisées et courbes et pas d’escargots, de montagnes et de vagues, c’est un peu ça la clarté cognitive et ça ne leur pose aucun problème, au contraire, alors vous pouvez le faire, dire les choses, les vraies, telles qu’elles sont.
A contrario, ne lui parlez pas non plus de l’école seulement le 15 août car ça se prépare un minimum. Ne lui dites pas qu’il va jouer toute la journée. Ne lui mettez pas la pression parce qu’il porte encore une couche.
Parlez lui suffisamment tôt, régulièrement, en prenant appui sur des copains qui y vont déjà par exemple.
Idéalement, il faut que ça se fasse de manière naturelle, sans que vous ayez véritablement à vous poser un jour devant lui pour lui dire : « Ecoute il faut que je te dise, un jour tu vas aller à l’école » comme si l’heure était grave. Non, c’est un peu comme tout le reste. Vous ne vous souvenez pas comment votre enfant à appris véritablement à marcher, ce n’est pas il ne faisait rien et pouf d’un coup il s’est levé. Il a vu des gens marcher depuis sa naissance et un jour il a voulu essayer de le faire mais il savait déjà ce que c’était et à quoi ça servait en gros. Bon, ben là c’est pareil.
En tant que maîtresse je vous en conjure, évitez à tout prix de répondre à votre enfant qui va vous dire : « mais moi je ne veux pas aller à l’école, je veux rester avec toi ! » – « Mais si tu dois aller à l’école, maman travaille ». Ce serait lui dire que donc si vous n’aviez pas à aller au travail, il n’aurait pas besoin d’aller à l’école et que l’école est donc là uniquement pour cela, pour le garder le temps que vous fassiez votre journée de travail. Sur 27 enfants l’année dernière, mis à part « parce que maman travaille » et « parce qu’on m’a dit de venir », peu d’enfants savaient pourquoi ils étaient là, pour apprendre, pour faire des activités et des jeux qui vont leur apprendre tout un tas de choses.
Et dernier petit détail mais pas des moindres, pensez à préciser que l’école c’est tous les jours hein, ça ne mange pas de pain. Sérieusement, je vous sens sourire mais pas mal d’enfants avec qui on n’a pas été suffisamment clair pensent que l’école c’est une fois comme la visite d’un musée. « Tu vas aller à l’école », du coup il ne pleure pas le premier jour, il pense que c’est bon, ça y est, ils sont allés à l’école, c’est fait. Et le deuxième jour, c’est le drame. Ben oui on ne les avait pas prévenus qu’il fallait y retourner en fait.
Bref, soyez honnêtes et le plus proche possible de la vérité. Si vous avez peur, si la séparation vous angoisse et qu’il le sent, vous pouvez très bien le verbaliser simplement avec vos mots « moi aussi j’aimerais rester avec toi mais c’est important que nous ayons chacun nos moments à nous, nos petits secrets et si on veut on pourra s’en dire quelques uns ce soir à la maison ». Mettez des mots sur vos sentiments.
- N’écoutez pas les médias
Ne lisez pas les magazines qui vont soi-disant vous expliquer comment se passe une rentrée et les conseils qui commencent par « forcément vous allez pleurer et angoisser, c’est normal » alors que vous n’y aviez même pas pensé. Parce que forcément, à la lecture de cette simple phrase, ça y est vous êtes en stress et à force de la lire 10 fois par jour, vous vous dites que si on vous la rabâche sans cesse, c’est qu’il doit y avoir une raison (psychotage quand tu nous tiens). Bannissez tout ça et si c’est trop tard, dites-vous bien que si l’on vous matraque d’images d’enfants qui pleurent aux infos à la rentrée pendant une heure, ça ne dure bien souvent que 5 minutes, ce n’est pas obligatoire et il y en a bien plus qui rient mais ceux-là on ne vous les montre jamais bien entendu.
J’envie de vous dire, à la limite coupez vous du monde jusqu’à la rentrée ;), vivez vos vacances jusqu’au bout en ayant préparé les choses sereinement et surtout à l’avance histoire d’être tranquille et de ne pas vous stresser plus. Préparer la rentrée seulement quelques jours avant c’est inconsciemment une manière de fuir le moment, de tenter de l’empêcher d’exister mais ce jour arrivera bel et bien et ce sera pire dans ces conditions (ou c’est juste que vous n’êtes pas hyper organisée ou que vous vivez les choses sans stress et à la cool et dans ce cas ce n’est pas vraiment un problème, faites comme d’habitude ;))
- Redonnez sa chance à l’école
Si votre stress vous vient de la peur de l’école en elle-même, la peur du grand méchant enseignant, un mauvais vécu dans votre propre scolarité qui vous empêche d’accorder votre confiance à nouveau, dites vous que vous êtes déjà tombé sur un mauvais plat au restaurant et que ça ne vous a pas empêché de retourner au restaurant (oui je suis la reine des métaphores pourries ;)). Bref, ne vous fiez pas à ce que vous lisez sur le soi-disant formatage de l’école, il y a mille manières d’enseigner, autant que d’enseignants. L’éducation nationale ne nous aide certes pas comme on le souhaiterait, avec peu de moyens et des classes surchargées, mais elle ne nous conditionne pas non plus à faire ce que nous ne souhaitons pas faire.
Ayez confiance en nous, des enseignants qui font cela par passion ou simplement avec professionnalisme et bienveillance, ça existe et ils sont plus nombreux que les autres (ceux là ne durent en général pas longtemps dans le métier).
Par contre nous sommes aussi humains et même parfois nous sommes aussi parents alors oui nous pouvons faire des erreurs, ne pas voir quelque chose qui vous, va vous sauter aux yeux. Un bleu ou une égratignure de plus que l’on n’aurait pas vu ou dont on aurait oublié de vous parler dans l’immensité des tâches qui nous incombent. Rappelez-vous que même vous avec votre enfant que vous connaissez bien, des choses vous échappent et que ce n’est jamais grave, alors forcément avec 60 dans une cour de récréation,…
Soyez indulgents quand il faut l’être et n’hésitez pas à venir nous parlez en mettant votre ressenti en priorité, ça permet un meilleur dialogue et ça permet de ne pas tomber dans le jugement d’un côté comme de l’autre.
Ce sera toujours plus difficile avec un parent qui nous dira « il a un bleu, qu’est-ce qu’il s’est passé ? parce qu’il faut le surveiller hein à la récréation ! » qu’avec un parent qui nous dira : « excusez-moi, c’est sûrement rien de grave mais il a un bleu et je me demandais s’il vous en avait parlé ? parce que je ne suis pas trop habituée à ce qu’il se fasse mal ».
Le premier parent engagera peut-être une réponse du type « ben je peux l’attacher sinon éventuellement si vous voulez » même si on essaiera de se retenir car on se doute bien que c’est l’angoisse qui vous fait parler alors que pour le deuxième, on aura tout de suite envie de le rassurer et de veiller à entretenir un bon rapport « ne vous inquiétez pas, oui il m’en a parlé, il est tombé tout seul en courant dans la cour, on a regardé et tout allait bien, c’est très fréquent de tomber à son âge, ils sont nombreux et la motricité n’est pas encore complètement stabilisée ».
- Trouvez l’astuce qui vous conviendra, à vous et à votre enfant le jour J
Enfin du concret et du facile parce qu’en réalité, ce sera bien difficile de suivre tous les conseils précédents je le sais. Quand on est stressé, peu importe la raison, on l’est et c’est difficile de réussir à se détendre.
Trouvez un moyen de canaliser votre angoisse de la séparation ou celle de votre enfant. Pour vous, de la méditation, de la relaxation, des fleurs de Bach si vraiment c’est trop d’émotions et de chamboulement.
Pour votre loulou et pour parer aux pleurs de rentrée :
– une bouteille magique
C’est en fait une bouteille sensorielle que l’on peut fabriquer facilement, quelques exemples ici. Alors oui le problème c’est l’acceptation de cet objet par l’enseignant comme doudou, là, je risque de me faire des ennemis dans la profession, j’avoue (encore que si l’enfant à hurlé toute la journée, ça peut peut-être passer le lendemain en lui présentant comme un bienfait pour ses oreilles 😉 ). En tout cas, si des enseignants me lisent, c’est plutôt un conseil pour eux, dans ma classe, j’en ai en permanence deux, très jolies et j’en ai préparé 4 autres basiques pour la rentrée, en espérant que ce soit assez. C’est un véritable miracle qui a fonctionné toute l’année dernière pour les colères, les peines, la fatigue, bref une bouteille du calme qui aide à se sentir mieux pour tous les débordements d’émotions. Souvent c’est moi qui les proposent au début puis au fur et à mesure de l’année les enfants me les demandent ou les prennent seuls, quand ils en ressentent le besoin et l’effet est instantané.
– le classique petit coeur ou autre dessin symbolique, choisi par vous et votre enfant, qui vous lie et que vous dessinerez au creux de son poignet, caché sous sa manche comme un secret entre vous deux qu’il pourra regarder dès qu’il sera triste (et vous pouvez aussi vous en faire un tant qu’à faire, ça vous soulagera également)
– le doudou rempli de bisou pour toute la journée
– des petits papiers remplis de dessins, de coeur, de bisous au rouge à lèvres ou autres plein les poches (l’instit ne vous en voudra pas s’il en sème partout toute la journée du moment que ça l’apaise)
– un truc à vous, un badge, un autocollant à fabriquer ensemble, un bout de tissu, un écusson personnalisé rajouté sur un vêtement, … un petit secret
Peut-être que rien ne fonctionnera, peut-être que ce sera trop dur pour lui ou pour vous car les émotions seront trop fortes et que vous n’aurez pas réussi tous les deux à les dépasser alors acceptez-les, accueillez-les, mettez des mots dessus et dans quelques jours, n’affrontez pas la rentrée, elle n’est pas un ennemi, elle n’est pas un monstre, elle est un moment qui pourrait être des plus doux si on veut bien tenter de l’apprivoiser, ne l’affrontez pas, ne fuyez pas non plus, jetez-vous dedans, foncez, laissez-vous envahir, ne pensez à rien, ce n’est que du bonheur, ce n’est pas une séparation, ce n’est pas une rupture, vous n’allez rien perdre, vous avez tout à gagner au contraire, il ne vous échappe pas, il prend son envol pour continuer à mieux revenir.
Et parce que parfois un dessin est plus parlant qu’un long discours, je vous partage celui de ce grand philosophe qu’est Papacube et qui trône déjà sur la porte de ma classe.
Ici, la première rentrée de notre fiston s’est bien passée. Il n’a pas pleuré (nous non plus ^^) et depuis il est heureux comme tout d’y aller. Il demande même à y retourner le week-end ! 😉 Il s’amuse, il fait des activités qu’il ne fait pas forcément à la maison, il est au contact d’autres enfants de son âge… Je suis contente car nous avions déménagé quelques jours plus tôt, alors on craignait que tous ces chamboulements le perturbent un peu. Heureusement, ça n’a pas été le cas. Bisous
oh super ! car c’est vrai que quand il y a un événement comme un déménagement, on est jamais trop rassuré, les enfants absorbent tout alors s’il y a de l’agitation, ce n’est pas toujours évident. Nous tout se passait bien et depuis la semaine dernière difficile, il a du mal à se séparer de moi, se plaint qu’il est fatigué et que l’école tous les jours, c’est trop. Quand vient le week-end, il ne comprend pas trop pourquoi il a ce grand temps avec nous puis ensuite plus rien pendant 5 jours, comme bien entendu à cet âge la notion du temps est complexe, il vois juste que c’est long sans nous et il me demande s’il ne peut pas avoir un jour de maman et un jour d »école en alternance 🙂